La MIF investit dans une obligation verte émise par la SNCF

Responsabilité sociale - La semaine dernière, l'assureur vie mutualiste MIF a annoncé investir dans une obligation verte de maturité 10 ans émise par la SNCF. Objectif, développer sa stratégie d'investissement durable.

La MIF — assureur vie mutualiste — a annoncé ce vendredi 13 octobre poursuivre son engagement dans les investissements verts à travers une obligation « green » de maturité 10 ans émise par la SNCF. La mutuelle concilie ainsi sa politique d’investissement responsable et son lien historique avec l’univers du rail. Cet investissement revêt une double signification.

Double signification

« Il s’inscrit tout d’abord dans la longue et riche histoire de la MIF et de ses racines venant du monde ferroviaire d’où de très nombreux sociétaires sont encore aujourd’hui issus. Il reflète ensuite notre engagement en faveur de l’investissement socialement responsable (ISR), en lien avec notre adhésion aux Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unis (PRI) », explique Olivier Sentis, Directeur Général de la MIF.

« Cette stratégie intègre les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au cœur de nos décisions d’investissement, dans le but de mieux gérer les risques et de générer des rendements responsables long terme pour une source importante de notre sociétariat », ajoute Olivier Sentis.

Stratégie ESG

Depuis 2018, la MIF a pris l’engagement de mettre en pratique une politique d’investissement qui prend en compte les risques liés à la durabilité, en accord avec les réglementations en vigueur. Cette politique vise à formaliser les initiatives prises par la MIF au fil des ans en ce qui concerne les répercussions indirectes de ses investissements sur la société et l’environnement.  

La MIF déploie une stratégie d’investissement responsable qui incorpore les aspects ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance) dans la gestion de ses actifs, dans le but d’améliorer la gestion des risques et de générer des rendements responsables à long terme. Cette approche tient compte des risques ESG auxquels les émetteurs peuvent être exposés, tels que leurs capacités de production, la valeur de leurs actifs, tant matériels qu’immatériels, ainsi que les risques réglementaires pouvant entraîner des amendes ou des taxes. 

La Rédaction - Le Courrier Financier

L'équipe des rédacteurs du Courrier Financier

Voir tous les articles de La Rédaction