Après un début de semaine compliqué, les marchés financiers se sont rapidement redressés après des statistiques chinoises en demi-teinte et les inquiétudes concernant la dette américaine.
Semaine mouvementée
La disparition de la menace de défaut de paiement aux États-Unis et les espoirs d’une pause dans le resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) en juin ont rassuré les investisseurs. Des achats à bon compte ont été observés, notamment dans le secteur technologique américain qui reste très demandé.
La semaine fut importante en termes d’indicateurs économiques. Reprise chinoise poussive, inflation européenne en léger repli, et marché du travail américain très solide ont été dévoilés. Le nombre de créations d’emplois aux Etats-Unis en mai a dépassé les attentes (339 000 contre 195 000 anticipés). Par ailleurs, le rythme de hausse du salaire horaire a ralenti, à + 0,3 % après + 0,5 % en avril, ce qui fait anticiper au marché, une pause dans la hausse des taux directeurs de la Fed.
Sell in May and go away
Du côté des indices, ils terminent ce mois de mai en ordre dispersé, le Nasdaq clôturant en hausse de 8 % tandis que le Cac 40 s’est replié de – 5,2 %, confirmant ainsi l’adage boursier « sell in May and go away » (en français « vendez en mai et partez »).
Dimanche, l’Arabie saoudite a annoncé réduire sa production de pétrole, à partir de juillet, pour faire remonter les cours. L’Opep+ s’est accordée pour limiter l’offre jusqu’en 2024. La production saoudienne va baisser à 9 millions de barils par jour (bpj) en juillet, la plus forte réduction depuis plusieurs années.