Relance : l’Ordre National des Experts-Comptables demande « un choc de consommation »

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des Experts-Comptables — ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — appelle ce lundi 1er mars à « un choc de consommation » afin de préserver l'économie française. Dans un communiqué officiel, l'association estime que cette stratégie permettrait au Gouvernement de compléter son plan de relance.

Objectif, « préserver l’économie du pays et les emplois » de millions de Français. « La relance de l’économie passe avant tout par un choc de consommation. 200 milliards ont été épargnés par les françaises et les français en 2020, c’est deux fois plus qu’en 2019. Il faut inciter nos concitoyens à consommer pour relancer notre économie », réagit Lionel Canesi, Président de l'Ordre des Experts-Comptables.

Relance par la consommation

L’Ordre National des Experts-Comptables a formulé dès janvier 2021, des propositions pour la relance de l’économie. En ce qui concerne précisément la relance de l’économie par la consommation, l'association prône notamment l’incitation fiscale à utiliser son épargne pour consommer ; mais aussi l’incitation au patriotisme économique en consommant local.

D'après Lionel Canesi, « consommer français et européen, c’est préserver l’emploi des FrançaisConsommer local, c’est préserver le travail de ses parents, ses enfants, ses oncles et tantes. C’est un acte fort lorsqu’on traverse une crise comme celle de la Covid-19 ».

Pour y parvenir, le président de l'Ordre des Experts-Comptables recommande « d'autoriser les déblocages exceptionnels de l’épargne salariale sans condition d’utilisation, ou encore de permettre la donation sans droits et sans conditions d’usage, à hauteur de 50 000 euros, entre ascendants et descendants et collatéraux sans enfants, jusqu’à fin 2021 ».

Au chevet des TPE-PME

Les experts-comptables, « au chevet des TPE/PME depuis le début de la crise sanitaire et économique », ont très tôt alerté les pouvoirs publics, rappelle l'association. « Aujourd’hui, cette épargne ne rapporte rien à personne », s'indigne-t-elle. Plusieurs raisons expliquerait cette situation, selon elle :

  • l’épargnant est pénalisé à cause des taux très faibles ;
  • l’Etat ne touche rien à cause de l’absence de rentrées fiscales ;
  • l’économie enfin, souffre du poids de l’argent qui dort.

« La relance de l’économie passera par un retour de la confiance qui ne passera que par la sortie de la crise sanitaire dont l’issue dépend du succès de la campagne de vaccination en cours. Par la confiance, les ménages consommeront de nouveau et permettront à l’économie de redémarrer », marttèle Lionel Canesi. La profession d'expert-comptable entend continuer à porter des propositions pour une relance rapide de l’économie.

Lire (3 min.)

TPE-PME : crise sanitaire, quel impact sur la situation financière des entreprises ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le baromètre trimestriel Bpifrance – Rexecode passe au crible la situation financière des TPE-PME françaises au premier trimestre 2021. Endettement, investissement, trésorerie... Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur cette part de notre tissu économique ? Qu'en pensent leurs dirigeants ?
Lire (4 min.)

Île-de-France : la région lance Assist Entreprise pour accompagner les TPE-PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Région Île-de-France annonce ce jeudi 25 février le lancement du service Assist Entreprise, destiné à l'accompagnement des entreprises franciliennes de moins de 250 salariés (TPE-PME) confrontées à des difficultés économiques menaçant leur survie. 

Ecouter et orienter

Assist Entreprise est un service régional anonyme et gratuit. Il offre aux entreprises un accès à des experts pour prévenir les risques de défaillance, et leur permet d'identifier rapidement les aides et dispositifs disponibles. Assist Entreprise propose deux types de supports :

  • Aiguiller : après avoir répondu à quelques questions, Assist Entreprise oriente vers le ou les interlocuteurs à contacter ;
  • Identifier clairement un besoin : dans ce cas, Assist Entreprise met à disposition un annuaire d'experts mis à jour régulièrement, ainsi que les solutions mobilisables rapidement.

Ce service est complémentaire des aides financières exceptionnelles déployées par la Région comme le Prêt Rebond, le Fonds Résilience (jusqu'au 27 mars) ou l'Aide aux loyers (valable pour le mois de novembre 2020).

Lire (1 min.)

Expert-comptable : la réinvention du métier face au virage numérique

Yoann Brugière
Orbiss
La crise Covid-19 que nous traversons met en lumière l’importance de la digitalisation du métier d’expert-comptable. L’évolution constante du métier dérivant des avancées technologiques a amené de nouvelles attentes et de nouveaux besoins de la part des clients. Il s’agit-là d’un véritable challenge pour ces professionnels, qui voient leur métier transformé. Le point avec Yoann Brugière, cofondateur d’Orbiss.
Lire (6 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Trésorerie des TPE-PME : les Experts-comptables appellent à « la mobilisation générale »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le conseil supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables — ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — tire la sonnette d'alarme ce lundi 22 février concernant la trésorerie des entreprises françaises de moins de 250 employés (TPE-PME). « L’état de santé des TPE et PME françaises pourrait subitement et massivement se dégrader dès lors que les dispositifs exceptionnels de soutien déployés par l’état (activité partielle, FSE, PGE, etc.) viendront à échéance », indique l'association dans un communiqué officiel.

Cette déclaration suit une série de publications récentes sur cette thématique. Ce jeudi 18 février, le comité de crise sur les délais de paiement publie la première édition de son baromètre trimestriel sur le ressenti des entreprises en matière de crédit inter-entreprises, comme l'a rapporté Le Courrier Financier dans un précédent article. Ce diagnostic est confirmé par le « rapport RICHELME » remis au Gouvernement par la mission Soros ce vendredi 19 février. Il « impose une réaction proportionnelle à l’urgence qui se profile » assure l’Ordre des Experts-Comptables.

Le rôle de l'expert-comptable

Plusieurs pistes de travail ont été suggérées au gouvernement. Toutes privilégient le tryptique  « informer, détecter et accompagner ».  La rapidité de réaction reste un critère clé d'efficacité. « Plus tôt la situation de difficulté est détectée, plus efficace sera la solution d’accompagnement proposée au chef d’entreprise », assure Lionel Canesi, président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables

Les 21 000 experts-comptables de France estiment être les mieux placés pour jouer le rôle de vigie, de guide et de conseil auprès des entrepreneurs en grande difficulté — une idée déjà promue par le président RICHELME. « Les professionnels du chiffre et du conseil sont les premiers et les plus proches interlocuteurs des patrons de TPE et PME », déclare Lionel Canesi.

« Proposer un avantage fiscal aux entreprises pour les inciter à avoir recours à un expert-comptable est une proposition de bon sens. Le rapport RICHELME insiste sur la mise en place d’une mission spécifique de l’expert-comptable et nos institutions vont travailler à en préciser les contours », ajoute-il.

Faire face à la crise sanitaire

L’Ordre des Experts-Comptables « s’est déjà mis en ordre de marche ».  L'association assure « avoir multiplié, en région, les échanges avec les tribunaux de commerce ». Elle organise par ailleurs des cessions d’information de ses adhérents sur les derniers textes parus relatifs aux procédures collectives.

Il est désormais « impératif d’anticiper les conséquences de la crise et de mettre en place le cadre législatif et réglementaire nécessaire pour détecter plus précocement les difficultés des entreprises » assure l'association, qui invite le Gouvernement à se saisir de la question. L’Ordre National des Experts-Comptables reprend à son compte la formule de Georges Richelme : faire de la sauvegarde du tissu économique « une grande cause nationale ».

« On dit souvent que les Experts-Comptables sont les médecins généralistes de l’entreprise. En ces temps de crise sanitaire, la métaphore médicale est plus que jamais justifiée », ajoute l'association. La profession d'expert-comptable doit prendre « toute sa part toute dans la mise en œuvre de solutions concrètes, simples dans leur formulation et leur logique de déploiement ». Pour accompagner les TPE-PME dans cette crise inédite, « il est urgent de ne pas attendre la fin des aides publiques ».

Lire (4 min.)

France : malgré le Covid, l’économie résiste

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publie son point de conjoncture de février 2021. Pourquoi l'activité économique française a-t-elle mieux résisté que prévu face à la crise sanitaire ?
Lire (4 min.)

Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

Lire (7 min.)

Entreprises françaises : LBP AM et Tocqueville Finance lancent un fonds de relance

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBP AM) et Tocqueville Finance — société de gestion de portefeuille dont le capital est détenu par LBPAM à hauteur de 99 % — annoncent ce lundi 25 janvier s’associer pour lancer le fonds « Assureurs – Caisse des Dépôts Relance Durable France – LBP AM ». Objectif, contribuer au financement des TPE, PME et ETI françaises.

Ce fonds d'investissement multiactifs s'inscrit dans le cadre du programme d’investissement « Assureurs – Caisse des Dépôts Relance Durable France ». Il se compose de deux compartiments : le premier en actions cotées labellisé « Relance », géré par Tocqueville Finance, et le deuxième en dette privée d’entreprises, géré par LBP AM.

2,2 milliards d'euros

Ce programme d’investissement d’un montant total de 2,2 milliards d’euros est piloté par la Fédération Française de l’Assurance. Il vise à promouvoir une reprise économique durable, tout en innovant dans la prise en compte des critères extra-financiers — tels que l’empreinte carbone ou la création d’emplois. Il a pour objectif d’allouer des financements de moyen et long terme aux entreprises françaises — principalement TPE, PME et ETI.

La création le 23 octobre 2020 du nouveau fonds de financement spécialisé « Assureurs - Caisse des Dépôts Relance Durable France – LBP AM » s’inscrit dans ce projet. Il bénéficie à ce titre du soutien de CNP Assurances qui a investi dans chacun des compartiments, côté et non côté, et qui est ouvert aux « Investisseurs Avertis ». Le compartiment dette privée a notamment déjà été rejoint par AG2R La Mondiale.

Développement opérationnel

Afin de s’adapter aux besoins et à la structure de financement des entreprises ciblées et d’assurer leur croissance et leur pérennité, LBP AM et Tocqueville Finance ont fait le choix de s’associer pour proposer deux compartiments :

  • un premier compartiment en actions cotées, ciblant des titres d’une capitalisation boursière inférieure à 2 milliards d’euros. Ce compartiment est géré par Tocqueville Finance, reconnue pour sa gestion des actions small et mid cap depuis 1991. Forte de son expérience et de son track-record éprouvé dans l’univers des petites et moyennes capitalisations, la société s’était illustrée en tant que pionnier dès 2013 en lançant son fonds PME. Aujourd’hui, Tocqueville Finance peut s’appuyer sur l’expérience d’une équipe de 9 gérants seniors, disposant d’une maîtrise approfondie de ce marché et de ses enjeux (management, stratégie, analyse financière, etc.). Ce compartiment a également obtenu le label « Relance » par la Direction Générale du Trésor et visant à aider les investisseurs à identifier les fonds d’investissement dont la vocation est d’accompagner le développement des PME et ETI françaises et de contribuer ainsi activement à la relance de l’économie réelle.
  • un deuxième compartiment dette privée qui vise à accompagner, en dette les PME et ETI dans le financement de leurs nouveaux besoins notamment le financement de leurs investissements et de leurs opérations de croissance externe. Ce compartiment sera géré par LBP AM, précurseur du marché de la dette privée ayant investi, au travers de ses fonds, plus de 4,9 milliards d’euros dans l’économie réelle depuis 2012, notamment en finançant le développement d’une centaine de PME et ETI. Trois investissements sont actuellement en cours d’exécution et d’autres opportunités sont à l’étude.

Démarche responsable

Ce fonds sélectionnera des entreprises engagées dans une démarche de développement durable. Le compartiment coté intègrera dès l’origine, dans le processus de sélection de titres, l’expertise développée par les équipes de Tocqueville Finance dans le cadre de sa démarche ISR.

De la même façon, l’équipe Dette privée corporate prendra en compte l’intégration des critères ESG dans l’entreprise et déterminera avec chacune des entreprises accompagnées, des indicateurs d’impact afin de les aider à initier ou à renforcer une démarche responsable ambitieuse.

« Il est important pour LBP AM de mettre notre expertise au service de l’accompagnement de notre tissu de PME/ETI et de l’émergence de leaders français disposant de la taille critique pour conquérir des marchés sur un terrain de jeu global. Convaincus qu’une croissance durable doit être responsable, nous aurons également à cœur d’accompagner les entreprises dans leur démarche de progrès en matière de RSE », déclare Anne-Lise Allard, Responsable Dette Privée Corporate LBP AM.

Lire (4 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

Crise sanitaire : les assureurs accompagnent les entreprises les plus touchées

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a reçu ce lundi 7 décembre la Fédération française de l’Assurance (FFA) afin de répondre aux difficultés rencontrées par le secteur de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel du fait de la crise sanitaire et économique actuelle.

Quelles mesures pour les entreprises ?

Reconnaissant les efforts des assureurs pour le soutien à l’économie et sa relance, Bruno Le Maire leur demande de s’engager davantage. Objectif, soutenir notamment les TPE et PME des secteurs hôtels-cafés-restaurants ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel et les accompagner dans la relance de leur activité. Pour soutenir et accompagner ces entreprises, le ministre invite notamment les assureurs à :

  • ne pas augmenter en 2021 les cotisations des contrats d’assurance multirisque professionnelle ;
  • conserver en garantie ces contrats pour celles de ces entreprises qui connaîtraient des retards de paiement des cotisations dans le contexte de la pandémie et ce pendant le 1er trimestre 2021 ; 
  • mettre en place gratuitement pour 2021 une couverture d’assistance en cas d’hospitalisation liée à la Covid-19 pour les chefs d’entreprise et leurs salariés dans le cadre de ces contrats.

Soutenir la reprise économique

De manière plus globale, le ministre attend des assureurs qu’ils :

  • mettent en place le recours à la Médiation de l’assurance pour tout litige portant sur un contrat d’assurance professionnelle, notamment en cas de désaccord sur l’évolution des garanties contractuelles, de refus de renouvellement des couvertures ou de résiliation de contrat, quelle que soit la date à laquelle le contrat a été souscrit (hors assurances grands risques et étant précisé que les assureurs pourront décliner l’entrée en médiation sur les réclamations sérielles pour lesquelles les tribunaux sont déjà saisis). Le ministre demande au Médiateur de l’assurance de lui remettre d’ici juin 2021 un rapport sur les litiges traités au cours de la crise sanitaire entre d’une part les assureurs et courtiers, d’autre part les assurés professionnels. Il bénéficiera pour ce faire du concours des services du ministère de l’Economie ;
  • finalisent leurs travaux d’ici le début de l’année 2021 en vue d’assurer une couverture des risques sanitaires exceptionnels, en privilégiant dans un premier temps des solutions individuelles et facultatives de gestion du risque permettant de renforcer la résilience des entreprises et leur capacité à affronter des crises de grande ampleur sans rigidifier leurs charges.

« Je me félicite de cette contribution qui va apporter un appui bienvenu aux entreprises dans un contexte économique particulièrement difficile. Nous devons tous faire converger nos efforts pour soutenir ces secteurs et leur permettre de relancer leur activité en sortie de crise », déclare Bruno Le Maire. Les entreprises concernées seront informées par courrier dans les prochains jours des mesures dont elles pourront bénéficier.

Lire (3 min.)

CNCEF Crédit : l’association lance un cycle de formation sur le crédit professionnel

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Crédit — association représentative des courtiers IOB et IOBSP — annonce ce mardi 22 septembre lancer un nouveau programme de formation continue. La formation « IOB Pro » s'adresse à tous les courtiers en crédit, qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences pour accompagner les entreprises.

La formation fonctionne en dehors de tout lien avec les réseaux de courtiers et leurs partenaires. Objectif, répondre à la mutation du métier suite à la crise sanitaire. 100 % compatible avec le programme officiel de formation des IOBSP défini par l’Arrêté du 20 mars 2019, « IOB Pro » répond aux obligations de formation continue annuelle des IOBSP.

Montée en compétences

Le programme été élaboré par Anthony Vallet, expert du financement aux professionnels, et Laurent Denis, avocat spécialisé en conseil aux Intermédiaires en banque, assurance, finance et gestion de patrimoine. Il décrypte les incontournables du conseil en crédit aux professionnels, afin d'accompagner les IOBSP dans leur montée en compétences.

Etude financière prévisionnelle, montage de business plan, stratégie de détermination des solutions, dossier de financement... La formation « IOB Pro » aborde l’ensemble des aspects réglementaires, juridiques, fiscaux et commerciaux du domaine. Elle constitue également la première étape d'un parcours de formation plus large.

Marché très dynamique

La France compte plus de 3 millions de Très petites entreprises (TPE). Plus d’1,2 million se financent par le crédit, d'après les chiffres publiés par la Fédération Bancaire Française en juillet 2020. Or, seuls 29 % des courtiers déclarent proposer ce type de service, d'après un sondage réalisé en avril 2020 par la CNCEF Crédit auprès de ses membres.

À ce jour, peu de courtiers sont donc spécialisés dans le crédit professionnel. Les clients potentiels sont pourtant très nombreux. Les entreprises constituent notamment une cible de choix pour les banques, qui investissent dans la conquête de nouveaux clients.

Cette stratégie place le courtier en prêts professionnels dans une position de partenaire de premier plan. Il devient également un partenaire privilégié de l’entreprise, qui a plus régulièrement recours au crédit que le particulier pour ses besoins d’investissement et de fonctionnement.

Lire (3 min.)