Régime pandémique : la CNCEF Assurance appelle les professionnels à répondre à la consultation

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financier (CNCEF) Assurance appelle ce vendredi 24 juillet les chefs d’entreprise, les courtiers en assurance et leurs mandataires, à répondre à la consultation de l'État sur le futur régime d'assurance des risques pandémiques. Cette consultation permettra la mise en œuvre d'une couverture assurance abordable, pour toutes les entreprises et les acteurs de l’assurance et de la réassurance. La consultation gouvernementale durera jusqu’au 31 août prochain.

Les professionnels concernés peuvent déposer leur contribution sur la plateforme du Ministère de l’Economie et des Finances. « Cette participation des acteurs de l’assurance et des entrepreneurs est importante, car elle doit contribuer à la définition d’une couverture pour les entreprises en cas d’événements exceptionnels (pandémies ou autres catastrophes), à un coût abordable pour elles et maîtrisé pour les pouvoirs publics », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.

Accompagner les professionnels

La CNCEF Assurance invite donc tous les acteurs concernés — chefs d’entreprises, les courtiers d’assurance et leurs mandataires — à se prononcer sur les différentes options proposées par l’Etat, qui ont vocation à définir le futur dispositif d’assurance : 

  • son champ d’intervention (risque pandémique ou plus large) ; 
  • son périmètre d’application (adhésion obligatoire ou facultative des entreprises ) ;
  • la nature de la couverture proposée (indemnisation complète ou compensation forfaitaire) ;
  • les modalités de partage du risque et de financement entre les différents acteurs ;
  • la mutualisation du risque entre toutes les entreprises ou une gestion individuelle et flexible des risques exceptionnels.

« La CNCEF Assurance sera très attentive aux résultats de cette consultation qui permettra au Gouvernement de finaliser un mécanisme de couverture d’ici la fin de l’année. Elle effectuera également un suivi de la future Loi, de sorte à accompagner les professionnels dans son appropriation et  leur permettre de conseiller au mieux les entreprises », conclut Stéphane Fantuz.

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Autorégulation du courtage : la CNCEF Assurance demande le maintien de la réforme

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance appelle ce mardi 23 juin à poursuivre le processus parlementaire — retardé par la crise sanitaire — concernant l’autorégulation du courtage d’assurance. L'association soutient la proposition de loi initiée par Valéria Faure-Muntian, députée en charge de ce texte. « Rien ne peut justifier que cette réforme soit “reportée sine die”, dans la mesure où la pandémie a révélé un fort besoin de conseil des acteurs de l’économie », plaide Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.

A commencer par les restaurateurs et les hôteliers, qui pensaient bénéficier des couvertures nécessaires concernant les risques d’exploitation, alors que ce n’était pas le cas. Il en est de même pour les particuliers, dont une enquête d’opinion publiée début juin et à l’initiative d’une assurtech, a révélé que 54 % des Français ne lisaient jamais entièrement leurs contrats. Les courtiers ont donc un rôle de pédagogie indispensable, affirme la CNCEF Assurance.

Courtage de proximité

Affirmer que l’auto-régulation serait une contrainte supplémentaire pour les courtiers ne semble pas conforme à l’esprit de la réforme, selon l'association professionnelle. Elle a été conçue, bien au contraire, pour répondre au besoin d’accompagnement exprimé à l’approche de l’entrée en vigueur de la Directive DDA.

« En l’absence d’une autorégulation, qui informerait et formerait les professionnels aux nouvelles exigences, notamment pour les produits en LPS qu’ils distribuent ? Qui serait en mesure de leur proposer une médiation ? Qui assurerait les conditions d’accès à la profession ? Qui serait présent pour les challenger, face aux enjeux technologiques et réglementaires ? », s’interroge la CNCEF Assurance.

Pour Stéphane Fantuz, « l’autorégulation vise précisément à conforter le courtage de proximité en France, représenté en grande majorité, par des structures de type TPE ». C’est pourquoi, ce texte est indispensable en sortie de crise, pour éviter le risque de décrochage et de disparition des courtiers de proximité.

Poursuivre la réforme

Après les trop nombreux retards enregistrés pour cette réforme , la CNCEF Assurance, qui a participé aux travaux de concertation avec la Députée et la direction Assurances de Bercy,  n’envisage pas de repartir d’une copie blanche. « Ce projet de loi est un bon équilibre entre le nécessaire besoin d’accompagnement des courtiers/mandataires et le renforcement de la protection du consommateur ».

S’agissant de l’étendue des missions des futures associations, le texte n’étant pas examiné, « il n’a jamais été question que les pouvoirs publics referment le débat », rappelle la CNCEF Assurance. Enfin, « l’avenir du courtage doit s’envisager dans sa globalité ; à savoir avec le futur régime assurantiel pandémie, l’autorégulation du courtage et la pédagogie financière promue par PACTE, et non de manière parcellaire et opportune ».

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Assurance pandémie : la CNCEF Assurance poursuit le dialogue avec le Parlement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, s’est entretenu jeudi dernier 11 juin avec Valéria Faure-Muntian, Députée de la Loire, Présidente de la mission chargée d’établir un régime assurantiel contre les pandémies, en lien avec le Ministère de l’Economie et des Finances. Cet échange de qualité fait suite à la contribution déposée par la CNCEF Assurance.

Le groupe de travail parlementaire et ministériel terminant ses différentes auditions et propositions, une large consultation devrait avoir lieu durant l’été sur le futur régime. A ce stade, la CNCEF Assurance a retenu que le régime assurantiel en débat, devrait porter sur « un dispositif à plusieurs étages où chacun des acteurs de la chaîne d'assurance devra prendre ses responsabilités », explique Stéphane Fantuz.

Consultation à l'été 2020

Il appartiendra au chef d'entreprise de se prémunir contre ce type d'événement, en renforçant dans la mesure du possible, ses fonds propres. Mais aussi en souscrivant possiblement à des produits d'épargne associés (peut-être à un dispositif fiscal incitatif). Par ailleurs, il serait possible de souscrire à une police d'assurance, avec plusieurs options possibles, qui serait proposé par les compagnies d’assurance avec : 

  • un régime assurantiel non encore précisé (Gareat, Cat Nat, etc.) ;
  • un dispositif de prise en charge, soit indemnitaire, soit forfaitaire. 

« Ce qui nous a paru intéressant dans cet échange, c'est de constater que Madame la députée a une véritable vision globale de ce qui pourrait être mis en œuvre dans ce nouveau régime avec un réel souci d'efficacité », note le Président de la CNCEF Assurance. Le groupe de travail et le Gouvernement devront tirer de ces réflexions les lignes directrices, en prévision de la consultation à venir dans l’été. La CNCEF Assurance, dont les membres assurent la distribution de ces produits, sera vigilante sur le sujet.

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CNCEF Assurance : Stéphane Fantuz évoque le futur « régime catastrophe sanitaire »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face à la crise sanitaire, l'Assemblée Nationale et le Sénat préparent un futur régime d'assurance contre les catastrophes sanitaires. Le Courrier Financier s'est entretenu avec Stéphane Fantuz, président de la CNCEF Assurance.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Le Tchat du Cofi – Stéphane Fantuz, CNCEF Assurance : vers une couverture des risques pandémiques

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». A quels défis les courtiers en assurance sont-ils confrontés ? Qu'est-ce qui va changer après le confinement, en termes de couverture des risques ? La CNCEF Assurance fait le point sur la situation post Covid-19.
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CNCEF Assurance : quelles dispositions légales pour l’avenir des courtiers ?

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’Assemblée Nationale a mis en place un groupe de travail « assurance », qui doit prendre les dispositions législatives concernant la couverture de futurs risques pandémiques. Dans ce contexte, la […]

L'Assemblée Nationale a mis en place un groupe de travail « assurance », qui doit prendre les dispositions législatives concernant la couverture de futurs risques pandémiques. Dans ce contexte, la CNCEF Assurance annonce ce mercredi 22 avril avoir écrit à sa présidente, Valéria Faure-Muntian, également députée de Loire (LREM).

Pédagogie financière

Dans ce courrier, Stéphane Fantuz, président de la CNCEF Assurance, indique que l’association professionnelle — qui regroupe différents collèges de courtiers de proximité et leurs mandataires — est disposée à apporter sa contribution aux travaux en cours.

« Cette typologie de couverture n’existait pas jusqu’ici. Couvrir le risque pandémique soulève des enjeux colossaux, tant pour les acteurs qui auront à le mettre en place, que pour les particuliers et les entreprises qui souhaiteront y avoir recours », estime le Président de la CNCEF Assurance.

L’association estime que cette nouvelle offre nécessite une indispensable pédagogie financière en direction des professionnels, mais aussi des entreprises et des particuliers. Défi auquel elle se déclare prête à répondre, dès qu’elle disposera des informations législatives adoptées par le Parlement. Une réflexion interne a été engagée sur ce sujet.

Réforme du courtage

La CNCEF Assurance sera très attentive à ce futur régime, possiblement assorti d’une garantie de l’Etat. « En notre qualité de mandataires de nos clients et dépositaires de la défense de leurs intérêts, nous veillerons à ce que les plus petites structures puissent accéder aux mêmes protections que les entreprises les plus importantes ; les premières étant d’autant plus exposées sans pouvoir forcément supporter aisément la même pression tarifaire nécessaire au futur régime spécial », écrit Stéphane Fantuz.

Enfin, la CNCEF Assurance a également rappelé à la députée son soutien concernant la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement. « Nous ne doutons pas qu’une « niche parlementaire » pour son examen apparaîtra lorsque le Parlement aura retrouvé le cours habituel de son activité », espère Stéphane Fantuz.

Il restera, en plus de l’examen du texte à fixer, à déterminer une nouvelle date d’entrée en vigueur de la réforme. Elle était jusqu’ici prévue, pour le courant de l’année 2021.

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Autorégulation du courtage : la CNCEF écrit à la Majorité LREM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, et Christelle Molin-Mabille, Présidente de la CNCEF Crédit, annoncent ce mardi 25 février qu'ils viennent d’écrire à Richard Ferrand, Président de l’Assemblée Nationale, à Marc Fesneau, Ministre des Relations avec le Parlement et à Gilles Le Gendre, Président du Groupe LREM à l’Assemblée Nationale. 

Dans un courrier adressé vendredi dernier, les deux associations rappellent leur soutien à la proposition de loi sur l’autorégulation du courtage d’assurance et du courtage IOBSP. Elles demandent aux trois hommes politiques — qui composent l’agenda et l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale — d'inscrire rapidement ce texte, déposé en janvier dernier par Valérie Faure-Muntian, députée de la Loire et rapporteur de la loi.

Une autorégulation pour 2021 ? 

Pour répondre aux obligations et préparer les professionnels à une autorégulation en vigueur pour le 1er janvier 2021, les deux associations préconisent que la représentation nationale puisse débuter l’examen de la réforme d’ici avant l’été. 

Stéphane Fantuz et Christelle Molin-Mabille soulignent enfin que cette réforme est appelée par les professionnels eux-mêmes ; le but étant de répondre notamment au fort besoin d’accompagnement qu’ils expriment. Et en même temps, à une plus grande pédagogie et protection en direction des consommateurs. 

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Autorégulation : la proposition de loi devrait être examinée d’ici l’été, d’après la CNCEF Assurance

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz — Président de la CNCEF Assurance — annonce ce jeudi 20 février s'être entretenu la veille avec Valérie Faure-Muntian, députée de la Loire (LREM) et rapporteur de la proposition de Loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et services de paiement. 

Au cours de cet échange, l’association a rappelé son soutien au texte qui devrait faire l’objet d’une lecture par le Parlement avant cet été. La Députée a rappelé l’importance pour les associations de se mettre en ordre de marche. « A la CNCEF Assurance et à la CNCEF Crédit, nous sommes prêts et accueillons déjà les professionnels concernés », a précisé Stéphane Fantuz.

Accompagner les courtiers

La CNCEF Assurance a bénéficié de l’expérience acquise par la CNCEF Patrimoine, en terme d’accompagnement, dans le domaine de l’autorégulation des conseillers en investissements financiers. La CNCEF Assurance a ainsi réalisé un sondage auprès des professionnels du courtage en assurance qui laisse apparaître un fort besoin d’accompagnement, surtout chez les courtiers de proximité.

L'association effectue par ailleurs  un tour de France jusqu’à la fin 2020, pour présenter les enjeux de la réforme de l’autorégulation aux professionnels. Sa gouvernance, constituée de collèges par métier, permettra aux courtiers d’être représentés par un professionnel expert dans son domaine d’intermédiation en assurance : IARD, CGP, comparateur, consultant, emprunteur, grossiste.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Autorégulation : la CNCEF Assurance veut que le Parlement s’en saisisse

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz — Président de la CNCEF Assurance — a annoncé jeudi dernier qu'il s’entretiendra ce mercredi 19 février avec Valérie Faure-Muntian, députée de la Loire (LREM) et rapporteur de la proposition de Loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et services de paiement. 

Accompagner l'autorégulation

Tout comme la CNCEF Crédit, la CNCEF Assurance soutient cette réforme qui va renforcer l’accompagnement de tous les courtiers, notamment ceux de proximité. Au cours d’un Tour de France qui se poursuit actuellement en région, les deux associations préparent les professionnels des deux secteurs aux enjeux de ce texte de loi. 

Elles ont également mené respectivement un sondage auprès des professionnels concernés. Ces derniers manifestent un fort besoin d’accompagnement pour répondre aux attentes de l’autorégulation. Principalement, pour la pérennité de leur cabinet et l’avenir des deux professions.

Accueillir les courtiers concernés

A la suite de ces constats, en amont de l’autorégulation, la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit ont fait le choix d’accueillir les professionnels concernés. Dans une démarche d’ouverture, elles proposent de rassembler les différentes spécialités exercées de courtage en assurance et de courtage crédit.

« La Loi prévoit que les acteurs concernés doivent obligatoirement  à une association professionnelle, à condition qu’elle soit agréée par l’ACPR. La CNCEF Assurance est prête et a déposé ses statuts. La CNCEF Crédit existe depuis 2010. Elles vont candidater en ce sens », explique Stéphane FANTUZ, Président. 

Préparer les acteurs pour 2021

Désormais, la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit souhaitent que le Parlement se saisisse de la proposition de loi sur l’autorégulation et puisse l’inscrire à l’ordre du jour des travaux parlementaires dans un délai permettant à tous les acteurs d’être prêts le 1er janvier 2021.

Attachées à la proximité, les deux associations seront présentes au Rendez-vous du Courtage à Marseille le 31 mars prochain. « Nous voulons aider les courtiers et leurs mandataires à s’organiser et se préparer aux défis qui nous attendent », détaillent les deux associations. 

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La Parole aux Assos’ – CNCEF (2/3) : CNCEF Assurance, associations de courtiers et Tour de France

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de La Parole aux Assos, Le Courrier Financier revient sur l'actualité de la CNCEF début 2020 sur la thématique des associations de courtiers. Quels services la CNCEF Assurance propose-t-elle ? Quelles sont les dates à retenir pour son Tour de France 2020 ? Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, répond en exclusivité à nos questions.
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