Assurance vie : aux Assises de l’Afer, le Gouvernement promet de préserver la fiscalité

Patrimoine - Cette semaine, lors des Assises 2019 de l'association française d'épargne et de retraite (Afer), son président Gérard Bekerman a renouvelé son appel en faveur de la stabilité juridique et fiscale de l’assurance vie et de l’héritage. La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher lui a répondu.

Ce lundi 28 octobre, l’association française d’épargne et de retraite (Afer) organisait ses Assises 2019. Devant plus de 1 500 adhérents réunis au Théâtre du Châtelet à Paris, Gérard Bekerman, Président de l’Afer, a plaidé en faveur de la stabilité juridique et fiscale de l’assurance vie et de l’héritage. Pour rappel, début octobre 2019, plusieurs députés MoDem avaient déposé un amendement dans le cadre au projet de loi finance 2020.

Ce texte prévoyait de « borner dans le temps » l’avantage fiscal de l’assurance vie en matière de succession. L’amendement a été rejeté le 9 octobre dernier par la commission des finances de l’Assemblée nationale. L’appel de Gérard Bekerman a été entendu par la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher. Elle a renouvelé l’engagement pris par le président de la République de ne pas toucher aux règles applicables aux héritages.

Fonds en euros et financement de l’économie

Dans un contexte de taux d’intérêt négatifs, Gérard Bekerman a également insisté sur le besoin d’équilibre pour une juste rémunération de l’épargne. Convaincu que le mouvement des taux négatifs est réversible, le Président de l’Afer a renouvelé sa confiance dans les fonds en euros. « Ce n’est pas par la contrainte mais par la liberté qu’on convaincra les épargnants de s’ouvrir à d’autres formes de produits d’épargne », a-t-il déclaré.

Sur le financement de l’économie par l’assurance vie, Gérard Bekerman a exprimé sa volonté de faire de l’Afer un acteur majeur des transitions en cours : « Je suis pour les fonds verts, la transition écologique, la French Tech : pas seulement parce que c’est rentable, pas seulement parce que c’est éthique, mais parce que c’est un nouveau paradigme. Une bonne action peut être aussi une bonne affaire. Préparons l’avenir ! », a-t-il conclu.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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