« Nouveau label ISR : quelles attentes des Français ? »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce vendredi 1er mars, le nouveau label ISR (Investissement Socialement Responsable) entre en vigueur. Ce label d’Etat permettant aux Français de choisir des supports d’épargne intégrant des principes sociaux et environnementaux est rendu plus exigeant par le Gouvernement. L’objectif est de gagner en crédibilité aux yeux des épargnants en leur assurant une solution d’investissement à impact vraiment durable. Désormais, plus aucune entreprise ne pourra donc bénéficier de ce label si elle utilise ses fonds pour produire des énergies fossiles. Une bonne nouvelle pour lutter contre le greenwashing.   

C’est dans ce cadre que Goodvest, startup pionnière dans la création de produits d’épargne alignés sur l’Accord de Paris en matière de climat, dévoile l’étude « Nouveau label ISR : quelles attentes ? »* réalisée avec l’Institut Poll & Roll. 

Les Français embrassent la cause écologique

Les Français adhèrent largement à la cause écologique avec une sensibilité quasi-unanime à hauteur de 91 %. Les climatosceptiques (9 %) font office de minorité.

Dans le détail, malgré ce consensus fort en faveur de la cause environnementale, chacun réagit à sa manière et à son rythme. En effet, pour une partie des Français, la conscience écologique peine à se traduire dans les faits. Ils sont ainsi 41 % à reconnaître ne pas s’engager par des actes concrets en faveur de la protection de l’environnement. A l’inverse, la moitié des sondés (50 %) affirment être engagés dans des actions écologiques, que ce soit depuis longtemps (30 %) ou plus récemment (20 %).

Refonte du label ISR : une nécessité pour près de 2/3 des Français

Cet engagement par les actes peut, entre autres, passer par l’épargne, et les Français en ont conscience. Ils sont ainsi 58 % à déclarer que la refonte du label ISR vers un modèle plus exigeant, et donc plus vertueux, est une nécessité, contre 32 % pour lesquels la mesure est peu nécessaire et 10 % pas du tout.  

Des résultats encourageants qui font écho à l’importance que les Français accordent à l’impact de leur épargne. En effet, pour 56 % d’entre eux les répercussions sociales et écologiques de leurs économies sont un réel sujet de préoccupations, tandis que seuls 10 % des interrogés n’y attachent aucune importance et 33 % peu d’importance.

67 % des Français prêts à rogner sur leur marge pour protéger la planète

Mais jusqu’où les Français sont-ils prêts à aller ? Pour deux solutions d’investissement à même taux de rendement, près de 70 % d’entre eux opteraient pour une solution responsable. Une manière d’aligner leur épargne avec leurs valeurs. Rien d’étonnant a priori. Et pourtant, la santé de leur épargne n'est plus une cause d'hésitation susceptible d’interférer avec leurs préoccupations écologiques : 60% des Français se disent ainsi prêts à rogner sur leur marge si leur investissement peut protéger la planète. Un signal positif très fort !

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COP28 : un arrière-goût amer

Océane Balbinot-Viale
La Française AM
Le 12 décembre dernier, la COP28 s'est achevée à Dubaï (Emirats arabes unis) sur un bilan mitigé. Face au changement climatique, que retirer de ce sommet international ? Les explications d'Océane Balbinot-Viale, Analyste ESG senior,chez La Française AM.
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Marché des cryptos : bitcoin, en attendant l’ETF

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Bientôt un nouveau rallye pour le bitcoin ? D'après un récent rapport d'Alliance Bernstein, l'année 2024 pourrait être très favorable à la reine des cryptomonnaies. Le point du Courrier Financier — avec les réponses exclusives de Thomas Romain, directeur commercial France chez Bitpanda.
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Assurance : les Français mal préparés face au risque d’inondation par ruissellement

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, la décrue s'amorce dans le Pas-de-Calais. Ce mercredi 15 novembre, un arrêté publié au Journal officiel a reconnu l'état de catastrophe naturelle dans le département. Comment les assureurs peuvent-ils accompagner les Français face au risque d'inondation ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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ETF ESG : les Français veulent augmenter leur exposition

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
D'après une récente étude Invesco, les investisseurs particuliers français souhaitent augmenter leur exposition aux ETF ESG. Quelles sont les caractéristiques de ce marché ? Comment accompagner le projet de ces investisseurs particuliers ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Finance solidaire & Pays du Sud — 3 questions à… Isabelle Brun, responsable de la communication externe de la SIDI

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Du 13 au 20 novembre 2023, c'est la Semaine de la finance solidaire. Comment la finance solidaire contribue-t-elle au développement durable dans les pays du Sud ? Quel rôle la microfinance peut-elle jouer dans les zones rurales des pays émergents ? Isabelle Brun, responsable de la communication externe de la SIDI, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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Développement durable : au fil de l’eau

Olivier de Berranger
LFDE
L'accès à l'eau douce représente un enjeux stratégique de développement durable — alors que la consommation mondiale d'eau a été multipliée par six en un siècle. Quel rôle la finance à impact peut-elle jouer face à ce défi ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO de La Financière de l’Echiquier (LFDE) présente l'édito du mois de novembre.
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ISR : l’éco-anxiété, le mal du siècle

Coline Pavot
La Financière de l'Echiquier
En 2023, un Français sur quatre souffre d'éco-anxiété. Quels sont les facteurs qui alimentent cette peur ? Comment lutter contre le phénomène ? Le point avec Coline Pavot, Responsable de la Recherche Investissement Responsable, La Financière de l’Echiquier (LFDE).
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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Epargne retraite : Goodvest et Generali lancent le premier PER compatible avec l’Accord de Paris

La Rédaction
Le Courrier Financier

Goodvest — spécialiste de l'investissement responsable — annonce ce lundi 4 septembre étoffer sa gamme de produits d'épargne, en partenariat avec Generali (spécialiste de l'assurance-vie en ligne), avec le lancement du premier Plan d'Epargne Retraite (PER) qui inclut un mandat d’arbitrage Goodvest à 100 % aligné avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Le e-PER Generali commercialisé par Goodvest est accessible à partir de 300 euros, avec une souscription 100 % en ligne — sans frais de versement, d'entrée ou d'arbitrage. Il s'adresse aux actifs de 18 ans et plus, sans condition de statut professionnel. Les frais de gestion annuels s'élèvent à 1,3 %, tandis que les frais indirects (appliqués par les supports d’investissement) varient de 0,2% à 0,4%. Les frais de gestion annuels totaux se situent entre 1,50 % et 1,70 %.

Le contrat e-PER Generali est un contrat d’assurance sur la vie de groupe à adhésion individuelle et facultative, libellé en euros et/ou en unités de compte UC. Il est assuré par Generali Retraite, fonds de retraite professionnelle supplémentaire régi par le Code des assurances. L'investissement sur les supports en UC supporte un risque de perte en capital. L'assureur s'engage sur le nombre d'UC et non sur leur valeur, qu'il ne garantit pas.

Choisir une thématique durable

Lancé en 2019 dans le cadre de la loi PACTE, le Plan d'Epargne Retraite (PER) suscite aujourd'hui un vif intérêt de la part des Français qui souhaitent valoriser leur capital retraite. Goodvest et Generali ciblent des épargnants qui souhaitent préparer leur retraite, tout en participant au développement d’entreprises engagées dans une démarche de transition écologique — au travers du mandat d'arbitrage de Goodvest.

Le e-PER Generali commercialisé par Goodvest permet aux clients de choisir les thématiques d’investissement qu’ils souhaitent soutenir : l’accès à l’eau, la transition  écologique, la santé, l’emploi et la solidarité, les innovations technologiques ou la préservation de la forêt. Les équipes de Goodvest définissent ensuite le profil de risque de l'épargnant.

En fonction de ces éléments, les équipes de Goodvest déterminent l'allocation d'actifs adaptée à chaque épargnant. Le contrat permet de disposer d’une épargne-retraite en fonction de ses valeurs et de ses objectifs financiers. Goodvest intègre également automatiquement une désensibilisation progressive au risque, afin de tenir compte de l'horizon d’investissement.

Mandat d’arbitrage et Accord de Paris

Ce nouveau produit d’épargne détient un mandat d’arbitrage, uniquement composé de supports en unités de compte (UC) labellisés et/ou classés article 8 et 9 SFDR. Ces derniers financent des entreprises responsables, écologiques, éthiques et durables. Goodvest s’appuie sur une méthode d’analyse extra-financière stricte — exclusion sectorielle, calcul de l’empreinte carbone, de la trajectoire de réchauffement climatique, etc.

Goodvest combine le profil de risque de l’investisseur, la thématique de son choix et les données recueillies par Carbon4 Finance (fournisseur de données indépendant sur le climat). Objectif, créer automatiquement un portefeuille d’investissement 100% en ligne avec l’Accord de Paris. S’il existe sur le marché plusieurs milliers de supports d’investissement (OPC indiciels (ETF) et  OPC actifs) labellisés, Goodvest n’en a retenu qu’une vingtaine dans son mandat d’arbitrage.

À ce jour, près d’un millier de clients se sont d’ores et déjà préinscrits en amont du lancement officiel du premier e-PER Generali. Compte tenu de cetintérêt, Goodvest prévoit donc d’ouvrir 2 000 contrats d’ici la fin de l’année 2023. Les deux partenaires étudient actuellement la possibilité de lancer de nouveaux produits.

Partenariat au service de l’épargne responsable

Entreprise engagée, Generali est le partenaire historique de Goodvest. C'est un partenariat logique pour la fintech et entreprise à mission, spécialiste de l’investissement engagé pour le climat en France. Depuis son lancement en 2021, le contrat d’assurance-vie GOODVIE compte aujourd’hui plus de 4 000 clients et 35 M€ d’épargne confiée.

« Nous sommes extrêmement fiers de poursuivre notre partenariat avec Generali, l'un des plus solides assureurs européens. La confiance que Generali nous accorde illustre la pertinence de notre offre et constitue dans le même temps un véritable gage de confiance pour les Français qui souhaitent investir leur épargne retraite dans un produit réellement responsable. », déclare Joseph Choueifaty, CEO et cofondateur de Goodvest.

« Deux ans après le lancement du contrat d’assurance-vie GOODVIE, nous sommes ravis de lancer le e-PER Generali avec Goodvest. Cette nouvelle offre répond aux aspirations des Français souhaitant préparer leur retraite, tout en ayant la possibilité de donner du sens à leur épargne via le mandat d’arbitrage confié à Goodvest, respectueux des Accords de Paris. », ajoute Corentin Favennec, Directeur des Partenariats de Generali Patrimoine.

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Infrastructures bas carbone : Épopée Gestion lance le fonds Épopée Infra Climat I

La Rédaction
Le Courrier Financier

Épopée Gestion — entreprise d’investissement territorial, basée à Brest — annonce ce jeudi 6 juillet le lancement du fonds « Épopée Infra Climat I ». D'une durée de 13 ans, ce véhicule d'investissement sera consacré au financement d’infrastructures bas carbone, dans les territoires de l’Arc Atlantique français. Ce fonds vient de réaliser un premier closing de 100 M€. Il vise une taille de 250 M€ à 300 M€.

Objectif, soutenir une douzaine de projets qui œuvrent à la décarbonation de l’économie — notamment dans les transports, la production d’énergies ou l’adaptation au changement climatique. Ce premier tour de table a été réalisé auprès de plusieurs investisseurs de premier plan parmi lesquels : la Caisse des Dépôts, Tikehau Capital, Suravenir par l’intermédiaire de SWEN Capital Partners, Groupama, Abeille Assurances, Allianz France, la Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire et Banque Populaire Grand Ouest.

Freiner le réchauffement climatique

Le fonds investira dans des modèles d’infrastructures émergents (« Next Gen infra ») pour accélérer leur déploiement : transports bas carbone, énergies décarbonées, rénovation énergétique, électrification… Un tiers du fonds sera notamment consacré au monde maritime. L’ambition est de permettre à des modèles ou des technologies — qui ont fait leur preuve sur un territoire réduit ou dans le cadre d’une première série industrielle — de passer à l’échelle pour accélérer en matière d’investissement climatique.

Le fonds se fixe des objectifs ESG (Environnement, Social et Gouvernance) ambitieux qui orienteront toute sa stratégie d’investissement vers la décarbonation des territoires et de leurs infrastructures. Il vise, en particulier, une classification article 9 SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), soit le plus haut niveau d’engagement en matière de finance durable et ciblera notamment une température de portefeuille respectant l’Accord de Paris et un alignement minimal de 70 % avec la taxonomie verte de l’Union européenne (UE).

Deux projets d’investissement imminents

Epopée Gestion s’est appuyée sur une équipe infrastructures, menée par Emmanuel Walliser, constituée de deux directeurs d’investissements et d’une chargée d’affaires. Dotée d’une solide expérience, l’équipe dispose d’un ancrage et de réseaux à même de sourcer des projets à taille humaine, au plus proche du terrain, avec souvent une vraie complexité de structuration et de mise en œuvre. Deux projets d’investissement majeurs, déjà bien avancés, ont également convaincu les investisseurs de la capacité de la société de gestion à réaliser son ambition.

« Nous remercions vivement l’ensemble des souscripteurs qui nous font confiance et adhèrent à notre vision de l’investissement régional, au plus près des acteurs et des citoyens. Ils partagent avec nous l’idée que la décarbonation passe par la massification des initiatives locales. Cette activité d’infrastructures vient compléter le modèle d’investissement que nous créons depuis trois ans au service des territoires », explique Ronan Le Moal, co-fondateur d’Épopée Gestion.

« Nous sommes désormais capables de financer et d’accélérer le déploiement de startups, de PME, d’actifs immobiliers durables et d’infrastructures. Avec mon associé et co-fondateur Charles Cabillic et avec toute l’équipe Épopée Gestion, nous sommes convaincus que cet investissement écosystémique est vertueux pour créer des emplois, développer les
centres de décision en région et avoir un maximum d’impact écologique et social
», ajoute-il.

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