Gouvernance : Aviva France rejoint Aéma Groupe et devient Abeille Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le 30 septembre dernier, Aviva France a rejoint Aéma Groupe. Cette opération concrétise l’ambition originelle de ses deux fondateurs — Macif et Aésio Mutuelle — de construire un groupe mutualiste de référence en France capable d’offrir la protection la plus large à ses assurés.

Les trois principaux métiers d’Aviva France (l’épargne retraite et l’assurance-vie, l’assurance dommages et la santé, et la gestion d’actifs) proposés par ses réseaux de distribution diversifiés, viennent compléter et renforcer les expertises d’Aéma Groupe auprès d’un large panel d’assurés : particuliers, professionnels, indépendants, entreprises.

Changement de nom

« Abeille Assurances, c'est à la fois l'histoire et l'avenir, la relation et la proximité, l'engagement et la confiance. Confiance dans le groupe Aéma, confiance dans ses marques, confiance des salariés, clients et parties prenantes. Je suis fier d'accompagner, aux côtés des salariés et de Philippe Michel Labrosse, l'avenir d'Abeille Assurances !» commente Jean-Philippe Dogneton, Président d’Aviva France. 

Suite à son acquisition par Aéma Groupe sous le pilotage d’un nouveau Directeur Général, Aviva France change de nom et devient Abeille Assurances. Ce changement de marque — conséquence du changement actionnarial — permet à l'assureur de s’inscrire dans un nouveau projet. La marque change également de logo afin « de porter ses valeurs de responsabilité et d’engagement » indique-t-elle dans un communiqué.

Ancrage territorial

« Alors qu’Aviva France rejoint Aéma, devenu l’un des tout premiers groupes de notre secteur, nous lui redonnons le nom qui a fait d’elle un acteur majeur de l’assurance française depuis tant d’années. Abeille Assurances fait le lien entre notre passé et un futur qui se construit sur des bases solides et c’est un immense honneur, en qualité de Directeur général, de lui donner un nouvel élan. » déclare Philippe Michel Labrosse, Directeur Général Aviva France.

« Actrice engagée d’une communauté organisée et solidaire, attachée à un territoire, l’abeille en assure la protection en cas de difficultés. Ce territoire, c’est celui de nos trois millions de clients dont nous protégeons les biens, les familles et le patrimoine. Le symbole de l’abeille illustre donc formidablement notre mission » conclut Philippe Michel Labrosse.

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Sidney Mbassi – Praeconis : « La prévoyance apporte aux CGP une rémunération supplémentaire »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Chefs d'entreprise, cadres, dirigeants et auto-entrepreneurs... Depuis 2020, la crise sanitaire remet au goût du jour la prévoyance patrimoniale. Comment les CGP peuvent-ils y trouver un relais de croissance ? Sidney Mbassi, directeur général adjoint chez Praeconis, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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Catastrophes naturelles : le coût fait trembler les assureurs

François Lett
Ecofi
Le changement climatique accélère le rythme des épisodes climatiques extrêmes. L'année 2020 constitue un signal d'alarme sur le poids croissant des catastrophes naturelles, d'après le rapport annuel que vient de publier le réassureur Swiss Re.
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Allianz Global Corporate & Specialty nomme son Directeur Mondial de la Souscription Cyber

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) — spécialiste mondial en assurance des grands risques industriels, filiale du groupe Allianz — annonce ce mardi 1er juin la nomination de son Directeur Mondial Cyber. Scott Sayce (44 ans) rejoindra AGCS à compter du 1er septembre 2021. Il dirigera les activités de souscription Cyber d’AGCS ainsi que le Centre de Compétence Cyber du groupe Allianz qui est intégré à AGCS.

Développer la cyber-assurance

En 2013, AGCS lance sa première offre dédiée à la cyber-assurance. L'assureur a connu une croissance régulière depuis lors sur tous ses marchés clés à l'échelle mondiale. En 2020, AGCS génère plus de 100 millions d'euros de primes brutes souscrites avec des solutions de cyber assurance.

En mars 2021, AGCS annonce un partenariat avec Google Cloud et Munich Re avec une offre de gestion des cyber-risques pour les clients cloud. En 2018, le centre de compétence Allianz Cyber est créé. Il se concentre sur la coordination et l'alignement à l'échelle du groupe des cyber-expositions et de la souscription dans le segment de l'assurance entreprises et commerces.

Focus sur le parcours de Scott Sayce

Scott Sayce débute sa carrière en tant que courtier d'assurance à la Lloyd's. Il passe ensuite à la souscription, pour se concentrer sur les risques cyber et technologiques depuis près de 20 ans. Il devient responsable des divisions Cyber et Technologies & Sciences chez CNA Hardy. En X, il accède au poste de Directeur mondial Lignes Financières et Cyber chez AXA. En 2021, il rejoint AGCS en tant que Directeur Mondial Cyber.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Scott Sayce sera basé à Londres (Royaume-Uni) et rapportera à Shanil Williams, Directeur Mondial Lignes Financières. Il succèdera à Catharina Richter, actuelle Directrice Mondiale Centre de Compétence Cyber pour AGCS et le groupe Allianz, qui prendra de nouvelles fonctions au sein du groupe Allianz.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Investissement responsable : les assureurs accélèrent la cadence

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ostrum Asset Management (Ostrum AM) — société de gestion de portefeuille — a dévoilé ce vendredi 28 mai son étude sur l'investissement responsable en partenariat avec L’Argus de l’Assurance. L'enquête a été menée en ligne de février à mars derniers par l'Institut Info Pro Digital Etudes, auprès de 217 décideurs du monde de l'assurance et lecteurs de L’Argus de l’assurance — Direction générale, Direction Gestion des risques, Direction des investissements, Direction conformité / audit interne, etc.

Règlementation et crise sanitaire

Dans ce document, les assureurs expliquent la mise en œuvre de leur stratégie en matière d’investissement responsable. Ils expriment également leurs besoins en matière d’accompagnement. L’intérêt pour la finance durable est croissant depuis plusieurs années. 53 % des sondés ont décidés d’amplifier leur stratégie de verdissement d’actifs à la suite de la promulgation de l’article 173 de la loi de la transition énergétique.

D’autres dispositions réglementaires, comme les Accords de Paris (41%) et le Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) (41 %), ont également été le moteur de la prise de conscience des assureurs sur l’investissement durable. D'après l'enquête, 81 % des décideurs de l’assurance confirment également avoir accéléré leur réflexion en matière d’investissement responsable à la faveur de la crise sanitaire.

Les assureurs semblent déjà avoir une idée précise des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) privilégiés à analyser dans leurs choix d’investissement. Selon l’étude, 68 % des décideurs estiment que les émissions de CO2 constituent le critère le plus important à prendre en compte, suivi de la transition écologique avec une dimension sociale (55 %).

Des freins demeurent

Malgré une volonté réaffirmée, les assureurs font face à certains obstacles. Selon 83 % des sondés, les exigences de capital imposées par Solvabilité 2 constituent le frein le plus important ; l’environnement de taux bas impacte également le développement de la finance responsable dans l’assurance pour 64 % d'entre eux.

L’intégration des critères ESG au sein de leur stratégie présente des difficultés pour 92 % d'entre eux — par manque de ressources (48 %), de données (33 %) et de temps (32 %) ou absence de méthodologie (29 %). Enfin, dans un secteur où les systèmes d’information sont parfois anciens, complexes avec des sources de données éparses, la qualité des données et la capacité à produire les reportings exigés par la règlementation restent au cœur des préoccupations des assureurs.

Lors du choix d’un partenaire, 61 % des sondés vont regarder en priorité la qualité des reportings ; ils souhaitent y retrouver : leur empreinte carbone (63 %), le taux de couverture ESG de leurs portefeuilles (47 %) et leurs expositions ISR (42 %). Pour décider de leur politique de gestion, les assureurs veulent aussi être accompagnés pour mesurer les impacts et conséquences de la réglementation (46 %) ainsi que sur la déclinaison de leurs engagements (41 %).

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Vente d’Aviva France : l’Afer choisit Aéma Groupe

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française d'épargne et de retraite (Afer) — association française spécialiste en épargne retraite & assurance vie depuis 1976 — a dévoilé ce jeudi 27 mai par la voix de son Président Gérard Bekerman, sa position au sujet de la vente d’Aviva France. L'association a choisi le groupe mutualiste Aéma Groupe pour préserver l’intérêt de ses 760 000 adhérents.

Dotée d’un droit de consultation sur la vente d’Aviva France, prévu par l’accord de co-assurance qui l’unit à son partenaire assureur, l’Afer a dès le début de la procédure de cession, « engagé tous les moyens juridiques et financiers pour s’assurer que l’intérêt de ses adhérents serait garanti ».

Quatre objectifs à satisfaire

Aux candidats repreneurs — compagnies, mutuelles, fonds internationaux, banques ou Family Offices — l'Afer formulé quatre attentes :

  • le respect du paritarisme ;
  • des garanties sur la performance du fonds général, assorties d’une diversification des gérants, pour que le contrat Afer reste parmi les plus sûrs et les meilleurs du marché ;
  • la résolution, dès que possible, du vieux contentieux des cours connus qui pèse sur l’assureur ;
  • et la mise en place de moyens adaptés permettant aux adhérents de devenir les véritables acteurs de leur association.

Au service des épargnants

« Aéma et Afer, c’est une affinité associative, mutualiste, un partage d’ADN compatible et complémentaire. Eux et nous avons une vision très proche. Nous voulons un vrai paritarisme axé sur le développement. Aéma décide ce qui est bon pour le client. Afer décide ce qui est bon pour l’adhérent : en dernier ressort, son Assemblée générale est souveraine », a déclaré Gérard Bekerman, Président de l’Afer.

« Concentrons notre énergie pour être positif et aller de l’avant, dans un intérêt partagé au bénéfice des clients, des sociétaires, des adhérents. Forte de 760 000 adhérents, représentant une épargne sous gestion de quelque 60 milliards d’euros en valeur de capitalisation, l’Afer est — et restera — une institution libre et indépendante, au service des épargnants », ajoute-il.

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PERin : le Groupe Matmut lance son Plan d’Epargne Retraite Individuel avec BNP Paribas Cardif

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe Matmut — acteur du marché français de l’assurance — annonce ce mardi 27 avril le lancement de son Plan d’Epargne Retraite Individuel (PERin) « Complice Retraite », en partenariat avec BNP Paribas Cardif. Objectif, offrir une solution d’épargne retraite simple et lisible à tous ses sociétaires. Le nouveau PERin a été conçu par AEP — marque commerciale BtoB de BNP Paribas Cardif, acteur du marché de l’épargne haut de gamme.

S'inscrire dans la loi PACTE

En 2019, la loi PACTE a ouvert de nouvelles perspectives pour l’épargne retraite avec la création du Plan d’Epargne Retraite Individuel (PERin). Cette solution, qui permet de constituer un complément de revenus pour préparer sa retraite, s’adresse aux particuliers, comme aux professionnels.

Le PERin « Complice Retraite » sera dans un premier temps distribué par les conseillers patrimoniaux du Groupe Matmut, avant une généralisation à l’ensemble des agences, dans le courant de l’année 2022.  Comme pour « Complice Vie », l’offre d’assurance vie élaborée également en lien avec les équipes de AEP, la logique partenariale prévaut. 

« Suite à la Loi Pacte en 2019, nous avons eu un grand coup de cœur pour le PERin. Ce produit offre des atouts importants en matière de stratégie d’épargne globale et de gestion de patrimoine pour nos sociétaires particuliers et professionnels », commente Tristan de La Fonchais, Directeur général adjoint Finances et Patrimoine du Groupe Matmut.

Gestion financière pilotée

Au-delà d’une gestion financière pilotée à horizon (3 profils de risques), permettant une sécurisation progressive de l’épargne du client dans le temps, et d’avantages fiscaux, « Complice Retraite » se distingue par : 

  • son accessibilité : avec des versements programmés à partir de 50 euros mensuels ou un versement initial de 500 euros ;
  • sa personnalisation : définition d’un profil de gestion, garantie plancher incluse en cas de décès, option table de mortalité et option exonération des cotisations en cas d’incapacité, pour les Travailleurs Non Salariés (TNS).

« Pour faire face aux enjeux de transformation profonds du marché de l’épargne retraite et apporter des réponses pertinentes aux besoins des clients, BNP Paribas Cardif et le Groupe Matmut, déjà partenaires en matière d’assurance dommages, étendent leur collaboration à l’épargne. L’ambition de BNP Paribas Cardif est de continuer à rendre l’assurance plus accessible, avec notamment des solutions simples et une offre complète », conclut Fabrice Bagne, Responsable de BNP Paribas Cardif France. 

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Assurance-obsèque : la CNCEF Assurance pour le renforcement des bonnes pratiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Assurance — association professionnelle, qui regroupe les courtiers et mandataires d’assurance — annonce ce jeudi 25 février avoir pris connaissance de la dernière recommandation de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publié cette semaine, concernant la commercialisation des contrats d’assurance-vie liés au financement d’obsèques. 

500 000 contrats chaque année

L’association professionnelle rejoint les bonnes pratiques délivrées par l’autorité de tutelle. L’ACPR apporte des évolutions qui seront de nature à faire monter en compétences les professionnels concernés. Notamment dans la clarté de l’information délivrée, y compris dans les publicités, et à améliorer la qualité du conseil lors de la commercialisation de ces produits. La CNCEF Assurance estime que les travaux effectués par l’autorité de tutelle vont améliorer la protection du consommateur.

500 000 nouveaux contrats destinés au financement d’obsèques sont souscrits chaque année par les Français. Outre la déshérence des contrats, l’ACPR insiste sur la nécessité d’une plus grande pédagogie financière — sur le mécanisme de financement des obsèques et du capital garanti, ou encore le rachat ou la revalorisation du contrat. « Plus généralement, ces dispositions vont dans le sens d’une plus grande responsabilisation des acteurs professionnels et d’une meilleure pédagogie des français dans le secteur de l’assurance », estime la CNCEF Assurance. 

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Assurance vie : Novaxia veut accélérer le recyclage des bureaux en logements

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Novaxia annonce avec quatre partenaires assureurs se mobiliser pour accélérer la transformation de bureaux en logements. Avec le développement du télétravail, ce segment permet de lutter contre la pénurie de logement tout en limitant l'artificialisation des sols. Comment l'investisseur conjugue-t-il rendement et développement durable ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Assurance vie : Mon Petit Placement et Generali Vie lancent « Mon Petit Placement VIE »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mon Petit Placement — fintech lyonnaise, également incubée à Paris, qui vise à démocratiser la gestion privée — annonce ce mercredi 16 décembre avoir noué un partenariat avec l'assureur Generali Vie, spécialiste de l'épargne en ligne. Ensemble, ils lancent « Mon Petit Placement VIE », un contrat d'assurance vie 100 % digital et 100 % en unités de compte (UC).

Ce nouveau produit financier se compose de supports d'investissement haut de gamme, habituellement réservés à une clientèle fortunée. Le ticket d'entrée se situe à 300 euros, avec des versements libres programmés à hauteur de 75 euros, sans aucun frais de gestion. C'est le premier contrat que Mon Petit Placement propose en son nom. Il affirme ainsi « sa volonté de démocratiser l'investissement financier auprès des particuliers ».

Démocratiser l'assurance vie

« Notre proximité clients, notre accompagnement personnalisé — notamment à travers des conseils vidéo sur-mesure) et notre interface simple et ludique, sont ici de vrais atouts. Nous voulons permettre au plus grand nombre, même avec un faible patrimoine, de gagner en rentabilité en souscrivant à ce nouveau contrat Mon Petit Placement VIE », explique Thomas Perret, Président et fondateur de Mon Petit Placement.

« Mon Petit Placement nous a séduit par sa proposition innovante de démocratiser l'investissement auprès du plus grand nombre », abonde Corentin Favennec, directeur commercial et partenariats Grands Comptes chez Generali Patrimoine. Plus de 1 500 clients ont déjà souscrit à Mon Petit Placement. La fintech espère ouvrir plusieurs centaines de nouveaux contrats « Mon Petit Placement VIE » d'ici fin 2021. Par ailleurs, Generali Vie et Mon Petit Placement étudient d'autres pistes de collaboration.

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