Coronavirus : administrateurs et mandataires judiciaires lancent un numéro vert

La Rédaction
Le Courrier Financier

En collaboration avec le Ministère de l’Economie et des Finances, les administrateurs et mandataires judiciaires annoncent ce jeudi 19 mars la mise en place d'un numéro vert gratuit (0 800 94 25 64). Cet outil sera actif à partir du lundi 23 mars, afin d'aider les entreprises à mettre en place les mesures de soutien annoncées par le gouvernement.

Initiative nationale

Cette initiative associe le Conseil National des Administrateurs Judiciaires et Mandataires Judiciaires (CNAJMJ) et le ministère de l’Economie et des Finances (Direction Générale des Entreprises et Commissaires à la Restructuration et à la Prévention), en lien avec le Président de la Conférence Générale des Juges Consulaires.

Me dispositif mobilisera dans chaque région la quasi-totalité de la profession pour aider les entreprises à décrypter et appliquer les mesures de soutien annoncées par le Président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Economie et des Finances. Par exemple, le report des charges sociales et des créances fiscales, le rééchelonnement de crédits bancaires, et le déclenchement des mesures de soutien de Bpifrance.

Aider les entreprises

« Nos professionnels administrateurs et mandataires judiciaires rompus à l’exercice sur le terrain de la prévention et du traitement des difficultés se mettront bénévolement à la disposition des entreprises, de leurs dirigeants ou de leurs conseils pour les aider à surmonter les impacts divers de cette crise sanitaire d’une exceptionnelle gravité et inédite dans notre histoire, » explique Christophe Basse, Président du Conseil National des Administrateurs Judiciaires et Mandataires Judiciaires (CNAJMJ).

« L’État, avec les services de la DIRECCTE dans chacune des régions, est en première ligne pour accompagner les entreprises à faire face aux difficultés immenses posées par la crise du covid19. Pour gagner ce combat, nous faisons le choix résolu de la mobilisation collective », précise Thomas Courbe, Directeur général des Entreprises au Ministère de l’Economie et des Finances. L'opération sera relayée par les associations de professionnels du redressement des entreprises en difficultés, et les juridictions spécialisées.

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Crédit aux particuliers : l’APIC demande des mesures de soutien au gouvernement

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’Association Professionnelle des Intermédiaires en crédit (APIC) publie ce mercredi 18 mars une lettre ouverte au gouvernement, signée de son président Bruno Rouleau. L’organisation — qui représente plus de 50 […]

L’Association Professionnelle des Intermédiaires en crédit (APIC) publie ce mercredi 18 mars une lettre ouverte au gouvernement, signée de son président Bruno Rouleau. L'organisation — qui représente plus de 50 % des courtiers — propose la mise en place de mesures destinées à la fois à protéger ceux qui remboursent actuellement un crédit et ceux qui voudraient acheter dans les prochains mois.

Vers un blocage du crédit ?

Dans ce document, l'APIC indique que ses membres les courtiers en crédits immobiliers souhaitent proposer des mesures de prévoyance et de bienveillance. Ces propositions suivent 3 objectifs :

  • Soulager la trésorerie des ménages accédants à la propriété et en cours de remboursement d’un prêt immobilier ;
  • Maintenir l’activité du financement immobilier et indirectement celui des ventes immobilières ;
  • Favoriser la reprise rapide des transactions et de leur financement dès la sortie de la période de confinement.

« L’APIC constate un blocage progressif du secteur du crédit, en particulier celui du crédit immobilier aux particuliers. Ce blocage fait suite à une première crispation du secteur engendrée par les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en décembre dernier demandant aux banques de ne plus accorder aux particuliers de prêts de plus de 25 ans et avec des taux d’efforts supérieurs à 33%, ayant eu un impact immédiat sur l’accès au crédit des ménages modestes notamment », précise Bruno Rouleau.

5 mesures pour les IOBSP

Dans ce contexte, afin d'éviter « le blocage du secteur immobilier, de la construction et du logement, et de son financement », l'association propose les dispositions suivantes :

  • Suspendre les préconisations du HCSF dont l’impact est évalué par les adhérents de l'APIC à une exclusion de 100 000 ménages par an de l’accession à la propriété ;
  • Allonger le délai des clauses de conditions suspensives de 45 à 60 jours pour le porter à 90 jours minimum, afin de pallier le ralentissement généralisé du traitement des dossiers dans le secteur bancaire et au sein des différentes instances intervenant dans la réalisation des mutations immobilières ;
  • Favoriser la signature des actes authentiques à distance en systématisant le recours aux moyens de visioconférence et signature électronique de documents afin de faire face à la fermeture de nombreux offices notariaux ;
  • Offrir aux détenteurs d’un crédit immobilier la possibilité de suspendre ou reporter leurs échéances de remboursement afin de soulager la trésorerie des ménages qui seraient confrontés à une baisse de revenus, et uniquement en cas de baisse de revenus afin de ne pas surcharger davantage les services concernés dans les banques ;
  • Donner aux IOBSP la possibilité de proposer à l’étude dans toutes les banques les dossiers des emprunteurs les sollicitant, afin de continuer à offrir aux ménages des solutions de financement et d’éviter une situation de distorsion de concurrence entre les acteurs du crédit. « La mise à l’arrêt de l’activité de prescription a été constatée au sein de certains établissements bancaires ne voulant plus traiter les dossiers venant de courtiers en crédit, portant préjudice à l’activité de distribution du crédit immobilier et créant une situation anti-concurrentielle qu’il convient de corriger », précise l'APIC.

La lettre ouverte a été transmise ce mercredi aux ministères concernés. L'APIC se déclare en outre prête à « entamer au plus vite, par visioconférence ou conférence téléphonique un dialogue constructif qui permettrait in fine d’apporter un soutien important aux Français dans leurs démarches d’acquisition immobilière, et donner un signal positif en ces temps de difficultés économiques généralisées ».

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Logement social : le gouvernement crée un groupe de réflexion sur la qualité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le gouvernement annonce ce mercredi 16 octobre la création d'un groupe de réflexion pour la qualité d’usage et la qualité architecturale des logements sociaux. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi ELAN, le ministre de la Culture, le ministre chargé de la Ville et du Logement et la ministre de la Transition écologique et solidaire ont réaffirmé la priorité de l’action gouvernementale pour un logement de qualité.

Qualité d'usage et architecturale

L’exercice de la maîtrise d’ouvrage sociale doit être facilitée et confortée, au service des usagers et de la maîtrise des délais et des coûts. Les enjeux d’architecture, de cadre de vie, d’innovation, mais également le rôle des acteurs dans l’acte de construire et dans la conduite des projets jouent un rôle crucial. L’architecture contribue de façon majeure à la qualité du cadre de vie. Elle joue également un rôle essentiel dans l’accompagnement des engagements pour la transition écologique et énergétique.

Dans ce contexte, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement et Franck Riester, ministre de la culture, lancent une réflexion commune sur l’exercice de la maîtrise d’ouvrage sociale et de la maîtrise d’œuvre. Cette réflexion visera à identifier et valoriser les bonnes pratiques, à garantir la qualité architecturale, l’innovation dans le logement pour la construction neuve comme pour la réhabilitation.

Propositions au printemps 2020

L’équilibre dans les rapports entre l’ensemble des acteurs techniques et économiques d’un projet sera également au centre des réflexions. Elle intégrera bien entendu pleinement les dimensions sociale et environnementale des bâtiments. Les trois ministres ont confié le pilotage de cette réflexion à Pierre-René Lemas, qui fut notamment Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.

Il s’appuiera pour cela sur un groupe de pilotage composé de représentants de l’Union sociale pour l’habitat (USH), du Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), de personnalités qualifiées et d’élus locaux, ainsi que sur un comité des parties prenantes, qui seront installés très prochainement et associeront étroitement les territoires. Les propositions de mesures et d’orientations issues de cette réflexion seront communiquées aux trois ministres au printemps 2020.

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Loi de finances 2020 : plus de moyens pour la transition écologique et solidaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de la transition écologique et solidaire (ex ministère de l'Ecologie) a annoncé ce vendredi 27 septembre une augmentation des moyens consacrés en 2020 à la transition énergétique. Le projet de loi de finances pour 2020 consacrera plus de 830 M€ supplémentaires à l'action du Ministère, soit +2,6 % en un an avec un budget porté à 32,2 Md€. « Le Gouvernement présente un budget en cohérence avec la priorité donnée à l’action écologique dans l’acte 2 du quinquennat », réagit Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.

Il s'agit de renforcer l’ensemble des politiques publiques en matière de politique énergétique et climatique, de mobilité, de protection de la nature et de la biodiversité, de prévention des risques de santé et environnementaux, de recherche ou encore d’économie sociale et solidaire. En 2020, le Ministère accompagnera les Français dans la transition énergétique au travers d'un certain nombre de dispositifs : chèque énergie, prime à la conversion, bonus automobile ou encore transformation des aides à la rénovation énergétique des logements.

Transports et biodiversité

Le budget 2020 met en valeur l'amélioration les moyens de transport quotidien des Français, afin de les rendre plus propres. Dans ce but, 3 Md€ seront investis l’an prochain, soit +20 % en un an, dans le cadre de la réorientation de la politique des transports prévue dans la loi d’orientation des mobilités. Pour la première fois, le Ministère financera des infrastructures cyclables aux côtés des collectivités locales.

« Ce budget en hausse pour 2020, c’est une bonne nouvelle à la fois pour l’écologie et pour les Français. Nous nous mettons à la hauteur de l’ambition que nous avons pour accélérer dans les actes la transition écologique et solidaire », indique Elisabeth Borne. L’année prochaine mettra aussi la biodiversité à l'honneur, avec en particulier la création au 1er janvier de l’office français de la biodiversité, la création d’un 11e parc national ou encore l’organisation à Marseille du congrès mondial de la nature.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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France : la réforme du travail soutient la croissance, bridée par le chômage et la dette publique

Bernhard Bartels
Scope Ratings
La France a adopté une série de mesures destinées à favoriser la création d'emploi. Cette politique alimente une croissance économique supérieure à la moyenne du reste de la zone euro. Le gouvernement pourra-t-il toutefois réduire le chômage structurel et la dette publique ? Quelles sont les perspectives qui se dessinent ? Bernhard Bartels, Analyste chez Scope Ratings, se penche sur le sujet.
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Finances publiques : Bruno Le Maire et Gérald Darmanin saluent les résultats 2018

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’INSEE a présenté ce mardi 26 mars les résultats détaillés des comptes trimestriels et de la croissance de l’économie française en 2018 ainsi que le résultat provisoire du compte des administrations publiques pour 2018.

Les chiffres sont supérieurs aux dernières prévisions : la croissance est réévaluée à +1,6 % contre 1,5 % dans la dernière prévision de l’INSEE, soit un résultat proche de la prévision initiale du gouvernement (1,7 %). Ce résultat tient compte de l’impact des grèves au 2e trimestre et du mouvement des gilets jaunes, qui ont chacun eu un impact négatif sur la croissance trimestrielle de 0,1 point selon l’INSEE.

Une croissance solide fin 2018

La croissance est restée solide aux 3e et 4e trimestres (0,3 %) en dépit des incertitudes économiques. Elle a été portée par le dynamisme du pouvoir d’achat des Français, qui a fortement accéléré au 4e trimestre (+1,1%) mais aussi par les mesures mises en œuvre par le gouvernement, « notamment la deuxième tranche du dégrèvement de la taxe d’habitation, la réduction des cotisations sociales au titre de la bascule CSG­-cotisations, auxquelles viendront s’ajouter les mesures d’urgences économiques et sociales annoncées par le Président de la République en décembre », se félicite Bercy.

La croissance a également été tirée en 2018 par l’investissement des entreprises – qui a augmenté de +3,9 % – et par le dynamisme des exportations, qui ont progressé de 3,3 % soit un rythme deux fois supérieur à celui des importations (+1,6 %). D'après le Gouvernement, ces résultats indiquent que la politique économique menée depuis 2017 porte ses fruits, grâce à une meilleure rémunération du travail, à une politique favorable à l’investissement des entreprises et à leurs efforts de compétitivité.

Améliorer les comptes publics

Pour le Gouvernement, ce bilan positif renforce la crédibilité de sa stratégie pour améliorer les comptes publics. Le déficit des administrations publiques ressort ainsi à ­2,5 %, contre un objectif de 2,7 % dans le dernier projet de loi de finances. En ramenant deux années consécutives le déficit public sous le seuil de 3 % du PIB pour la première fois depuis 10 ans, la France affiche sa détermination à respecter ses engagements européens.

Le déficit de 2,5 % en 2018 intégre celui du système ferroviaire, soit un point de moins que le déficit estimé par la Cour des Comptes à l’arrivée du Gouvernement. La dépense publique a décru en volume en 2018, ce qui est inédit depuis des décennies. Le ratio de dépenses publiques (hors crédits d’impôt) rapportées au PIB est passé de 55,0 % à 54,4 % entre 2017 et 2018. Pour rappel, la baisse de trois points de ce ratio est inscrite dans les objectifs du Gouvernement.

« Ce sont les fruits du sérieux budgétaire »

Le Gouvernement assure avoir respecté et même dépassé ses objectifs en matière de dépense publique :

  • Les dépenses de santé ont moins augmenté, rendant même possible le redéploiement de 300 M€ pour l’hôpital ;
  • Le premier exercice de contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités laisse présager de bons résultats. Les dépenses de fonctionnement des collectivités qui entrent dans le champ de la contractualisation progressent à un rythme très inférieur au + 1,2 % moyen prévu dans la loi de programmation des finances publiques ;
  • Enfin l’Etat a dépensé 1,4 Md€ de moins que l’objectif voté dans le budget 2018 sur le champ de la norme de dépense pilotable. Cette maîtrise a permis une baisse des prélèvements obligatoires de 0,2 point de PIB tout en stabilisant la dette publique pour la première fois depuis 2007. En 2018, la dette publique a atteint 98,4 % du PIB, soit le niveau de 2017. Le Gouvernement entend poursuivre la réduction du taux d’endettement public sur la durée du quinquennat.

Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie et des Finances, et Gérald Darmanin, Ministre de l'Action et des Comptes publics, ont salué ce bilan 2018 : « Pour la première fois depuis plus de 10 ans, nous avons réussi à la fois à baisser les prélèvements obligatoires, à baisser les dépenses publiques, à baisser le déficit public et à stabiliser la dette publique. Ce ne sont pas des projections : ce sont les fruits du sérieux budgétaire et d’une politique économique qui fonctionne et donne des résultats en matière de croissance et d’emplois. »

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Grand Débat National : que veulent les adhérents de la Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre du Grand Débat voulu par le Président de la République, la Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers, présidée par Didier Kling, a réalisé un sondage en ligne, auprès 2500 membres entre le 17 janvier 2019 et le 23 février 2019. Cette enquête portait sur le thème de « la fiscalité et des dépenses publiques », dont les questions sont issues du formulaire gouvernemental.

Adhérents du syndicat professionnel, les personnes consultées exercent en qualité de conseils aux entreprises et management de transition, conseils en diagnostic, conseils en épargne-retraite, conseils en évaluation et cession/transmission d'entreprises, conseils en gestion de patrimoine, conseils aux institutionnels, conseils en immobilier, conseils en opérations de banque.

Stabiliser la fiscalité et l'orienter vers l'économie réelle

L'enquête révèle que ces professionnels sont très attachés à une plus grande pédagogie en matière d'utilisation des ressources fiscales de l'Etat, et à un fléchage plus transparent. Plaidant pour une plus grande stabilité de la politique fiscale, ils souhaitent aussi dans leur immense majorité, que les pouvoirs publics développent l'éducation financière des Français.

Selon eux, les produits de la contribution générale devraient être mieux orientés vers l'économie réelle, mais en diminuant la part qui pèse sur les entreprises. L'ISF et l'IFI restent au cœur de leurs préoccupations. Les conseils-experts financiers verraient bien ces deux impôts disparaître totalement, au même titre que les taxes locales. Enfin, ils pointent du doigt les prélèvements sociaux qui ralentissent la croissance du pays.

Réduire les dépenses publiques pour rééquilibrer le budget de l'Etat

S'agissant des missions de l'Etat, les professionnels préconisent, outre le vote d'un budget à l'équilibre, de réduire les déficits par une diminution de la dépense publique (55 % des sondés) plus que par une hausse de l'imposition. Pour y parvenir, 45 % d'entre eux se prononcent pour une réduction des dépenses sociales et 32 % d'entre eux, pour une optimisation des moyens accordés aux collectivités territoriales.

Pour restaurer l'équilibre budgétaire du pays, 6 professionnels sur 10 accepteraient de voir les moyens accordés à la politique du logement réduits. 12 % souhaitent un abaissement du budget de l'Education Nationale  et de la Recherche. Dans une même proportion, il s'agirait pour eux de diminuer les crédits alloués à la Défense et à la Sécurité. Enfin, 8 % estiment que les transports ne nécessitent pas d'aides supplémentaires.

Retraite et temps de travail, priorité à la santé et effort national

Au moment où le Gouvernement s'apprête à réformer le système des retraites en France, les conseils-experts financiers estiment que les ressources de l'Etat pourraient être améliorées en prolongeant la durée légale du temps de travail (12,5%). Mais aussi en repoussant l'âge du départ à la retraite (20%). Parmi les secteurs où la protection sociale doit être renforcée, les sondés estiment que la santé est un domaine prioritaire (43 %), puis à part égale, le 4e âge et le financement de la solidarité (14 %).

A condition de le justifier, les professionnels estiment qu'ils seraient prêts à payer davantage d'impôt dans trois secteurs jugés prioritaires : l'écologie (14 %), la justice (11 %) et  la sécurité (16 %). Simultanément, 25 % des sondés refusent la création de nouveaux impôts. Particulièrement en matière de transition écologique où ils estiment au final qu'elle doit être plus incitative que fiscalisée.

Une aspiration à l'exemplarité et à la chasse au gaspillage

Enfin, une grand majorité des consultés attend une plus grande exemplarité des élus (40 %) et dans une proportion égale, la fin du gaspillage de l'argent public, ou encore la taxation des GAFA. Reste à savoir si le Gouvernement tiendra compte des attentes de la profession.

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Election présidentielle brésilienne : les candidats sous pression

Maarten-Jan Bakkum
L’élection présidentielle brésilienne arrive à un moment particulièrement difficile : les candidats, sous forte pression des marchés, se doivent de proposer des mesures crédibles pour réduire l’écart budgétaire. Si le président élu en octobre ne prend pas de mesures crédibles pour mieux contrôler les dépenses de sécurité sociale, les marchés suivront probablement un mouvement vendeur massif, le real baissera et les taux d’intérêt augmenteront, accentuant ainsi la pression sur le nouveau gouvernement brésilien.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Loi Pacte : attention à ne pas s’enthousiasmer trop vite !

Bertrand Tourmente
Althos Patrimoine
Le projet de loi Pacte a été présenté lundi 18 juin en conseil des ministres. Pour les épargnants, ce projet contient plusieurs avancées positives, mais rien n’est joué à ce stade. Quelques améliorations sont par ailleurs souhaitables avant l’adoption définitive de cette loi.
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La réorientation de l’épargne vers l’économie réelle n’est pas encore gagnée

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
L’Observatoire de l’épargne réglementée a publié son rapport annuel 2017. Il souligne la forte appétence des Français pour l’épargne sans risque.
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