Marchés financiers : le cygne de silicone

Florent Wabont et Olivier Guillou
Ecofi
En l’espace de quelques jours, les banques américaines Signature Bank, Silvergate Bank et Silicon Valley Bank ont fait faillite. Si les deux premières sont intimement liées à l’univers des cryptos actifs, c’est surtout sur la dernière (car plus « traditionnelle ») que l’attention s’est portée. Les explications de Florent Wabont, économiste et Olivier Guillou, directeur de la gestion chez Ecofi.
Lire (3 min.)

BCE : Christine Lagarde va devoir rassurer les investisseurs dans un contexte de stress des marchés

Julien Russo
Swiss Life Asset Managers France
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) devrait rester un évènement contenu et ne devrait pas détourner la BCE d’une augmentation de ses taux de 50 points de base lors de sa réunion de ce jeudi 16 mars. Le point avec Julien Russo, gérant de portefeuille senior, Marchés monétaires, chez Swiss Life Asset Managers France.
Lire (3 min.)

Crise bancaire : choc déflationniste

Sylvain Bersinger
Asterès
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis plonge le secteur bancaire dans la crise. Quels sont les mécanismes économiques à l'œuvre ? Quelles conséquences sur la politique monétaire ? L'analyse de Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès.
Lire (4 min.)

Faillite de SVB — 3 questions à… Timothée Waxin, Responsable du département Finance, Data & Performance d’EMLV

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis, la panique s'est emparée des marchés financiers. Le secteur bancaire européen doit-il craindre la contagion ? Timothée Waxin, Responsable du département Finance, Data & Performance d'EMLV répond aux questions du Courrier Financier.
Lire (4 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Cryptomonnaies : la Fed sauve les banques, le bitcoin au plus haut

Vincent Boy
IG France
Aux Etats-Unis, la faillite de la Silicon Valley Banque (SVB) secoue le secteur bancaire. Comment la Réserve fédérale américaine (Fed) gère-t-elle cette crise ? Quel impact sur le marché des cryptomonnaies — au croisement entre les secteurs bancaire et de la tech ? Les explications de Vincent Boy, analyste marchés chez IG France.
Lire (4 min.)

Faillite bancaire : la politique monétaire remise en question

Vincent Boy
IG France
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) va-t-elle remettre en question la politique monétaire des banques centrales contre l'inflation ? Quelles statistiques les investisseurs devront-ils surveiller cette semaine ? L'éclairage de Vincent Boy, Analyste marchés chez IG France.
Lire (4 min.)

EXCLUSIF / Hausse des taux : la fin du pilotage par les coûts ?

Benoit Brugière
Square Management
La dernière décennie a été marquée par un environnement de taux historiquement bas, tirée par une inflation quasi nulle. Les coûts ont été la véritable variable d’ajustement de la profitabilité bancaire. Les futures hausses de taux à venir vont-elles redonner aux banques plus de marges de manœuvre dans le pilotage de leur performance ? Les explications de Benoit Brugière, project manager chez Square Management.
Lire (6 min.)

Banque et assurance : l’ACPR publie son rapport statistique 2021 sur l’état du marché français

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce jeudi 13 octobre les résultats de son rapport statistique annuel « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2021 ». Ce document de référence complète son rapport d’activité publié le 31 mai 2022. Il présente les principaux chiffres du marché français de la banque et de l’assurance. Il couvre et synthétise les principales données prudentielles et comptables collectées auprès des établissements bancaires et des organismes d’assurance supervisés par l’Autorité.

Reprise économique en 2021

L’année 2021 a été marquée par une reprise économique vigoureuse, fortement soutenue par les mesures prises par les pouvoirs publics et les banques centrales. Dans ce contexte porteur, le secteur financier français, banques comme assurances, a obtenu d’excellents résultats et accru sa résilience, au service du financement de l’économie. Au S1 2022, la situation des banques et des assurances s’est inscrite dans le sillage de l’année 2021, ce qui devrait leur permettre de faire face à des perspectives d’activité économique aujourd’hui plus dégradées.

En 2021, le secteur bancaire français a vu son total de bilan progresser de 3 % pour atteindre 9 934 milliards d’euros au niveau consolidé en fin d’année. Le produit net bancaire (PNB) du secteur bancaire français a fortement progressé, pour s’établir à 164,2 milliards d’euros (+ 9,4 % par rapport à 2020), sous l’effet conjoint de l’amélioration des revenus des établissements et de la hausse maîtrisée de leurs coûts d’exploitation. La situation prudentielle du système bancaire, déjà solide, s’est renforcée : ainsi, le ratio de solvabilité agrégé des banques françaises s’est élevé à 16,3 % fin 2021, en légère hausse par rapport à 2020 (16,1 %).

30,6 milliards d'euros en UC

Pour leur part, en 2021, les assureurs français ont vu leurs primes nettes augmenter de +16 % et dépasser leur niveau d’avant crise sanitaire. L’assurance vie, en particulier, a connu un vif rebond, bénéficiant d’un environnement de marché porteur, de l’abondance de l’épargne privée et de la reprise de l’économie. Dans ce contexte, les supports en unités de compte ont enregistré un montant de collecte annuelle inédit (30,6 milliards). La solvabilité de l’ensemble du secteur a progressé de 11 points par rapport à 2020, pour s’établir à 253 %.

« Les résultats de l’année 2021 et du premier semestre 2022 confortent encore la résilience du système financier français, caractérisé par de solides ratios de solvabilité, dans le contexte actuel marqué par la guerre en Ukraine, l’inflation et la remontée des taux. Face à la recrudescence des risques, l’ACPR reste vigilante et poursuit en 2022 un suivi régulier des banques et assurances afin de veiller à la solidité du système financier », commente Dominique Laboureix, secrétaire général de l’ACPR. 

Lire (3 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Chirine Ben Zaied-Bourgerie – Finastra : reporting ESG, « une bonne gestion des données permettrait une meilleure gestion des risques »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Comment favoriser le développement d'une finance plus durable ? Comment le reporting ESG peut-il contribuer à optimiser la gestion des risques climatiques ? Chirine Ben Zaied-Bourgerie, Directrice de l'innovation chez Finastra, répond en exclusivité au Courrier Financier.
Lire (7 min.)

Sondage : 60% des Français estiment que le choix d’une banque peut avoir un impact sur la société

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette semaine, le Crédit Coopératif et Viavoice publient la troisième édition de l’Observatoire du sens de l’argent. Interrogés sur leur manière de consommer, 86 % des Français se disent en phase avec leurs valeurs. Ils s’estiment aussi plutôt cohérents avec celles-ci lorsqu’ils investissent (84 %), dépensent (82 %) et dans la façon de gagner leur argent (75 %).

Une utilisation plus juste de l'argent

Si une majorité de Français (59 %) estime qu’il est possible de changer ce qui ne va pas dans la société, 8 Français sur 10 pensent aussi que les individus et les entreprises peuvent contribuer à une utilisation plus juste de l’argent.

Ces résultats démontrent que les Français prêtent un pouvoir sociétal, politique et bien sûr économique, déterminant à l’argent. Puisqu’ils sont entre 80 à 90% à penser que le rôle de l’argent est de favoriser le développement local (86%), d’agir pour l'environnement (78%) et de réduire les inégalités sociales (78%). Les Français n’en oublient pas pour autant les problématiques internationales car ils sont 72% à penser que l’argent peut permettre d’agir en faveur de la paix dans le monde.  

Avec 41 % de Français qui ne savent pas vraiment, et 16 % qui ne savent pas du tout, ce que les banques font de leur argent, ce sont en tout 57 % des sondés qui méconnaissent la destination de leurs dépôts au sein de leur établissement bancaire. Un constat qui illustre l’image opaque attribuée aux banques. 

Une méconnaissance du secteur bancaire

S'ils sont de l’ordre de 38 % à penser qu’il n’est pas possible de savoir comment les banques utilisent l’argent déposé chez elles, 22 % d’entre eux seulement pensent toutefois qu’il est possible de savoir comment les banques utilisent l’argent que nous y déposons, et 21 % dans certaines banques uniquement.

Les banques souffrent, en effet, d’idées qui ont la vie dure : 50 % des Français estiment que, même si certaines se préoccupent plus que d'autres de l'intérêt collectif, elles restent néanmoins d’abord soumises à des intérêts financiers et individuels. Pour 28 % des personnes interrogées, aucune banque ne se préoccupe vraiment de l'intérêt collectif. Et ils sont seulement 11 % à penser que des banques s’en préoccupent vraiment.

Les Français, pour 60 % d’entre eux, estiment que le choix d'une banque peut avoir un impact sur la société. Ils attendent des pratiques durables (46 %), à savoir qu’elle finance majoritairement des projets liés à l’intérêt collectif et est éloignée des paradis fiscaux. Cela veut dire aussi dire qu’elle ne dépend pas d'actionnaires (43 %), qu’elle intègre véritablement l'écologie dans sa politique et dans ses actes (35 %), qu’elle est impliquée dans l'ancrage local et la connaissance de son territoire (34 %).

Lire (3 min.)