Cyber-assurance : la CNCEF Assurance auditionnée par l’Assemblée nationale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance sera auditionné ce lundi 28 juin, par Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, présidente du groupe d’études assurance à l’Assemblée Nationale, dans le cadre d’un cycle d’entretiens sur l'assurance cyber.

L’association professionnelle entend contribuer au rapport que la parlementaire rendra sur ce sujet, à l'automne prochain.

Tensions entre les acteurs

Actuellement, la cyber-assurance fait l’objet de vives tensions entre les acteurs économiques concernés, en raison de la hausse significative de la sinistralité.

« Le marché devrait bénéficier d’offres plus structurées, où les garanties et les tarifs sont compréhensibles et accessibles pour toutes les parties prenantes », estime la CNCEF Assurance. 

Un marché porteur

Parallèlement, la cyber-assurance représente un marché porteur en France, avec un fort potentiel de croissance à court terme, dans la mesure où les cyberattaques sont en progression.

 « Nous estimons qu’il faut mettre fin à la vulnérabilité de l’économie française. Pour cela, les courtiers de proximité et leurs mandataires peuvent conseiller et accompagner les entreprises en termes de couverture adaptée », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance. 

L’association professionnelle voit aussi dans l’assurance cyber, un nouveau levier de développement pour les métiers du courtage, à la condition que le législateur en précise les usages dans le Code des Assurances. 

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La Parole aux Assos’ – CNCEF Patrimoine : bilan 2020, révision MIF2 et réforme du courtage

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier reçoit la CNCEF. Après une année de crise sanitaire, l'association a du pain sur la planche en 2021. Quels sont les enjeux de la révision de la directive MIF2 ? Comment la réforme du courtage va-t-elle se mettre en place ? Stéphane Fantuz, Président fondateur de la CNCEF Patrimoine et de la CNCEF Assurance, répond à nos questions.
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Démarchage abusif : la CNCEF Assurance réclame l’entrée en vigueur de l’auto-régulation

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Assurance annonce ce mercredi 2 septembre avoir pris connaissance des sanctions délivrées par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à l’encontre de courtiers en assurance, qui ne respectent pas la législation adoptée fin juillet, en matière de démarchage téléphonique.  

Face à ce constat, la CNCEF Assurance invite les Parlementaires à examiner la proposition de loi relative à l’auto-régulation du courtage en assurance dès cette rentrée. L’association soutient la proposition de loi initiée par Valéria Faure-Muntian, députée en charge de ce texte.

Information et devoir de conseil

« Sous la forme d’un article unique, ce texte peut être inséré aisément à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée Nationale. Il assurera à la fois la bonne pratique des professionnels en exercice et la légitime information et protection des consommateurs », plaide Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.

Enfin, « L’ACPR a rappelé à différentes reprises que la souscription à distance, qui plus est par démarchage téléphonique, ne doit pas altérer l’information et le conseil délivrés au client » souligne l’association.

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« Les évolutions à venir pour le métier de CGP »

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
Grandir dans la crise. C’est ce qu’a fait notre profession au plus fort de la pandémie. Une période qui a été source d’enseignements. Les CGP vont connaître d’autres changements. Dans le monde d’après qui se dessine, la relation client, l’exercice quotidien plus digitalisé mais aussi le renouvellement des générations vont compter tout autant que le devoir de conseil. Analyse.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Autorégulation du courtage : la CNCEF Assurance demande le maintien de la réforme

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance appelle ce mardi 23 juin à poursuivre le processus parlementaire — retardé par la crise sanitaire — concernant l’autorégulation du courtage d’assurance. L'association soutient la proposition de loi initiée par Valéria Faure-Muntian, députée en charge de ce texte. « Rien ne peut justifier que cette réforme soit “reportée sine die”, dans la mesure où la pandémie a révélé un fort besoin de conseil des acteurs de l’économie », plaide Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.

A commencer par les restaurateurs et les hôteliers, qui pensaient bénéficier des couvertures nécessaires concernant les risques d’exploitation, alors que ce n’était pas le cas. Il en est de même pour les particuliers, dont une enquête d’opinion publiée début juin et à l’initiative d’une assurtech, a révélé que 54 % des Français ne lisaient jamais entièrement leurs contrats. Les courtiers ont donc un rôle de pédagogie indispensable, affirme la CNCEF Assurance.

Courtage de proximité

Affirmer que l’auto-régulation serait une contrainte supplémentaire pour les courtiers ne semble pas conforme à l’esprit de la réforme, selon l'association professionnelle. Elle a été conçue, bien au contraire, pour répondre au besoin d’accompagnement exprimé à l’approche de l’entrée en vigueur de la Directive DDA.

« En l’absence d’une autorégulation, qui informerait et formerait les professionnels aux nouvelles exigences, notamment pour les produits en LPS qu’ils distribuent ? Qui serait en mesure de leur proposer une médiation ? Qui assurerait les conditions d’accès à la profession ? Qui serait présent pour les challenger, face aux enjeux technologiques et réglementaires ? », s’interroge la CNCEF Assurance.

Pour Stéphane Fantuz, « l’autorégulation vise précisément à conforter le courtage de proximité en France, représenté en grande majorité, par des structures de type TPE ». C’est pourquoi, ce texte est indispensable en sortie de crise, pour éviter le risque de décrochage et de disparition des courtiers de proximité.

Poursuivre la réforme

Après les trop nombreux retards enregistrés pour cette réforme , la CNCEF Assurance, qui a participé aux travaux de concertation avec la Députée et la direction Assurances de Bercy,  n’envisage pas de repartir d’une copie blanche. « Ce projet de loi est un bon équilibre entre le nécessaire besoin d’accompagnement des courtiers/mandataires et le renforcement de la protection du consommateur ».

S’agissant de l’étendue des missions des futures associations, le texte n’étant pas examiné, « il n’a jamais été question que les pouvoirs publics referment le débat », rappelle la CNCEF Assurance. Enfin, « l’avenir du courtage doit s’envisager dans sa globalité ; à savoir avec le futur régime assurantiel pandémie, l’autorégulation du courtage et la pédagogie financière promue par PACTE, et non de manière parcellaire et opportune ».

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Assurance pandémie : la CNCEF Assurance poursuit le dialogue avec le Parlement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, s’est entretenu jeudi dernier 11 juin avec Valéria Faure-Muntian, Députée de la Loire, Présidente de la mission chargée d’établir un régime assurantiel contre les pandémies, en lien avec le Ministère de l’Economie et des Finances. Cet échange de qualité fait suite à la contribution déposée par la CNCEF Assurance.

Le groupe de travail parlementaire et ministériel terminant ses différentes auditions et propositions, une large consultation devrait avoir lieu durant l’été sur le futur régime. A ce stade, la CNCEF Assurance a retenu que le régime assurantiel en débat, devrait porter sur « un dispositif à plusieurs étages où chacun des acteurs de la chaîne d'assurance devra prendre ses responsabilités », explique Stéphane Fantuz.

Consultation à l'été 2020

Il appartiendra au chef d'entreprise de se prémunir contre ce type d'événement, en renforçant dans la mesure du possible, ses fonds propres. Mais aussi en souscrivant possiblement à des produits d'épargne associés (peut-être à un dispositif fiscal incitatif). Par ailleurs, il serait possible de souscrire à une police d'assurance, avec plusieurs options possibles, qui serait proposé par les compagnies d’assurance avec : 

  • un régime assurantiel non encore précisé (Gareat, Cat Nat, etc.) ;
  • un dispositif de prise en charge, soit indemnitaire, soit forfaitaire. 

« Ce qui nous a paru intéressant dans cet échange, c'est de constater que Madame la députée a une véritable vision globale de ce qui pourrait être mis en œuvre dans ce nouveau régime avec un réel souci d'efficacité », note le Président de la CNCEF Assurance. Le groupe de travail et le Gouvernement devront tirer de ces réflexions les lignes directrices, en prévision de la consultation à venir dans l’été. La CNCEF Assurance, dont les membres assurent la distribution de ces produits, sera vigilante sur le sujet.

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MIF 2 : la CNCEF Patrimoine défend les rétrocessions de commissions

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Patrimoine annonce ce mardi 26 mai avoir répondu à la consultation de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), qui effectue actuellement un bilan de la directive MIF 2 et s’apprête à en proposer une révision.

La CNCEF Patrimoine — présidée par Stéphane Fantuz — défend le principe des rétrocessions de commissions et demande aux pouvoirs publics européens et français d’harmoniser la réglementation. Parmi les questions en débat, l’association professionnelle s'intéresse aux rétrocessions de commissions que le régulateur européen envisage de remettre en cause.

Préserver les rétrocommissions

Dans la distribution des produits d’épargne aux particuliers, « l’ESMA semble vouloir, sans avoir précisé ses motivations, ouvrir la porte à l’interdiction totale des rétrocommissions dans son projet de révision », s'inquiète la société professionnelle dans un communiqué officiel. 

Or, pour la CNCEF Patrimoine, « la transparence des rémunérations ex ante et ex post ne pose pas d’obstacles actuellement ». L’association demande de maintenir le modèle de rétrocessions, afin de préserver le modèle d’architecture ouverte à destination de tous les épargnants, quelle que soit leur enveloppe d’investissement. 

Pour Stéphane Fantuz, « le modèle reposant uniquement sur des honoraires n’apporterait pas la qualité de service rendu au client ». Il limiterait l’accès au conseil patrimonial aux seuls épargnants qui disposent de moyens suffisants pour payer des honoraires. Enfin, il ne protégerait pas davantage le consommateur face aux manquements relatifs au devoir de conseil.

Garantir la simplification

Autres point fort de revendication de la CNCEF Patrimoine : la simplification. L’association constate une trop grande complexité particulièrement, dans le dispositif de la gouvernance produits. C’est pourquoi, elle a émis différentes propositions et demandes :

  • Gouvernance produits à n’appliquer qu’aux produits complexes ;
  • Demande de clarification sur la notion de marché négatif ;
  • Meilleure prise en compte de la pratique habituelle des conseils de proposer à leurs clients, une allocation d’actifs (multiplicité de produits – OPCVM) et la difficulté du respect de la gouvernance produit dans ce cadre ;
  • Élargissement de la notion d’investisseur professionnel sur demande (notamment par l’introduction du critère de l’investisseur accompagné par un professionnel) ;
  • Etudier la simplification sur les coûts et frais.

La CNCEF Patrimoine estime que certaines pistes de révision de MIF 2, proposées par l’ESMA présentent « des orientations positives comme la volonté de simplifier la gouvernance produits, les coûts et frais ». Cependant, d’autres sont plus inquiétantes comme la question des rétrocessions sur laquelle « l’association se montrera extrêmement vigilante et au besoin, combative ». 

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CNCEF Assurance : Stéphane Fantuz évoque le futur « régime catastrophe sanitaire »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face à la crise sanitaire, l'Assemblée Nationale et le Sénat préparent un futur régime d'assurance contre les catastrophes sanitaires. Le Courrier Financier s'est entretenu avec Stéphane Fantuz, président de la CNCEF Assurance.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Le Tchat du Cofi – Stéphane Fantuz, CNCEF Assurance : vers une couverture des risques pandémiques

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». A quels défis les courtiers en assurance sont-ils confrontés ? Qu'est-ce qui va changer après le confinement, en termes de couverture des risques ? La CNCEF Assurance fait le point sur la situation post Covid-19.
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CNCEF Assurance : quelles dispositions légales pour l’avenir des courtiers ?

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’Assemblée Nationale a mis en place un groupe de travail « assurance », qui doit prendre les dispositions législatives concernant la couverture de futurs risques pandémiques. Dans ce contexte, la […]

L'Assemblée Nationale a mis en place un groupe de travail « assurance », qui doit prendre les dispositions législatives concernant la couverture de futurs risques pandémiques. Dans ce contexte, la CNCEF Assurance annonce ce mercredi 22 avril avoir écrit à sa présidente, Valéria Faure-Muntian, également députée de Loire (LREM).

Pédagogie financière

Dans ce courrier, Stéphane Fantuz, président de la CNCEF Assurance, indique que l’association professionnelle — qui regroupe différents collèges de courtiers de proximité et leurs mandataires — est disposée à apporter sa contribution aux travaux en cours.

« Cette typologie de couverture n’existait pas jusqu’ici. Couvrir le risque pandémique soulève des enjeux colossaux, tant pour les acteurs qui auront à le mettre en place, que pour les particuliers et les entreprises qui souhaiteront y avoir recours », estime le Président de la CNCEF Assurance.

L’association estime que cette nouvelle offre nécessite une indispensable pédagogie financière en direction des professionnels, mais aussi des entreprises et des particuliers. Défi auquel elle se déclare prête à répondre, dès qu’elle disposera des informations législatives adoptées par le Parlement. Une réflexion interne a été engagée sur ce sujet.

Réforme du courtage

La CNCEF Assurance sera très attentive à ce futur régime, possiblement assorti d’une garantie de l’Etat. « En notre qualité de mandataires de nos clients et dépositaires de la défense de leurs intérêts, nous veillerons à ce que les plus petites structures puissent accéder aux mêmes protections que les entreprises les plus importantes ; les premières étant d’autant plus exposées sans pouvoir forcément supporter aisément la même pression tarifaire nécessaire au futur régime spécial », écrit Stéphane Fantuz.

Enfin, la CNCEF Assurance a également rappelé à la députée son soutien concernant la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement. « Nous ne doutons pas qu’une « niche parlementaire » pour son examen apparaîtra lorsque le Parlement aura retrouvé le cours habituel de son activité », espère Stéphane Fantuz.

Il restera, en plus de l’examen du texte à fixer, à déterminer une nouvelle date d’entrée en vigueur de la réforme. Elle était jusqu’ici prévue, pour le courant de l’année 2021.

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