Baromètre des Experts-comptables : quel bilan en 2020 pour les TPE-PME ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Ordre des Experts-Comptables présente son Baromètre économique 2020 / TPE-PME. Objectif, dresser une première évaluation par secteurs et par régions de l’impact économique de la crise sanitaire sur ces entreprises. Quel rôle l'expert-comptable va-t-il prendre dans cette configuration ?
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Expert-comptable : la réinvention du métier face au virage numérique

Yoann Brugière
Orbiss
La crise Covid-19 que nous traversons met en lumière l’importance de la digitalisation du métier d’expert-comptable. L’évolution constante du métier dérivant des avancées technologiques a amené de nouvelles attentes et de nouveaux besoins de la part des clients. Il s’agit-là d’un véritable challenge pour ces professionnels, qui voient leur métier transformé. Le point avec Yoann Brugière, cofondateur d’Orbiss.
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Trésorerie des TPE-PME : les Experts-comptables appellent à « la mobilisation générale »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le conseil supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables — ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — tire la sonnette d'alarme ce lundi 22 février concernant la trésorerie des entreprises françaises de moins de 250 employés (TPE-PME). « L’état de santé des TPE et PME françaises pourrait subitement et massivement se dégrader dès lors que les dispositifs exceptionnels de soutien déployés par l’état (activité partielle, FSE, PGE, etc.) viendront à échéance », indique l'association dans un communiqué officiel.

Cette déclaration suit une série de publications récentes sur cette thématique. Ce jeudi 18 février, le comité de crise sur les délais de paiement publie la première édition de son baromètre trimestriel sur le ressenti des entreprises en matière de crédit inter-entreprises, comme l'a rapporté Le Courrier Financier dans un précédent article. Ce diagnostic est confirmé par le « rapport RICHELME » remis au Gouvernement par la mission Soros ce vendredi 19 février. Il « impose une réaction proportionnelle à l’urgence qui se profile » assure l’Ordre des Experts-Comptables.

Le rôle de l'expert-comptable

Plusieurs pistes de travail ont été suggérées au gouvernement. Toutes privilégient le tryptique  « informer, détecter et accompagner ».  La rapidité de réaction reste un critère clé d'efficacité. « Plus tôt la situation de difficulté est détectée, plus efficace sera la solution d’accompagnement proposée au chef d’entreprise », assure Lionel Canesi, président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables

Les 21 000 experts-comptables de France estiment être les mieux placés pour jouer le rôle de vigie, de guide et de conseil auprès des entrepreneurs en grande difficulté — une idée déjà promue par le président RICHELME. « Les professionnels du chiffre et du conseil sont les premiers et les plus proches interlocuteurs des patrons de TPE et PME », déclare Lionel Canesi.

« Proposer un avantage fiscal aux entreprises pour les inciter à avoir recours à un expert-comptable est une proposition de bon sens. Le rapport RICHELME insiste sur la mise en place d’une mission spécifique de l’expert-comptable et nos institutions vont travailler à en préciser les contours », ajoute-il.

Faire face à la crise sanitaire

L’Ordre des Experts-Comptables « s’est déjà mis en ordre de marche ».  L'association assure « avoir multiplié, en région, les échanges avec les tribunaux de commerce ». Elle organise par ailleurs des cessions d’information de ses adhérents sur les derniers textes parus relatifs aux procédures collectives.

Il est désormais « impératif d’anticiper les conséquences de la crise et de mettre en place le cadre législatif et réglementaire nécessaire pour détecter plus précocement les difficultés des entreprises » assure l'association, qui invite le Gouvernement à se saisir de la question. L’Ordre National des Experts-Comptables reprend à son compte la formule de Georges Richelme : faire de la sauvegarde du tissu économique « une grande cause nationale ».

« On dit souvent que les Experts-Comptables sont les médecins généralistes de l’entreprise. En ces temps de crise sanitaire, la métaphore médicale est plus que jamais justifiée », ajoute l'association. La profession d'expert-comptable doit prendre « toute sa part toute dans la mise en œuvre de solutions concrètes, simples dans leur formulation et leur logique de déploiement ». Pour accompagner les TPE-PME dans cette crise inédite, « il est urgent de ne pas attendre la fin des aides publiques ».

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Baromètre – Délais de paiement : crédit inter-entreprises, les TPE-PME au pied du mur ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Les conséquences du deuxième confinement d'octobre 2020 se répercutent sur la trésorerie des TPE-PME. D'après le baromètre publié cette semaine par le Comité de crise sur les délais de paiement, ces entreprises ont été responsables d'un nombre croissant de retards de paiement en novembre dernier... Mais aussi d'une hausse des « pratiques non coopératives ». Une menace à l'heure de la reprise économique ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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TPE-PME : les experts-comptables réactivent leur dispositif « SOS entreprises »

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des experts-comptables — association de représentation de la profession française d'expert-comptable — annonce ce jeudi 22 octobre la réactivation pour les experts-comptables du dispositif « SOS entreprises ». Objectif, déployer les nouvelles mesures gouvernementales dans les TPE-PME tandis que la crise sanitaire de la Covid-19 s'intensifie.

Face à la deuxième vague, « les entreprises ont besoin de conseils avisés et de soutien d’experts pour activer rapidement ces nouvelles mesures économiques et sociales » indique l'Ordre dans un communiqué. Les experts-comptables en France sont mobilisés depuis mars 2020 auprès de leurs 2 500 000 clients, et en première ligne pour accompagner les dirigeants d'entreprise.

Accompagner la profession

Le dispositif « SOS entreprises » vise à informer en temps réel les cabinets sur les modalités concrètes de déploiement, leur permettant ainsi de proposer à leur clientèle des solutions rapides, efficientes et adaptées. Il décode l’actualité des nouveaux dispositifs, des notes techniques, des notes de synthèse et des FAQ (foires aux questions), préparées par les services du Conseil supérieur et les équipes d’Infodoc-experts.

Un module de questions/réponses permet également de répondre aux demandes personnalisées. Les contenus seront complétés, dès que l’actualité le nécessitera, par des lettres d’informations spéciales « Covid-19 Mesures d’urgence », des webinaires et vidéos thématiques pédagogiques. Ce dispositif global de décryptage de l’Ordre se place ainsi au service des 21 000 experts-comptables et de leurs 130 000 collaborateurs.

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Entreprises : crise sanitaire, report exceptionnel du paiement des taxes foncières

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, annoncent ce lundi 12 octobre des possibilités de reports de l'échéance des taxes foncières du 15 octobre pour les entreprises touchées par les mesures sanitaires. Les propriétaires de biens immobiliers sont redevables des taxes foncières dont l'échéance est, pour la majorité des contribuables, le 15 octobre 2020.

Report sur simple demande

Dans le contexte de crise sanitaire actuel, notamment avec les mesures de administratives restreignant l’activité de plusieurs secteurs économiques, les entreprises propriétaires et exploitantes de leur local commercial ou industriel qui se trouvent en difficulté pour payer leur taxes foncières peuvent obtenir un report de 3 mois de leur échéance.

Pour cela, elles sont invitées à formuler leur demande auprès du centre des finances publiques, dont les coordonnées sont indiquées sur leur avis de taxes foncières. Cette mesure n’aura pas d’impact sur les finances des collectivités locales qui bénéficient du produit de la taxe foncière.

Dispositif du plan de règlement

Par ailleurs, comme annoncé le 17 août dernier, l'Etat rappelle l'existence d'un dispositif exceptionnel de plans de règlement. Ce système permet aux entreprises d’étaler, sur une durée pouvant atteindre 3 ans, le paiement de leurs impôts professionnels dus pendant la période de crise sanitaire et non encore réglés. Toutes les informations sont disponibles sur impots.gouv.fr.

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Chômage partiel : renforcement du dispositif de contrôle des fraudes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Face à la propagation du Covid-19, la France a décidé de généraliser l'accès des entreprises — quelle que soit leur taille — au dispositif de chômage partiel. Depuis le 25 mars dernier, la procédure de demande a été simplifiée pour permettre aux employeurs d'en bénéficier rapidement. Ce jeudi 17 septembre, le Gouvernement publie un état des lieux sur la mobilisation des services de l’Etat pour contrôler les fraudes.

Le choix d’une procédure simplifiée

Dans ce contexte exceptionnel, les autorités ont donc pris des mesures dérogatoires pour l’octroi de l’activité partielle. Objectif, indemniser au plus vite les entreprises pour le maintien de l’emploi et l’outil de production. Cela a conduit à mettre en place une procédure d’acceptation tacite dans les 48 heures et une indemnisation en moins de 10 jours. Plus de 1,1 millions de comptes ont été créés en mars contre 100 000 gérés avant la crise.

Face à cet afflux massif de demandes, des moyens ont été mis en œuvre pour effectuer des contrôles tout au long de la chaîne du processus d’indemnisation :

  • contrôle a priori à travers un système embarqué détectant les SIRET inactif ou les demandes multiples ;
  • croisement des données mises en œuvre progressivement (infolegale, DSN) ;
  • contrôle a posteriori sur pièces et places par les équipes du ministère du Travail ;
  • contrôle par l’organisme payeur ASP d’adresses mail frauduleuses ;

Les contrôles se produisent pendant tout le processus d’indemnisation : a priori tout au long du processus et après le paiement de l’indemnisation ; et a posteriori sur pièces ou dans l’entreprise. « Plus de 270 000 contrôles ont été menés depuis la mise en place du dispositif. Nous allons poursuivre ces contrôles et serons intransigeants avec ceux qui fraudent », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion.

50 000 contrôles a posteriori

D'après les chiffres du Gouvernement, plus de 220 000 contrôles à ce jour ont été menés a priori et plus de 50 000 contrôles menés a posteriori — après le versement de l’indemnisation. L’objectif fixé en mai dernier de 50 000 contrôles a posteriori réalisés avant la fin de l’été est donc tenu.

La fraude au total est évaluée à 225 millions d’euros, dont plus de la moitié a déjà été bloquée ou récupérée sur un dispositif global de 30 milliards d'euros. Pour continuer à lutter efficacement contre la fraude, de nouvelles dispositions sont en cours de déploiement :

  • une aide au contrôle via un outil informatique ;
  • un puits de données auprès de l’ASP ;
  • un allongement des délais de contrôle de 2 à 15 jours pour limiter la délinquance astucieuse

Collaboration renforcée

Les outils mis en place ont été accompagnés d’une coopération étroite entre les services, pour lutter contre la fraude au niveau national et local. La coopération étroite entre les services du ministère du Travail et du ministère des Comptes publics (services fiscaux, URSAFF, DGEFP, DGT et Tracfin) sera encore renforcée à l'avenir.

« Notre volonté est que chaque centime dépensé soit une aide apportée aux entreprises pour les soutenir pendant la crise que nous traversons. Grâce à la vigilance et à l’efficacité des services du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, et en collaboration avec ceux du ministère du travail, nous veillons plus que jamais à détecter et sanctionner toutes les tentatives de fraude et nous allons dès les prochains jours renforcer encore la performance de nos outils », précise Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics.

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Affacturage : France Relance lance le dispositif de renforcement des financements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, signe ce lundi 7 septembre l’arrêté qui fixe le cahier des charges du dispositif de renforcement des financements des entreprises par affacturage — annoncé en juillet 2020. Jusqu’au 31 décembre 2020, les entreprises pourront solliciter auprès des sociétés d’affacturage un préfinancement nouveau. Il pourra être mis en place dès la prise de commande, sous garantie de l’Etat.

Dispositif garanti par l'Etat

Les entreprises n’auront pas besoin d’attendre l’émission des factures, ce qui leur fera gagner en moyenne 45 jours de trésorerie. Une entreprise qui reçoit une commande pourra ainsi obtenir une ligne de financement de sa société d’affacturage — bénéficiant de la garantie l’Etat — sans attendre d’avoir émis des factures à la livraison de sa prestation. Ce préfinancement pourra lui servir à acheter des matières premières, payer des salaires, réaliser sa prestation ou conduire davantage de projets d’investissement.

Après l'émission de la facture, une opération d’affacturage classique prendra le relai. Il s’agira donc pour l’entreprise bénéficiaire d’un contrat bout-en-bout, qui comportera une phase d’affacturage classique — non garantie par l’Etat — précédée d’une phase innovante de préfinancement garanti par l’Etat. Ce préfinancement garanti par l’Etat permettra d’accélérer la reprise de l’activité et de détendre les délais de paiement, notamment dans l’industrie, le bâtiment et la construction. 

Soutenir la trésorerie d'entreprise

Ce dispositif « permettra aux entreprises d’être payées plus tôt, grâce à la garantie de l’Etat, et soutiendra ainsi leur trésorerie. Il les aidera à honorer leurs commandes, à répondre à l’augmentation de la demande, et donc à prendre le chemin de la reprise (...) Je compte sur les sociétés d’affacturage pour proposer largement cette nouvelle offre, à des prix attractifs, pour la rendre accessible à un maximum d’entreprises et pour le distribuer massivement », se félicite Bruno Le Maire.

Une foire aux questions (FAQ) destinée à faciliter l’appropriation de cette nouvelle offre par l’ensemble des parties prenantes sera mise en ligne sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. « L’ASF est convaincue de la pertinence de ce dispositif et les sociétés d’affacturage se sont préparées tout l’été pour le promouvoir activement. D’une façon générale, l’affacturage sera un élément clef de sécurisation de l’économie », réagit Pour Françoise Palle Guillabert, délégué général de l’ASF.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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L’Observatoire du Financement des Entreprises par le Marché (OFEM) publie son rapport 2019

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Observatoire du financement des Entreprises par le Marché (OFEM) publie ce lundi 10 août son rapport annuel 2019. Les principales tendances observées en 2019 concernent le recours accru des entreprises aux marchés de dettes, la baisse des introductions en bourse (en anglais Initial Public Offering, IPO) et la croissance du capital investissement.

Par ailleurs, dans un contexte de reprise économique sur fonds de crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, l'OFEM présente également les premiers éléments 2020 concernant le financement des entreprises françaises par les marchés financiers.

Tendances observées en 2019

Dans son rapport 2019 sur les financement des entreprises françaises par les marchés financiers, l'OFEM identifie plusieurs tendances :

  • Poursuite de la croissance du financement des entreprises par les marchés financiers, avec plus de 125 Mds€ levés sur les marchés financiers en 2019, contre 114 Mds€ en 2018. Dans un environnement de taux historiquement bas, les entreprises françaises ont poursuivi leur financement par émission de titres de dette. A la fin de l'année 2019, l'endettement des entreprises françaises par le marché a atteint 620 Mds€ ;
  • Baisse des introductions en bourse et des capitaux propres levés par les entreprises : 8 entreprises françaises ont été introduites en bourse (contre 21 en 2018 et 20 en 2017), ayant levé au total 2,6 Mds€ (dont 2,5 Mds pour FDJ et Verallia en cession de titres) ;
  • Poursuite de la croissance du capital-investissement : en 2019, le capital-investissement a investi — toutes opérations confondues — 12,0 Mds€ dans 1873 entreprises basées en France, contre 11,0 Mds€ dans 1858 entreprises en 2018 ;
  • Rôle majeur des marchés obligataires d'Euronext dans le financement des grandes entreprises : près de 58 Mds€ de capitaux levés, dont 140 millions d'euros levés par des PME-ETI ;
  • L'EuroPP, qui représente la principale source de financement obligataire des PME/ETI a permis de mobiliser 2,2 Mds€ en 2019, dans la moyenne des émissions de ces cinq dernières années.

L'impact du coronavirus

L'année 2020, qui semblait s'inscrire dans une nouvelle dynamique, avec un pipeline de projets d'introduction en bourse, en rupture avec les niveaux observés au cours de ces dernières années, a été brutalement remise en cause par la crise du Covid-19 et l'arrêt de l'économie française ; et plus largement des économies européennes et mondiales. Les entreprises ont été doublement impactées par la crise :

  • Baisse drastique d'activité, et donc de revenus pour l'ensemble des entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d'activité, plus ou moins importante en fonction des secteurs. Le tourisme, l'automobile, l'aéronautique, figurent parmi les plus touchés ;
  • Hausse de leur endettement avec le recours aux mesures de soutien du Gouvernement : PGE (100 Mds€ reçus par 500 000 entreprises, à fin juin), accès aux liquidités de la BCE sur les marchés de taux court, moyen et long terme et report des charges fiscales et sociales. A la fin du premier semestre 2020, l'endettement brut des entreprises en France devrait atteindre 80 % du PIB, les agences de notation anticipant un risque de solvabilité accru des entreprises avec la dégradation de plusieurs signatures investment grade à high yield.

Quelles tendances en 2020 ?

Au final, au premier semestre 2020, poursuite de certaines des tendances constatées en 2019, avec néanmoins quelques ruptures :

  • Sur les marchés actions : nouvelle baisse des introductions en bourse et risque de réduction de la cote parisienne, avec en revanche une amélioration de la liquidité sur les compartiments des small et mid cap, grâce au retour des investisseurs, individuels et institutionnels, sur ces marchés ;
  • Sur les marchés obligataires et le financement par la dette : hausse des émissions et retour de la liquidité, en particulier sur le compartiment high-yield, sur fond d'endettement important des entreprises sur les marchés ;

Dans le contexte post crise du Covid-19, les membres de l'OFEM soulignent le caractère critique pour les entreprises françaises — et notamment pour les PME et ETI — de l'accès aux financements et du renforcement de leurs fonds propres.

Ils accueillent favorablement les propositions des acteurs de la Place financière de Paris, qui visent à permettre aux entreprises d'accéder aux financements qui leur sont nécessaires ; ainsi que celles du High Level Forum européen, qui concernent le renforcement de l'Union des Marchés des Capitaux (UMC) et le financement des entreprises.

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Trésorerie d’entreprises : Covid-19, quel impact sur les délais de paiement ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — spécialiste mondial de l’assurance-crédit — publie ce lundi 27 juillet sa dernière étude sur les délais de paiement, les besoins en fonds de roulement (BFR) et les stocks des entreprises. La filiale du groupe Allianz y présente ses prévisions pour la France et à l’échelle mondiale. Le document (en anglais) établit l’impact de l’épidémie Covid-19 sur les trois indicateurs cités ci-dessus, et dresse la liste des secteurs les plus à risque.

Hausse des délais de paiement

L’épidémie Covid-19 met la trésorerie des entreprises sous pression. A l’échelle mondiale, le besoin en financement des entreprises, mesuré par le BFR (Besoin en Fonds de Roulement), augmentera de cinq jours en 2020 pour s’établit à 74 jours. En valeur, cela représente un BFR de 8 000 Mds USD, soit une hausse de +140 Mds USD par rapport à 2019. Côté français, le BFR des entreprises croîtra en 2020 de trois jours, pour s’établir à 69 jours.

Les délais de paiement, mesurés par l’indicateur Days Sales Outstanding (DSO), augmenteront de deux jours à l’échelle mondiale en 2020, pour s’établir à 66 jours. Ils augmenteront à nouveau de deux jours en 2021, pour s’établir à 68 jours. Une hausse qui intervient alors que les délais de paiement s’étaient assouplis en 2018 et 2019.

D’ici fin 2021, les délais de paiement auront augmenté deux fois plus que lors de la crise financière de 2008, principalement du fait de l’épidémie Covid-19. En France, les délais de paiement croîtront aussi en 2020, de deux jours, et atteindront 72 jours. En France comme dans le monde, le risque d’impayés est élevé.

Quels secteurs en tension ?

Les stocks des entreprises, mesurés par l’indicateur Days Inventory Outstanding (DIO), augmenteront de trois jours à l’échelle mondiale en 2020, après une augmentation déjà constatée en 2019 de un jour. Les stocks des entreprises françaises, quant à eux, augmenteront également cette année d'un jour supplémentaire.

Les transports, l’automobile, le textile et la distribution non-alimentaire demeurent les secteurs les plus à risque sur l’année en cours à l’échelle mondiale. Ils subiront les tensions les plus fortes sur leurs niveaux de liquidités en 2020, avec une rentabilité en recul.

Faute du soutien des banques ou des investisseurs dans les mois à venir, les entreprises de ces secteurs pourraient se retrouver vite démunies. La métallurgie et la construction apparaissent également fragilisées au regard de leur situation de trésorerie déjà serrée. En revanche, les secteurs pharmaceutique et agroalimentaire apparaissent comme les moins exposés.

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