EXCLUSIF / La résolution bancaire : vie après la mort pour les banques

Yann Balliet
Square
Yann Balliet, Project Manager chez Square, partage son point de vue d'expert.
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EXCLUSIF / Transition des taux de référence interbancaires : vers un nouveau séisme financier ?

Stephan Eyoum
Groupe Square
En 2022, la réforme des taux de référence interbancaires aura un impact direct sur les marchés. Quels sont les enjeux de cette réforme ? Comment faire face à la transition ? L'éclairage de Stephan Eyoum, Consultant Senior chez Groupe Square.
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CAPFI entre en négociations exclusives avec le fonds BlackFin Capital Partners

La Rédaction
Le Courrier Financier

CAPFI — spécialiste du marché des courtiers en crédits — annonce ce vendredi 30 avril poursuivre son développement avec l’entrée en phase d’exclusivité d’un investisseur majoritaire aux côtés du management, le fonds BlackFin Capital Partners. Cette opération de croissance arrive après que CAPFI a conforté son statut en 2020, malgré la crise sanitaire.

Croissance de CAFPI

BlackFin Capital Partners est un acteur européen du capital-investissement, spécialiste de la Fintech, de l’assurance et du courtage. Le fonds a déjà été l’actionnaire de référence de plusieurs sociétés de courtage. Il a désormais pour objectif d’accélérer la croissance de CAFPI, dans le respect de l’ADN de la société et de ses équipes. Cette vision est partagée par son fondateur, Elie Assouline ; et par son président, Maurice Assouline.

« BlackFin est le fonds d'investissement expert du secteur des services financiers. Notre intérêt commun pour ce secteur a fait de ce rapprochement une évidence. Cet accompagnement va nous permettre de réaliser nos ambitions de développement, sans remettre en cause nos piliers fondamentaux », déclare Maurice Assouline. Ce dernier reste président de CAFPI et conserve des parts dans la société.

Partenaires bancaires

Avec l’entrée en phase d’exclusivité de BlackFin, spécialiste des services financiers, CAFPI a pour ambition de renforcer sa proximité avec ses partenaires bancaires. Le spécialiste du marché des courtiers en crédits a, depuis longtemps, fait de sa coopération permanente et efficace avec les établissements financiers une marque de fabrique reconnue.

BlackFin accompagnera également CAFPI dans le perfectionnement et la digitalisation de son parcours client et l’élargissement de son offre de produits. L'objectif est l’amélioration de la satisfaction client, un des piliers fondamentaux de CAFPI — qui a étendu sa palette de services au fil des ans, en complément de son cœur de métier, le crédit immobilier.

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Propositions frauduleuses de crédits, livrets d’épargne, paiements et assurances : l’ACPR met à jour sa liste noire

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce mercredi 14 avril une mise en garde contre les propositions frauduleuses de crédits, de livrets d’épargne, de services de paiement et de contrats assurances. L'ACPR met à jour régulièrement sa liste noire des sites ou entités qui proposent en France ce type de services sans y être autorisés. 322 nouveaux sites internet ou entités ont été ajoutés à cette liste au 1er trimestre 2021.

Attention, la liste noire « crédits, livrets d’épargne, services de paiement et assurances » n'est pas exhaustive — dans la mesure où de nouveaux sites non autorisés apparaissent régulièrement sur Internet. Si le nom d’un site ou d’une entité n’y figure pas, cela ne signifie pas pour autant qu’il est autorisé à proposer des produits bancaires ou des assurances en France.

Comment se protéger des offres frauduleuses ?

Vérifiez systématiquement que votre interlocuteur est autorisé à proposer des produits bancaires ou des assurances en consultant le registre des agents financiers - REGAFI, le registre des organismes d’assurance - REFASSU et le site de l’ORIAS, organisme chargé de tenir le registre des intermédiaires en assurance, en banque ou en financement participatif. 

Soyez vigilant face au risque d’usurpation d’identité d’un professionnel autorisé. En tout état de cause, si la société ou la personne qui vous sollicite n’est mentionnée sur aucun de ces registres, ne répondez pas à sa proposition.

Que faire en cas de fraude ?

Si vous avez été victime d’une fraude, déposez une plainte dans les meilleurs délais. L’ACPR vous recommande également de contacter INFO ESCROQUERIES en appelant le 0 805 805 817 (service et appel gratuits du lundi au vendredi de 09h00 à 18h30) et d’effectuer un signalement, même si vous n’avez pas subi de préjudice. Un signalement peut être utile pour empêcher d’autres tentatives d’escroquerie.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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La Parole aux Assos’ – CNCEF Crédit : IOBSP, transformer l’adhésion obligatoire en opportunité

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier reçoit la CNCEF Crédit. Comment transformer l'adhésion obligatoire en opportunité ? Quels outils la CNCEF Crédit va-t-elle déployer pour accompagner les professionnels du crédit ? A quels enjeux est-elle confrontée en 2021 ?
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Autorégulation du courtage : le Sénat vote l’adoption définitive de la loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat annonce ce jeudi 1er avril l'adoption définitive de la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement, dans la rédaction résultant du texte élaboré par la commission mixte paritaire (CMP). 

Cette proposition de loi a pour objet d’assurer une régulation effective des activités de courtage d’assurance et d’intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). Dans ce cadre, le Sénat a également présenté ses apports au nouveau texte de loi.

Trois apports du Sénat

Quels sont les apports du Sénat sur ce texte ? Ils se résume en trois points :

  • possibilité, pour toute association, de notifier à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et aux autres associations sa décision de refus d’adhésion. Il s’agit d’une possibilité d’alerter en amont dans le cas où un intermédiaire contreviendrait, de manière particulièrement grave, aux conditions d’adhésion ;
  • possibilité pour les associations de formuler des recommandations à leurs membres en matière de pratiques commerciales et de prévention des conflits d’intérêts, dans la limite de ce que permet le droit de l’Union européenne. Cette disposition permet de donner plus de consistance aux associations professionnelles ;
  • meilleur encadrement du démarchage téléphonique en matière de distribution de produits d’assurance. Ce dispositif a été adopté au Sénat à l’initiative du Gouvernement et été modifié par un sous-amendement. Il permet une meilleure protection du consommateur, compte tenu des nombreux abus constatés pour certains produits assurantiels, notamment pour des produits d’assurance santé ou obsèques proposés à des personnes âgées.
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Réforme du courtage : le Sénat adopte la loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat adopte ce mardi 16 février la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement. Ce texte a été déposé le 14 janvier 2020 par la députée Valéria Faure-Muntian (Loire) et les membres du groupe la République en Marche (LREM) de l’Assemblée nationale. 

Objectif de la nouvelle loi

Objectif, assurer une régulation effective des activités de courtage d’assurance et d’intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). Ces activités se sont développées ces dernières années, mais les courtiers et les IOBSP ne sont pas soumis au contrôle permanent de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Or des dysfonctionnements ont été relevés, notamment en matière de commercialisation de contrats de complémentaire santé ou de médiation. La proposition de loi prévoit notamment, d’une part pour les courtiers en assurance, d’autre part pour les IOBSP :

  • l’adhésion obligatoire à une association professionnelle agréée par l’ACPR ;
  • l’établissement de règles par ces associations, relatives aux conditions d’accès à l’activité de courtage, d’adhésion et de perte de la qualité de membre, ainsi qu’aux sanctions qu’elles sont susceptibles de prononcer ;
  • les conditions d’application du secret professionnel ;
  • l’obligation pour les membres des associations professionnelles d’informer ces dernières de tout élément susceptible d’avoir des conséquences sur leur qualité de membre.

À l’Assemblée nationale

Les députés ont adopté des amendements tendant notamment, pour les courtiers en assurance et pour les IOBSP, à :

  • permettre aux professionnels d’être informés et obliger les associations professionnelles agréées à motiver leur refus d’adhésion ;
  • prévoir la possibilité pour les associations agréées, au titre de leurs pouvoirs disciplinaires, d’informer du retrait de la qualité de membre les autres associations professionnelles.

En commission

Réunie le 3 février 2021, la commission des finances a examiné le rapport du sénateur (LR) Albéric de Montgolfier (Eure-et-Loir) et adopté des amendements visant notamment à :

  • confier le respect des conditions d’honorabilité des courtiers d’assurance et des IOBSP à l’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) (amt COM-4 – art. unique) ;
  • prévoir que l’association agréée puisse notifier à l’ACPR et aux autres associations professionnelles son refus d’adhésion d’un courtier d’assurance ou d’un intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (amt COM-5 – art. unique) ;
  • ouvrir aux associations professionnelles agréées la possibilité d’édicter des recommandations à l’égard de leurs membres dans les principaux domaines pour lesquels la directive (UE) 2016/97 interdit de leur confier des pouvoirs de contrôle (amt COM-7 – art. unique).

En séance

Les sénateurs ont adopté des amendements visant à  encadrer, pour les contrats d’assurances, les appels à visée commerciale qui n’ont pas été sollicités et prévoir une obligation de conservation des enregistrements des appels de vente durant une période de deux années, ces enregistrements ne pouvant être exploités que dans le cadre du contrôle du respect des obligations prévues pour les professionnels (amt 2 et sous-amt 10 – art. unique). Le Sénat a adopté le projet de loi ainsi modifié.

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Courtage en crédit : crise sanitaire, le monde d’après

La Rédaction
Le Courrier Financier

Plus de deux mois après le déconfinement, Eloa — plateforme collaborative de distribution de crédits et assurances B2B2C — a souhaité comprendre comment les courtiers IOBSP et MIOBSP ont géré la crise sanitaire. La plateforme publie ce jeudi 30 juillet les résultats de sa dernière étude.

Eloa s’est intéressée aux problématiques rencontrées ainsi qu’à leurs conséquences réelles et effectives. L’objectif de cette étude consiste à identifier les nouveaux besoins des courtiers IOBSP et MIOBSP pour appréhender l’évolution future du courtage en crédit.

Métier de courtier, une activité aux multiples services

Une clientèle exigeante, un contexte économique incertain, les courtiers IOBSP et MIOBSP doivent diversifier leur activité. Désormais le cœur de métier des sondés ne repose plus sur un seul et unique service.

Si le crédit immobilier apparaît comme le produit incontournable pour 100 % des sondés, 32 % s’orientent aussi vers le rachat de crédits et 36 % vers la renégociation de crédits.

Mais ce n’est pas tout, parmi les courtiers ayant répondu à l'enquête 72 % proposent des services additionnels, dans 97 % des cas il s’agit de l’assurance emprunteur et dans 35 % des cas du crédit consommation.

Courtiers, comment acquérir de nouveaux prospects

Pour pérenniser et développer leur activité, l’objectif principal des professionnels est d’accroître leur portefeuille clients. Les courtiers n’échappent pas à cette règle et sont 98 % à bénéficier des recommandations de leurs clients pour acquérir de nouveaux prospects.

Mais ils ne s’arrêtent pas là et multiplient les stratégies pour obtenir des leads : 4 % des répondants utilisent la prospection téléphonique, 30 % la prospection terrain, 38 % leur site internet, 9 % l’emailing et 83 % ont recours à un réseau d’apporteurs d’affaires.

Si la taille et la notoriété de la structure auront un impact sur le nombre de dossiers traités, la mise en place de ces différentes actions commerciales influencera le développement de l’entreprise. De ce fait, la quantité moyenne de projets réalisés est assez hétérogène selon les courtiers. Chaque mois, 21 % des sondés traitent en moyenne entre une et cinq demandes, 40 % entre cinq et dix, et 38 % plus de dix.

Baisse d’activité pendant le confinement

Comme on pouvait l’imaginer pendant le confinement la majorité des courtiers (60 %) ont vu leur activité ralentir ou même parfois s’arrêter (30 %). Non sans conséquence puisque 43 % ont connu le chômage partiel et 62 % estiment devoir faire face à des problèmes de trésorerie dans les mois à venir.

Seulement 10 % des répondants sortent du lot et considèrent ne pas avoir été impactés par la crise sanitaire. Cela leur a été bénéfique puisque 74 % d’entre eux ont eu l’opportunité de traiter de nouveaux dossiers. Pendant ces deux mois de confinement, les Français ont eu le temps de se consacrer à leurs projets personnels et ont commencé à entreprendre des démarches.

Relation client et manque d’outils digitaux

Les mesures de distanciation sociale ont obligé les courtiers poursuivant leur activité à repenser leurs interactions. Pour entretenir la relation client, ils n’ont pas eu le choix de renouer avec la relation à distance et mobiliser différents canaux de communication. L’ensemble des sondés affirment avoir eu recours aux emails, 87 % aux rendez-vous téléphoniques, 52 % aux conversations en visio et 19 % aux dossiers papiers.

Nous nous apercevons que seulement 13 % ont pu proposer une véritable expérience digitale à leurs clients, par le biais d’une plateforme intégrée. La transformation digitale des services financiers est en marche, mais il reste encore un long chemin à parcourir. D’ailleurs, le manque d’outils digitaux s’est faire ressentir, puisque 29 % des courtiers ont rencontré des problèmes pour collecter les pièces justificatives et 40 % pour signer ces documents.

Seule la moitié des sondés a eu recours à la signature électronique, un outil qu’ils considèrent aujourd’hui comme indispensable pour gagner en productivité et réactivité. Cependant, ce ne sont pas les seuls freins auxquels ils ont dû faire face pour poursuivre les projets de leurs clients. 36 % des répondants ont eu du mal à accompagner leurs clients et apporter des conseils personnalisés.

Relation entravée entre courtiers et partenaires

Pendant le confinement, cette problématique fut accentuée pour 39 % des courtiers, pour qui la relation avec l’ensemble des partenaires nécessaires au projet de leurs clients (notaires, agents immobiliers, banquiers, etc.) n’a pu être maintenue.

Parmi les 61 % qui ont pu rester en contact avec leurs partenaires, 95 % ont décidé de privilégier les mails et les rendez-vous téléphoniques tandis que 35 % se sont tournés vers la conversation vidéo. Toutefois, 25 % d’entre eux jugent que la relation avec les établissements bancaires n’a pas été efficace. Ils estiment que le manque de réactivité et de disponibilité pour signer des documents a porté préjudice à la poursuite de leur activité.

Cependant, les difficultés connues par les courtiers IOBSP et MIOBSP n’émanent pas seulement des établissements bancaires. 62 % ont rencontré des complications suite à l’arrêt des visites immobilières, 46 % ont ressenti des difficultés pour transmettre les informations liées au dossier d’un client commun, 77 % pour suivre l’évolution de leurs dossiers et 85 % pour signer les actes authentiques.

Arrêt brutal de l’activité pour certains professionnels

Si certains courtiers ont pu continuer à exercer, on peut se demander pourquoi d’autres ont connu un ralentissement de leur activité ou ont été contraints de s’arrêter. Les raisons sont diverses et variées :

  • 57 % de leurs clients ont décidé de stopper ou reporter leur projet ;
  • 14 % des courtiers ont préféré préserver la trésorerie de l’entreprise.

Les sondés ont alors décidé d’optimiser leur temps. 79 % d’entre eux se sont concentrés sur la formation IOB obligatoire et se sont mis à jour dans leurs documents administratifs. Par ailleurs, 14 % ont anticipé la reprise de leur activité en effectuant de la prospection téléphonique.

Crise sanitaire, quel impact sur l’activité des courtiers ?

Face à la crise sanitaire, nombreux sont les courtiers à avoir été confrontés à d’importantes difficultés pour exercer leur activité et prévoient d’utiliser davantage d’outils digitaux. Pour optimiser leur activité, plus de la moitié des répondants estiment devoir se concentrer sur trois éléments clés :

  • La digitalisation de leurs parcours : dépôt de pièces, signature électronique, etc. ;
  • L’amélioration de la collaboration avec leurs réseaux d’apporteurs d’affaires et leurs partenaires bancaires ;
  • La diversification du chiffre d’affaires : assurance habitation, assurance emprunteur, crédit consommation, etc. ;

Face à ce constat, ils sont prêts à modifier leur façon de travailler. Dans les mois à venir, 74 % des répondants envisagent d’utiliser des outils digitaux pour entretenir leur relation client à distance, 83 % pour simplifier le traitement de leurs dossiers et 70 % pour collaborer avec leurs partenaires métiers. Toutefois, le présentiel reste un élément important pour 66 % des courtiers, puisqu’ils n’envisagent pas de réduire les rendez-vous physiques.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Assurance, banque et finance : l’Orias publie son rapport annuel 2019

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) annonce ce mercredi 22 juillet la publication de son rapport annuel 2019. L'organisme y présente ses données statistiques arrêtées au 31 décembre 2019, c'est-à-dire avant la crise du coronavirus.

La troisième partie de ce rapport aborde les évolutions règlementaires entrées en vigueur au cours de l’année 2019, notamment les conséquences sur le registre de la Loi PACTE. Sont également abordées les incidences sur le contrôle de la condition de capacité professionnelle des IOBSP issue de la Directive crédit immobilier.

Hausse des immatriculations

Au 31 décembre 2019, l’ORIAS recensait 64 191 intermédiaires immatriculés en assurance, banque et finance représentant 107 321 catégories d’inscriptions, ce qui correspond à une hausse de 5 % du nombre d’intermédiaires et de 4 % toutes catégories confondues.

Cette augmentation s’inscrit dans la continuité des constats des précédents rapports. Cependant, il est à noter une hausse de 31 % du nombre de mandataires d’intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) et de la baisse de 12 % des mandataires non exclusifs en opérations de banque et en services de paiement. Il s’agit dans une majorité des cas d’un changement de catégorie.

Cumuls de catégorie

S’agissant des autres catégories, l'ORIAS observe une hausse généralisée du nombre d’inscriptions. Conséquence de ces augmentations, l’activité du Registre a également augmenté et le traitement des dossiers s’est effectué en moyenne dans un délai inférieur à 5 jours.

Le rapport annuel 2019 s’est enrichi d’une information relative aux cumuls des catégories d’inscriptions pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP). Rappelons que le contrôle de ce cumul ne relève pas du périmètre de l’ORIAS.

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EXCLUSIF / Risque de crédit : la gestion du Covid-19, un paramètre de plus

Coralie Nicollet
Groupe Square
La crise sanitaire du coronavirus a ébranlé l'économie mondiale. Quel impact pour le risque de crédit ? Comment les banques doivent-elles adapter leur gestion ? Les explications de Coralie Nicollet, Project Manager pour le cabinet Square.
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