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Nous estimons que les récentes inquiétudes concernant la croissance économique et la dette de la Chine ont un impact limité sur les marchés mondiaux, et nous sommes plus préoccupés par la hausse des rendements obligataires et des prix du pétrole aux États-Unis. La Chine est un géant économique, mais elle est relativement peu présente sur les marchés financiers.
Ses actions sont déjà parmi les moins chères du monde et les investisseurs étrangers sont déjà très sous-pondérés. La croissance de son PIB est décevante et structurellement orientée à la baisse, mais elle sera encore l’une des plus fortes au monde cette année, tandis que la récente surperformance de la croissance du PIB américain a atténué son impact mondial immédiat.
Faiblesse de la croissance chinoise
La Chine dispose de la souplesse politique nécessaire pour réagir, qu’il s’agisse des taux d’intérêt réels élevés, de l’épargne intérieure, du contrôle des capitaux, des banques d’État ou de la dette libellée en monnaie locale. La réponse sera probablement mesurée, mais cela pourrait suffire aux courageux, les attentes étant si faibles.
La Chine est le plus grand fabricant du monde, sa deuxième économie et la plus grande source de consommation mondiale et de croissance des produits de base (voir graphique ci-dessous). Elle représente plus d’un cinquième de la croissance de la consommation mondiale cette année et 70 % de la croissance du pétrole.
Cela crée des liens économiques importants, de l’Allemagne (DAX) à l’Australie (ASX), mais aussi des véhicules électriques au luxe, et de LVMH à NVIDIA et Rio Tinto. La faiblesse de sa croissance cette année est à la fois un symptôme de la récession manufacturière et commerciale mondiale et une conséquence de la prudence de ses propres consommateurs.
Source : relayé par eToro
La Chine sur la scène internationale
La Chine a ouvert ses marchés de capitaux aux investisseurs étrangers, mais ceux-ci sont encore relativement petits sur la scène mondiale. Les investisseurs étrangers sous-pondèrent même ces petits marchés, tandis que la corrélation entre les actions chinoises et mondiales est faible. C’est l’inverse des marchés d’actions, d’obligations et de devises des États-Unis, qui sont surdimensionnés. De même, les actions chinoises sont très axées sur le marché intérieur, avec moins de 15 % de revenus provenant de l’étranger, soit l’un des chiffres les plus bas au monde.
