CNCGP : première assemblée générale dématérialisée 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’assemblée générale (AG) de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) s’est tenue ce mardi 9 juin entre 10 heures et 12 heures. et pour la première fois, de manière dématérialisée. Face à la crise pandémique, la CNCGP a pris la décision cette année de diffuser son AG en direct sur YouTube à ses adhérents et de leur permettre de voter sur une plateforme en ligne dédiée.

Réforme du courtage

En vue de la réforme du courtage, les enjeux de cette AG étaient particulièrement importants cette année : grâce à l’évolution de ses statuts, la CNCGP pourra accueillir des courtiers en assurances et en IOBSP. Cette nouveauté va permettre à la CNCGP de diversifier ses expertises tout en restant cohérente avec son ADN d’association de conseils en gestion de patrimoine, qui reste essentiel à l’association professionnelle.

« Nous souhaitons accueillir des courtiers qui nous ressemblent avant tout, c’est-à-dire qui conseillent de l’assurance-vie, de la prévoyance ou du financement de biens immobiliers. Il n’est pas question de perdre notre âme dans cette réforme », rappelle Julien Seraqui, Président de la Chambre. La CNCGP accueillera de nouveaux adhérents courtiers en assurance et en IOB, dès que la réforme sera votée.

Cinq mentions votées

Concernant les résultats de vote de cette AG, il a été demandé aux adhérents de s’exprimer sur les cinq mentions suivantes :

  • le rapport moral : voté à 97 % des voix exprimées ;
  • le rapport financier : voté à 96 % des voix exprimées ;
  • l'approbation des comptes à l’exercice de 2019 : votée à 96 % des voix exprimées ;
  • le quitus de la gestion : voté à 96 % des voix exprimées ;
  • la modification des statuts de la CNCGP pour être en conformité avec la future réforme du courtage : votée à 93 % des voix exprimées.

Ces résultats très positifs confortent le conseil d'administration dans la poursuite de ses actions, menées avec le dynamisme qui le caractérise, et valident ses décisions stratégiques. Le rapport annuel 2020 de la CNCGP est désormais consultable en ligne.

Lire (3 min.)

Crédit immobilier : l’accès se durcit, les associations appellent les IOBSP à la vigilance

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les associations professionnelles représentatives des IOBSP — AFIB, ANACOFI-IOBSP, APIC, CNCEF Crédit, CNCGP et Compagnie des IOB — se sont de nouveau réunies le 15 mai 2020. Objectif faire le point sur les tensions constatées avec les partenaires bancaires et sur le resserrement des conditions d'accès au crédit des ménages.

Ce mercredi 27 mai, elles observent de façon unanime que malgré de nombreuses démarches entreprises auprès des autorités — Gouvernement, Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), Comité consultatif du secteur financier (CCSF) — les ouvertures au dialogue sont restées sans réponse.

Appel à la vigilance des IOBSP

« L'augmentation des refus bancaires ainsi que des situations contentieuses entre intermédiaires et prêteurs deviennent inquiétantes, dans un contexte où les synergies devraient au contraire aider à la reprise économique », indiquent les organisations professionnelles dans un communiqué.

Les différentes associations demandent à leurs adhérents de leur transmettre tous les cas avérés, faisant état de dérives manifestes, afin de constituer un dossier étayé qui pourrait être confié aux autorités.

Lire (2 min.)

Courtage : CGPC lance CGPC Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française des conseils en gestion de patrimoine certifiés (CGPC) lance ce mardi 7 avril sa nouvelle branche, la CGPC Assurances. En pleine crise sanitaire, l'association professionnelle souhaite ainsi accompagner au mieux les courtiers et les mandataires d’intermédiaire d’assurances, tant en prévoyance et IARD qu’en assurance vie.

CGPC Assurances a vocation à devenir une association de représentation des courtiers et mandataires d’intermédiaire d’assurances. En 2021, la loi imposera à ces intermédiaires d’assurance d’adhérer à une association professionnelle agréée, en charge de l’accompagnement et du suivi de leur activité au plan de la conformité à la réglementation.

Pack de conformité

Le régulateur veillera à ce que les courtiers et mandataires d’intermédiaire d’assurances respectent un code de bonne conduite ; ils devront aussi contribuer à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; et veiller à la qualité de leur traitement des données personnelles dont ils disposent. Dans ce contexte, CGPC Assurances propose à ces professionnels un pack d’accompagnement pour améliorer dès à présent leur conformité réglementaire :

  • un audit d’auto-évaluation en ligne du niveau de cette conformité aisé à réaliser ;
  • un code de bonne conduite accompagné de documents types à utiliser pour appliquer la nouvelle réglementation ;
  • une formation à distance sur le thème « Être conforme à la réglementation en tant qu’intermédiaire en distribution d’assurances » permettant d’appréhender  le contenu du code et la bonne manière de le mettre en œuvre  ainsi que de définir un programme d’amélioration de la conformité.

Bientôt CGPC IOBSP

En tant que membre de CGPC Assurances, lesdits professionnels bénéficieront de plus d’une assistance juridique, fournie par les juristes de Covéa protection juridique, ainsi que de l’accès à un service de médiation rendu par La médiation de l’assurance. CGPC a par ailleurs déposé un dossier à l’AMF pour redevenir une association représentative de CIF. L'association lancera très prochainement CGPC IOBSP, puisque la co-régulation va aussi concerner le monde du crédit immobilier. 

« Nos conseillers certifiés CIF nous demandent « un guichet unique » pour leur accompagnement et leur représentation. Nous ne pouvions pas rester sourds à cette demande. Nous avons donc déposé un dossier pour redevenir une association agréée par l’AMF à ce titre, à travers CGPC CIF, en même temps que nous prenions nos dispositions pour donner corps à CGPC ASSURANCES, CGPC IOBSP et CGPC IMMOBILIER (CARTE T) », explique Raymond Leban, président de la CGPC.

Lire (3 min.)

Prêt Atout : la CNCEF interroge Bpifrance sur les intermédiaires financiers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de la crise du coronavirus, Bpifrance — banque publique d'investissement — a mis en place le dispositif « Prêt Atout » sur demande de l’Etat. Ce dispositif vise à renforcer la trésorerie des entreprises, afin de leur permettre de résoudre des tensions financières passagères (et non structurelles) dans un contexte conjoncturel exceptionnel, dans l'attente d’un retour à des conditions normales d’exploitation.

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) en a pris connaissance. L'organisation professionnelle s'interroge sur le fait que certaines entreprises d’intermédiation financière en seraient exclues, sans connaître lesquelles. C’est pourquoi, la CNCEF appelle Bpifrance à donner une définition plus précise des populations professionnelles qui pourraient se prévaloir de ce prêt.

Défendre les intermédiaires financiers

La CNCEF ne doute pas un seul instant, que l’Etat tout comme Bpifrance ont prévu de rendre bénéficiaires de ce dispositif, les courtiers en assurance, les intermédiaires en opérations de banque (IOBSP) et les conseillers en investissements financiers (CIF) et les conseillers en immobilier patrimonial. Autant de professionnels libéraux — et leurs salariés — qui sont actuellement touchés par les conséquences de l’épidémie.

La CNCEF rappelle que ces chefs d’entreprises ont entendu le soutien indispensable que le Gouvernement allait leur apporter. L'association souligne également que ces professionnels demeurent des acteurs indispensables au bon fonctionnement de l’économie réelle de la France, à travers les conseils qu’ils délivrent aux professionnels et aux particuliers.

Lire (2 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Crédit aux particuliers : l’APIC demande des mesures de soutien au gouvernement

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’Association Professionnelle des Intermédiaires en crédit (APIC) publie ce mercredi 18 mars une lettre ouverte au gouvernement, signée de son président Bruno Rouleau. L’organisation — qui représente plus de 50 […]

L’Association Professionnelle des Intermédiaires en crédit (APIC) publie ce mercredi 18 mars une lettre ouverte au gouvernement, signée de son président Bruno Rouleau. L'organisation — qui représente plus de 50 % des courtiers — propose la mise en place de mesures destinées à la fois à protéger ceux qui remboursent actuellement un crédit et ceux qui voudraient acheter dans les prochains mois.

Vers un blocage du crédit ?

Dans ce document, l'APIC indique que ses membres les courtiers en crédits immobiliers souhaitent proposer des mesures de prévoyance et de bienveillance. Ces propositions suivent 3 objectifs :

  • Soulager la trésorerie des ménages accédants à la propriété et en cours de remboursement d’un prêt immobilier ;
  • Maintenir l’activité du financement immobilier et indirectement celui des ventes immobilières ;
  • Favoriser la reprise rapide des transactions et de leur financement dès la sortie de la période de confinement.

« L’APIC constate un blocage progressif du secteur du crédit, en particulier celui du crédit immobilier aux particuliers. Ce blocage fait suite à une première crispation du secteur engendrée par les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en décembre dernier demandant aux banques de ne plus accorder aux particuliers de prêts de plus de 25 ans et avec des taux d’efforts supérieurs à 33%, ayant eu un impact immédiat sur l’accès au crédit des ménages modestes notamment », précise Bruno Rouleau.

5 mesures pour les IOBSP

Dans ce contexte, afin d'éviter « le blocage du secteur immobilier, de la construction et du logement, et de son financement », l'association propose les dispositions suivantes :

  • Suspendre les préconisations du HCSF dont l’impact est évalué par les adhérents de l'APIC à une exclusion de 100 000 ménages par an de l’accession à la propriété ;
  • Allonger le délai des clauses de conditions suspensives de 45 à 60 jours pour le porter à 90 jours minimum, afin de pallier le ralentissement généralisé du traitement des dossiers dans le secteur bancaire et au sein des différentes instances intervenant dans la réalisation des mutations immobilières ;
  • Favoriser la signature des actes authentiques à distance en systématisant le recours aux moyens de visioconférence et signature électronique de documents afin de faire face à la fermeture de nombreux offices notariaux ;
  • Offrir aux détenteurs d’un crédit immobilier la possibilité de suspendre ou reporter leurs échéances de remboursement afin de soulager la trésorerie des ménages qui seraient confrontés à une baisse de revenus, et uniquement en cas de baisse de revenus afin de ne pas surcharger davantage les services concernés dans les banques ;
  • Donner aux IOBSP la possibilité de proposer à l’étude dans toutes les banques les dossiers des emprunteurs les sollicitant, afin de continuer à offrir aux ménages des solutions de financement et d’éviter une situation de distorsion de concurrence entre les acteurs du crédit. « La mise à l’arrêt de l’activité de prescription a été constatée au sein de certains établissements bancaires ne voulant plus traiter les dossiers venant de courtiers en crédit, portant préjudice à l’activité de distribution du crédit immobilier et créant une situation anti-concurrentielle qu’il convient de corriger », précise l'APIC.

La lettre ouverte a été transmise ce mercredi aux ministères concernés. L'APIC se déclare en outre prête à « entamer au plus vite, par visioconférence ou conférence téléphonique un dialogue constructif qui permettrait in fine d’apporter un soutien important aux Français dans leurs démarches d’acquisition immobilière, et donner un signal positif en ces temps de difficultés économiques généralisées ».

Lire (4 min.)

La Parole aux Assos’ – ANACOFI (1/2) : IOBSP, autorégulation du courtage, CGP et crowdfunding

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos' », Le Courrier Financier reçoit David Charlet, Président de l'ANACOFI. Courtiers IOBSP face aux banques, autorégulation du courtage, CGP et crowdfunders... Comment l'association accompagne-t-elle les professionnels du patrimoine ?
Voir (<1 min.)

La Parole aux Assos’ – ANACOFI (2/2) : banques et IOBSP, projet Digital et Tour de France 2020

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans cet épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier revient sur l'actualité de l'ANACOFI début janvier 2020. Quel conflit oppose les banques aux IOBSP ? Comment se développe le projet Digital ANACOFI ? Comment l'ANACOFI réforme-t-elle son Tour de France ? David Charlet, Président de l'ANACOFI, répond à nos questions dans le cadre du Grand Débat ANACOFI 2019.
Voir (<1 min.)

Courtiers en crédit : les associations réclament le maintien de la liberté de choix des emprunteurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Fin 2019, les tensions s'aggravent entre les banques et les intermédiaires en opérations de banques et services de paiement (IOBSP). Les associations de courtiers IOBSP ont publié ce vendredi 13 décembre un communiqué commun pour défendre la profession. Le document est co-signé par l’Association Française des Intermédiaires Bancaires (AFIB), l’Association NAtionale des Conseils FInanciers (ANACOFI IOBSP), la Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF Crédit), la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) et La Compagnie IOBSP.

Les associations professionnelles déclarent réagir « face aux remontées d’informations nombreuses et factuelles de leurs adhérents, les conventions supprimées unilatéralement et souvent sans préavis, les refus de certains établissements bancaires de travailler avec les intermédiaires IOBSP, et la communication ouverte de certains établissements dénigrant le courtage ». Elles appellent au maintien de la liberté de choix des emprunteurs, et de leur capacité à trouver « les meilleurs produits ».

Libre choix des consommateurs

« Confrontées à des taux historiquement bas, à un poids réglementaire et financier de plus en plus lourd, les banques cherchent à restaurer leurs marges. Mais ces établissements maintiennent une posture commerciale offensive, en pratiquant des barèmes de taux toujours plus bas et en cherchant toujours à gagner des parts de marché. Il est donc paradoxal de constater que en parallèle, les mêmes établissements cherchent à limiter le rôle des intermédiaires, avec résiliation de conventions, en occultant totalement le rôle fondamental du courtier », déclarent les associations.

« Ce qui est en jeu est ni plus ni moins que la capacité pour les emprunteurs d’avoir accès à la totalité de l’offre du marché et de pouvoir faire jouer la concurrence, en crédit et en assurance du crédit. En cherchant à exclure les courtiers — par lesquels passent aujourd’hui 40 % de la production de crédit — c’est la liberté de choix des consommateurs qui est menacée. Plus de 10 000 professionnels, sur le terrain, guident et accompagnent ainsi les clients dans le maquis des offres », ajoutent-elles.

Défendre le rôle des courtiers

Face à ce constat, les associations représentatives de l’intermédiation bancaire veulent « agir collectivement auprès de toutes les instances et demander le respect de leur statut et de la loi. Accompagnateurs de croissance, les courtiers concrétisent les projets de leurs clients, en tenant compte de leurs profils et de leur connaissance de la matière financière ».

Elles entendent défendre le rôle des courtiers en crédit qui « par leur approche client pédagogique et personnalisée accompagnent leurs clients, dans la gestion de leur budget et de leurs projets de vie. Cette relation humaine repose sur une vraie création de valeurs ». En conclusion, elles souhaitent « le rétablissement de relations harmonieuses de partenariat avec les établissements bancaires dans le dialogue et la concertation dans l’intérêt des clients et d’une saine concurrence ».

Lire (3 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

La Parole aux Assos’ – ANCDGP (1/3) : « Nous sommes contre la création d’associations de courtiers »

Philippe Loizelet
ANCDGP
Dans « La Parole aux Assos' », Le Courrier Financier vous présente l'actualité de l'ANCDGP. La Directive DDA impose aux courtiers des heures de formation obligatoires. Dans ce cadre, les associations de courtiers sont-elles nécessaires ? Quel rôle laisser à l'Orias et à l'ACPR ? Philippe Loizelet, Président de l'ANCDGP, répond à nos questions.
Voir (<1 min.)

Roadshow – CNCEF Crédit : la Chambre vient à la rencontre des professionnels

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dès le mois de novembre 2019, la CNCEF Crédit organise un roadshow à destination des professionnels du monde du crédit. Objectif, présenter la Chambre aux professionnels du crédit et aborder les enjeux de la réforme du courtage. Le Courrier Financier récapitule ce qu'il faut savoir.
Lire (3 min.)