Investissement immobilier — 3 questions à… Marc Lebreton, CTO de Qlower

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Les Français manifestent une préférence marquée pour l'investissement immobilier, d'après un récent baromètre eToro. Pourquoi un tel intérêt pour les actifs réels, en dépit du risque de liquidité ? Marc Lebreton, CTO de Qlower, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Actifs privés : Schroders Capital lance le fonds Schroders Capital Private Equity ELTIF 2023

La Rédaction
Le Courrier Financier

Schroders Capital — spécialiste des marchés privés, filiale de Schroders — a annoncé ce jeudi 6 avril le lancement de son premier fonds européen d'investissement à long terme (ELTIF), le « Schroders Capital Private Equity ELTIF 2023 ». Les ELTIF sont des véhicules d'investissement à capital fixe, conçus pour permettre aux investisseurs individuels de mieux accéder aux opportunités d'investissement privé ayant besoin de capitaux à long terme — telles que les infrastructures et l'immobilier, ainsi que les petites et moyennes entreprises (PME). 

Opportunités en capital-investissement

Le fonds « Schroders Capital Private Equity ELTIF 2023 » se concentrera sur les investissements de rachat et de croissance de capital-investissement sur les marchés inférieurs et moyens, principalement en Europe — mais avec la possibilité d'allouer des fonds à des sociétés non européennes ayant une forte exposition opérationnelle à l'Europe. Ces sociétés sont généralement des entreprises familiales ou dirigées par des entrepreneurs de grande qualité qui recherchent un partenaire pour leur prochaine phase de croissance.

Le fonds investira dans les secteurs de l'industrie, des services aux entreprises, de la consommation, de la technologie et de la santé, avec un horizon d'investissement à moyen et long terme, allant de trois à sept ans. Le fonds présente des caractéristiques environnementales et/ou sociales au sens de l'article 8 du règlement SFDR. 

Plus large éventail d'investisseurs

Schroders Capital a plus de 20 ans d'expérience dans ce domaine, bien que, jusqu'à présent, ce dernier était principalement proposé aux investisseurs institutionnels. L'ELTIF ouvre la stratégie à un univers plus large d'investisseurs, qui inclut les investisseurs individuels. L'offre de solutions patrimoniales est une priorité stratégique pour Schroders Capital. Le lancement de ce premier fonds ELTIF de Schroders Capital constitue une étape importante dans la mise à disposition des investisseurs fortunés de nouveaux moyens d'accès aux actifs privés.  

« Un plus large éventail d'investisseurs devrait pouvoir bénéficier des rendements robustes et des avantages de la diversification que l'investissement dans des actifs privés peut offrir. Le premier ELTIF de Schroders Capital soutiendra le flux à long terme de pools de capitaux patients vers des opportunités d'investissement clés qui, à leur tour, soutiendront les épargnants à long terme en Europe », déclare Karine Szenberg, responsable de l'Europe chez Schroders.

« Schroders Capital offre déjà une large gamme de solutions semi-liquides pour un plus grand nombre d'investisseurs, mais nous croyons fermement qu'il est important de continuer à élargir l'accès des investisseurs individuels et les ELITF sont un excellent véhicule pour soutenir ces objectifs », déclare Georg Wunderlin, Global Head of Private Assets, Schroders Capital. Avec 85,6 Mds€ d'actifs sous gestion, Schroders Capital permet aux investisseurs d'accéder à un large éventail d'opportunités d'investissement en actifs privés — dans des secteurs tels que l'immobilier, le capital-investissement, la dette et les infrastructures. 

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Marchés actions : moins d’un Français sur trois investit dans la tech

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fin mars 2023, eToro publiait son baromètre trimestriel de l'investissement des particuliers. L'étude révèle que les Français restent peu investis dans la tech, à contre-courant du reste du monde. Quelle place donner à ces valeurs en portefeuille ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Mon Petit Placement passe le cap des 100 millions d’euros investis

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mon Petit Placement — fintech lyonnaise, spécialisée dans l’investissement financier auprès des particuliers — publie ce mercredi 29 mars son bilan 2022. L'entreprise passe les 100 millions d’euros investis depuis sa création, en 2017. Mon Petit Placement revendique aujourd'hui plus de 150 000 utilisateurs, et plus de 220 % de croissance en trois ans. En 2022, la fintech gagne plus de 12 000 nouveaux clients. Côté produits, sa gamme s'élargit.

Mon Petit Placement lance quatre nouveaux portefeuilles : Immobilier, Environnement, Private Equity et Anti-Inflation. En 2022, la fintech a fait de ce développement une priorité, au regard du contexte inflationniste et macroéconomique. Pour accélérer sa stratégie d'acquisition client, Mon Petit Placement a recruté 15 personnes — ce qui porte son effectif total à 50 collaborateurs, tous basés à Lyon (Rhône).

Démocratiser l'investissement

Mon Petit Placement souhaite désormais gagner plus de 50 000 nouveaux clients. Objectif, multiplier par quatre le montant total de son capital sous gestion. Pour ce faire, l'entreprise prévoit de recruter 30 nouveaux collaborateurs — majoritairement afin de renforcer l'équipe support client (stratégie « client centric ») et l'équipe tech.

La synergie entre acteurs financiers est essentielle, c'est pourquoi Mon Petit Placement prévoit de poursuivre sa stratégie de partenariats. Elle souhaite nouer de nouvelles collaborations, avec d'autres fintechs françaises et de grandes institutions financières — banques, assurances, etc.

« L’année 2022 a été particulièrement difficile entre la guerre en Ukraine et l'inflation record, pourtant c’est dans un contexte comme celui-ci que notre solution a pris tout son sens. Celui de redonner du pouvoir d’achat aux Français et rendre accessible une solution qui n’était jusqu’à présent destinée qu'à une certaine classe sociale », déclare Thomas Perret, Président et fondateur de Mon Petit Placement.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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EXCLUSIF / Savoir, c’est pouvoir : comment l’éducation financière sert l’indépendance économique des femmes

Valérie Kalifa
eToro
L'éducation financière des femmes reste la voie royale vers l’investissement particulier — qui leur assure une indépendance économique et financière. Où en sommes-nous en France ? Comment accompagner les femmes dans cette direction ? Les explications de Valérie Kalifa, Directrice marketing France d’eToro.
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Marc Braun – Scalable Capital : « Les ETF donnent un accès simple et diversifié aux actions qui peuvent offrir un rendement supérieur à l’inflation »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pourquoi les ETF se démocratisent-ils auprès des Français ? Comment ces fonds indiciels permettent-ils de protéger son épargne contre l'inflation ? Marc Braun, Responsable France & Pays-Bas chez Scalable Capital, répond au Courrier Financier.
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Private Equity : une démocratisation en marche

Michel Ivanovsky
MIPISE
Longtemps réservé aux investisseurs professionnels, le private equity s’ouvre de plus en plus à une clientèle retail. Le retour de la volatilité et de l’inflation couplé à un excès de liquidités à investir incite les épargnants à la recherche de performance à s’intéresser au non coté dont le capital investissement. Le point avec Michel Ivanovsky, Fondateur & Président de Mipise.
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Assurance vie : APEO démocratise le Private Equity pour les particuliers à partir de 1 000 euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Apax Partners — spécialiste du Private Equity en Europe — présente ce mercredi 13 avril le bilan de son offre Apax Private Equity Opportunities (APEO), lancée en novembre 2020. Elle vise à démocratiser l'accès des particuliers au Private Equity, à travers des contrats d'assurance vie française accessibles dès 1 000 euros (en fonction des assureurs) en unités de compte (UC). Objectif, permettre aux particuliers de diversifier leurs placements, à l'heure où s'effondre la performance des contrats en fonds en euros.

« Le marché du Private Equity, longtemps inaccessible pour les particuliers, connaît un démarrage fulgurant. En 2021 selon France Invest, 515 millions d'euros ont été levés au travers des souscriptions dans les contrats d'assurance vie en unités de compte. Avec près de 124 millions d'euros collectés sur la même période, APEO a donc pris une part de marché de 24 %, bénéficiant de la précocité de son lancement. » déclare Guillaume Causseran, Directeur Associé en charge des relations investisseurs chez Apax. 

L'attrait de l'assurance vie

« Notre offre s'adresse à des assureurs qui la proposent comme support en unités de compte pour leurs assurés. APEO est une solution de diversification intéressante au sein d'un portefeuille pour un patrimoine ayant un horizon de placement de 5 ans minimum, et qui accepte de prendre un risque de perte partielle ou totale du capital investi. L'assurance vie est depuis de nombreuses années le placement préféré des Français », déclare Joséphine Loréal, Responsable de la clientèle intermédiée chez Apax. 

« C'est un placement long, où la plupart des assurés conservent leurs actifs pendant au moins 8 ans, un horizon de temps qui correspond bien au private equity. A l'heure où la volatilité des marchés actions est très forte,  les investisseurs particuliers cherchent à diversifier leurs risques à travers des nouvelles classes d'actifs performantes et moins volatiles. » ajoute-elle.

156 millions d'euros collectés

Au 31 mars 2022, le fonds APEO constitué principalement de co-investissements dans toutes les transactions réalisées par Apax Partners sur des entreprises non cotées en bourse, est dédié aux contrats d'assurance vie français (éligible également dans les contrats de capitalisation et les PERin). Ce fonds ouvert, avec une durée de vie de 99 ans (fonds perpétuel ou « evergreen ») et semi liquide est parfaitement adapté aux enveloppes d'assurance vie.

APEO permet enfin de financer l'économie réelle en participant au développement et à la croissance d'entreprises françaises et européennes. Il a d'ailleurs obtenu le « Label Relance » de la part du Ministère de l'économie et des finances dès décembre 2020. APEO a notamment investi dans les opérations suivantes :

Assurance vie : APEO démocratise le Private Equity pour les particuliers à partir de 1 000 euros
Source : Apax Partners

APEO a collecté plus de 156 M€ depuis son lancement via des assureurs (Cardif/AEP, Spirica, Axa et AG2R La Mondiale) et des plateformes de distribution (UAF Patrimoine, Nortia, EdRAC). D'autres partenaires sont en cours de référencement. Les frais de gestion s'affichent à 2,5 %. L'objectif de rendement (net investisseur par an) tourne autour de 10 % sur un horizon de moyen-long terme. 

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Crowdfunding : les raisons du succès auprès des particuliers

Alexandre Toussaint
Baltis Capital
Le crowdfunding séduit les épargnants à la recherche de performance et de diversification. En 6 ans, la collecte a été multipliée par 11,2 avoisinant les 5 milliards d’euros d’investissement sur la période. L'éclairage d'Alexandre Toussaint, Président et Fondateur de Baltis Capital.
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Actions françaises : l’AMF publie une analyse de l’exécution des ordres des particuliers

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mercredi 16 mars une analyse de l’exécution des ordres des particuliers sur les actions françaises. Alors que les investisseurs particuliers sont plus actifs en bourse, l’AMF a examiné la destination de leurs ordres de bourse sur la période de décembre 2019 à avril 2020. Le régulateur s'est aussi penché sur les conditions dans lesquelles ceux-ci ont été exécutés, par rapport aux conditions observées sur Euronext Paris et son carnet d’ordres central.

Dans un contexte de confinement, le début de la pandémie de Covid-19 a été synonyme d’une recrudescence d’activité en bourse des particuliers, activité qui est restée plus importante qu’elle ne l’était avant la crise sanitaire. Sur la période, la majorité des volumes échangés par les investisseurs particuliers a été exécutée sur deux plateformes de négociation : Euronext Paris et la plateforme paneuropéenne Equiduct, gérée par la Bourse de Berlin. L’une et l’autre ont concentré respectivement 64 % et 20 % de ces volumes.

Euronext Paris et Equiduct

Ces deux plateformes ont développé des offres spécifiques pour les ordres des particuliers : la première — à travers son programme Best Of Book (BoB) — propose en dehors du carnet d’ordres central un service offrant une liquidité complémentaire au carnet d’ordres. Elle vise à offrir des prix plus compétitifs. La seconde — avec son modèle Apex — propose une exécution aux meilleurs prix disponibles sur 16 plateformes différentes pondérés par les volumes disponibles sur ces plateformes, et ce sans frais de bourse.

La taille moyenne des transactions sur ces deux services dédiés est similaire, de l’ordre de 4 000 euros — avec une liquidité disponible plus élevée sur Euronext, du fait de son statut de marché principal sur les valeurs françaises, et sur son service dédié. Sur la période étudiée, bien qu’une progression notable des volumes traités via le BoB ait été observée, 74 % des volumes des particuliers échangés via Euronext Paris ont été exécutés dans le carnet d’ordres central, aux mêmes conditions que les investisseurs institutionnels.

Evolution des prix proposés

Dans son étude, l’AMF a examiné les améliorations de prix offertes par rapport au carnet d’ordres central d’Euronext Paris par Apex. L’étude montre que la majorité des volumes échangés l’a été à des conditions plus attractives que le carnet d’ordres central d’Euronext Paris, mais essentiellement en raison de l’absence de frais de bourse.

L’AMF a par ailleurs observé qu’en période de stress, les dégradations de prix — représentant une perte pouvant aller jusqu’à 2,3 euros pour une transaction moyenne de 4 000 euros — par rapport au carnet d’ordres central d’Euronext Paris étaient plus prononcées que les améliorations de prix. Soit l’équivalent d’une économie possible de 0,6 euros pour une transaction moyenne de 4 000 euros.

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