Loi de finances rectificative : le Sénat adopte le troisième projet

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat a définitivement adopté ce jeudi 23 juillet le troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 — par 241 voix pour et 92 voix pour — dans la rédaction résultant du texte élaboré par la commission mixte paritaire (CMP). Ce projet de loi vise à adapter les réponses d’urgence à la crise sanitaire et à soutenir les personnes et les secteurs d’activité les plus touchés par cette dernière.

Deux réserves du Sénat

Outre des améliorations techniques et de sécurisation juridique, plusieurs apports du Sénat sont conservés dans le texte de la CMP, tels qu’adoptés en première lecture ou en retenant un texte de compromis. Des solutions ont été trouvées pour deux des principales réserves du Sénat sur le texte du Gouvernement :

  • afin de renforcer le soutien aux entreprises les plus fragilisées, le dispositif de remises de dettes prévu à l’article 18 est ainsi étendu à l’ensemble des entreprises de moins de 250 salariés qui auraient perdu plus de 50 % de leur chiffre d’affaires ;
  • la compensation des pertes de recettes des collectivités territoriales et de leurs groupements a été sensiblement améliorée, avec notamment la conservation de la clause de « retour à bonne fortune », introduite par le Sénat. Cette clause prévoit que les départements ne seront tenus de procéder au remboursement des avances perçues qu’à compter de l’année suivant le retour d’un produit de droits de mutation à titre onéreux au moins équivalent à celui de l’année 2019 (article 7).

Mobilité et crédits

Concernant Île-de-France Mobilités, la commission mixte paritaire a retenu la modification, introduite par le Sénat, des paramètres de calcul de la compensation octroyée, en prévoyant de tenir compte des hausses de taux intervenues entre 2017 et 2019 pour le financement du Pass navigo unique. La commission mixte paritaire a également conservé d’importantes hausses de crédits, votées par le Sénat à l’initiative du Gouvernement.

C'est notamment le cas pour le renouvellement du parc automobile de la police et de la gendarmerie nationale, l’augmentation des moyens des CROUS — notamment pour financer la diminution du ticket restaurant des étudiants boursiers — ainsi que pour l’amélioration des moyens consacrés à l’investissement industriel.

Dispositifs modifiés

Enfin, la commission mixte paritaire a retenu plusieurs dispositifs introduits ou modifiés substantiellement à l’initiative du Sénat, avec en particulier :

  • l’inclusion des occupants du domaine public des établissements publics de santé dans l’annulation partielle des redevances domaniales, avec compensation par l’État (article 1er) ;
  • l’amélioration du crédit d’impôt pour un premier abonnement à un journal, périodique ou service de presse en ligne, avec la suppression de la condition de revenu et du plafond de 50 euros, contre un taux ramené à 30 % (article 2 A) ;
  • la reprise des dispositions, telles que votées par le Sénat et l’Assemblée nationale, de la proposition de loi de Dominique Vérien, sénatrice, concernant l’élargissement du champ d’application du label de la Fondation du patrimoine (article 2 ter) ;
  • l’extension jusqu’au 31 décembre 2020 du délai dont disposeront les travailleurs indépendants pour demander le déblocage exceptionnel de leur épargne retraite (article 4) ;
  • l’extension de l’exonération temporaire de 100 000 euros de droits de mutation à titre gratuit applicable aux donations sous condition de remploi aux travaux de rénovation énergétique et à la construction de la résidence principale, en contrepartie de l’introduction de clauses « anti-abus » (article 4 nonies) ;
  •  la hausse de l’enveloppe du plan « France Très haut » débit de 30 millions d’euros (article 9) ;
  •  la prise en compte de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), au même titre que la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) de réponse à la crise de l’État actionnaire (article 17 quater E) ;
  •  la prolongation du crédit d’impôt pour l’investissement en Corse (CIIC) jusqu’au 31 décembre 2023 (article 18 ter) ;
  • l’extension de l’aide exceptionnelle aux entreprises pour le recrutement d’apprentis (article 27).
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Fiscalité : la France adopte un avenant à sa convention avec le Luxembourg

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat français a adopté ce mercredi 22 juillet le projet de loi qui autorise l’approbation de l’avenant à la convention du 20 mars 2018 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg. Objectif, éviter les doubles impositions et prévenir l’évasion et la fraude fiscale en matière d’impôts sur le revenu et la fortune.

Les sénateurs ont adopté l'avenant en séance publique, sans le modifier. Le 15 juillet dernier, sur le rapport de Vincent Delahaye, la commission des finances avait déjà adopté sans modification le projet de loi. D'après elle, cet avenant clarifie les dispositions relatives à l’élimination des doubles impositions sur les revenus d'emploi des travailleurs frontaliers et sur les revenus immobiliers, sans modifier les équilibres de la convention du 20 mars 2018.

Eviter la double imposition

La convention du 20 mars 2018 avait suscité de nombreuses contestations de la part des travailleurs frontaliers résidents français. Elle laissait craindre que la France pouvait imposer le différentiel entre l’impôt acquitté par ces travailleurs frontaliers sur leurs revenus d’emploi au Luxembourg et l’impôt qu’ils auraient payé en France sur ces mêmes revenus.

L’objet du projet de loi est d’approuver un avenant à cette convention. Cet avenant modifie les modalités d’élimination des doubles impositions pour les revenus provenant du Luxembourg et perçus par des personnes résidant en France : il revient au système antérieur à celui de la convention fiscale du 20 mars 2018, en maintenant le principe selon lequel les revenus d’activité sont imposés dans l’État où se déroule l’activité. L’avenant précise également les règles d’élimination des doubles impositions sur la fortune.

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Etats-Unis : Fauci témoigne devant le Sénat, Donald Trump réfléchit à des représailles contre la Chine

Vincent Boy
IG France
Malgré les perspectives de reprise, les marchés américains restent marqués par une forte volatilité. Quels sont les risques de deuxième vague de coronavirus ? Comment se manifeste le regain des tensions avec la Chine ? Le point avec Vincent Boy, Analyste marché chez IG France.
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Covid-19 : le Sénat adopte le projet de loi de finances rectificative pour 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat a adopté ce mercredi 23 avril à Paris le deuxième projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2020, qui avait déjà été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 17 avril 2020. L'adoption au Sénat s'est faite par 320 voix pour et 16 voix contre.

Le projet de loi

Ce deuxième projet de loi de finances rectificative a été adapté au contexte économique exceptionnel de la crise sanitaire — baptisée officiellement « Grand Confinement » le 14 avril dernier par le FMI. Ce deuxième projet de loi de finances rectificatives prévoit notamment :

  •  la hausse des moyens des dispositifs d’urgence en faveur des salariés et des entreprises, avec notamment 24 milliards d’euros prévus pour l’activité partielle et 7 milliards d’euros sur le fonds de solidarité pour les très petites entreprises ;
  •  un montant de 20 milliards d’euros de crédits pour le renforcement des participations financières de l’État dans les entreprises stratégiques en difficulté ;
  •  un abondement du Fonds de développement économique et social (FDES), dont l’enveloppe de prêts aux entreprises fragiles et en difficulté atteindra 1 milliard d’euros ;
  •  une provision de 8 milliards d’euros pour les dépenses exceptionnelles de santé pour faire face à l’épidémie, notamment les matériels et les masques, les mesures sur les indemnités journalières et le jour de carence ainsi que les rémunérations exceptionnelles pour le personnel soignant.

En séance publique

Suite aux bouleversements entraînés par le confinement et la mise à l'arrêt de l'économie française, le Sénat a adopté en séance publique certains amendements, qui tendent notamment à :

  •  inclure dans le champ du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) les achats par les collectivités territoriales de protection individuelle, notamment les masques de protection des voies respiratoires, blouses, gels hydroalcooliques (amts 90 rect.197 rect. ter et 327 – art. add. après art. 1er) ;
  •  rétablir la taxe exceptionnelle de 10 % assise sur le montant de la réserve de capitalisation des acteurs de l’assurance (amt 76 rect. – art. add. après art. 1er) ;
  •  exonérer d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales les rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 16 mars 2020, début du confinement, et jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire (amt 203 – art. add. après art. 1er bis) ;
  •  abaisser à 5,5 % le taux de TVA applicable aux tenues de protection adaptées à la lutte contre l’épidémie et aujourd’hui soumises au taux normal à 20 % (amt 204 – art. 1er ter) ;
  • permettre aux entreprises faisant l’objet d’une prolongation de mesures d’interdiction d’ouverture au public au-delà du 11 mai 2020, de bénéficier d’un crédit d’impôt au titre de plusieurs impôts directs et des cotisations et contributions sociales d’origine légale ou conventionnelle à la charge de l’employeur, pour couvrir la période de mars à juillet (amt 206 – art. add. après art. 1er quinquies) ;
  •  majorer de deux milliards d’euros les moyens du fonds de solidarité à destination des très petites entreprises (amt 207 – art. 3) ;
  •  verser une prime exceptionnelle de 500 euros aux assistants familiaux dans le cadre de l'aide sociale à l'enfance (ASE) (amt 199 – art. 3) ;
  • consacrer un million d’euros à la lutte contre les violences conjugales en période de confinement (amt 103225 - art. 3) ;
  • introduire un mécanisme subsidiaire de prêts directement octroyés par Bpifrance et faisant l'objet d'une garantie intégrale par l’État. Ce mécanisme serait réservé aux petites et moyennes entreprises s'étant préalablement vu notifier un refus d'octroi de prêt par un établissement de crédit ou une société de financement (amt 210 – art. 7) ;
  • étendre et préciser les missions du comité de suivi des mesures d’urgences institué par la loi de finances rectificative du 23 mars 2020 (amt 211 – art. 7) ;
  • garantir l’information préalable du Parlement lors des principales prises de participation effectuées par l’État dans le cadre de l’ouverture de crédits de 20 milliards d’euros prévue par le projet de loi de finances rectificative (amt 213 – art. 12).
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Etats-Unis : poursuite de la chute du pétrole, nouvelles mesures au Sénat

Vincent Boy
IG France
Conséquence de la crise sanitaire, le désintérêt mondial pour le pétrole semble s'être installé dans le paysage financier. C'est un coup dur pour les Etats-Unis, qui ont investi massivement ces dernières années dans le pétrole de schiste. Comment l'économie du pays fait-elle face ? Les explications de Vincent Boy, Analyste chez IG France.
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Coronavirus : le Sénat auditionne Bruno Le Maire sur la relance économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Coronavirus : comment éviter un naufrage économique et préparer la relance ? » C'est en ces termes que la commission des affaires économiques du Sénat à Paris a auditionné ce lundi 6 avril — en visioconférence pendant deux heures et demie — le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur la mise en œuvre du plan d’urgence. La semaine dernière, la commission a mis en place sept cellules sectorielles de suivi de l’application des mesures de soutien économique sur le terrain.

Leur travail a nourri plus d’une centaine de questions au ministre. Les sénateurs ont abordé les différents volets du plan d’urgence et de soutien à l’économie : fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, rôle des banques et des assurances, arrêt des chantiers, problèmes d’approvisionnement, versement des dividendes, recapitalisations publiques… Le ministre a annoncé plusieurs ajustements.

https://twitter.com/Senat/status/1247155561776332800

Solidarité économique

Les critères d’éligibilité au fonds de solidarité devraient être revus d’ici la fin de la semaine. La période de référence pour le calcul de la baisse du chiffre d’affaires — actuellement, le mois de mars 2019 — devrait être élargie afin de faciliter et d’amplifier le recours aux subventions de ce fonds ; de même, une prise en compte spécifique des professions aux rythmes particuliers de revenu (comme les architectes, par exemple) devrait être prévue. Bruno Le Maire a également indiqué qu'une réflexion sur un éventuel report des soldes d’été a été engagée.

Le ministre a annoncé qu’il saisissait le médiateur du crédit des difficultés rencontrées par certaines professions (agents immobiliers, etc.) en matière d’accès aux prêts de trésorerie garantis par l’État. Il n’a pas non plus fermé la porte à d’éventuelles annulations de charges sociales et fiscales pour les entreprises les plus durement frappées par le virus, au cas par cas.

Concernant la faiblesse des fonds propres des entreprises françaises, le ministre a évoqué la possibilité de nationaliser temporairement certaines entreprises fragilisées ou d’intervenir par le biais d’un apport de fonds propres, en particulier dans les secteurs stratégiques de l’économie.

Quelle sortie de crise ?

Les sénateurs ont également évoqué devant le ministre les perspectives de sortie de crise. La souveraineté économique, les transitions énergétique et numérique, le soutien à l’investissement, le rééquilibrage des relations extérieures et la relance du projet européen sont apparus comme autant de leviers à mobiliser. Objectif, contrer les effets délétères de la crise sur le tissu productif, l’emploi et les finances publiques.

Pour ce qui concerne la transition énergétique, le ministre a exprimé son inquiétude sur le financement des énergies renouvelables, imputable à la chute des recettes des taxes intérieures de consommation sur l’énergie, ainsi que la nécessité d’une réindustrialisation à l’échelle européenne, à l’instar des projets déjà lancés dans le domaine des batteries électriques.

Les sénateurs ont insisté auprès du ministre sur la nécessité de prévoir un plan de relance spécifique pour les secteurs les plus affectés — comme l’automobile, l’aéronautique ou le tourisme ; autant de secteurs structurants pour l’économie française.

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Assurance emprunteur : le Sénat adopte le droit effectif au changement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat a adopté ce mercredi 23 octobre — dans le cadre d’un ordre du jour réservé au groupe socialiste et républicain — la proposition de loi qui renforce l'effectivité du droit au changement d'assurance emprunteur, à l’unanimité en première lecture. Cette proposition de loi a été déposée au Sénat par le sénateur Martial Bourquin (Socialiste et républicain – Doubs) et plusieurs de ses collègues. Elle tend à clarifier et renforcer l’information du consommateur sur le droit à résiliation de son assurance-emprunteur. 

Depuis les lois du 17 mars 2014 et du 21 février 2017, un emprunteur peut choisir librement l'établissement qui va l'assurer, à condition que le contrat d'assurance présente un niveau de garantie équivalent à celui proposé par l'établissement prêteur. L'emprunteur peut également tous les ans substituer un nouveau contrat d'assurance à un autre, grâce à un amendement de Martial Bourquin à la loi du 21 février 2017. Cependant, certaines banques et assurances recourent à des pratiques qui privent leurs clients de ce droit au libre choix de leur assurance emprunteur.

Renforcer les droits de l'emprunteur

Telle que modifiée par la commission des affaires économiques, sur le rapport de la sénatrice Élisabeth Lamure (Les Républicains – Rhône), cette proposition de loi prévoit de :

  • fixer une date unique d’échéance du contrat d’assurance-emprunteur, à savoir la date anniversaire de la signature de l'offre du prêt par l'emprunteur, sauf si ce dernier choisit d'en retenir une autre figurant sur son contrat d'assurance, et faire faire figurer cette nouvelle définition de la date d'échéance sur la notice remise par le prêteur à l’emprunteur (article 1er) ;
  • renforcer le dispositif d’information de l’emprunteur de son droit à résiliation et des délais qu’il doit respecter pour en faire usage, tout en renforçant les sanctions en cas de manquement par l’assureur à ses obligations d’information (article 2) ;
  • faire entrer en vigueur les dispositions des articles 1er et 2 quatre mois après la date de publication de la présente loi, y compris pour les contrats en cours à cette date.

En séance publique, les sénateurs ont adopté des dispositions contraignante pour les assureurs qui refusent une demande de substitution d’assurance présentée par un emprunteur. Ils doivent désormais présenter l'intégralité des motifs de refus et préciser les documents manquants.

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Faciliter le transfert de l’assurance-vie pour redynamiser le financement de l’économie

Bertrand Tourmente
Althos Patrimoine
En adoptant un amendement sur la transférabilité de l’assurance-vie d’une compagnie à l’autre, le Sénat a remis sur le devant de la scène un sujet crucial pour le marché français de l’épargne. Cette mesure permettrait à la fois de dynamiser l’épargne des Français et d’améliorer le financement de l’économie réelle.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Réforme des retraites 2019 : fin de l’histoire ou éternel retour ?

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le 19 avril dernier se tenait au Sénat un colloque sur la future réforme des retraites. C’est le point de départ d’une grande bataille qui s’annonce pour le Gouvernement. L’ambition est claire : transformer entièrement le modèle pour aboutir à un « système universel ». Après presque 30 ans de réformes successives, allons-nous assister à la fin de l’histoire, ou bien au contraire, à un éternel retour ?
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Cambridge Analytica : le petit Mark Zuckerberg devant le Sénat

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Comme un chenapan pris la main dans le sac, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, a été convié au Sénat ce mardi, afin de présenter ses excuses et répondre aux interrogations des sénateurs américains. Si le réseau social soulève de nombreuses inquiétudes depuis quelques années, c'est le scandale Cambridge Analytica, une société accusée d'avoir exploiter les données personnelles des utilisateurs du réseau à des fins d'influence politique, qui a fait déborder le vase. L'exercice a donc été l'occasion d'interroger le jeune patron sur son modèle économique, et sa viabilité. Jusqu'à la prochaine bêtise ?
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