Epargne-retraite : 73 % des entreprises l’utilisent pour fidéliser leurs collaborateurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Gras Savoye Willis Towers Watson — cabinet international de conseil, courtage et solutions logicielles — publie ce jeudi 16 avril les résultats de son enquête « Flash loi PACTE » sur la retraite en France. L’enquête a été menée du 26 novembre au 20 décembre derniers, à l’aide d’un questionnaire en ligne adressé aux interlocuteurs du cabinet dans des entreprises françaises de toutes tailles, industries et géographies.

Des entreprises sous-équipées

Porté par une fiscalité avantageuse et par la loi PACTE, le taux d’équipement des entreprises en retraite supplémentaire connaît une hausse sensible. Celle reste toutefois « insuffisante au regard des enjeux et des attentes des collaborateurs », relève le cabinet. Pour les entreprises avec un régime de retraite supplémentaire, les outils de communication destinés aux salariés sont généralement insuffisants, ce qui en limite l’efficacité.

Gras Savoye Willis Towers Watson estime qu’une refonte des régimes de retraite et d’épargne salariale est stratégique pour les entreprises. Elle doit être cependant adaptée aux différentes spécificités, aussi bien sur un plan financier qu’en matière de ressources humaines (attraction, rétention et fidélisation des talents). Les principaux résultats de l'enquête révèlent que :

  • 67 % d’entreprises françaises sont équipées d’au moins un dispositif de retraite ;
  • 36 % des sociétés disposent à la fois d’un PERE - Article 83 et d’un PERCO ;
  • 73 % des répondants considèrent l'Epargne Retraite comme un outil important de fidélisation ou d'attractivité des collaborateurs.
  • 64 % pensent que la loi PACTE est un facteur de développement de l’épargne retraite en France ;
  • 37 % disent avoir une compréhension insuffisante de la loi PACTE.

Le facteur taille de l’entreprise

67 % des entreprises interrogées sont déjà équipées d’un dispositif de retraite. Le taux d’équipement des entreprises a progressé au cours des dernières années du fait de l’importance croissante de la retraite dans les packages de rémunération globale, d’une meilleure information des employeurs et d’une fiscalité avantageuse.

Toutefois, le taux d’équipement reste fortement corrélé à la taille de l’entreprise. La présence de ressources plus importantes dans les « grandes » entreprises (expertise interne, Conseil externe, etc.) est l’une des principales explications de leur avance sur les entreprises de plus petite taille, bien que de tels dispositifs s’avère plus intéressant pour les entreprises de moins de 250 employés depuis la loi PACTE.

Cette tendance est confirmée par l'enquête, qui indique que seules 23 % d’entreprises de plus petite taille non équipées envisagent de mettre en place un dispositif de retraite. Mieux informées, davantage d’entreprises de ce segment envisageraient sans doute de s’équiper afin de bénéficier des avantages associés aux dits dispositifs.

L'épargne retraite, un enjeu de la Loi PACTE

Si la retraite est considérée à 73 % comme un outil important de fidélisation ou d'attractivité des collaborateurs, un tiers des répondants dit avoir une compréhension insuffisante de la loi PACTE. D’ailleurs, (85 %) des employeurs déclarent ne pas avoir communiqué sur ce sujet et 39 % des répondants ne savent pas ce que pensent leurs salariés de la loi PACTE. Ces chiffres montrent un fort besoin de communication et de pédagogie.

Disposer d’une information suffisante sur la loi PACTE sera un enjeu RH important dans les prochaines années, notamment pour attirer de nouveaux collaborateurs. Des outils de communication adaptés au contexte de l’entreprise sont une composante essentielle de cette réflexion globale.

La mise en place d’outils digitaux spécifiques représente donc une approche indispensable pour permettre à l’entreprise de valoriser ses dispositifs de retraite à moindre coût. Par ailleurs, de tels outils dotés de fonctionnalités interactives et adaptées au profil des salariés permettent à ces derniers de mieux s’approprier leurs dispositifs.

Coup d'accélérateur avec la gestion financière

Parmi les entreprises équipées de dispositif d’épargne retraite, seules 17 % des entreprises de moins de 250 collaborateurs envisagent de transformer leurs régimes existants. A l’inverse, parmi les entreprises de plus de 250 salariés, plus d’une sur deux envisagent de le faire, et souhaitent même challenger leur prestataire d'épargne retraite actuel afin de réaliser des économies tout en améliorant la qualité des services.

« La loi PACTE fait de la gestion financière l’élément central pour l’efficacité des dispositifs de retraite avec la généralisation de la gestion pilotée comme mode d’investissement par défaut. Or, de par sa complexité, on constate que les entreprises ne maîtrisent pas suffisamment la gestion financière des dispositifs de retraite bien que de leur responsabilité », souligne Valéry Bassong, Directeur Courtage Retraite et Epargne Salariale Gras Savoye Willis Towers Watson.

« Les solutions financières actuelles sont souvent peu innovantes et de nombreux contrats de retraite proposent encore des fonds euros comme option d’investissement de référence. Un suivi Expert de ce sujet doit devenir la priorité pour permettre aux salariés d’améliorer leur épargne », conclut-il.

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La Parole aux Assos’ – CNCGP (3/3) : associations de courtiers et réforme du 3e usage du courtage

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans « La Parole aux Assos' », Le Courrier Financier vous présente l'actualité de la CNCGP en novembre 2019. Associations de courtiers, DDA et réforme du 3e usage du courtage… Dans ce 3e épisode, nous parlons du métier de courtier. Quel avenir pour le courtage en assurances ? Julien Séraqui, Président de la CNCGP, répond à nos questions.
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La Parole aux Assos’ – ANACOFI (3/4) : Loi PACTE, épargne retraite, réforme du courtage…

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans « La Parole aux Assos' », Le Courrier Financier vous présente l'actualité de l'ANACOFI en novembre 2019. Dans ce 3e épisode : Loi PACTE, lancement du PER et réforme du courtage... Quelles sont les transformations réglementaires de cette fin d'année ? Comment accompagner CGP et courtiers ? David Charlet, Président de l'ANACOFI, répond à nos questions.
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Réforme des retraites : la position des CGP, d’après la CNCEF Patrimoine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Patrimoine révèle ce lundi 21 octobre les résultats de son sondage au sujet de la réforme des retraites, mené auprès des Conseillers en gestion de patrimoine (CGP) lors de la Convention Patrimonia, à Lyon les 26 et 27 septembre derniers. « Notre objectif était de recueillir leur perception tout en nous inscrivant dans une proximité avec des acteurs de la gestion de patrimoine » explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine.

La consultation abordait en premier la perception des professionnels concernant les annonces gouvernementales. Puis, les préconisations et conseils qu’ils seraient amenés à faire à leurs clients particuliers et professionnels. Enfin, les outils pédagogiques et de communication dont ils souhaiteraient bénéficier, à la fois pour mieux appréhender la réforme elle-même mais aussi pour l’expliciter au client final. 

Les CGP favorables à la réforme

Les résultats révèlent que 86 % des participants avaient connaissance de la volonté des pouvoirs publics de réformer le système par répartition, au bénéfice d’un nouveau système par points. 75 % des CGP déclarent être favorables avec cette orientation. Pour maintenir la spécificité française de solidarité entre les générations, les professionnels interrogés préconisent en priorité d’augmenter le nombre d’années de cotisation (38 %). Puis de supprimer les régimes spéciaux (32 %). Ou encore de développer l’épargne par capitalisation, plus spécifiquement l’assurance-vie (30 %). 

60 % d’entre eux estiment d’ailleurs avoir été préalablement sensibilités à la problématique de la retraite, grâce aux dispositions contenues par la Loi Pacte. Pour permettre à leurs clients de compléter leur retraites, les sondés s'estiment en mesure de leur conseiller de souscrire une assurance-vie (45,9 %). Vient ensuite l’achat d’un bien immobilier locatif (21,6 %) puis le recours à l’épargne salariale, récemment assouplie par le gouvernement (16,2 %). La souscription à un  viager ferme la marche (13,5 %).

Quels outils pour faire face ?

Pour inciter les Français à souscrire à des dispositifs complémentaires, les CGP pensent qu’il conviendrait de réduire les prélèvement sociaux (41 %), de créer de nouvelles incitations fiscales (35 %). Enfin, ils y voient l'occasion de stimuler l’épargne et de simplifier la maquette fiscale de l’Etat. Par ailleurs, 80 % des sondés expriment le besoin d’une aide spécifique pour parfaire leurs connaissances sur le nouveau système de retraite, que pourrait fournir leur association professionnelle.

Pour cela, la moitié des sondés voudraient un webinaire, lorsque 28 % penchent plutôt pour des journées de formation en présentiel. Le kit documentaire est désiré par 18 % d’entre eux. En direction de leurs clients, 80 % des CGP estiment qu’un kit d’éducation financière serait nécessaire pour leur présenter plus facilement les enjeux de la réforme. 46 % des interrogés plébiscitent le support vidéo. 34 % voudraient plutôt un document écrit. 19 % préconisent des conférences. 

L'importance du rôle du CGP

« Plus largement, une quasi totalité des professionnels (85 %) souhaiteraient qu’une communication spécifique soit faite en direction des chefs d’entreprises et des particuliers, sur l’importance de consulter un CGP pour préparer leur retraite », commente le Président de la CNCEF Patrimoine. Enfin, les professionnels interrogés déclarent être 80 % à avoir préparé leur retraite. 85 % des répondants sont des hommes, entre 45 et 60 ans (45 %). Ils exercent dans une grande majorité à titre libéral.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Loi PACTE – Plan d’Epargne Retraite (PER) : comment adapter sa stratégie d’ingénierie patrimoniale ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Simplification de l'épargne, transformation des stratégies patrimoniales, nouvelles opportunités... Que change la loi PACTE en termes d'épargne retraite ? Comment fonctionne le nouveau PER ? Dans le cadre de la Convention Patrimonia 2019, Le Courrier Financier est allé à la rencontre des CGP.
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Plan d’épargne retraite (PER) : l’ordonnance publiée au Journal Officiel

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
Cette semaine, l'ordonnance sur le Plan d'Epargne Retraite (PER) a été publiée au Journal Officiel. Après le 1er décembre 2020 au plus tard, les épargnants ne pourront plus souscrire les anciens produits d'épargne retraite. Quelles sont les nouvelles dispositions fiscales qui entrent en vigueur ? Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne, partage son analyse.
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Zone euro : adoption de la réforme du Mécanisme européen de stabilité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire — ministre de l’Economie et des Finances — a salué ce vendredi 14 juin l’accord obtenu pendant la dernière réunion de l’Eurogroupe. Pour rappel, les ministres des pays membres de la zone euro étaient réunis ce jeudi 13 juin à Luxembourg.

Cet accord concerne à la fois le budget de la zone euro, le filet de sécurité de l’Union bancaire et le Mécanisme européen de stabilité (MES). Ces avancées vont dans le sens des réformes de la zone euro proposées par Emmanuel Macron, et qui visent à consolider l'union monétaire de l'UE.

Un filet de sécurité en cas de crise financière

En ce qui concerne le MES, le recours à des lignes de précaution a été simplifié. Les pays en difficulté peuvent désormais y avoir recours de manière plus rapide et plus souple. Le MES joue le rôle de pare-feu en cas de crise, afin d’assurer la stabilité financière de la zone euro.

Les ministres des finances de la zone euro ont également mis en place un filet de sécurité (« backstop ») de 60 milliards d’euros. Cet outil vient compléter le fonds de résolution unique, pour stabiliser le secteur bancaire de la zone euro en cas de crise financière. Objectif, offrir aux épargnants une protection supplémentaires pour leurs économies et leurs dépôts.

Un budget de la zone euro opérationnel en 2021

Il aura fallu 2 ans de discussions et un premier accord franco-allemand — l’accord de Meseberg -— décisif pour servir de socle aux réflexions des 19 pays de la zone euro. Les ministres présents se sont entendus sur le budget de la zone euro. Ils ont défini la gouvernance, la structure, le fonctionnement et les priorités de ce budget.

Les étapes suivantes seront fixées pendant le prochain Sommet de la zone euro, qui se tiendra le 21 juin prochain. Au programme des discussions sur le Cadre financier pluriannuel, figurent les modalités précises de financement et la taille du budget. « Il y a un budget de la zone euro et il sera opérationnel en 2021. C’est une mini révolution. », affirme Bruno Le Maire.

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France : la réforme du travail soutient la croissance, bridée par le chômage et la dette publique

Bernhard Bartels
Scope Ratings
La France a adopté une série de mesures destinées à favoriser la création d'emploi. Cette politique alimente une croissance économique supérieure à la moyenne du reste de la zone euro. Le gouvernement pourra-t-il toutefois réduire le chômage structurel et la dette publique ? Quelles sont les perspectives qui se dessinent ? Bernhard Bartels, Analyste chez Scope Ratings, se penche sur le sujet.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Momentum – Chine : 40 ans d’ouverture

La Rédaction
Le Courrier Financier
La Chine fête le 40e anniversaire de l'annonce des réformes de Deng Xiaoping. La mue du pays est loin d'être terminée, mais la vision stratégique demeure. Tentons d'y voir clair. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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L’article 68 et son projet de décret​ : la mise en danger de l’écosystème

Philippe Rochereau
L’article 68 et son projet de décret​ font débat. L'AFIL (Association Française de l'Immobilier Locatif) réagit.
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