Covid-19, les adhérents de PLANETE CSCA mobilisés face à la crise sanitaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les principaux enseignements sont :

• Une forte résilience des entreprises, qui ont été capables de réagir pour assurer la continuité de services,

• Une forte résilience des entreprises, qui ont été capables de réagir pour assurer la continuité de services,

• Une relation-client malmenée par les conditions d’exercice des activités, mais renforcée par le dialogue,

• Une possible ré-organisation du travail, prenant en compte le télétravail, dans une majorité de cabinets,

• Un recours responsable aux dispositifs mis en place par l’Etat,

• Une anticipation de la part des cabinets de courtage sur les sujets sanitaires, même pour les courtiers de proximité,

• Globalement une bonne connaissance des enjeux dans cette période et une mobilisation sans faille.

Pour Bertrand de SURMONT, Président de PLANETE CSCA, les résultats de ces enquêtes font apparaître l’inquiétude qui monte chez les courtiers : « Les dispositifs mis en place montrent leurs limites pour les cabinets de courtage, car les répercussions sur leur chiffre d’affaires se fera sentir dans les mois à venir. Il est nécessaire de les adapter ou de les
maintenir au-delà du déconfinement. C’est pourquoi PLANETE CSCA se met en position de mener une enquête mensuelle nouvelle portant principalement sur l’évolution du chiffre d’affaires et de la trésorerie des cabinets de courtage ».

Ce Baromètre de l’activité des courtiers démarrera fin mai sur une base mensuelle ; il est prévu pour perdurer jusqu’à la fin du 1er trimestre 2021.
En parallèle, l’enquête sur le suivi de l’accord de branche professionnelle relatif aux congés payés (accord du 6 avril 2020) se poursuivra jusqu’à fin juin 2020 comme prévu avec les organisations syndicales.

Pour accéder aux résultats des enquêtes d’avril et mai 2020

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Bourse : 1001 raisons de vendre malgré la hausse, les raisons de la résilience

Jean-Jacques Ohana
Homa Capital
En plein déconfinement, les marchés financiers affichent un bel optimisme. Comment comprendre ce phénomène, compte tenu de la multiplication des risques ? Sur quel scénario de reprise les investisseurs peuvent-ils vraiment s'appuyer ? Jean-Jacques Ohana, CFA Directeur de la Gestion chez Homa Capital, partage son analyse.
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Marchés financiers : un déconfinement loin d’enchanter

Karamo Kaba
Le déconfinement annonce le retour de l'activité, mais pas le rebond en « V » que certains investisseurs espéraient. Comment s'adapter à une crise économique au long cours ? Karamo Kaba, Directeur des études économiques chez Ecofi Investissements, partage son analyse.
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Perial AM : une activité locative soutenue malgré le confinement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Perial AM — spécialiste de l'immobilier — annonce ce lundi 18 mai que son activité locative s'est poursuivie pour l’ensemble de ses SCPI (PFGP, PFO et PFO2) au cours des quatre premiers mois de l'année 2020, et notamment pendant la période du confinement.

« Par la qualité de ses actifs immobiliers et de ses équipes d’asset management totalement mobilisées pendant cette période de confinement, Perial AM démontre son savoir-faire et la résilience de son activité au service de la performance de fonds gérés pour ses associés », se réjouit Loïc Hervé, Directeur Général Délégué de Perial AM.

Nouvelles locations en 2020

Plus de 30 000 m² de transactions locatives ont été réalisées, affichant pour la majorité d’entre elles des durées de baux fermes. Ces transactions offrent aux investisseurs une visibilité sur les futurs loyers des SCPI, tout en démontrant l’expertise des équipes de PERIAL AM. Depuis le début d’année, Perial AM a réalisé 7 nouvelles locations significatives :

  • Immeuble Le Wilson à Levallois (PFGP et PFO2), 943 m² : bail de 9 ans ferme avec RS2I (conseil en ingénierie digitale). Signé le 13 mai 2020, le bail prend effet le 1er janvier 2021 (transaction réalisée par CBRE avec C&W et BNP RE) ;
  • Immeuble Technopolis à Issy-les-Moulineaux (PFO2), 1 678 m² : bail de 10 ans dont 7 ans ferme avec EMOVA (ex-MONCEAU FLEURS). Signé le 28 avril 2020, le bail est à effet immédiat (transaction réalisée par CBRE avec JLL et BNP RE) ;
  • Immeuble l’Echo à Villeurbanne (PFO2), 1 138 m² : bail de de 9 ans dont 6 ans ferme avec DELAWARE, un intégrateur de solutions innovantes et technologiques SAP. Signé le 13 mars 2020, le bail prend effet le 1er septembre 2020 (transaction réalisée par ARTHUR LOYD avec BNP RE et JLL) ;
  • Immeuble Cristallerie à Sèvres, (PFGP), 731 m² : bail de 9 ans dont 4 ans ferme avec NANOXPLORE, l’un des principaux fabricants mondiaux de graphène. Signé le 5 mars 2020, le bail prend effet au 1er septembre 2020 (transaction réalisée par JLL) ;
  • Immeuble Etoile Pleyel à Saint-Denis (PFO2), 1 590 m² : bail avec EIFFAGE. Signé le 28 février 2020, le bail est à effet immédiat (transaction réalisée en direct) ;
  • Immeuble sis 23 rue Saint-Denis à Boulogne-Billancourt (PFGP et PFO), 1 766 m² : bail de 9 ans dont 6 ans ferme avec un groupe textile français de 200 m€ de chiffre d’affaires.  Signé le 19 février 2020, le bail prend effet après les travaux de restructuration et de surélévation engagés par PERIAL AM et prévisionnellement au 3ème trimestre 2020l (transaction réalisée par CUSHMAN & WAKEFIELD avec CFI et BNP RE) ;
  • Ensemble Immobilier Novalizy à Vélizy (NEUFLIZE), 1 300 m² : un bail de 9 ans ferme avec FICHET BAUCHE TELESURVEILLANCE. Signé début janvier 2020, le bail est à effet immédiat (transaction réalisée par CBRE avec BNP RE et DBX) ; et un bail de 9 ans dont 4 ans ferme avec GROUPE HOSPITALIER PAUL GUIRAUD pour (transaction réalisée par CBRE avec BNP RE et DBX) ;

Renouvellements de baux

Par ailleurs, 3 renouvellements significatifs ont également été signés sur la période :

  • Immeuble Le Thales à Illkirch (PFO2) : renouvellement de bail de 9 ans dont 6 ans ferme avec une compagnie aérienne française, pour 2 101 m², à effet du 1er mars 2020 ;
  • Immeuble le Visio à Montbonnot PFO2) : renouvellement de bail de 9 ans avec CEGELEC CEM (Concepteur d’équipements en milieu nucléaire), pour 3 150 m², à effet du 1er septembre 2020 ;
  • Immeuble Gershwin à Guyancourt (PFO2) : renouvellement de bail de 9 ans avec EDWARDS LIFESCIENCES (entreprise de matériel médical), pour 982 m² sur, à effet du 1er octobre 2020.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Location saisonnière : la FNAIM met à jour son guide de préconisations sanitaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Premier ministre a annoncé ce jeudi 14 mai que les Français pourront partir en vacances cet été. De son côté, la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) a édité dès le 5 mai un guide de préconisations sanitaires pour les professionnels réglementés de la location touristique.

Ce document a été mis à jour ce mercredi 13 mai. Il présente des règles de sécurité sanitaires contraignantes, afin de garantir aux professionnels et aux vacanciers une sécurité maximale. De quoi soutenir l'activité d'un secteur économique très impacté par la crise sanitaire du coronavirus.

Priorité à la sécurité sanitaire

Ce guide détaille notamment les protocoles de nettoyage très spécifiques, qui devront être institués dans les locations de courte durée. « C’est un dispositif contraignant pour toutes les parties concernées : le locataire, le bailleur et le professionnel, mais absolument incontournable pour garantir la sécurité des logements mis en location », explique la FNAIM.

Ce protocole a été établi à partir de recommandations scientifiques. Il permet aux professionnels de la location saisonnière d'accueillir les vacanciers dans des logements conformes aux exigences de sécurité sanitaire.« Rédiger ce protocole nous a paru d’autant plus prioritaire que nos compatriotes, après ces mois de confinement, ont envie de partir en vacances et de s’évader. » explique Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM.

Une profession réglementée

Le secteur touristique a été fortement mis à mal par les contraintes de sécurité sanitaire — notamment le confinement — et accuse des pertes colossales. Les réservations de séjour peinent à repartir. Hôteliers, agents immobiliers qui pratiquent la location saisonnière... La FNAIM estime que seuls les professionnels peuvent garantir la sécurité des vacanciers.

« Cet effort de sécurisation des séjours touristiques — indispensable pour rassurer nos compatriotes — sera la chance de notre secteur. Ce sera d’ailleurs un atout concurrentiel de la destination France. Les professionnels soumis à la loi Hoguet, implantés dans le tissu économique local représentent 30 % du secteur de la location saisonnière », rappelle Jean-Marc Torrollion.

L'opportunité du tourisme domestique

La FNAIM entend tirer parti de la promotion du tourisme domestique. Dans un courrier adressé à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, la FNAIM appelle le Gouvernement à encourager tout autant le tourisme pratiqué par des professionnels responsables.

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CNCEF Assurance : Stéphane Fantuz évoque le futur « régime catastrophe sanitaire »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face à la crise sanitaire, l'Assemblée Nationale et le Sénat préparent un futur régime d'assurance contre les catastrophes sanitaires. Le Courrier Financier s'est entretenu avec Stéphane Fantuz, président de la CNCEF Assurance.
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Les Tables Rondes du Courrier Financier – Episode #1 présenté par Sébastien Bareau : l’investissement immobilier face à la crise

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La 1ère édition des Tables Rondes du Courrier Financier a réuni le 29 avril 2020 Arik Poney, directeur commercial d’Histoire & Patrimoine et Maître Vincent Laborde-Dupere, notaire associé de l’Etude Plantelin & associés à Saint-Germain-en-Laye. Présenté par Sébastien Bareau, conférencier.
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Le Tchat du Cofi – Julien Seraqui, CNCGP : cabinets de CGP, le commissionnement stabilise le chiffre d’affaires

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». Comment les cabinets de CGP ont-ils traversé la crise ? Comment envisagent-ils leur reprise d'activité après le déconfinement ? Quelques semaines avant son Assemblée générale, la CNCGP fait le point sur la situation post Covid-19.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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TPE-PME : Bpifrance et Rexecode publient leur baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement — publie ce mercredi 13 mai son baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance des TPE et PME » du deuxième trimestre 2020, en partenariat avec l'institut d'études économiques Rexecode. Ce document propose notamment un éclairage d’actualité concernant l’impact du Covid-19 sur les PME.

Fluctuat nec mergitur

615 dirigeants de TPE et PME ont répondu à l’enquête menée par Bpifrance et Rexecode fin avril 2020. Ils font part d’une nette détérioration de leur trésorerie ces trois derniers mois, tendance qui devrait se poursuivre ces prochains mois. Malgré ces tensions financières, les PME pensent pouvoir affronter la crise grâce aux dispositifs de soutien. Seules 7 % des PME jugent leurs difficultés de trésorerie insurmontables dans le contexte actuel.

La crise actuelle impacte également fortement l’investissement, attendu en net recul cette année par les chefs d’entreprise. Parmi les 81 % de PME qui avaient des projets d’investissement avant le déclenchement de la crise, 31 % comptent les maintenir. En revanche, près de la moitié envisagent de les reporter et 22 % d’entre elles prévoient de les annuler.

Une reprise difficile

Au total, 91 % des dirigeants anticipent un recul de leur activité en raison de la crise en cours, dont 41 % prévoient un recul marqué de plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel, reflétant la violence du choc à court terme. Les contraintes de demande sont les principaux freins à la croissance cités ce trimestre.

Interrogées sur le profil de reprise, 40 % des PME s’attendent à un retour rapide à la normale de leur activité, mais dont 29 % sans rattrapage de leurs pertes, tandis que 59 % anticipent une reprise difficile. Moins de 1 % des dirigeants envisagent une liquidation de leur entreprise.

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Asie : le déconfinement soutient les actions

Vincent Boy
IG France
Cette semaine, le début du déconfinement rime avec retour de l'activité. Comment les pays font-ils face à la crainte d'une deuxième vague de coronavirus ? Comment évoluent les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ? Les explications de Vincent Boy, Analyste chez IG France.
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