Entreprises : Bpifrance lance le prêt d’honneur Création-Reprise et le prêt Renfort

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce vendredi 19 février le lancement de deux nouveaux prêts d’honneur, en partenariat avec les réseaux d’accompagnement Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie, pour accroître les moyens financiers dédiés aux créateurs/repreneurs d’entreprise.  

Deux nouveaux prêts

Le prêt d’honneur Création-Reprise a pour objectif de renforcer les moyens mis à disposition des porteurs de projet via les réseaux d’accompagnement Initiative France, Réseau Entreprendre et l’Adie, afin de soutenir et financer la création d’entreprise dans chaque territoire. D’un montant allant de 1 000 à 80 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 18 mois, permet au porteur de projet, dans le cadre de son projet de création, de développement ou de reprise d’entreprise, d’obtenir un financement de ses besoins professionnels.

Le prêt d’honneur Renfort est un dispositif permettant, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, de consolider les quasi-fonds propres des jeunes entreprises de moins de 5 ans, préalablement accompagnées et financées par l’un des réseaux partenaires suivants : Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie. D’un montant allant de 1 000 à 30 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 24 mois, permetdans le contexte actuel de crise sanitaire, de sécuriser les ressources nécessaires à l’activité de ces jeunes entreprises.

500 millions d'euros

Ces deux dispositifs sont déployés par les réseaux d’accompagnement via une plateforme digitale conçue par Bpifrance. L’accompagnement dédié mis en place par les réseaux partenaires, allant de l’instruction de son dossier jusqu’au financement, constitue un réel soutien pour l’entrepreneur dans la réussite de son projet.

Sur l’année 2021, 150 millions d’euros de prêt d’honneur Création-Reprise et 85 millions d’euros de prêt d’honneur Renfort seront déployés. Ces deux prêts d’honneur viennent s’ajouter au prêt d’honneur Solidaire, lancé le 1er juillet 2020 à destination des publics fragiles, ayant créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans. Bpifrance a pour objectif d’accorder 50 000 prêts d’honneur en 2021 et de mobiliser près de 500 millions d’euros d’ici deux ans, tous dispositifs confondus.

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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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Bpifrance : un nouveau fonds pour démocratiser le capital-investissement auprès des Français

Bertrand Tourmente
Althos Patrimoine
Le lancement par Bpifrance d’un nouveau fonds de capital-investissement à destination des investisseurs particuliers constitue une excellente nouvelle pour démocratiser cette classe d’actifs auprès du grand public. Malgré la crise actuelle, le capital-investissement offre des rendements bien supérieurs aux autres classes d’actifs. Le point avec Bertrand Tourmente, fondateur d’Althos Patrimoine.
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Entreprises : l’Etat lance son Plan de soutien à la filière automobile

La Rédaction
Le Courrier Financier

Après l'industrie aéronautique, c'est le tour de l'automobile. Dans le cadre de son plan de soutien à la filière automobile, le ministère de l’Economie et des Finances lance ce mardi 23 juin un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour soutenir les investissements de modernisation des entreprises.

Soutenir la filière automobile

Les entreprises de la filière automobile ont été fragilisées par la chute brutale d’activité déclenchée par la crise sanitaire, et par les incertitudes sur le rythme de reprise de l’activité à court et moyen terme. L’industrie automobile fait face à des défis industriels majeurs associés aux transitions énergétique (véhicule zéro émission carbone) et numérique (véhicule autonome, par exemple).

Face à ces enjeux, le « Plan de soutien à l’automobile pour une industrie verte et compétitive » présenté par le président de la République, le 26 mai dernier vise à « produire en France les véhicules propres de demain pour rester une grande nation de l’automobile », indique le ministère dans un communiqué officiel.

Pour cela, « il convient d’aider les entreprises à gagner en compétitivité, par une accélération des démarches d’automatisation et de digitalisation de leurs procédés industriels. Elles doivent pouvoir gagner en résilience en diversifiant leurs activités, notamment en direction des marchés dont la croissance sera tirée par la transition énergétique et environnementale (chaîne de traction électrique, stockage de l’énergie par batteries ou hydrogène, allègement des matériaux, etc.) », précise le ministère.

Appel à Manifestation d’Intérêt

Dans ce cadre, l'Etat a créé un fonds de soutien aux investissements doté de 200 millions d’euros en 2020. Par ailleurs, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) ouvert à toutes les entreprises de la filière et opéré par la banque publique d'investissement Bpifrance vient également d’être publié.

Cet AMI est destiné aux entreprises de la filière « qui souhaitent investir dans leurs outils de production pour le rendre plus compétitif et l’orienter vers les modèles économiques d’avenir ». Les financements — majoritairement des subventions — doivent leur permettre de « développer des processus innovants grâce aux outils numériques ou de mettre en place de nouveaux procédés en faveur de la transition environnementale ».

Ces projets pourront notamment concerner la réalisation d’investissement en vue d’augmenter le réemploi de matériaux ou de favoriser le recyclage, de façon à réduire l’empreinte environnementale des sites de production. Ils pourront également concerner le développement et la diversification vers des pièces pour les véhicules hybrides ou électriques, et contribuer ainsi à la décarbonation de ce mode de transport.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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TPE-PME : Bpifrance et Rexecode publient leur baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement — publie ce mercredi 13 mai son baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance des TPE et PME » du deuxième trimestre 2020, en partenariat avec l'institut d'études économiques Rexecode. Ce document propose notamment un éclairage d’actualité concernant l’impact du Covid-19 sur les PME.

Fluctuat nec mergitur

615 dirigeants de TPE et PME ont répondu à l’enquête menée par Bpifrance et Rexecode fin avril 2020. Ils font part d’une nette détérioration de leur trésorerie ces trois derniers mois, tendance qui devrait se poursuivre ces prochains mois. Malgré ces tensions financières, les PME pensent pouvoir affronter la crise grâce aux dispositifs de soutien. Seules 7 % des PME jugent leurs difficultés de trésorerie insurmontables dans le contexte actuel.

La crise actuelle impacte également fortement l’investissement, attendu en net recul cette année par les chefs d’entreprise. Parmi les 81 % de PME qui avaient des projets d’investissement avant le déclenchement de la crise, 31 % comptent les maintenir. En revanche, près de la moitié envisagent de les reporter et 22 % d’entre elles prévoient de les annuler.

Une reprise difficile

Au total, 91 % des dirigeants anticipent un recul de leur activité en raison de la crise en cours, dont 41 % prévoient un recul marqué de plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel, reflétant la violence du choc à court terme. Les contraintes de demande sont les principaux freins à la croissance cités ce trimestre.

Interrogées sur le profil de reprise, 40 % des PME s’attendent à un retour rapide à la normale de leur activité, mais dont 29 % sans rattrapage de leurs pertes, tandis que 59 % anticipent une reprise difficile. Moins de 1 % des dirigeants envisagent une liquidation de leur entreprise.

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Ile-de-France : la Région et Bpifrance lancent le « Prêt Rebond » pour les TPE-PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Région Ile-de-France et l'organisme Bpifrance — banque publique d'investissement — annoncent ce mardi 5 mai lancer en partenariat le « Prêt Rebond ». Il s'agit d'un crédit de soutien à la trésorerie des entreprises (TPE et PME), accessible 100 % en ligne sur une plateforme co-développée avec Younited Credit.

Modalités d'octroi

Compris entre 10 000 et 300 000 euros, le « Prêt Rebond » est à taux zéro. Il permettra de renforcer la trésorerie des entreprises franciliennes, afin d'accompagner la relance de leur activité dans ce contexte exceptionnel. Dans ce cadre, la Région Île-de-France mobilise 150 M€ pour les entreprises franciliennes fragilisées par la crise sanitaire.

Les entreprises peuvent d'ores et déjà en faire la demande en ligne, avec un traitement totalement automatisé et digital pour les prêts de moins de 50 000 euros. La décision d'octroi est rendue sous 48 heures avec un décaissement du prêt sous 3 à 5 jours. Les demandes de prêts supérieures à 50 000 euros bénéficieront d'une décision d'octroi en une semaine.

Soutenir les entreprises

« Dans la période de crise sanitaire liée au Covid-19 (...) le financement des petites entreprises à très court terme est fragilisé. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de mettre en place cet outil qui devrait permettre à près de 3 000 entreprises franciliennes d'assurer la relance de leur activité », explique Alexandra Dublanche, Vice-présidente chargée du Développement Economique et de l'Attractivité, de l'Agriculture et de la Ruralité.

L'aide s'adresse aux TPE et PME de tous secteurs d'activité — 12 mois d'activité minimum — pour leurs investissements immatériels : mise aux normes (environnement, sécurité), recrutement et formation de l'équipe commerciale, frais de prospection, dépenses de publicité. Elle s'applique aussi aux investissements corporels à faible valeur de gage : matériel conçu/réalisé pour les besoins propres, matériel informatique, etc.

Renforcer les aides existantes

Ce prêt vient renforcer de nombreuses mesures prises depuis le début de la crise par la Région Ile-de-France pour aider les entreprises franciliennes à faire face aux difficultés provoquées par le covid-19. Une équipe a été mise en place par la Région pour répondre aux questions des entrepreneurs concernant les démarches à accomplir (01 53 85 53 85).

La Région a également mis en place une aide exceptionnelle (PM'up Covid-19) afin de permettre aux entreprises de services d'adapter leur chaîne de production aux besoins de la crise sanitaire (gel, masques etc.). Les modalités d'attribution sont disponibles en ligne.

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La Place de Paris pleinement mobilisée pour faire face à l’épidémie de COVID-19

La Rédaction
Le Courrier Financier

Outre les nombreuses actions de solidarité développées dans les entreprises de la Place de Paris, au niveau de leurs salariés (plateformes d’entraide, actions de solidarité internes et vers l’extérieur, etc.), un dispositif puissant a été mis en place par les pouvoirs publics et des initiatives fortes ont été lancées par les banques, assurances, sociétés de gestion et acteurs du capital investissement dans leurs différents secteurs.
Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures d’ordre économique exceptionnelles en faveur des entreprises impactées, notamment :

• Délais de paiement d'échéances sociales et/ou fiscales ;
• Remise d’impôts directs ;
• Report du paiement des loyers, factures d’eau, de gaz et d’électricité ;
• Fonds de solidarité pour les TPE, indépendants et micro-entrepreneurs ;
• Prêt garanti par l’Etat ;
• Rééchelonnement des crédits bancaires ;
• Dispositif de chômage partiel ;
• Médiateur des entreprises en cas de conflit ;
• Marchés publics : les pénalités de retard ne seront pas appliquées ;
• Plan de soutien aux entreprises françaises exportatrices.

Bpifrance a par ailleurs mis en place un plan d’actions inédit incluant les mesures suivantes :
• Octroi de la garantie Bpifrance pour les prêts de trésorerie accordés par les banques privées ;
• Prolongation des garanties classiques des crédits d’investissement sans frais de gestion ;
• Suspension de l’appel des échéances en capital et intérêts de la majorité des financements octroyés par Bpifrance ;

• Prêts de soutien à la trésorerie.

Des initiatives sectorielles de soutien aux entreprises sont également mises en œuvre par les entreprises industrielles, fédérations, banques, assurances, sociétés de gestion et acteurs du capital investissement.

Les banques françaises ont mis en place :
• Des procédures accélérées d’instruction de crédit pour les situations de trésorerie tendues ;
• Un report des remboursements de crédits pour les entreprises ;
• Une suppression des pénalités et coûts additionnels de reports d’échéances et de crédits ;
• Un dispositif inédit permettant à l'Etat de garantir pour 300 milliards d'euros de prêts. Le montant des prêts accordés s’élève actuellement à 100 milliards d’euros et les demandes atteignent 3 milliards d’euros par jour ouvré. A noter un très faible taux de refus (2,6%).
Quant à eux, les organismes représentatifs des investisseurs ont appelé leurs adhérents à :
• Suspendre le recouvrement des loyers et charges ;
• Prendre des mesures automatiques pour soutenir la trésorerie des plus petits locataires ;
• Annuler trois mois de loyers pour leurs locataires TPE dont l’activité est interrompue ;
• Engager des discussions avec leurs locataires en difficultés ;
• Rédiger avec les fédérations de commerçants un code de bonne conduite.
De leur côté, les assureurs ont pris l’engagement de :
• Conserver en garantie les contrats des entreprises en difficulté en cas de retard de paiement suite à la pandémie, et ce pour toute la durée de la période de confinement ;
• Commercialiser des offres de couvertures de crédits inter-entreprises selon un nouveau dispositif bénéficiant d’une réassurance par l’État ;
• Dessiner un nouveau dispositif d’assurance qui permettra de mieux protéger les entreprises contre les conséquences économiques d’un événement majeur tel que cette épidémie ;
• Doubler leur participation au fonds de solidarité mis en place par les pouvoirs publics pour venir en aide aux petites entreprises en crise, portant ainsi leur contribution à 400 milliards d’euros ;
• Mettre en place un programme d’investissement de 1,5 milliard d’euros pour soutenir la
reprise économique et notamment les ETI, les PME et le secteur de la santé. Jusqu’à 150 millions d’euros seront dédiés au secteur du tourisme ;
• Lancer, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, un fonds de financement des PME-ETI en fonds propres et en dette de 2 milliards d’euros à travers les fonds Nova, Novo, Novi.

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Coronavirus : PGE, l’arme bancaire de l’Etat au secours des entreprises

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Depuis ce mercredi 25 mars, les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont disponibles afin de soutenir la trésorerie des entreprises, durement frappées par la crise sanitaire du coronavirus. Le dispositif permet à l'Etat de garantir pour 300 milliards d'euros de prêts. Explications.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Prêt Atout : la CNCEF interroge Bpifrance sur les intermédiaires financiers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de la crise du coronavirus, Bpifrance — banque publique d'investissement — a mis en place le dispositif « Prêt Atout » sur demande de l’Etat. Ce dispositif vise à renforcer la trésorerie des entreprises, afin de leur permettre de résoudre des tensions financières passagères (et non structurelles) dans un contexte conjoncturel exceptionnel, dans l'attente d’un retour à des conditions normales d’exploitation.

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) en a pris connaissance. L'organisation professionnelle s'interroge sur le fait que certaines entreprises d’intermédiation financière en seraient exclues, sans connaître lesquelles. C’est pourquoi, la CNCEF appelle Bpifrance à donner une définition plus précise des populations professionnelles qui pourraient se prévaloir de ce prêt.

Défendre les intermédiaires financiers

La CNCEF ne doute pas un seul instant, que l’Etat tout comme Bpifrance ont prévu de rendre bénéficiaires de ce dispositif, les courtiers en assurance, les intermédiaires en opérations de banque (IOBSP) et les conseillers en investissements financiers (CIF) et les conseillers en immobilier patrimonial. Autant de professionnels libéraux — et leurs salariés — qui sont actuellement touchés par les conséquences de l’épidémie.

La CNCEF rappelle que ces chefs d’entreprises ont entendu le soutien indispensable que le Gouvernement allait leur apporter. L'association souligne également que ces professionnels demeurent des acteurs indispensables au bon fonctionnement de l’économie réelle de la France, à travers les conseils qu’ils délivrent aux professionnels et aux particuliers.

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Coronavirus : Bpifrance met en place un numéro vert pour les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce mardi 10 mars l'ouverture d'un numéro vert (0 969 370 240) afin faciliter l’information et l’accès des chefs d’entreprise aux mesures exceptionnelles contre le coronavirus. Pour aider les entreprises à surmonter les difficultés économiques liées à l’épidémie de COVID-19, Bpifrance a lancé le 2 mars dernier un plan de soutien pour les TPE et PME touchées.

Trois mesures de soutien

Les entreprises peuvent désormais se renseigner directement sur les mesures exceptionnelles suivantes, destinées à les soutenir :

  • L’octroi de la garantie Bpifrance, qui voit sa quotité portée à 70 %, pour les prêts de trésorerie accordées par les banques privées françaises aux entreprises affectées par les conséquences du coronavirus ;
  • La prolongation des garanties classiques des crédits d’investissement, pour accompagner les réaménagements opérés par les banques, sans frais de gestion ;
  • Le réaménagement des crédits moyen et long terme pour les clients Bpifrance, sur demande motivée par le contexte.

« Toutes les équipes sont mobilisées, à travers nos cinquante implantations régionales, pour soutenir les TPE et PME dans la crise qu’elles traversent à cause du Coronavirus. Le dispositif éprouvé de la garantie est une réponse d’impact massif, qui pourra les aider à passer ce cap difficile », déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

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