Semaine de la finance solidaire : un Français sur quatre veut donner une finalité solidaire à son épargne

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Du 13 au 20 novembre 2023, l'association FAIR organise la semaine de la finance solidaire. Que représente aujourd'hui l'épargne solidaire des Français ? Quelles perspectives pour le secteur de la finance solidaire ? Le point avec Le Courrier Financier.
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[ETUDE] Baromètre CPR AM – investissement responsable : des conseillers de plus en plus investis

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le 27 janvier dernier, CPR AM et Insight AM ont publié leur Baromètre 2021 sur « Les épargnants et l'investissement responsable ». Quelles sont les préoccupations des épargnants ? Comment les conseillers s'adaptent-ils à la demande grandissante ? Le point avec Le Courrier Financier.
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L’épargne digitale : quelles opportunités pour le conseil en gestion de patrimoine ? [ETUDE]

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Quel potentiel de développement pour l'épargne digitale ? Comment les CGP peuvent-ils s'emparer de ce sujet ? Le point sur les résultats de la dernière étude OpinionWay, présentée ce mercredi 7 juillet par Amplegest et Insight AM.
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Investissement responsable : CPR AM présente son deuxième baromètre, ce mardi 2 février

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 2 février, CPR AM et le cabinet Insight AM présentent leur deuxième baromètre sur l'investissement responsable (IR). Cette édition 2020, réalisée avec OpinionWay et Spoking Polls, s'intitule « Quel regard les épargnants et les conseillers portent-ils sur l’Investissement Responsable en 2021 ? ». Quels sont les nouveaux enjeux de l'investissement responsable ?
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Epargne salariale : les Français veulent plus d’accompagnement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les salariés français ont une perception positive des dispositifs d’épargne salariale. C'est ce que révèle une récente étude OpinionWay publiée ce mardi 2 juin. L'enquête a été réalisée pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Association de la gestion financière (AFG), le Trésor, la Direction générale du Travail et La Finance pour tous.

Les bénéficiaires souhaitent toutefois davantage d’accompagnement, par exemple dans le choix des supports d’investissement. Cette enquête a été réalisée auprès de 1 002 salariés en février 2020 pour les partenaires de la Semaine de l’épargne salariale. Sa quatrième édition — qui devait se tenir du 23 au 27 mars derniers — a dû être annulée dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 et des mesures de confinement.

Succès de l'épargne salariale

Un peu plus de quatre salariés sur dix (43 %) déclarent détenir au moins un dispositif d’épargne salariale. Le plan d’épargne entreprise (PEE) est le plus connu et le plus répandu, devant le plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) et les actions ou stock-options de son entreprise.

L’épargne salariale demeure plus développée dans les grandes entreprises : 58 % des salariés de structures de plus de 500 personnes affirment détenir au moins un de ces dispositifs, à comparer à 25 % dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Plus de la moitié des salariés (51 %) ont reçu une prime de participation ou d’intéressement ou ont bénéficié d’un abondement, au cours des douze derniers mois. Cette proportion grimpe à 70 % dans les groupes de plus de 500 employés, contre 32 % pour les sociétés de 10 à 49 salariés.

Davantage de simplicité et de clarté

L’intéressement et la participation sont perçus par 86 % des salariés sondés comme « très » ou « plutôt intéressants ». Les bénéficiaires de dispositifs d’épargne salariale sont 78 % à s’en déclarer « plutôt » ou « très satisfaits ». Ils sont 72 % à les considérer « faciles à gérer » et 64 % à les juger « rentables ». Parmi leurs attentes : des démarches simplifiées, davantage de clarté, d’information et d’accompagnement.

Les primes sont le plus souvent placées : si 20 % des salariés bénéficiaires préfèrent les percevoir immédiatement, 60 % les placent intégralement sur leur plan d’épargne entreprise ou retraite, 11 % en placent une partie et les autres varient selon les années. Ils sont 30 % à effectuer en plus des versements volontaires sur leur plan d’épargne salariale.

Concernant les nouveautés instaurées par la loi Pacte, 41 % des salariés interrogés sont au courant de la création du Plan d’épargne retraite (PER), commercialisé depuis le 1er octobre 2019, et 36 % de la possibilité de déblocage anticipé du PER pour l’achat de la résidence principale.

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Epargne salariale : 84 % des dirigeants de TPE-PME veulent être accompagnés, d’après une étude

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — spécialiste du marché de l’épargne salariale et de la retraite — publie ce mercredi 11 mars les résultats d'une étude sur la sensibilité des dirigeants d’entreprise de moins de 50 salariés (TPE-PME) aux dispositifs de partage de profit dans l’entreprise. Le sondage a été réalisé au téléphone par OpinionWay en octobre dernier, auprès d'un échantillon de 1 001 dirigeants. La moitié d'entre eux (501 chefs d'entreprise) avait instauré un dispositif d’épargne salariale dans leur entreprise.

Enjeux de l'enquête

L’enjeu était de mesurer l’impact de la suppression du forfait social — contribution patronale de 20 % — accordée depuis le 1er janvier 2019 dans le cadre de la loi PACTE sur les dispositifs d’épargne salariale : intéressement, participation et abondement employeur. Cette enquête montre que les dispositifs d’épargne salariale et retraite sont connus même auprès des dirigeants qui n’en proposent pas au sein de leur entreprise.

Pour une majorité d’entre eux, leur mise en place renforce le rôle social de l’entreprise auprès des salariés. Elle constitue une réponse concrète face aux craintes des dirigeants de manquer d’attractivité et de capacité à fidéliser leurs collaborateurs. Freinés par des considérations psychologiques et financières, ils seraient trois fois plus nombreux à envisager la mise en place de tels dispositifs une fois informés des avantages liés à la suppression du forfait social procurés par la loi PACTE.

Impact positif de l'épargne salariale

63 % des dirigeants d’entreprise interrogés, ayant mis en place des dispositifs d’épargne salariale, l’ont fait avant tout pour motiver, récompenser ou fidéliser leurs salariés. 25 % d’entre eux l'ont fait pour profiter et faire profiter leurs salariés des avantages fiscaux associés, et 7 % par conviction sur le partage de valeur.

Pour 65 % des dirigeants d’entreprise ayant mis en place un dispositif, ce rôle social de l’entreprise auprès des salariés pourrait être élargi — pour les aider à se constituer une épargne retraite. Cette conviction est partagée par 50 % des dirigeants d’entreprise n’ayant pas mis en place de dispositif.

Les dispositifs d’épargne salariale ont une influence positive sur la motivation de leurs salariés selon 58 % des dirigeants interrogés, sur le climat social (55 %) et la fidélité (52 %). De plus, 41 % des dirigeants sondés observent un impact positif sur l’attractivité de leur entreprise, et 29 % un effet sur la croissance et le développement de leur société.

84 % des dirigeants veulent être accompagnés

Les dirigeants d’entreprise sont informés des dispositifs grâce à leurs partenaires privilégiés, en premier lieu leur banque (50 %) puis leur expert-comptable (36 %). Ce sont ces mêmes acteurs qui les aident à la mise en place et les accompagnent au quotidien dans la gestion des dispositifs d’épargne salariale. Si 25 % des dirigeants jugent la mise en place de dispositifs d’épargne salariale complexe, un dirigeant sur deux considère que cela reste assez indolore en termes d’effort consenti.

90 % des chefs d’entreprise équipés sont satisfaits des dispositifs d’épargne salariale (très ou plutôt) au regard de leurs objectifs fixés, et souhaitent continuer sur les mêmes dispositifs. C'est notamment le cas au sein des entreprises de services (33 % de très satisfaits) et des TPE (31 % de très satisfaits). Ce bon niveau de satisfaction s’accompagne d’une intention de recommandation : 78 % des dirigeants (84 % des dirigeants de PME) ayant mis en place au moins un dispositif sont prêts à les recommander.

L'obstacle des idées reçues 

La mise en place de l’épargne salariale n’est pas freinée par la méconnaissance des dispositifs : 88 % des dirigeants d’entreprise de moins de 50 salariés sans dispositif connaissent au moins la participation. Pour rappel, ce mécanisme est obligatoire au sein des entreprises de plus de 50 salariés. Par ailleurs, 87 % des dirigeants connaissent l’intéressement, 75 % le Plan d’Epargne Entreprise (PEE) et 71 % le Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise Collectif (PERCol).

Les freins persistant sont davantage psychologiques, puisque 31 % ont tendance à s’auto-exclure et considèrent que les dispositifs ne sont pas appropriés à leur entreprise (entreprise jugée trop petite, activité trop récente…). D’autres freins plus structurels apparaissent : 18 % estiment que leur situation financière est mauvaise, 12 % pensent que la mise en place est coûteuse, 8 % manquent de ressources humaines ou encore 7 % manquent de temps.

La loi PACTE, un catalyseur

Si 61 % des dirigeants non encore dotés de dispositif d’épargne salariale n’ont pas entendu parler de la loi PACTE, en revanche 39 % savent ce que c’est. Ce chiffre monte à 48 % auprès des entreprises de 10 à 49 salariés. Par ailleurs, 11 % de l'ensemble des chefs d'entreprise interrogés déclarent savoir précisément ce qu'est la loi PACTE.

Une fois les avantages associés à cette loi présentés, 42 % des dirigeants (45 % au sein des TPE) seraient motivés pour mettre en place un dispositif d’épargne salariale. Ils n'étaient que 14 % avant la présentation de la loi. Ces avantages pourraient également inciter 57 % des dirigeants l’ayant déjà mis en place à l’enrichir (et même 66 % pour les entreprises dont l’ancienneté de mise en place est inférieure à 3 ans).

L’avantage fiscal supplémentaire accordé par la loi PACTE dans le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif dit « PERcol » (déduction fiscale en cas de versement volontaire) apparaît également comme incitatif auprès de 43 % des dirigeants (49 % au sein des TPE) qui n'ont pas mis en place de dispositif. Cela inciterait 44 % des entreprises qui ont déjà mis en place un PERCO à le transformer en PERcol.

Enfin, 37 % des dirigeants interrogés avaient mis en place la prime Macron en 2019. Un quart d'entre 26 % ont l’intention de la reconduire en 2020 —  assortie de la mise en place d’accord d’intéressement.

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Retraite : près de 7 Français sur 10 sont inquiets, selon une étude

La Rédaction
Le Courrier Financier

Harvest — éditeur de logiciel spécialisé dans le conseil financier, la gestion de patrimoine et la vente de produits financiers — publie ce jeudi 5 mars les résultats d'une étude OpinionWay sur la retraite et les Français. Du 26 au 27 février derniers, l'institut de sondage a interrogé un échantillon de 1 001 personnes (méthode des quotas), représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

Une inquiétude générale et ancrée

Si l’affirmation n’est pas une surprise, elle a le mérite d’être quantifiée. 68 % des Français se disent inquiets quand ils pensent à leur pension de retraite. 24 % sont même tout à fait inquiets, un score symbole d’une inquiétude très ancrée quelle que soit la catégorie de population.

L’allongement de la durée de vie suscite l’inquiétude. Les générations entre 35 et 65 ans vivent aujourd’hui un effet de ciseau entre descendants et ascendants : côté descendants, les enfants entrent dans la vie active de plus en plus tardivement ; côté ascendants, des difficultés à prendre en charge. Résultat, 77 % des 35 à 49 ans sont inquiets contre 75 % des 50 à 64 ans. Parmi ces derniers, un tiers se déclarent tout à fait inquiets.

Retraite : près de 7 Français sur 10 sont inquiets, selon une étude
Source : sondage Harvest/OpinionWay

L’inquiétude est également plus forte chez les femmes (74 %), dont les carrières sont parfois plus hachées et les rémunérations inférieures. Pus le niveau de revenus est élevé, plus la rémunération est forte, plus l’inquiétude décroît.

Mais contre toute attente, 6 Français sur 10 dont le revenu moyen mensuel du foyer est supérieur à 3 500 euros sont inquiets. Avoir un patrimoine immobilier rassure, mais ne constitue pas à lui seul un élément suffisant : seuls 13 points d’écart sont observés entre les propriétaires (64 % d'inquiets) et les locataires (77 %).

Rôle des professionnels du patrimoine

Les Français non retraités sont 59 % à penser que pour s’assurer une meilleure pension de retraite, le diagnostic d’un professionnel et ses conseils seraient utiles. A l’exception des plus jeunes (18-24 ans), encore trop éloignés du sujet, toutes les catégories d’âge partagent ce sentiment.

Plus d’un Français sur deux âgé de 25 à 34 ans juge utile l’accompagnement par un professionnel, alors même qu’on les dit éloignés et en mode « selfcare ». L’échéance lointaine et les incertitudes liées à la réforme des retraites accentuent la nécessité d’agir plus tôt. Si le patrimoine immobilier a pu constituer dans le passé le complément « bonus » à la pension de retraite, le contexte justifie une préparation complémentaire.

Retraite : près de 7 Français sur 10 sont inquiets, selon une étude
Source : sondage Harvest/OpinionWay

Cette perception est amplifiée par l’avancée en âge. Plus les revenus étaient importants plus l’inquiétude baissait. Il n’en va pas de même de l’intérêt porté aux conseils financiers. Près de 7 Français sur 10 dont le revenu mensuel du foyer est situé entre 2 000 et 3 499 euros jugent utile l’accompagnement par un professionnel. Plus d’un Français sur deux ayant des revenus supérieurs à 3 500 euros juge également cette prestation utile. 

Diagnostic et décisions financières

Les Français ont conscience d’avoir besoin de l’éclairage de conseils externes à deux titres :

  • Le diagnostic : il sera à revoir avec la réforme en cours. Les professionnels — banquiers, assureurs ou conseillers en gestion de patrimoine (CGP) — disposent d’outils permettant un diagnostic personnalisé. Certains disposent déjà de fonctionnalités de comparaison avec les options mises sur la table par le gouvernement ;
  • Prendre les bonnes décisions : la retraite est un projet de long terme à envisager avec des placements long terme. La palette de solutions s’est enrichie avec l’arrivée du PER en octobre 2019. Le premier rôle du professionnel est donc de comparer les dispositifs existants pour éclairer les Français sur leurs avantages et inconvénients respectifs, voire leur complémentarité. 

Pour réaliser les bons choix, il faudra avancer sur la thématique de l’éducation financière. L’aversion au risque et le manque de compréhension des mécanismes de marché pourraient cantonner les Français à des solutions qui éroderaient leur épargne. Le rôle des conseillers est crucial. Le digital, la ludification et le « selfcare » peuvent aller plus vite et casser les codes du secteur financier. 

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a choisi le levier ludique, en créant avec Harvest un simulateur sur la diversification de l’épargne. Les Français ont réellement besoin de conseils patrimoniaux pour préparer l’avenir. Les professionnels devront veiller à ce que la réforme voulue par le gouvernement comme « plus juste pour tous » ne soit pas plus clivante en matière d’accompagnement par des professionnels. 

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IR : son développement en France est freiné par le manque d’information

La Rédaction
Le Courrier Financier

La France soutient activement l'Investissement Responsable (IR), notamment à travers l'émission de 33,7 Mds€ en Green Bonds ces 10 dernières années. Les produits IR ont été largement déployés vers une clientèle institutionnelle, mais les particuliers restent à la traîne. CPR AM publie ce mardi 16 avril une étude sur l'investissement IR menée par le cabinet Deloitte — avec OpinionWay et Spoking Polls — auprès d'un échantillon représentatif de plus de 1 000 épargnants français et de 415 conseillers financiers (conseillers en Banque Privée et CGP).

Les épargnants pointent le manque d'information

Les résultats invitent à l’optimisme, avec 66 % des épargnants qui considèrent que les produits IR sont de nature à renforcer leur confiance. 57 % souhaitent une inclusion obligatoire des enjeux de développement durable dans les produits d’épargne, et 56 % considèrent la protection de l’environnement comme un thème prioritaire. Toutefois, un écart demeure entre les aspirations des épargnants et la conversion en investissements. Seuls 21 % déclarent disposer de fonds IR dans leur portefeuille.

Les CGP jouent un rôle essentiel pour aider au développement de l’IR dans l’épargne. Un particulier sur trois (34 %) considère le manque d'information comme le principal frein. Ce constat est partagé par un conseiller financier sur deux. Sur les 55 % d’épargnants qui s’appuient sur un conseiller, seuls 12 % des épargnants se sont déjà vu proposer un produit IR par leur conseiller financier. Dans le même temps, 41 % des conseillers avouent n’en proposer qu’aux clients qui les sollicitent. Les Banques Privées se révèlent toutefois plus aguerries et forces de propositions sur le thème de l'IR.

Donner plus de visibilité aux produits IR

L'IR présente des perspectives de développement prometteuses : 86 % des sociétés de gestion anticipent la création de nouveaux produits dans les deux prochaines années, dont un tiers consacré à l’IR. Le défi consistera à rendre le marché plus lisible, face au foisonnement des approches et des jargons employés. Preuve de l'importance du facteur visibilité, 61 % des épargnants investissent dans des fonds IR grâce au développement de labels. 64 % des conseillers considèrent ces labels comme des gages de confiance. Cette situation pourrait notamment se renforcer avec le développement d’un label unique européen.

Les labels comme certificats de confiance et de fiabilité ne peuvent suffire à lever les freins au processus de conversion à l’épargne IR. Pour accélérer le mouvement, 45 % des conseillers réclament aujourd'hui une information standardisée à leur destination. « L’Investissement Responsable est sans aucun doute une lame de fond structurelle qui se matérialisera par l’intégration des facteurs ESG et des données d’impact dans l’ensemble des processus d’investissement », conclut Arnaud Faller, Directeur Général Délégué en charge des investissements de CPR AM.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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