Virginie Fauvel – Harvest : France, « nous lançons un outil de calcul de commission début 2023 »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après une refonte massive en 2021, Harvest-Fidroit Quantalys change de nom pour devenir le Groupe Harvest. Comment la société va-t-elle poursuivre sa croissance en 2023 ? Quels nouveaux outils met-elle à la disposition des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ?
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Gestion de patrimoine : quelle rémunération pour les conseillers financiers ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La CNCGP, l'ANACOFI, La Compagnie des CGP et la CNCEF se sont réunies le 23 février dernier pour défendre le modèle hybride — honoraires et commissions — privilégié par la France pour rémunérer les conseillers financiers. A l'heure où Bruxelles s’interroge sur la meilleure façon d’accompagner le citoyen européen sur le terrain de l’épargne, quels sont les avantages du modèle français ? Le point avec Le Courrier Financier.
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L’AMF publie son rapport 2021 sur la gouvernance et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce jeudi 2 décembre son rapport annuel sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées. Face à la crise sanitaire, l’édition 2021 permet de revenir sur le fonctionnement des assemblées générales (AG) et d’évoquer les thématiques de l’ajustement des rémunérations et des interactions du conseil d’administration avec la direction générale et les actionnaires. Pour la deuxième année consécutive, le rapport examine l’information fournie par les conseillers en vote.

L’AMF n’étudie que certains thèmes jugés d’actualité ou pour lesquels une marge de progression existe encore. Cet exercice est l’occasion de mettre en avant les meilleures pratiques, d’émettre de nouvelles recommandations à destination des entreprises et de nouvelles pistes de réflexion pour l’AFEP, le MEDEF et le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE). L’AMF cite par ailleurs nominativement des sociétés qui n’auraient pas appliqué les recommandations du code AFEP-MEDEF, du HCGE ou de l’AMF.

Assemblées générales à huis clos

En 2021, les sociétés cotées ont pour l’essentiel tenu leur AG à huis clos, faculté offerte par le régime d’exception instauré par l’ordonnance du 25 mars 2020 (96 % des sociétés de l’indice SBF 120). Prenant en considération les recommandations de l’AMF dans son rapport 2020, l’ordonnance du 2 décembre 2020 et le décret du 18 décembre 2020 ont complété ce régime d’exception afin de limiter l’atteinte aux droits des actionnaires, dont l’AMF a vérifié l’application par les sociétés du SBF 120 ayant leur siège en France.

Toutes ont proposé une retransmission en direct et en différé de leur AG. A 87 %, elles ont désigné les deux scrutateurs parmi les dix principaux actionnaires. Et 66 % ont publié sur leur site internet les questions écrites des actionnaires et leurs réponses. Cette année, les actionnaires d’une société cotée pouvaient exprimer leur vote à distance et en direct. Les conditions du développement d’une telle procédure de vote font l’objet de travaux menés par les associations professionnelles.

Conseil d’administration, direction générale et actionnaires

La seconde partie du rapport est consacrée à l’information publiée par un échantillon composé des 50 premières sociétés du SBF 120. Parmi les thématiques abordées, figure cette année le choix du mode de gouvernance, entre unicité des fonctions avec un président-directeur général (PDG) et dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général.

Parmi les 45 sociétés anonymes à conseil d’administration de l’échantillon, 25 sociétés ont opté pour la dissociation dont 5 au second semestre 2020 ou en 2021. Le rapport examine ensuite les mesures mises en place par le conseil pour organiser ses interactions avec la direction générale, assurer l’équilibre des pouvoirs et prévenir et gérer les risques de conflits d’intérêts. S’agissant des interactions avec les actionnaires, l’AMF évoque notamment les résolutions climatiques soumises aux actionnaires en 2021.

L’ajustement des rémunérations

L’année 2020 a été marquée par une baisse des rémunérations versées aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Dans 35 sociétés sur les 50 composant l’échantillon, un ou plusieurs dirigeants ont renoncé à une partie de leur rémunération 2020.

La majorité des sociétés cotées n’a procédé à aucun ajustement de rémunération par rapport à la politique de 2020. Dans 18 sociétés de l’échantillon, le conseil d’administration a pris la décision d’ajuster, en cours d’exercice 2020 ou en fin d’exercice, les règles de détermination de la rémunération des dirigeants, en modifiant les critères de performance, les objectifs cibles, ou le niveau d’atteinte. Seules six ont soumis ces modifications à l’approbation de l’AG, via un nouveau say on pay ex ante.

L’AMF rappelle que toute modification importante par rapport à la politique de rémunération approuvée nécessite un nouveau vote de l’AG. Les éventuels ajustements doivent rester exceptionnels, être justifiés et leur impact chiffré, et rester exigeants. Pour un dialogue actionnarial de qualité, les sociétés devraient les communiquer le plus en amont possible.

Pour l’exercice 2021, 36 sociétés (contre 23 en 2020) ont introduit dans leur politique de rémunération la possibilité pour le conseil de déroger à cette politique en cours d’exercice. L’AMF recommande aux sociétés de veiller à ce que ces clauses d’ajustement soient rédigées de façon aussi détaillée que possible.

D'importants progrès

Conformément à la loi Pacte, l’AMF a examiné l’information publiée par les conseillers en vote. Elle revient sur les principaux apports du premier rapport du comité de surveillance du Best Practice Principles Group (le BPPG), chargé de superviser la mise en œuvre de son code de conduite.
Sur la base d’un questionnaire adressé aux émetteurs, l’AMF constate que d’importants progrès ont été réalisés quant à la qualité du dialogue entre les sociétés cotées et les conseillers en vote.

Elle rappelle que l’information sur les conflits d’intérêts et leur gestion est un élément clé pour les investisseurs. Elle incite par ailleurs les conseillers en vote à prendre en considération, dans leur nouvelle politique de vote, les spécificités nationales françaises en termes de marché, de législation et de réglementation. Elle recommande enfin que le processus décisionnel des conseillers en vote soit clarifié.

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Covid : la rémunération des dirigeants a-t-elle (enfin) évolué ?

Cesare Vitali
Ecofi
D'après une récente étude, la rémunération moyenne des dirigeants de l’indice boursier SBF 120 a baissé en 2020. Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur les rémunérations des dirigeants de grandes entreprises ? Le point avec Cesare Vitali, Responsable ISR chez Ecofi.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Dirigeants : les actionnaires n’hésitent plus à exprimer leur mécontentement sur les rémunérations injustifiées

François Lett
Ecofi
En pleine saison des résultats d'entreprises, les actionnaires manifestent leur mécontentement envers les rémunérations jugées excessives. La crise va-t-elle favoriser une évolution de la gouvernance, vers moins d'écarts salariaux ?
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Gouvernance : les dirigeants des grandes sociétés américaines critiqués pour leurs rémunérations

Cesare Vitali
Ecofi
Aux Etats-Unis, l'écart de rémunération entre les dirigeants de grandes entreprises et leurs employés reste très élevé, d'après le rapport annuel de l'ONG américaine As You Sow. Une réalité de plus en plus remise en cause depuis la crise sanitaire. Le point avec Cesare Vitali, Responsable ISR chez Ecofi.
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Distributions : l’ACPR incite les institutions financières à la prudence jusqu’au 30 septembre 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le Comité européen du risque systémique (European systemic risk board ou ESRB), l’Autorité bancaire européenne (European Banking Authority ou EBA), l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (European Insurance and Occupational Pensions Authority ou EIOPA) et la Banque centrale européenne (BCE) se sont prononcées les 15 et 18 décembre 2020 sur le devenir des recommandations qu’elles avaient formulées précédemment en matière de distributions — sous forme de dividendes, de rachat d’actions propres ou de nouvelles rémunérations variables.

Soutenir pleinement l'économie

D'après ces organismes, le contexte sanitaire et macroéconomique reste porteur d’incertitudes fortes. Par conséquent, elles invitent les institutions financières à rester particulièrement prudentes et à adopter jusqu’au 30 septembre 2021 des politiques de distributions modérées et compatibles avec leur trajectoire de fonds propres à moyen terme. Objectif, préserver leur capacité à soutenir pleinement l’économie réelle durant la crise.

Dans ce cadre, lors de ses séances des 9 et 18 février 2021, le Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a décidé de suivre la recommandation correspondante de l’ESRB (ESRB/2020/15), selon des modalités s’inscrivant dans la continuité de ses précédentes communications des 30 mars, 3 avril et 28 juillet 2020 sur les distributions de dividendes.

L'ACPR plaide pour la prudence

L’ACPR demande aux institutions soumises à son contrôle — établissements de crédit hors chambres de compensation, sociétés de financement, entreprises d’investissement, organismes d’assurance et de réassurance — de faire preuve d’une prudence particulière en matière de distributions jusqu’au 30 septembre 2021, date à laquelle les recommandations européennes précitées devraient normalement prendre fin.

S’agissant des dividendes, les institutions sont invitées à communiquer à leur équipe de contrôle habituelle leurs projets éventuels de distribution, accompagnés de tout élément permettant de justifier de leur prudence dans une vision à moyen terme, avnat de prendre toute décision au niveau de leur organe social (conseil d’administration, de surveillance ou équivalent) ou de leur assemblée générale. Ces demandes seront examinées au cas par cas par le Secrétariat général de l’ACPR.

Quelques éléments à retenir

À cette fin et plus particulièrement :

  • avant de constituer leur dossier, les établissements de crédit de taille moins importante et les sociétés de financement pourront prendre connaissance des modalités pratiques exposées en Section 4 du document d’information publié par la BCE sur son site Internet : FAQs on ECB supervisory measures in reaction to the coronavirus ;
  • les organismes d’assurance et de réassurance devront fournir des projections à 3 ans du montant des fonds propres et du ratio de solvabilité, a minima dans le cadre de deux scénarios : l’un considéré comme « central » et l’autre tenant compte d’une forte dégradation de l’activité comme de l’environnement économique (actions, immobilier, qualité de crédit, etc.) et du risque de taux très bas.
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La Parole aux Assos’ – CNCEF Patrimoine : bilan 2020, révision MIF2 et réforme du courtage

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier reçoit la CNCEF. Après une année de crise sanitaire, l'association a du pain sur la planche en 2021. Quels sont les enjeux de la révision de la directive MIF2 ? Comment la réforme du courtage va-t-elle se mettre en place ? Stéphane Fantuz, Président fondateur de la CNCEF Patrimoine et de la CNCEF Assurance, répond à nos questions.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Rémunération des dirigeants du CAC 40 : des progrès timides

François Lett
Ecofi
D'après une récente étude Proxinvest, la rémunération des dirigeants d'entreprises a reculé en 2020. Cette évolution indique-t-elle les premiers effets du ratio d'équité, obligatoire depuis la loi PACTE ? Quel a été l'impact de la crise sanitaire ?
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La Parole aux Assos’ – CNCGP : « Le débat qui oppose honoraires et commissions est dépassé »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos' », Le Courrier Financier reçoit la CNCGP. Malgré les contraintes sanitaires, comment les CGP peuvent-ils continuer à se former ? Entre honoraires et commissions, comment la rémunération des CGP va-t-elle évoluer ?
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