Cryptomonnaies : WisdomTree introduit sur Euronext les ETP sur le bitcoin et l’ether

La Rédaction
Le Courrier Financier

WisdomTree — émetteur de fonds indiciels cotés (ETF) et de produits négociés en bourse (ETP) — annonce ce mardi 1er juin la cotation de ses ETP adossés physiquement au bitcoin et à l’ether sur les bourses de Paris et d’Amsterdam. WisdomTree Bitcoin (BTCW) et WisdomTree Ethereum (ETHW) présentent chacun des frais sur encours de 0,95 %. Ils sont déjà cotés sur la bourse allemande Xetra et sur SIX, la place boursière suisse.

Les cotations de BTCW et ETHW sur les bourses Euronext font suite à de nouveaux développements sur la plateforme d’actifs numériques de WisdomTree. En avril, ETHW a été lancé sur les bourses Xetra et SIX. BTCW a également été lancé sur Xetra en avril. Les ETP adossés physiquement au bitcoin et à l’ether de WisdomTree sont les moins couteux en Europe.

Cadre réglementaire européen

« La cotation sur Euronext offredes points d’accès supplémentaires aux investisseurs pour qu’ils puissent facilement négocier BTCW et ETHW. Depuis le lancement de notre plateforme d’actifs numériques en 2019, nous avons vu de nombreux développements concernant cette classe d’actifs. Cette nouvelle étape traduit l’adoption croissante des cryptomonnaies et l’évolution du paysage réglementaire européen », déclare Jason Guthrie, directeur des actifs digitaux Europe chez WisdomTree.

« La volonté des régulateurs et des places boursières de coter les ETP sur les cryptomonnaies apporte une crédibilité supplémentaire à cette classe d’actifs suscitant un intérêt grandissant et en pleine croissance. Cette évolution va encourager les investisseurs institutionnels qui négocient sur Euronext et qui attendaient de nouveaux signaux rassurants avant d’effectuer leurs premières allocations en actifs numériques », ajoute-il.

Garantir la sécurité des cryptos

BTCW et ETHW fournissent aux investisseurs un moyen simple, sûr et économique de s’exposer au bitcoin et à l’ether — cryptomonnaies les plus liquides et les plus connues. Les ETP permettent un accès au bitcoin et à l’ether sans avoir à détenir ces cryptomonnaies en direct. De plus, il n’est pas nécessaire de stocker des clés d’accès privées ni interagir de quelque façon avec la blockchain ou l’infrastructure des monnaies digitales.

Les investisseurs disposent également de solutions de conservation des titres de qualité institutionnelle sans avoir à les configurer eux-mêmes avec un dépositaire. Afin de garantir le plus haut niveau de sécurité, WisdomTree s’appuie sur les dépositaires d’actifs numériques réglementés et de qualité institutionnelle Coinbase et Swissquote, qui gèrent des installations de stockage à froid hautement sécurisées.

Créer de nouvelles opportunités

« Notre engagement à soutenir les investisseurs dans leur sélection d’actifs numériques est renforcé par les cotations de BTCW et de ETHW sur Euronext. Nous avons mis en place une plateforme d’actifs numérique de premier plan, constituée des ETP sur le bitcoin et l’ether les plus favorables aux investisseurs », indique Alexis Marinof, directeur Europe chez WisdomTree.

« Notre expérience fournit un niveau de confort et d’expertise que les investisseurs ne peuvent obtenir d’autres fournisseurs d’ETP adossés physiquement à des cryptomonnaies. Cela se traduit par un produit leader sur le marché, du point de vue du prix comme de la structure inégalée de l’ETP », ajoute-il. La gamme de produits sur les actifs numériques de WisdomTree atteint plus de 235 millions de dollars d’actifs sous gestion.

« Nous savons que les actifs numériques et la blockchain sont incontournables pour nos clients et nous voulons les aider à comprendre ce segment et à y évoluer. L’accessibilité a représenté un défi pour de nombreux investisseurs, cependant une nouvelle importante place boursière facilite cet accès, les opportunités continuent donc à apparaître pour les investisseurs et les obstacles à l’adoption diminuent », conclut Jonathan Steinberg, le CEO de WisdomTree.

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Blockchain : Ecofi rejoint la plateforme IZNES

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — annonce ce jeudi 29 avril être la première société de gestion non actionnaire à rejoindre IZNES. Cette plateforme paneuropéenne collaborative d’achat et de vente d’OPC — pour le compte d'institutionnels et de particuliers — utilise la blockchain pour la tenue de registre.

« Ecofi est une entreprise à taille humaine engagée depuis 1972. Innover au service de nos clients, leur faire et nous faire gagner du temps en veillant à respecter les règles de conformité, nous ont convaincus d’adopter la plateforme IZNES afin de consacrer notre énergie à resserrer la proximité avec nos clients », explique Laurent Vidal, Directeur du développement d’Ecofi.

Avantages de la blockchain

Afin d’ouvrir un nouveau canal de distribution et de faciliter la vie de ses clients, Ecofi a adopté depuis début 2021 la plateforme IZNES, une solution complète depuis l'entrée en relation jusqu'à la tenue de registre. La plateforme permet à ses clients d’exécuter et de centraliser dans un même endroit leurs ordres d’investissement en OPC.

Cette technologie permet d'effectuer les démarches d’entrée en relation (KYC / LAB FT - lutte anti blanchiment et financement du terrorisme, etc.) une seule fois pour l'ensemble des sociétés de gestion dont ils sont clients. Elle offre à la société de gestion un suivi en temps réel des investissements sur leurs fonds, une meilleure traçabilité et une information plus complète du passif de ses clients.

17 milliards d'euros

La plateforme — qui allie rapidité, simplification, optimisation, sécurité et transparence pour les passages d’ordres — permet ainsi à Ecofi de rester centrés sur les besoins de ses clients. La société de gestion s’appuie sur l’expertise technique d’IZNES sans mobiliser de ressources ou de compétences techniques complexes en interne.

Ecofi — contributeur de la plateforme dès la première heure — a finalisé le partenariat après des premiers tests concluant sur le fonds BTP Trésorerie, et distribue désormais plusieurs de ses OPC au travers de cet intermédiaire. Au sein de l’écosystème des Asset Servicers, ce partenariat a permis à IZNES de traiter plus de 17 Mds€ de transactions à fin décembre 2020. trois clients d’Ecofi, pour 200 M€, ont déjà rejoint la plateforme IZNES.

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Blockchain Group lance sa plateforme de tokenisation

La Rédaction
Le Courrier Financier

The Blockchain Group — société de service et de technologie blockchain — annonce ce lundi 8 décembre lancer sa plateforme de tokenisation, à travers sa filiale The Blockchain xdev, dans le cadre du lancement du fond d’investissement 21 Content Ventures de son partenaire Logical Pictures.

Basée sur le protocole Tezos, la plateforme de tokenization permet à des émetteurs de créer et gérer des actifs digitaux « de manière intuitive et sécurisée ». Elle fonctionne grâce à une infrastructure « end to end », qui inclut l’ensemble des fonctionnalités nécessaires à l’émission et la gestion d’un actif digital. La plateforme — auditée par les experts de PWC — intègre notamment les plus hauts standards de sécurité.

100 millions d'euros

Les équipes de The Blockchain Xdev, en collaboration étroite avec ses partenaires BNP Paribas et Logical Pictures, ont développé un onboarding fluide et intuitif facilitant la souscription des investisseurs sur la plateforme. Logical Pictures a choisi la plateforme de Blockchain Xdev pour lancer son fonds 21 Content Ventures, avec un objectif de levée de 100 M€.

« Ce projet est la première pierre de notre offre de tokenization. Notre ambition est de devenir un acteur de référence en France et en Europe dans un marché à très fort potentiel dans les années à venir. Nous sommes heureux de compter Logical Pictures parmi l’une de nos références », explique Xavier Latil, PDG de The Blockchain Group.

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Jetons : l’AMF met en garde contre l’offre de la société Cash Flash

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle à la vigilance ce mardi 21 juillet à l’égard d’une offre au public de jetons (en anglais Initial Coin Offering ou ICO) réalisée par la société Cash Flash, non autorisée à faire l’objet de démarchage en France en l’absence de visa AMF.

Démarchage interdit en France

Cette société diffuse, dans un document d’information (« white paper ») disponible sur son site internet des informations indiquant ou laissant entendre que celle-ci aurait obtenu un visa de l’AMF, au sens de l’article L. 552-4 du code monétaire et financier.

L'AMF précise qu’aucun visa n’a été délivré à l’offre au public de jetons actuellement réalisée par la société Cash Flash, ni sur aucune autre offre de jetons réalisée par cette société. Cette offre au public de jetons ne présente dès lors pas les garanties légales associées au visa de l’AMF et ne peut, conformément à l’article L. 341-10, 6° du code monétaire et financier, faire l’objet d’actes de démarchage auprès du public français.

A quoi sert le visa de l'AMF ?

Aux termes de l’article L. 552-1 du code monétaire et financier, un émetteur qui procède à une offre au public de jetons peut solliciter un visa de l'AMF. Les garanties attachées au visa de l’AMF sont rappelées sur le site du régulateur. Le visa indique que l'AMF a vérifié que le document d'information de cette offre est complet et compréhensible.

L'AMF rappelle que l'investissement dans une offre au public de jetons comporte des risques de perte partielle ou totale du capital investi. Aucune garantie n'est donnée quant à la liquidité des jetons au cours de l'offre, l'existence effective d'un marché secondaire permettant d'échanger ces jetons, ni même leur valeur en devise (euro, dollar, etc.).

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Security tokens : l’AMF examine la réglementation financière

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'intérêt va croissant pour l’émission d’instruments financiers sur une blockchain. L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce vendredi 6 mars une analyse juridique sur l’application de la règlementation financière aux security tokens. L'AMF y examine les obstacles juridiques au développement des security tokens. Parmi les pistes avancées, un « digital lab » européen permettrait aux autorités nationales de lever certaines exigences réglementaires, en contrepartie de garanties appropriées.

Une tendance de fond ?

Au-delà des Initial Coin Offerings (ICO) — offres au public de jetons encadrées par la loi PACTE — les acteurs de l’écosystème blockchain et les acteurs traditionnels ont manifesté un fort intérêt pour les Security Token Offerings (STO) et plus généralement l’inscription d’instruments financiers sur la blockchain. L’AMF considère que la « tokenisation » des actifs financiers pourrait être une tendance de long terme s’inscrivant dans l’automatisation de la chaîne post-marché.

L’analyse porte sur l’émission, l’échange et l'inscription de security tokens dans des fonds d’investissement. S’agissant de l’émission, la réglementation Prospectus paraît compatible avec les STO. En gestion d’actifs, les réglementations européennes et nationales ne s'opposent pas au développement des security tokens.

Les sociétés de gestion doivent juste demander un agrément à l’AMF ou mettre à jour leur programme d’activité. En revanche, l’échange de security tokens se heurte à des obstacles juridiques majeurs liés à la nature décentralisée de la blockchain.

Tokenisation de la chaîne de traitement des titres

La négociation de security tokens pourrait se voir appliquer la réglementation financière actuelle sans difficultés. Des plateformes pourraient fournir certains services d’investissement en security tokens — réception, transmission d’ordres pour compte de tiers, exécution d’ordres pour compte de tiers — avec un agrément de prestataire de services d’investissement (PSI) ou de conseiller en investissements financiers (CIF), sous réserve d’avoir un gestionnaire identifié, ce qui exclut les plateformes décentralisées.

Pour proposer un réel marché secondaire des security tokens et exploiter une plateforme de négociation au sens de la Directive MIF 2, un agrément en tant que système multilatéral de négociation (SMN) ou de système organisé de négociation (OTF) serait nécessaire, ce qui écarte les plateformes décentralisées. L’AMF publie ce jour une position qui précise dans quelle mesure certaines interfaces de security tokens — avec affichage d’intérêts acheteurs et vendeurs, sans confrontation des ordres — ne nécessiteraient pas d’agrément en tant que plateforme de négociation au sens de MIF 2.

Quant à la livraison des titres contre paiement (le règlement-livraison), elle est déjà possible pour les titres financiers non cotés grâce à l’ordonnance blockchain du 8 décembre 2017. Mais elle pose d’importantes difficultés pour les autres security tokens. La réglementation actuelle — règlement européen sur les dépositaires centraux de titres CSDR, directive Finalité, obligations portant sur la tenue de compte et la conservation — ne permet pas d’assurer le règlement-livraison entièrement sur la blockchain.

Une plateforme cotant des security tokens devrait soit passer par un intermédiaire agréé comme dépositaire central soit être elle-même agréée comme tel. Un aménagement du règlement CSDR apparaît nécessaire pour permettre le règlement-livraison en crypto-monnaie.

Dispositif d’exemption européen

L’AMF propose que soit créé au niveau européen un dispositif d’exemption, que l’on pourrait qualifier de « laboratoire numérique » (digital lab), qui permettrait aux autorités nationales compétentes de lever — en contrepartie de garanties appropriées — certaines exigences imposées par la réglementation européenne et identifiées comme incompatibles avec l’environnement blockchain. Cette exemption serait accordée sous réserve que l’entité respecte les principes clés de la réglementation, et qu’elle fasse l’objet d’une surveillance accrue.

Un tel dispositif permettrait l’émergence de projets d’infrastructures de marché de security tokens qui pourraient se développer dans un environnement juridique sécurisé. Il serait encadré par un mécanisme de suivi précis au niveau européen (ESMA). Cette expérimentation dans le cadre d’un « laboratoire numérique » permettrait d’envisager, au terme d’une clause de revue de trois ans, les aménagements nécessaires de la réglementation financière européenne, en s’appuyant sur l’expertise acquise par les autorités nationales et l’ESMA.

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Blockchain : Havas lance son offre de conseil stratégique Switzerland/AMO

La Rédaction
Le Courrier Financier

Havas — groupe français de conseil en communication — annonce ce mardi 14 janvier un partenariat avec le cabinet Hirzel.Neef.Schmid.Counselors (HNS), spécialiste du conseil en communication stratégique et en affaires publiques. Objectif, lancer son offre globale de conseil stratégique Blockchain Switzerland/AMO. Conçue sur mesure pour l'écosystème blockchain suisse, elle s'adresse aux startups, entreprises et institutions.

Blockchain Switzerland/AMO proposera entre autre :

  • du conseil stratégique et en token economics ;
  • du conseil technique et prototypage ;
  • le développement technologique et l’industrialisation de projets ;
  • le développement de stratégies de positionnement sur le marché ;
  • l’analyse des publics-cibles et des leaders d'opinion ;
  • des stratégies d'engagement destinées aux parties prenantes : publics-cibles entreprises, politiques, organismes de réglementation, médias et investisseurs ;
  • des stratégies de contenu ainsi que la mise en œuvre multicanal ;
  • une combinaison de savoir-faire et de ressources locales permettant de déployer efficacement des stratégies de positionnement et des campagnes à l'échelle mondiale.

Portée internationale du réseau AMO

Havas Blockchain — solution crypto et blockchain du Groupe Havas — représentera le groupe français dans cette collaboration avec HNS. « La technologie blockchain aujourd'hui se trouve au même stade qu’internet dans les années 1990. Son potentiel reste largement inexploité et l'évolution technologique va accélérer considérablement son adoption. Elle va devenir un important moteur de croissance pour les nouvelles entreprises et un puissant catalyseur pour la transformation des entreprises mondiales », déclare Andrés Luther, associé auprès de Hirzel.Neef.Schmid.Conseillers.

« Le nouveau partenariat suisse aura pour point focal la Crypto Valley de Zoug mais sera aussi déployé à Zurich, Berne et Genève. Ce dispositif, avec l'ouverture d'un bureau dédié, s'inscrit dans l'esprit " Together " du Groupe Havas », précise Fabien Aufrechter, Directeur d’Havas Blockchain. Blockchain Switzerland/AMO aura une portée internationale supplémentaire grâce au réseau AMO, premier partenariat mondial de conseil en communication financière et corporate du Groupe Havas. Hirzel.Neef.Schmid.Counselors est le membre exclusif d'AMO en Suisse.

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Tokenisation : le groupe immobilier Capelli clôture sa première opération avec Wecan Tokenize

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe immobilier Capelli — promoteur en immobilier neuf — annonce ce mardi 17 décembre sa première opération de tokenisation pour financer une offre d’emprunt à terme d’un montant de 3,1 M€. Les investisseurs qualifiés qui ont souscrit à cet emprunt ont reçu en contrepartie des « tokens », jetons numériques inscrits sur la blockchain.

Ces jetons portent un rendement fixe de 7,5 % par an. Ils ont pour sous-jacent des biens situés dans le Domaine d’Hestia à Saint-André-Lez-Lille (Hauts-de-France). Le groupe Capelli s’est appuyé sur la plateforme de tokenisation Wecan Tokenize. L’opération a été financée en moins d’une semaine par une dizaine d’investisseurs, attirés par cette expérience d’investissement nouvelle et par la croissance du groupe Capelli.

Investir grâce à la blockchain

« Le Domaine d’Hestia » est un vaste programme de transformation d’un site de 7 hectares, autrefois occupé par un établissement hospitalier. L’ensemble architectural a été imaginé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Ce programme mixte comprend la réhabilitation des bâtiments existants datant de 1900 et la construction de nouvelles résidences organisées en microquartiers. Le domaine accueillera à terme plus de 500 appartements — dont du logement aidé — des commerces et une crèche.

Grâce à la plateforme Wecan Tokenize, le processus d’investissement a été intégralement digitalisé, du marketing de l’opération à la souscription et jusqu’à la livraison des tokens. « La digitalisation du processus d’onboarding de nos investisseurs sur la plateforme Wecan Tokenize, associée à la tokenisation d’un de nos grands projets actuels, nous a convaincus. Ce test est pleinement réussi et nous encourage à avancer dans cette direction pour de futurs projets », explique Christophe Capelli, PDG du groupe Capelli.

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Cryptomonnaie : la Libra bouscule l’UE

Sadry Bouhejba
Archery Blockchain
La Libra, le projet de cryptomonnaie et de monnaie virtuelle initié par Facebook, préoccupe l'UE. Nous dirigeons-nous vers la création d’une cryptomonnaie européenne ? Quels en seraient les enjeux politiques et financiers ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Blockchain : la tokenisation peut rendre liquides des actifs illiquides

Anne-Sophie Cartray
ConsenSys Solutions
De nombreuses initiatives économiques reposent désormais sur la blockchain. Cette technologie démontre qu'il est possible de rendre plus accessibles certaines catégories d’actifs illiquides complexes. Quel avantage les investisseurs peuvent-ils tirer de la tokenisation ? Comment cette technologie peut-elle créer de la valeur ? Anne-Sophie Cartray, Executive Director chez ConsenSys Solutions, partage son analyse.
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Blockchain : la finance confirme son intérêt pour les « security tokens »

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion Financière (AFG), l’Association française des marchés financiers (AMAFI), l’Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM) et la French Digital Asset Association (FD2A), publient ce jeudi 16 mai un rapport sur les « security tokens » (en anglais) c'est-à-dire en français les « jetons financiers assimilables à des instruments financiers ». Ce rapport synthétise les retours à un questionnaire diffusé en février 2019 en partenariat avec Gide 255, PwC, ConsenSys et Woorton.

Objectif, mesurer l’appétence du marché pour ce type d’actifs numériques et évaluer les attentes des professionnels. Plus de dix ans après la création de la première blockchain (Bitcoin), le recours à ce type de protocole informatique continue de faire naître de nouvelles applications. Le domaine bancaire et financier n’y fait pas exception. Parmi les cas d’usage, le recours à des « security tokens » est de plus en plus évoqué.

Un besoin de clarifier la réglementation applicable

Le rapport publié s'appuie sur un volume significatif de réponses obtenues au questionnaire diffusé (148 réponses reçues). Elles proviennent d'acteurs spécialisés dans la blockchain, ou bien issus de secteurs multiples, dont le domaine bancaire et financier traditionnel. Elles confirment l'intérêt des professionnels de la finance pour développer des activités variées autour des jetons financiers, dont l'émission de titres et la fourniture de services.

Dans le détail, 96 répondants affirment leur intérêt pour les « security tokens ». Le recours aux « security tokens » fait encore face à différents enjeux. En particulier, des clarifications sur les exigences réglementaires et juridiques applicables et leurs mises en œuvre sont jugées nécessaires pour 82 % des répondants à cette question. Les répondants confirment ainsi l'intuition à l'origine de cette initiative, et le besoin de poursuivre les travaux initiés récemment en la matière au niveau européen.

Régulateurs et marchés se penchent sur la question

Les régulateurs prudentiels et des marchés financiers s’intéressent d'ailleurs de près à cette question. L'Union européenne et certains de ses États membres semblent même vouloir se positionner sur ce terrain porteur et construire les bases juridiques nécessaires à son développement. Il était donc essentiel d’interroger les parties prenantes du marché sur les « security tokens », les opportunités qu’ils offrent, ainsi que les limites à leur développement.

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