Crowdfunding : Vatel Direct obtient l’agrément PSFP

Patrimoine - Cette semaine, Vatel Capital annonce avoir obtenu l’agrément Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP) pour Vatel Direct — sa plateforme de financement participatif (crowdfunding).

Vatel Directplateforme de financement participatif (crowdfunding) obligataire de Vatel Capital, qui finance les PME françaises en croissance — annonce ce mercredi 29 novembre l’obtention du nouvel agrément européen délivré par l’Autorité des marchés financiers (AMF). La plateforme devient ainsi Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP).

Vatel Direct finance des PME sous forme d’obligations simples, remboursables mensuellement, capital et intérêts inclus, pour des montants compris entre 500 000 euros et 5 M€ et sur des durées qui vont de deux à cinq ans. Depuis sa création en 2016, Vatel Direct a réalisé 55 opérations de financement pour plus de 70 M€. La plateforme a déjà remboursé, capital et intérêts compris, plus de 58 M€ à ses souscripteurs.

Qu’est-ce qui change avec l’agrément PSFP ?

Cet agrément PSFP remplace l’agrément de Conseiller en Investissement Participatif (CIP) depuis le 10 novembre 2023. Grâce à son obtention, Vatel Direct va pouvoir continuer son activité et proposer de nouvelles opportunités d’investissement dans des PME françaises matures cotées et non cotées. Ce nouvel agrément implique certains changements :

  • le montant maximum de collecte par porteur de projet est de 5 M€ sur 12 mois glissants ;
  • la mise en place d’une fiche d’informations clés sur l’investissement (FICI) pour chaque offre présentée sur la plateforme. CeYe dernière remplace l’ancien document règlementaire et permet à l’investisseur de prendre connaissance de toutes les informations pertinentes sur l’offre. C’est ce document qui fait foi et dont le porteur de projet est responsable auprès des investisseurs ;
  • la mise en place d’un nouveau questionnaire de connaissance et d’un simulateur pour déterminer le patrimoine net de l’investisseur afin d’estimer sa capacité d’investissement ;
  • une nouvelle protection pour les investisseurs en les séparant en deux catégories, d’une part les investisseurs avertis et d’autre part les investisseurs non avertis. Cette distinction se fait selon les connaissances en matière d’investissement et selon les capacités financières de l’investisseur. Un investisseur non avert dispose d’un délai de réflexion de quatre jours après sa souscription.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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