Automobile : On the road (again)

Olivier de Berranger
LFDE
Quel bilan pour le secteur automobile en 2021 ? Comment cette industrie va-t-elle se développer, entre crise sanitaire et impératifs écologiques ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué & CIO chez La Financière de l’Echiquier (LFDE) présente son édito du mois de février 2022 — avec la complicité d’Aurélien Jacquot, CFA, Analyste Senior.
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Transition énergétique : LBPAM lance le fonds global LBPAM ISR Global Climate Change

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — spécialiste de l’investissement socialement responsable (ISR) et de la transition énergétique en Europe — annonce ce mardi 8 février le lancement du fonds « LBPAM ISR Global Climate Change », classé article 9 SFDR. Il s'appuie sur la méthodologie éprouvée avec le fonds « LBPAM ISR Actions Environnement ». Il ciblera, au niveau mondial, selon l’analyse de la société de gestion, les entreprises vertueuses, en transition ou apportant des solutions concrètes aux 5 « D » de la transition énergétique : Décarbonation, Démocratisation, Décentralisation, Digitalisation et Détoxification.

Afin de limiter la hausse des températures dans le monde à 2° C d'ici 2050, la transition énergétique représente un marché à fort potentiel de croissance. Partout, la nécessité de transformer les entreprises, les habitudes de consommation et de faire évoluer la réglementation exige le développement de nouvelles technologies, de nouveaux modèles d’entreprise et l’évolution des modes de production. LBPAM a lancé, dès 2009, un premier fonds axé sur la zone européenne : « LBPAM ISR Actions Environnement », récompensé trois fois par le premier prix Climetrics et fort de plus d’un milliard d’euros d’encours sous gestion.

Conforme aux ODD de l'ONU

Avec un encours de 4 Mds€ en gestion thématiques durables, dont 2,8 Mds€ sur la transition énergétique, LBPAM s’appuie sur une expertise forte sur ce thème pour lancer sa nouvelle stratégie « LBPAM ISR Global Climate Change ». Exposé à l’ensemble des marchés d’actions mondiaux, ce nouveau fonds sélectionne les entreprises réalisant au moins 20 % de leur chiffre d’affaires ou de leur EBITDA sur l’une ou plusieurs des thématiques environnementales liées aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU pour 2030 :

  • énergies renouvelables ;
  • agriculture et alimentation soutenables ;
  • bâtiments verts ;
  • transport et mobilité durables ;
  • économie circulaire ;
  • services et solutions environnementales. 

Accompagner les entreprises

La gestion financière du fonds LBPAM ISR Global Climate Change est déléguée à Tocqueville Finance. Concentré sur un portefeuille d’une quarantaine de valeurs, il est géré par Alvaro Ruiz-Navajas et Mehdi Chaiti, cumulant 20 ans d’expérience à eux deux, au sein de l’équipe de gestion de Tocqueville Finance. Réservé à tous les investisseurs, particuliers comme institutionnels, le fonds, classé article 9 selon le règlement SFDR, vise une taille cible d’un milliard d’euros comme son équivalent européen.

« En dépit des progrès réalisés en Europe et des annonces faites lors de la dernière COP 26, une majorité de pays à travers le monde ne respectent toujours pas leurs engagements et doivent accélérer leurs efforts en faveur de la transition énergétique de leurs économies. Chez LBPAM, nous sommes convaincus que notre expertise de gestion et notre maîtrise des problématiques ESG peuvent contribuer à accompagner les entreprises partout dans le monde dans leur démarche de transition et à soutenir la forte croissance de celles qui proposent des solutions concrètes », explique Michel Saugné, directeur de la gestion Tocqueville Finance.

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Indemnisation des catastrophes naturelles : la CNCEF Assurance satisfaite de la Loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance — association de représentation des courtiers en assurance et de leurs mandataires, présidée par Stéphane Fantuz — salue ce vendredi 7 janvier l'adoption de la loi portant réforme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles adoptée par l’Assemblée Nationale. En alerte depuis le début de la crise sanitaire en 2020, la CNCEF Assurance a suivit toutes les étapes du nouveau texte de loi.

L’association professionnelle, qui rassemble courtiers en assurance et mandataires, se satisfait notamment des améliorations portées en direction des assurés et des consommateurs. A savoir, des délais de procédure et d'indemnisation plus rapides et un renforcement dans la prise en charge des sinistrés. Mais aussi un cadre facilité pour les professionnels pour agir. 

Transition écologie et risques émergents

« Il était nécessaire de réformer ce régime créé il y a 40 ans de manière à faire face à une situation nouvelle sur le plan climatique. Pour assurer sa soutenabilité, il faudra toutefois que des efforts notables interviennent en matière de transition écologique pour qu’il demeure viable », estime Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.  

D’autant plus que le phénomène spécifique de sécheresse-réhydratation des sols n'intègre pas la loi CatNat. Il devrait faire l’objet d’un régime à part une fois que le gouvernement aura remis au Parlement un rapport proposant des pistes d’amélioration et de prévention. « Nous suivrons attentivement ce rapport et les intentions du législateur. Toutefois, celui-ci devra continuer à prendre des engagements plus durables pour consolider le système assurantiel face à la multiplicité des risques émergents » annonce la CNCEF Assurance.

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Le Conseil constitutionnel valide les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2022

La Rédaction
Le Courrier Financier

Par cette décision, le Conseil constitutionnel rend possible l’entrée en vigueur de l’essentiel des dispositions du budget 2022 et notamment :

  • le financement du plan France 2030, avec 3,5 Md€ prévus dès 2022 et 34 Md€ au total, au service des technologies, des emplois et de la croissance de demain ;
  • le bouclier tarifaire permettant de limiter à 4% la hausse du prix de l’électricité pour les ménages alors que les prix de marché sont à des niveaux historiquement jamais atteints et de geler le prix du gaz.

Le budget 2022 poursuit les orientations suivies depuis 2017.

Il poursuit les baisses d’impôts déjà engagées : le taux de l’impôt sur les sociétés diminuera comme prévu en 2022, pour que toutes les entreprises soient éligibles au taux normal de 25 % ; la disparition totale de la taxe d’habitation sur les résidences principales se poursuit avec une deuxième tranche de baisse pour les20 % des ménages qui restent imposés. Au total, sur le quinquennat, les impôts des Français auront diminué de plus de 50 Md€, cette baisse étant équitablement répartie au bénéfice des ménages et des entreprises.

Il poursuit le réarmement des missions régaliennes de l’État par :

  • une augmentation, pour la deuxième année consécutive, de 8 % des moyens du ministère de la Justice au-delà de ce qu’prévoyait la loi de programmation pour la justice ;
  • le renforcement du budget du ministère de l’Intérieur de 1,5 Md€, notamment pour financer le « Beauvau de la sécurité » ;
  • une augmentation de 1,7 Md€ du budget du ministère des Armées, conformément à la Loi de programmation militaire ;
  • le réarmement progressif des missions régaliennes de l’État.

Il poursuit l’investissement pour l’avenir. Outre le financement du plan France 2030, ce budget augmente sensiblement les moyens du ministère de l’Education Nationale (+ 1,7 Md€) et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (+ 700 M€). Il permet aussi de financer un ambitieux plan d’investissement en faveur des demandeurs d’emploi et des salariés, afin de réduire les tensions de recrutement. Il finance aussi le Contrat d’engagement jeune (CEJ) pour proposer un accompagnement individualisé et renforcé aux jeunes de 16 à 25 ans présentant des difficultés d’accès à un emploi durable et prêts à s’engager.

Il conforte la priorité donnée à la transition écologique, par une augmentation de 1,5 Md€ du budget du ministère de la transition écologique, en plus des 30 Md€ alloués à cette politique dans le cadre de France Relance.

Il permet la mise en œuvre des politiques de solidarité et d’égalité du Gouvernement. Le budget 2022 finance le plus haut niveau de places d’hébergement d’urgence que nous ayons connu (190 000 places). Il revalorise le montant de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pour 120 000 foyers modestes.

Il poursuit le renforcement de la cohésion territoriale en prolongeant certains dispositifs de soutien aux collectivités territoriales et en augmentant les moyens consacrés à l’accessibilité des services publics pour tous.

Le budget 2022 marque enfin la très nette amélioration de la situation économique du pays et le redressement des comptes publics, confortant ainsi la stratégie menée dans la crise. Le déficit public diminuerait ainsi à 5 % du PIB en 2022, en nette diminution par rapport à 2021 (8,2 % du PIB) et par rapport à nos prévisions d’avril dernier (5,3 % du PIB).

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Finance durable : J.P. Morgan AM lance son premier fonds européen article 9 SFDR

La Rédaction
Le Courrier Financier

J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) — société de gestion d’actifs mondiale, avec plus de 2 700 Mds$ d’actifs sous gestion au 30 septembre 2021 — annonce ce mardi 14 décembre le lancement du fonds « JPMorgan Funds - Climate Change Solutions Fund ». Il s'agit du premier fonds de la société classé article 9 selon les critères de la réglementation européenne SFDR (« Sustainable Finance Disclosure Regulation »).

Le fonds Climate Change Solutions investira dans des entreprises avant-gardistes qui développent et déploient des solutions permettant de faire face au changement climatique. Notamment des entreprises produisant de l'énergie propre (éolienne, solaire ou hydraulique) et qui contribuent à bâtir un écosystème renouvelable ; celles qui investissent dans des formes d'agriculture ou de construction à faible intensité carbone ; ou encore des sociétés qui développent des moyens de transport durables ou des technologies pour réduire les déchets.

Transition vers l'économie bas-carbone

Le fonds s'appuiera sur l'outil de traitement du langage naturel propriétaire de JPMAM, ThemeBot, pour passer en revue près de 13 000 valeurs dans le monde et analyser rapidement des dizaines de millions de sources de données. ThemeBot identifiera les entreprises qui luttent contre le changement climatique à travers le monde.

Il pourra s'agir d'acteurs bien établis adaptant leurs modèles d'entreprise ou d'innovateurs en phase de démarrage développant des technologies futures pour la transition vers une économie bas carbone, sans oublier les petites et moyennes capitalisations impliquées dans cette transformation.

L'équipe d'analystes chercheurs de JPMAM, forte de plus de 90 professionnels, évaluera ensuite les critères d'investissement fondamentaux pour chacune des valeurs identifiées par ThemeBot, afin de contribuer à la construction d'un portefeuille différencié et à forte conviction. 

Stratégie et développement du fonds

Le fonds sera géré par Francesco Conte, Yazann Romahi et Sara Bellenda, qui apportent chacun plus de 20 ans d'expérience dans le secteur. Les gérants s'appuieront sur les analyses des chercheurs de J.P. Morgan AM, ainsi que sur la maitrise des enjeux climatiques et l'expérience en matière d'engagement de l'équipe d'investissement durable de J.P. Morgan AM, afin de constituer un portefeuille de sociétés ouvrant la voie à des solutions climatiques. Au lancement, le fonds comptera entre 50 et 100 positions. Le montant des frais pour la part C du fonds Climate Change Solutions s’élèvera à 75 points de base.

« Nous sommes très heureux de développer notre offre thématique Climate Change Solutions pour les investisseurs internationaux à la recherche d'une solution originale et différenciée à intégrer aux portefeuilles de leurs clients. En combinant l'intelligence artificielle et humaine, notre stratégie vise à saisir les opportunités d'investissement innovantes et le potentiel des technologies facilitant la transition vers une économie bas carbone », déclare Massimo Greco, responsable des fonds EMEA chez J.P. Morgan AM.

J.P. Morgan AM a lancé un OEIC britannique en juin 2021. En plus de l'OEIC et de la SICAV, l'entreprise entend également lancer un ETF UCITS, sur la base de la stratégie d'investissement Climate Change Solutions en 2022, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. 

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Obligations Relance : Tikehau Capital se mobilise aux côtés des assureurs et de la Caisse des Dépôts

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tikehau Capital — groupe de gestion d’actifs alternatifs — s’est vu confier la gestion de 300 M€ au sein du Fonds « Obligations Relance » doté à hauteur de 1,7 Md€. Les « Obligations Relance » financeront la croissance organique ou externe ainsi que la transformation et l’innovation des PME-ETI, notamment dans la transition écologique. Tikehau Capital pilotera un groupement avec les sociétés Audacia, Epopée Gestion et M Capital.

Dispositif des Obligations Relance

Les Obligations Relance sont un outil de financement long terme des entreprises qui vise à renforcer le bilan des entreprises — afin de leur permettre de continuer à investir dans des projets de développement et de transformation et d'accélérer leur investissement dans la transition écologique. Ce dispositif a été élaboré dans le cadre du Plan Relance lancé par le gouvernement fin août 2020 après la Covid-19. 

Le dispositif s’adresse aux entreprises de tous secteurs. Les Obligations Relance sont assimilables à des quasi-fonds propres, et seront remboursées à leur terme de huit ans. Le taux d’intérêt est compris entre 5 % et 7 %. L’atteinte d’objectifs de type ESG et l’augmentation des fonds propres sont un critère qui permettra aux PME-ETI de baisser leur taux d’emprunt.  

Financer des PME-ETI françaises

Tikehau Capital mobilisera toutes les expertises de sa plateforme de dette privée, celles de son équipe ESG — ainsi que celles de ses partenaires membres du groupement, Audacia, Epopée Gestion et M Capital — afin que le déploiement de ce Fonds se déroule dans les meilleures conditions.

« Tikehau Capital est ravi de participer, aux côtés des assureurs et de la Caisse des Dépôts, ainsi que d’Audacia, Epopée Gestion et M Capital, au dispositif Obligations Relance. Contribuer à l’effort collectif  visant à financer des PME et des ETI et à leur offrir un accès à un nouveau type de financement est une grande fierté pour notre Groupe », déclare Nathalie Bleunven, responsable des activités de Corporate Lending de Tikehau Capital. 

Flécher les fonds vers les territoires

« Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été sélectionnés aux côtés de sociétés  de gestion de renom, pour distribuer les Obligations Relance sur le Grand-Ouest. Ce nouvel outil de financement, pensé sur le temps long, permet d’accompagner durablement les entreprises en région  en s’appuyant sur des acteurs régionaux pour flécher les fonds de grands institutionnels français vers les territoires », réagissent Ronan Le Moal et Charles Cabillic, co-fondateurs d’Épopée Gestion.

« Cette période de crise nous amène à réinventer le métier de capital investisseur, c’est  tout le sens du modèle développé par Épopée Gestion. Un modèle qui s’appuie, tout à la fois, sur une  connaissance intime des territoires et sur notre capacité à conjuguer la force des écosystèmes locaux  avec le potentiel d’investissement de grands acteurs institutionnels, au service de la déconcentration  et du rééquilibrage des territoires », ajoutent-ils.

Réconcilier le sens et la rentabilité

« Les PME en croissance sont historiquement le cœur de cible des investissements d’Audacia. Nous les connaissons bien et les accompagnons depuis de nombreuses années dans leur  développement. La mise à disposition d’une ressource longue et non dilutive pour financer l’investissement industriel et la croissance est une demande récurrente des dirigeants entrepreneurs. Pouvoir leur offrir un dispositif comme les Obligations Relance répond parfaitement à cette  problématique », précise Cédric James, Directeur Général Délégué (DGD) d’Audacia.

« La confiance des assureurs nous honore et confirme la pertinence du positionnement de M Capital sur ses métiers du  Private Equity et de la Dette Privée. M Capital est un investisseur engagé soucieux de promouvoir des stratégies d’investissement raisonnées permettant de réconcilier sens et rentabilité. Les Obligations Relance vont dans cette direction. Elles offrent une solution complémentaire de financement de la croissance, tout en valorisant dans leurs critères d’investissement l’accompagnement de projets vertueux », déclare David Aversenq, Directeur Général Associé M Capital.

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COP26 : le mot d’ordre est clair, accélérer

Ophélie Mortier
La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26) s'ouvrira le 31 octobre prochain. Quels sont les enjeux de la conférence ? Le point avec Ophélie Mortier, stratégiste investissement responsable chez DPAM.
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Neutralité carbone : Robeco annonce ses objectifs pour 2025 et pour 2030

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — société de gestion d'actifs international — annonce ce mercredi 27 octobre sa stratégie afin d’atteindre zéro émission nette d'ici 2050. Robeco souhaite décarboner ses investissements de 30 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Avec une trajectoire de décarbonation d'environ 7 % par an, le Groupe devrait progresser plus vite que l'économie mondiale dans les prochaines années.

Afin d’atteindre cet objectif, Robeco applique les mêmes standards que ceux qu’elle impose aux autres entreprises à ses propres activités. L’objectif est de réduire ses émissions opérationnelles de 35 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Cela englobe toutes les émissions liées aux voyages d'affaires, à l'électricité, au chauffage et aux autres activités professionnelles.

Neutralité carbone

Le gérant d’actifs investit dans des entreprises qui, selon lui, prospèrent dans leur transition et s'engage auprès de celles qui n'avancent pas assez vite. Le Groupe va intensifier ses activités d'actionnariat actif par le biais du vote et de l'engagement avec les 200 principaux émetteurs de son univers d'investissement. Robeco se concentre sur le changement climatique, avec 55 entreprises responsables de 20 % des émissions en portefeuille.

Le gérant intensifie ses dialogues avec les émetteurs d'obligations souveraines, d'autres investisseurs, et demande aux pays de prendre des mesures en faveur du climat. Robeco encourage l'investissement aligné sur le climat en contribuant à la mise en place de normes et de politiques de marché favorables. Pour accélérer l'investissement neutralité carbone, Robeco innove dans son offre de fonds afin de proposer des stratégies à faible émission de carbone qui visent l’objectif net zero, d'ici 2050 ou avant.

Cela inclut les stratégies axées sur les ODD, les obligations vertes et les stratégies actions et obligataires alignées sur l’accord de Paris. La feuille de route de Robeco pour atteindre l’objectif Net Zero d’ici 2050, intitulée « Naviguer la transition climatique », s’articule autour de trois axes prioritaires : décarboner ses activités, accélérer la transition et promouvoir les investissements axés sur le climat. Le détaille de la feuille de route autour de ses trois axes est disponible sur demande.

Participer à la transition

« La protection des actifs économiques, environnementaux et sociaux est un prérequis pour garantir la bonne santé de l’économie et générer de bonnes performances à l’avenir. En travaillant en partenariat avec nos clients, nous aspirons à jouer un rôle de premier plan dans la contribution à une économie nette zéro, à générer de meilleures performances ajustées du risque à long terme, et à prendre soin du monde dans lequel nous vivons. La transition vers une économie bas carbone est non seulement un impératif moral, mais aussi l’opportunité d’investissement majeure de notre génération », déclare Victor Verberk, CIO Fixed Income and Sustainability chez Robeco.

« Le plus grand risque face au changement climatique est l'inaction. Or, nous ne pouvons pas résoudre seuls un problème de cette ampleur. Ce que nous pouvons faire, c'est donner un exemple clair, travailler ensemble et encourager les autres à faire de même. Notre rôle en tant qu'investisseurs est de financer la transition et d'utiliser notre influence en tant qu'actionnaires et détenteurs d'obligations pour l'accélérer. Une économie nette zéro ne peut être atteinte que si nous travaillons tous ensemble et que chacun joue son rôle : investisseurs, commerce et industrie, gouvernements et consommateurs », ajoute Lucian PeppelenbosStratégiste Climat chez Robeco.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Transition énergétique : encore trop lente

Cesare Vitali
Ecofi
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a publié le 13 octobre dernier son rapport sur la transition énergétique. Où en sommes-nous, quelques jours avant la réunion de la COP26 à Glasgow en Ecosse ? Comment respecter la neutralité carbone d'ici 2050 ?
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Label ISR : La Française AM l’obtient pour un fonds de dette souveraine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Française AM — société de gestion gérant plus de 17 milliards d’euros au 30 juin 2021 — annonce ce vendredi 15 octobre que son fonds de dette souveraine lancé en avril 2021, « La Française Carbon Impact Global Government Bonds », a obtenu le Label Investissement Socialement Responsable (ISR). Ce label est soutenu par les pouvoirs publics et décerné par EY France, accrédité en qualité de « labellisateur » par le COFRAC.

Transition énergétique

« La Française continue d’innover en matière d’analyse carbone avec une méthodologie propre à la dette souveraine. Cette méthodologie se base sur des données collectées, consolidées et analysées par notre centre de recherche extra financière. Désormais, nous sommes en mesure d’offrir aux investisseurs institutionnels une gamme de fonds bas-carbone couvrant l’ensemble des classes d’actifs », précise Jean-Luc Hivert, Président et directeur mondial des investissements de La Française AM.

« Nous pouvons ainsi proposer à nos investisseurs institutionnels l’analyse Carbone de leur propre portefeuille de dette souveraine. La labellisation ISR du fonds La Française Carbon Impact Global Government Bonds vient reconnaître cette expertise, développée conjointement avec notre centre de recherche propriétaire, La Française Sustainable Investment Research », ajoute-il. « La Française Carbon Impact Global Government Bonds » vise à contribuer au financement de la transition énergétique.

Positionnement bas-carbone

Le fonds est co-géré par Hervé Chatot et Gaël Binot. Investi principalement dans des emprunts d’Etats des pays membres de l’OCDE et des pays émergents, ainsi que des émissions quasi-souveraines, il peut se diversifier dans le secteur privé. Pour renforcer le positionnement bas-carbone, les obligations à Impact (Green bonds) représentent une part importante de l’allocation (34 % au 31 août 2021). Elles financent directement des projets en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Classifié « article 9 » selon le règlement Disclosure et « approche fondée sur un engagement significatif dans la gestion » selon la classification AMF, le fonds a pour objectif :

  • de rechercher sur la période de placement recommandée de trois (3) ans minimum, une performance nette de frais, supérieure à celle de l’indicateur de référence composite (50 % J.P. Morgan GBI Global hedged Euro Index + 50 % J.P. Morgan EMBI Global Diversified hedged Euro Index) en investissant dans un portefeuille d’émetteurs publics, quasi publics et privés filtrés préalablement selon des critères d’investissement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance) et analysés sous l’angle de leur compatibilité avec la transition énergétique selon une méthodologie définie par la société de gestion ;
  • et d’avoir une moyenne pondérée des émissions de gaz à effet de serre du portefeuille par euro investi (intensité carbone) d’au moins 20 % inférieure à celle de l’indicateur de référence composite.

Analyse en trois étapes

La stratégie de gestion du fonds consiste en l’allocation des capitaux dans les pays les mieux engagés dans la transition vers une économie bas-carbone et bénéficiant de bonnes capacités d’adaptation. Réalisée selon une méthodologie propriétaire développé par La Française Sustainable Investment Research et intégrée au cœur du processus de gestion, l’analyse Carbone comprend trois étapes, basée sur une approche en sélectivité :

Etape 1 (Filtre d’exclusion) :

  • analyse de la vulnérabilité des Etats aux évènements climatiques extrêmes au regard de leurs capacités d’adaptation (gouvernance responsable, cadre institutionnel, organisation sociale, niveau de développement, ressources économiques) et de leurs performances et stratégies en faveur de la transition vers une économie bas-carbone ; exclusion systématique des Etats présentant les risques d’adaptation et de transition les plus forts ;
  • analyse des critères ESG pour les entreprises

Etape 2 (Analyse fondamentale) :

  • analyse financière des émetteurs (Etats et entreprises) et analyse carbone pendant laquelle l’équipe de gestion estime la capacité d’un Etat à remplir ses objectifs de décarbonation en se basant sur les Contributions des Etats déterminées au niveau national (CDN) en provenance de la Convention-cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (UNFCC). Pour les entreprises, une analyse carbone est réalisée ainsi qu’une trajectoire carbone, selon le cas.

Etape 3 (Construction du portefeuille) :

  • Construire un portefeuille décarboné aligné sur son objectif de réduction d’intensité carbone.

Cette analyse en trois étapes permet l’identification des risques et opportunités liés à la transition climatique pour chaque émetteur.

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