Fed : le ton « Hawkish » inquiète les marchés

Vincent Boy
IG France
Cette semaine, les marchés réagissent au retour du ton « Hawkish » de la Fed. La perspective de la réduction des rachats d'actifs va-t-elle entraîner un mouvement baissier ? L'éclairage de Vincent Boy, analyste marché chez IG France.
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Coronavirus : fièvre sur les marchés

Olivier de Berranger
LFDE
La semaine passée s'est révélée très éprouvante pour les marchés financiers. La crainte du coronavirus a rattrapé les investisseurs, désormais saisis d'une fièvre vendeuse. Quel rôle les banques centrales vont-elles jouer dans ce contexte incertain ? Les marchés se dirigent-ils vers une résolution de la crise ? Les explications d'Olivier de Berranger, Directeur de la gestion d'actifs et Directeur Général Délégué chez LFDE.
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Obligations d’Etat : Italie, la douce tentation des rendements positifs

Johannes Müller
DWS
Les obligations d'État italiennes ont peu réagi à la crise gouvernementale. Quels acteurs économiques détiennent aujourd'hui la majorité de ces obligations souveraines ? Quelles stratégies de gestion ont-ils adoptées dans un contexte politique italien mouvementé ? Johannes Müller, Responsable de la recherche macroéconomique chez DWS, partage son analyse.
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Dividendes mondiaux : de nouveaux records, mais la croissance ralentit

La Rédaction
Le Courrier Financier

La décélération de l’économie mondiale a commencé à se faire sentir sur les dividendes, indique le dernier rapport de l’indice Janus Henderson des dividendes mondiaux, publié ce lundi 19 août. Le total payé aux actionnaires a atteint le nouveau montant historique de 513,8 milliards de dollars US au cours du deuxième trimestre, mais le taux de croissance a été le plus faible en plus de deux ans.

Les dividendes totaux ont augmenté de 1,1 %, freinés par la solidité du dollars US. La croissance sous-jacente, à 4,6 %, a été la plus faible en deux ans mais n’a été que légèrement inférieure à la moyenne à long-terme. Ce ralentissement est conforme aux prévisions de Janus Henderson, qui avait déjà intégré le ralentissement du taux de croissance cette année.

Vers de nouveaux records

Le ralentissement de la croissance signifie que moins de nouveaux records sont atteints. Le Japon, le Canada, la France et l’Indonésie sont les seuls pays qui ont battus leurs records au cours du deuxième trimestre. Les marchés émergents ont enregistré la croissance la plus rapide — poussés à la hausse par la Russie et la Colombie — alors que le Japon est le pays qui a réalisé la meilleure performance parmi les pays développés.

Le reste de l’Asie Pacifique — ainsi que l’Europe hors Royaume-Uni — ont sous-performé la moyenne mondiale, alors que les États-Unis ont obtenu des résultats légèrement inférieurs à ce que Janus Henderson avait prévu. Les dividendes du secteur financier et de l’énergie ont enregistré les augmentations les plus rapides, mais la croissance du secteur de la technologie et des produits de consommation de base a été toutefois inférieure.

Croissance à la traîne en Europe

Les dividendes varient fortement d’un trimestre à l’autre. Les investisseurs reçoivent les sept dixièmes de leurs revenus de dividendes européens pour l’année au cours du deuxième trimestre. La croissance en Europe a été à la traîne par rapport au reste du monde au cours des dernières années, et le deuxième trimestre 2019 n’a pas fait exception à la règle. Les dividendes totaux ont chuté de 5,3 % par rapport au deuxième trimestre 2018, notamment en raison de la faiblesse de l’Euro.

Cette tendance a conduit notre indice pour l’Europe à atteindre 134, son niveau le plus faible en plus d’un an. En termes sous-jacents, les dividendes européens n’ont augmenté que de 2,6 %. Cela signifie que la région est, de loin, celle qui a enregistré la moins bonne performance au cours du deuxième trimestre. Quelques importantes réductions de dividendes ont affecté le résultat total, mais la part des sociétés ayant augmenté leurs distributions est également en baisse.

La France, plus grand payeur de dividendes en Europe

La France — de loin le plus grand payeur de dividendes en Europe — a vu ses dividendes atteindre 51 milliards de dollars US au cours du deuxième trimestre, un nouveau niveau historique. La croissance sous-jacente a été de 5,1 % sur le pays, ce qui est bien supérieur à la moyenne européenne. Les trois-quarts des sociétés françaises de l’indice ont augmenté leurs dividendes par rapport au deuxième trimestre 2018, et seul EDF l’a réduit.

Les dividendes allemands ont réalisé de moins bons résultats. Les 38,5 milliards de dollars US de dividendes versés correspondent à une augmentation de 2,4 % des dividendes sous-jacents, ce qui est conforme à la moyenne européenne. Seules les trois cinquièmes des sociétés allemandes ont augmenté leurs dividendes — ce qui est relativement faible — et le secteur automobile est celui qui a enregistré la moins bonne performance, en raison des réductions effectuées par BMW et Daimler.

La croissance en Espagne a été de 8 % en termes sous-jacents — la progression la plus rapide parmi les plus importants pays européens — suivie de près par les Pays-Bas. La Suisse a également enregistré une croissance supérieure à la moyenne. Les dividendes belges ont chuté de plus d’un quart en termes sous-jacents, suite à la diminution de moitié du dividende d’Anheuser-Busch InBev.

Hausse de la rentabilité au Japon

L’Asie-Pacifique hors Japon a été légèrement à la traîne derrière le reste du monde au cours du deuxième trimestre. Les 43,2 milliards de dollars US de dividendes totaux distribués correspondent à une croissance sous-jacente de 2,2 %. Pour des raisons saisonnières, les dividendes d’Hong Kong dominent le deuxième trimestre. La croissance sous-jacente n’a été que de 2,5 % et un quart des sociétés d’Hong Kong de notre indice ont réduit leurs dividendes, dont China Mobile.

Ce pourcentage — bien plus important que sur les autres principaux marchés — reflète le ralentissement de l’économie chinoise. Les dividendes historiques versés au Japon — en hausse de 6,8 % en termes sous-jacents — reflètent la hausse de la rentabilité et la croissance des ratios de distribution. Quasiment les trois quarts des sociétés ont augmenté leurs dividendes.

La croissance des dividendes japonais a surperformé le reste de monde au cours des quatre dernières années, inversant la tendance de stagnation relative qui a été de mise pendant de nombreuses années. Les dividendes japonais ont désormais rattrapé l’Asie-Pacifique et l’Amérique du nord — les deux régions qui affichent la croissance la plus rapide au monde — et la croissance des distributions de ces trois régions a avoisiné les 130 % depuis la fin 2009.

Quelles prévisions d'ici fin 2019 ?

Les dividendes américains ont progressé au rythme le plus lent en deux ans, les dividendes sous-jacents augmentant de 5,3 % pour atteindre 121,7 milliards de dollars US. Le rythme de croissance des dividendes s’est ralenti sur tout un éventail de secteurs aux États-Unis, la plupart d’entre eux enregistrant des progressions à un chiffre. Plus des quatre cinquièmes des sociétés ont toutefois augmenté leurs distributions, ce qui permet aux États-Unis de se maintenir aux premiers rangs des classements internationaux.

Les dividendes du secteur bancaire ont continué d’enregistrer une solide croissance. Les fabricants automobiles ont maintenu leurs dividendes au même niveau, reflétant les défis structurels croissants du secteur à l’échelle internationale. Au Royaume-Uni, la croissance sous-jacente a été de 5,3 % — ce qui est similaire à la moyenne mondiale — mais les importants dividendes extraordinaires ont toutefois poussé la croissance totale à la hausse. Le secteur bancaire est celui qui a le plus contribué à la croissance sous-jacente.

Les résultats du deuxième trimestre sont conformes aux attentes de Janus Henderson et nos prévisions restent donc inchangées pour 2019. Les dividendes devraient atteindre 1430 milliards de dollars US, ce qui correspond à une augmentation de 4,2 % des dividendes totaux et de 5,5 % des dividendes sous-jacents.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Marchés obligataires : de l’importance des emprunts d’État

Jean Boivin
BlackRock Investment Institute
La diversification reste indispensable pour renforcer un portefeuille. Les emprunts d'Etat rapportent très peu, mais offrent une certaine protection contre les chocs boursiers. Quel équilibre trouver entre obligations nominales et obligations indexées sur l'inflation ? Jean Boivin, Responsable Mondial de la Recherche pour le BlackRock Investment Institute, partage son analyse.
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Marchés actions de croissance : écart d’évaluation croissant

Thomas Schüssler
DWS
Les actions de croissance continuent de croître, les actions de valeur continuent de gagner de la valeur, si cela est défini comme une décote par rapport au marché. Il est certain que cela ne peut pas durer éternellement, mais pour encore un bon moment. Dans ces conditions de marché, quelle stratégie d'investissement adopter ? Thomas Schüssler, Co-Responsable Actions chez DWS, partage son analyse.
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Cession d’entreprise : un contexte de marché favorable aux vendeurs

Charly Tournayre
THESAURUS
Vendre son entreprise en 2019, c’est bénéficier d’une conjonction de facteurs permettant de valoriser au mieux son prix de cession. Comment minimiser la fiscalité applicable à la plus-value issue de cette vente, et maximiser ainsi les capacités de réemploi ? Charly Tournayre, Docteur en droit, Responsable de l’ingénierie patrimoniale chez Thesaurus, partage son analyse.
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Etats-Unis : quelles perspectives pour le marché actions ?

Gergely Majoros
Carmignac
Les perspectives des actifs financiers américains se résument globalement au ralentissement de la croissance économique, à un faible taux d’inflation et à une banque centrale accommodante. Dans ce contexte, quelle stratégie adopter sur le segment des actions américaines ? Gergely Majoros, Membre du comité d’investissement de Carmignac, partage son analyse.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Chine : la peste porcine donne la fièvre au marché international du porc

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La peste porcine africaine décime le cheptel de porcs en Chine depuis mi-2018. Pour assurer sa consommation nationale, l'Empire du Milieu se tourne massivement vers l'importation. Résultat, le prix d'achat du porc vivant s'est envolé et les cours de la viande de porc flambent à l'international. Si la situation bénéficie aux éleveurs, en France la filière viande s'inquiète.
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Etats-Unis : la double illusion Trump ou la « paréidolie » des marchés financiers

Wilfrid Galand
Montpensier Finance
Négociations commerciales, politique monétaire de la Fed et évolution des indices mondiaux... Les marchés financiers vivent au rythme du compte Twitter de Donald Trump. Les investisseurs accordent beaucoup d'importance aux prises de positions du président des Etats-Unis. Cette clé d'analyse est-elle pour autant pertinente ? Wilfrid Galand, Directeur Stratégiste chez Montpensier Finance, partage son analyse.
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