COP28 : Dubaï face au bilan carbone, la fin de la folie des grandeurs ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Du 30 novembre au 12 décembre prochains, la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) se tiendra à Dubaï (Emirats arabes unis). Comment financer la transition énergétique ? Quelle place pour l'industrie pétrolière ? Le point avec Le Courrier Financier.
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EXCLUSIF / Micro-crédit : un catalyseur pour l’inclusion financière et le développement économique

Mondher Aouiti
Square Management
Qu'est-ce que le micro-crédit ? Comment peut-il servir de catalyseur pour l'inclusion financière et le développement économique ?L'éclairage de Mondher Aouiti, consultant senior chez Square Management.
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Biodiversité : La Financière de l’Echiquier lance le podcast pédagogique « Sursauts »

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — sociétés de gestion française de conviction — annonce ce jeudi 30 novembre lancer en partenariat avec ID – l’Info Durable, le podcast « Sursauts ». Cette série de six épisodes sera consacrée aux solutions dédiées à la préservation et à la régénération de la biodiversité. Ce contenu s’inscrit dans le sillage des initiatives pédagogiques déployées par LFDE — comme son premier podcast, Un pied devant l’autre, dédié à la finance durable, ou le MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant d’ENGAGE, soutenu par la société de gestion.

Enjeux climatiques et de biodiversité

Mobilisée en faveur des enjeux climatiques et de biodiversité, LFDE cherche à sensibiliser le plus grand nombre et à mettre en lumière des solutions concrètes, développées par des entreprises engagées notamment. Présenté par Raphaëlle Duchemin, chaque épisode de « Sursauts » invite des experts, de tous les secteurs de l’économie :

  • Biodiv Corp, cabinet de conseil et de formation ;
  • Veolia, numéro un mondial des services à l'environnement, le groupe de luxe Kering ;
  • Etia et Vow ASA, entreprises norvégiennes spécialisées dans la gestion des déchets et des eaux usées pour l'industrie maritime ;
  • le groupe suisse SIG — spécialiste mondial des emballages alimentaires et le Muséum national d’Histoire naturelle — qui développe un projet de recherche en biomimétisme dédié à la réalisation de récifs artificiels.

Dialogue entre investisseurs et entreprises

Ce podcast a été lancé lors de la 3e édition des Rencontres du Climat & de la Biodiversité le 28 novembre 2023. Réunissant experts, entreprises et clients, ces Rencontres ont vocation à mobiliser l’ensemble de l’écosystème de LFDE, à stimuler le dialogue entre investisseurs et entreprises et à dégager des pistes concrètes en faveur du climat et de la biodiversité. « Sursauts » est accessible sur les grandes plateformes d’écoute ainsi que sur le site de LFDE.

« La sauvegarde de la biodiversité est un enjeu capital à nos yeux, plus de 50 % du PIB mondial en dépendent. A La Financière de l’Echiquier (LFDE), nous sommes convaincus du rôle de l’industrie de la gestion d’actifs face à ce défi universel. Cette nouvelle initiative, Sursauts, s’inscrit dans le sillage de nos nombreuses actions pédagogiques déployées au fil du temps. Nous remercions chaleureusement les experts pour leur contribution et leur engagement », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.  

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Sycomore AM adopte les recommandations de la TNFD

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sycomore Asset Management (Sycomore AM) — société de gestion, spécialiste de l’investissement responsable sur les entreprises cotées — annonce ce mercredi 29 novembre rejoindre la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), dédiée à la Finance.

Informations financières et nature

A la veille de la COP28, Sycomore AM s’engage à se conformer aux recommandations de la Taskforce for Nature-related Finance Disclosure (TNFD), publiées en septembre 2023. Ce cadre volontaire permettra aux entreprises et aux institutions financières de mieux intégrer les questions liées à la nature dans la prise de décision, la gestion des risques et les divulgations.

Après deux ans de travaux, plus de 200 pilotes et quatre versions préliminaires, le Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature (TNFD) a élaboré un ensemble de recommandations et d’orientations en matière de divulgation. Elles permettent aux organisations de signaler et d’agir sur l’évolution des dépendances, des impacts, des risques et des opportunités liés à la nature. L’étude pilote TNFD publiée par Sycomore AM souligne le rôle complémentaire des référentiels méthodologiques scientifiques et taxonomiques pour décliner ses recommandations et agréger des millions d’informations, fiables, utiles et normées.  

Monde financier, plus d'impact positif

« Nous sommes persuadés que le sujet du Climat s’inscrit dans le cadre plus vaste de la Nature et de ce que les scientifiques nomment les Limites Planétaires. Nous sommes fiers d’annoncer notre soutien à la TNFD. Nous saluons tous les efforts fournis par la TNFD dans la création de ce cadre riche, en cohérence avec notre stratégie Capital Naturel dont nous déclinerons les recommandations dès 2024 », déclare Denis Panel, Directeur général de Sycomore AM.

« Notre participation à la Convention des Entreprises pour le Climat du Monde Financier va nous permettre d'approfondir notre connaissance des enjeux associés à la transformation de l'économie au regard des limites planétaires. Il s'agira également de nourrir la conduite de notre stratégie en ligne avec notre mission d'investir pour un monde plus inclusif et durable en générant des impacts positifs pour nos parties prenantes. C'est aussi une occasion unique de partage d’expériences et d’idées entre acteurs d'un même écosystème », se réjouit Anne-Claire Imperiale, Head of Sustainability de Sycomore AM.

Développer la finance responsable

Cette décision s'inscrit dans une trajectoire axée sur l'investissement responsable pour Sycomore AM. Après le lancement de sa stratégie Eco Solutions et sa participation à la COP 21 Climat de Paris en 2015, la société de gestion s'est ainsi dotée d’une stratégie Capital Naturel, puis de la Net Environmental Contribution (NEC) en adhérant à la TCFD et en devenant une entreprise à mission en 2020.

« Après la validation de notre cible SBTi 1,5°C en 2022, nous avons beaucoup appris de notre participation à la COP 15 biodiversité de fin 2022, de notre pilote ACT, Assessing low-Carbon Transition, pour les institutions financières, mené en 2023 avec l’ADEME, et à travers notre pilote TNFD publié en septembre 2023. Notre soutien international à la TNFD et notre participation à la CEC Finance en France constituent deux nouvelles étapes essentielles », explique Jean-Guillaume Péladan, Senior Advisor Environment chez Sycomore AM.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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ESG : le fonds Alter Equity3P III lie la rémunération des dirigeants à l’égalité des chances

La Rédaction
Le Courrier Financier

Alter Equity — société de gestion française, spécialiste de l’investissement non côté — annonce ce mardi 28 novembre que son fonds « Alter equity3P III », actuellement en cours de levée, liera la rémunération des dirigeants de ses participations à un résultat en matière d’égalité des chances. « Alter equity3P III » est le troisième fonds d'investissement d'Alter Equity.

Rémunération des dirigeants

Cette étape vise à promouvoir la diversité et l'inclusion au sein des entreprises du portefeuille. Cette décision s’inscrit dans le prolongement de sa participation à Tech Your Place, une initiative sectorielle qui encourage les pratiques inclusives au sein des startups. En s’appuyant sur la clause Diversité et Inclusion de Tech Your Place, qu’elle a contribué à rédiger, Alter Equity lie la rémunération des dirigeants de ses participations à la bonne réalisation de cette clause.

Ce critère Diversité et Inclusion vient s’ajouter à 11 autres objectifs de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) qui seront obligatoires pour l’ensemble des participations du fonds d'investissement « Alter equity3P III ». En conséquence, le respect de ce critère à un certain niveau conditionnera pour leurs dirigeants l’accès à deux dimensions de leur rémunération :

  • la partie variable ;
  • l’intéressement à la création de valeur actionnariale (management package).

Clause Diversité et Inclusion

L’engagement Diversité et Inclusion de Tech your Place oblige les 10 fonds adhérentes — Alter Equity incluse — à faire figurer dans leurs pactes d’actionnaires une nouvelle clause. Cette dernière crée quatre obligations pour les participations dans un délai de 6 à 12 mois suivant l’entrée du fonds à leur capital :

  • désigner une personne responsable en charge des enjeux de diversité et d’inclusion ;
  • mettre en place pour l’ensemble des cadres dirigeants et salariés un programme de formation aux pratiques inclusives et non-discriminatoires, en particulier sur les enjeux de recrutement ;
  • mettre en place des pratiques de recrutement inclusives et augmenter, lors des recrutements, le recours à des structures qui interviennent dans l'aide aux personnes éloignées de l'emploi ou discriminées dans l'emploi ;
  • et mettre en place des KPIs de suivi annuel et en rendre compte de manière qualitative et quantitative vis-à-vis de ses investisseurs.

Au-delà de la rémunération des dirigeants de ses participations, Alter Equity conditionnera également 50 % de la rémunération de sa propre équipe au double niveau des bonus et du carried interest aux résultats RSE des participations de son troisième fonds — dont le respect de la clause Diversité et Inclusion de Tech Your Place.

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Reporting ESG : WeeFin analyse la parité dans les stratégies d’investissement des SGP

La Rédaction
Le Courrier Financier

WeeFin — fintech à impact créée en 2018 pour démocratiser l’investissement socialement responsable (ISR) — publie ce mardi 21 novembre une analyse de l’intégration de la parité dans les stratégies d’investissement des sociétés de gestion (SGP).

Quelle place pour les femmes ?

Un tiers des membres des conseils d’administration des plus grandes sociétés cotées en bourse de l’UE sont des femmes. L’égalité Femmes-Hommes est encore loin d’être une réalité. Pour pallier ce constat, un cadre réglementaire se met peu à peu en place en Europe :

  • la Directive Européenne Women on Board de 2022, exigeant un pourcentage minimum de femmes dans les postes d’administrateurs non exécutifs ou dans les postes de direction ;
  • la loi Français Rixain de 2021, exigeant un pourcentage minimum de femmes cadres dirigeantes et membres d’instances dirigeantes.

Ces réglementations sont efficaces puisque les pays ayant instauré des quotas obligatoires ont vu la part des femmes dans les Conseils d’Administration augmenter plus rapidement. A titre d’exemple, la France se place comme le meilleur acteur de l’UE avec 45,3 % de femmes au sein des instances de directions de les grandes entreprises. 

Toutefois, malgré ces chiffres encourageants, il reste un long chemin à parcourir pour atteindre une mixité parfaite. Le secteur financier n’échappe pas à ce bilan, alors que l’étude Harvard Business Review a démontré que la mixité des équipes de gestion améliore considérablement la performance en matière de retour sur investissement. 

PAI 12 et 13, indicateurs de la parité

Le règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019, dit règlement « Disclosure » ou SFDR, introduit la notion de PAI (principales incidences négatives) en matière de durabilité. Il s’agit des décisions d’investissement ayant un impact négatif d’un point de vue environnemental, social ou de bonne gouvernance.

Parmi la liste des PAI, les sociétés de gestion se basent sur 2 PAI sociaux pour mesurer la parité : 

  • PAI 12 : Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé (au sein des sociétés bénéficiaires des investissements) ;
  • PAI 13 : Mixité au sein des organes de gouvernance (le ratio femmes/hommes moyen dans les organes de gouvernance des sociétés concernées, en pourcentage du nombre total de membres).

WeeFin a étudié 50 sociétés de gestion de taille différente afin de rendre compte du niveau de reporting sur ces PAI ainsi que de leur prise en compte au niveau entité. 

Limitation au cadre réglementaire

Concernant la mixité au sein des organes de gouvernance, les niveaux d’incidence sont sensiblement similaires entre les acteurs, avec en moyenne, des émetteurs dont les conseils d’administration sont composés de 33 % de femmes. Un chiffre qui semble respecter mais ne pas dépasser le cadre réglementaire qui impose justement, la présence de femmes au sein des gouvernances à hauteur de 33 %.

Les mesures du PAI 12 révèlent, quant à elles, un écart de rémunération moyen de 12 % entre hommes et femmes dans les sociétés investies par les SDG. Ce qui rejoint finalement les conclusions d'Eurostat selon lesquelles les femmes travailleraient gratuitement depuis le 6 novembre. Toutefois, côté PAI, ce chiffre reste difficilement interprétable puisqu'en moyenne seulement 23% des sociétés investies ont communiqué les chiffres.

Favoriser la parité au sein des SGP

70 % des sociétés de gestion déclarent prendre en compte les PAI et 56 % ont bien reporté le premier jet de données quantitatives attendu pour juin 2023. A noter que parmi les sociétés de gestion ne déclarant pas prendre en compte ces PAI, certaines précisent qu’elles n’ont pas les données nécessaires pour le faire ou qu’elles ne sont pas dans l’obligation de le faire.  

Mais l’accès aux données ne devrait pas empêcher les fonds d’investissement d’être ambitieux sur la question de la parité. Des outils comme ceux proposés par WeeFin permettent d’accéder à diverses sources de données, de les agréger et de suivre des indicateurs afin de s’assurer que les choix d’investissement sont en adéquation avec la stratégie du fonds d’investissement.

« Nous constatons que les acteurs avec les meilleurs taux d’incidence et de couverture sont les acteurs utilisant l’engagement, la notation ESG et des exclusions dans ses modalités de prise en compte des PAI. Ainsi, ces résultats sont en accord avec nos recommandations sur la nécessité de combiner des méthodologies quantitatives et qualitatives, pour assurer une mitigation des impacts négatifs et également une amélioration des performances sur ces PAI des titres des portefeuilles », précise Sabrine Aouida, Chief Impact Officer de WeeFin.

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AllianzGI lance le fonds Social Conviction Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Investors (AllianzGI) — acteur mondial de la gestion active — annonce ce mardi 21 novembre le lancement de son fonds Social Conviction Equity. Il est géré à Paris par l’équipe Conviction Equity, qui dispose d’une expérience en matière d’investissement responsable depuis plus de 20 ans.

Le fonds propose de bénéficier du potentiel de rendement élevé des actions à long terme, ainsi que de la surperformance des marchés d’actions de la zone euro dans certaines phases. Il prend en compte des aspects relatifs à la durabilité par les gestionnaires du fonds. Il inclut une forte diversification au travers de nombreux titres individuels, et la possibilité de gains supplémentaires grâce à une analyse des titres individuels et à une gestion active.

Le fonds présente un risque de volatilité élevée des actions, risque de pertes (la volatilité du prix des parts du fonds peut être fortement accrue). Il est soumis aux aléas des marchés d’actions de la zone euro. L’univers d’investissement se limite à son approche en matière de durabilité. La participation se limite au potentiel de rendement des titres individuel. Il n'y a pas de garantie de réussite en matière d’analyse des titres individuels et de gestion active.

Un fonds axé sur les enjeux sociaux

Ce fonds actions ISR best-in-class géré activement est axé sur les enjeux sociaux. Il est classifié SFDR 8. Il investit selon des critères sociaux couverts par une note sociale minimale, le recours à des indicateurs (KPI) sociaux et l’engagement sur les questions sociales. La sélection des titres est fondée sur une analyse fondamentale intégrant à la fois des critères financiers et ESG.

L’accroissement des inégalités de pouvoir d’achat, la transformation numérique et le développement de l’intelligence artificielle, et enfin la transition écologique et énergétique sont trois grandes tendances qui ont poussé les acteurs de l’économie à mieux prendre en compte les aspects sociaux. Cela passe par l’équité dans la répartition des ressources mais aussi la recherche du bien-être de l’individu dans le monde du travail et dans la société en général.

L’objectif du fonds est double : surperformer le marché des actions de la zone euro (représenté par l’indice MSCI EMU) sur les moyen et long termes ; et gérer les risques sociaux à travers des émetteurs qui apportent une contribution sociale positive tout au long de la chaîne de valeur (fournisseurs, capital humain, société et communautés). Une contribution sociale positive peut être représentée par le profil social de l’entreprise, ou par les produits et services proposés.

Processus d’investissement rigoureux

Une note sociale est d’abord calculée à l’aide d’un modèle propriétaire éprouvé. La sélection de titres se fait sur une cinquantaine de critères sociaux. Les gérants réalisent un suivi d’indicateurs sociaux — qui mettent en avant une contribution sociale positive en complément de la notation sociale, et sont largement et régulièrement publiés.

Ces indicateurs couvrent la parité hommes-femmes, le capital humain, l’actionnariat salarié ou encore la transparence sociale. L’équipe de gestion travaille en étroite collaboration avec les équipes Sustainability sur l’ensemble du processus d’investissement, depuis la méthodologie & données jusqu’à l’engagement, en passant par la recherche ESG pour les évaluations sociales.

De plus en plus d'intérêt pour le S de ESG

« Nous avons constaté un intérêt croissant pour l'aspect social de l'ESG au cours des dernières années, et le S semble devenir le nouveau E (Environnement). Nous sommes à l'avant-garde de cette nouvelle tendance à Paris, et nous offrons une compréhension complète des contributions sociales positives tout au long de la chaîne de valeur, ce qui nous différencie clairement des autres fonds sociaux qui ont émergé sur le marché », explique Christophe Hautin, Gérant du fonds Allianz Social Conviction Equity.

« De bonnes pratiques sociales semblent être positivement corrélées avec la performance économique et financière de l’entreprise, ainsi que sa capacité d’innovation et sa productivité. Nous sommes ravis de proposer ce nouveau fonds à nos clients, leur permettant au travers de leurs investissements de participer à une contribution sociale positive. L’expérience de l’équipe en matière de gestion ISR best-in-class associée à nos méthodologies propriétaires seront clés pour le succès de cette stratégie », ajoute Amine Benghabrit, Directeur général France.

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Finance solidaire & Pays du Sud — 3 questions à… Isabelle Brun, responsable de la communication externe de la SIDI

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Du 13 au 20 novembre 2023, c'est la Semaine de la finance solidaire. Comment la finance solidaire contribue-t-elle au développement durable dans les pays du Sud ? Quel rôle la microfinance peut-elle jouer dans les zones rurales des pays émergents ? Isabelle Brun, responsable de la communication externe de la SIDI, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Finance solidaire — 3 questions à Julia Robin, chargée de plaidoyer chez FAIR

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Du 13 au 20 novembre, l'association FAIR organise la 16e édition de la semaine de la finance solidaire. Que représente le secteur de la finance solidaire en France ? Quel rôle l'épargne privée joue-t-elle dans cet écosystème ? Julia Robin, chargée de plaidoyer chez FAIR, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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Label ISR : Lifento l’obtient pour son fonds Lifento Care II

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lifento — société de gestion pure player de l’immobilier de santé — annonce ce jeudi 16 novembre l'obtention de la certification ISR pour son fonds Lifento Care II. Après la labellisation en 2022 de l'ensemble de ses fonds en portefeuille (Lifento Care et Lifento Care Pan-European), la labellisation du nouveau millésime evergreen de Lifento conforte sa démarche responsable.

Au 30 septembre 2023, la société de gestion Lifento gère 350 M€ d’actifs immobiliers à travers ses trois fonds d’investissement : Lifento Care, Lifento Care II et Lifento Care Pan-European. L’AFNOR est l'organisme certificateur ISR du fonds Lifento Care II.

45 critères ESG

Lancé en 2022, Lifento Care II est un fonds ouvert à destination des investisseurs professionnels et constitué sous forme de société civile (SC) à capital variable. Ce fonds vise l'acquisition d'une trentaine d'actifs de santé diversifiés (cliniques, centres de santé, Ehpad, etc.) majoritairement en France mais également en Belgique — représentant une cible de 20 % du portefeuille.

La labellisation ISR de Lifento Care II s’inscrit dans une démarche plus globale de la société de gestion spécialisée en immobilier de santé et vient renforcer sa stratégie d’investissement responsable. La certification ISR du fonds Lifento Care II repose sur une grille d’évaluation de 45 critères ESG, répartis de la façon suivante : 40 % orienté sur le Social, 36 % centrés sur l’Environnement et 24% sur la Gouvernance.

Stratégie durable

Des objectifs ambitieux ont été définis sur ces critères, notamment : la performance énergétique des actifs, le confort et les services proposés aux occupants et au personnel, la transparence des opérateurs, et des indicateurs de la qualité des soins tels que le taux de satisfaction patients et le taux d’encadrement.

« Après la labellisation en 2022 de l'ensemble de nos fonds, cette nouvelle certification ISR atteste de notre stratégie durable et de notre engagement envers une démarche responsable, soulignant ainsi notre volonté d'allier performance financière et impact sociétal positif dans le secteur de l'immobilier de santé », détaille Alfred de Crépy, Directeur de la Gestion chez Lifento.

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