Marchés financiers : après les fusions-acquisitions, les introductions en bourse ?

Les équipes de Mandarine Gestion
Mandarine Gestion
Malgré la crise sanitaire, les opérations de fusions-acquisitions ont repris en bourse au troisième trimestre 2020. Avec la reprise post Covid, faut-il s'attendre au grand retour des introductions en bourse ? Les équipes de Mandarine Gestion présentent leur lettre mensuelle de février 2021.
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Stanhope Capital Group nomme un co-dirigeant de ses activités de banque d’affaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stanhope Capital Group — société indépendante de gestion d’actifs — annonce ce mercredi 10 février une nouvelle étape dans le développement de ses activités de banque d’affaires. Pierre Mallevays, fondateur et directeur général de Savigny Partners (conseil en fusions acquisitions), rejoint Stanhope en tant que co-dirigeant de l’activité de banque d’affaires.

Développer la banque d'affaires

Il travaillera aux cotés de Nigel Spray, lui-même ancien dirigeant des activités Merchant Banking de Kleinwort Benson, qui est chez Stanhope depuis 2017.  Ensemble, ils piloteront l’expansion du groupe dans le domaine des fusions acquisitions et des marchés de capitaux. La base de clientèle de Savigny Partners sera absorbée par Stanhope Capital.

« Le développement de nos activités de banque d’affaires et de Private Equity est un élément clé de notre stratégie, consistant à répondre à l’ensemble des besoins de nos grands clients entrepreneurs depuis la gestion de leurs actifs liquides sur les marchés financiers jusqu’au conseil sur les opérations stratégiques liées à leurs entreprises ou à leurs participations dans le non-coté », déclare Daniel Pinto, fondateur et PDG de Stanhope Capital Group.

Le département banque d’affaires de Stanhope est actif dans de nombreux secteurs y compris les médias, l’agro-alimentaire, la technologie et le secteur minier. Récemment, Stanhope Capital était conseil de l’actionnaire principal de Terranga Gold dans l’opération de fusion de 5 milliards de dollars avec Endeavour, la société minière Canadienne cotée.

Perspectives du groupe

Le fonds Stanhope Entrepreneur, véhicule de capital développement créé par Stanhope Capital, était un des tous premiers investisseurs dans S4 Capital, le groupe de publicité numérique fondé par Sir Martin Sorrell en 2018 quand il quitta WPP.  Le fonds est aujourd’hui le second actionnaire de S4 Capital après son fondateur.  La société est aujourd’hui cotée à Londres avec une capitalisation boursière de plus de 3,5 milliards de dollars.

En novembre 2020, Stanhope Capital Group a annoncé sa fusion avec FWM Holdings, propriétaire notamment de Forbes Family Trust. A l’issue de cette opération, le groupe gère plus de 24 milliards de dollars à partir de ses 6 bureaux en Europe et aux Etats-Unis. 

Focus sur le profil de Pierre Mallevays

Stanhope Capital Group nomme un co-dirigeant de ses activités de banque d’affaires
Pierre Mallevays

Avec plus de 30 ans d’expérience en fusions acquisitions, Pierre Mallevays est un expert reconnu dans les secteurs du luxe et des produits de consommation. Chez Savigny Partners il a conseillé des acteurs prestigieux du secteur comme Lanvin, Céline, Christian Lacroix, Byredo, Delvaux et Tom Dixon. Avant de fonder Savigny Partners en 2005, Pierre Mallevays était en charge des acquisitions chez LVMH, où il travaillait directement avec le président directeur général, Bernard Arnault.

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Fusion : ODDO BHF et Landolt & Cie finalisent leur rapprochement

La Rédaction
Le Courrier Financier

ODDO BHF — groupe financier franco-allemand — annonce ce mercredi 20 janvier avoir finalisé son rapprochement avec Landolt & Cie, banque privée indépendante suisse. Cette alliance fait de la Suisse le troisième pilier de la stratégie de développement du groupe ODDO BHF, aux côtés de la France et de l’Allemagne. L’opération a reçu l’autorisation de la FINMA — l'Autorité indépendante de surveillance des marchés financiers suisses.

Ce rapprochement permettra aux clients de Landolt & Cie de bénéficier — en plus de la gestion de portefeuille actuelle — d’une offre élargie en matière de Family Office, d’ingénierie patrimoniale, d’expertises de gestion d’actifs du Groupe, où l’approche ESG joue un rôle clé ; ainsi que d’une offre de gestion alternative : Private Equity, Private Debt, Venture Capital.

Développement d'ODDO BHF

Cette acquisition permet par ailleurs aux clients du groupe ODDO BHF d’accéder aux opportunités d’investissement qu’offre la Suisse. Tout comme l’Allemagne, le pays helvète compte de nombreuses entreprises familiales et un tissu industriel dense — notamment dans les domaines de la santé, de l’agroalimentaire, de l’horlogerie, et plus généralement des services. Il attire ainsi des talents issus d’écoles et d’universités de grande qualité.

Le groupe prévoit de fusionner la banque zurichoise de ODDO BHF avec la banque Landolt d’ici la fin de l’année, avec l’ambition d’en faire la plateforme de développement de l’ensemble des expertises du groupe en Suisse. Pierre Landolt et Thierry Lombard deviennent actionnaires de ODDO BHF et Thierry Lombard rejoint le conseil de surveillance du Groupe.

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Cabinet de CGP : Altaprofits fusionne avec Cosevad

La Rédaction
Le Courrier Financier

Altaprofits — cabinet de conseil en gestion de patrimoine — annonce ce mardi 20 octobre avoir fusionné avec sa filiale Cosevad (courtage d'assurance et de conseil en gestion de patrimoine) conformément à ce qui avait été annoncé en janvier 2020.

Ensemble — l'un devenu un spécialiste du marché de l'assurance vie digitale, l'autre spécialisé dans la vente directe en assurance vie et conseil en gestion de patrimoine — ils donnent naissance à un acteur majeur en gestion de patrimoine sur Internet ; il conserve la marque « Altaprofits ». 

Sensibiliser le public

Dans le contexte actuel de pandémie, « il y a un réel besoin de pédagogie ; parallèlement à la période de relance, l'AMF a d'ailleurs récemment commencé à organiser une série de conférences pédagogiques pour entre autres sensibiliser le grand public au rôle de l'épargne dans le financement de l'économie », déclare Stellane Cohen, Directrice Générale d'Altaprofits.

Aujourd'hui, « dans le cadre d'une épargne plus volontariste, par exemple pour préparer leur retraite ou bien un projet, les Français ont besoin de s'adresser à un expert qui leur apportera clarté, explications, conseils, ce qui me conforte dans le positionnement d'Altaprofits », ajoute-elle.

Un modèle « phygital »

L'investissement reste marqué par une forte volatilité des marchés actions, les taux bas, la nécessité de diversifier son épargne et d'allonger leur horizon d'investissement. Dans ce contexte, Altaprofits évolue vers un modèle « phygital » — c'est-à-dire l'alliance d'un interlocuteur physique dédié et des services digitaux. L'offre d'Altaprofits intègre ainsi :

  • l'assurance vie ;
  • l'épargne retraite ;
  • la prévoyance individuelle ;
  • l'immobilier au service d'une stratégie patrimoniale à court, à moyen et à long terme.

En termes de diversification, Altaprofits propose des parts de SCPI en direct accessibles aux investisseurs particuliers depuis septembre 2020. La marque propose, d'un côté, une plateforme internet qui permet de visualiser et même de gérer leur épargne en ligne ; et, de l'autre, une équipe de CGP pour les accompagner et les guider.

Large gamme de produits

Altaprofits travaille en architecture ouverte, c'est-à-dire avec diverses compagnies d'assurance de grande qualité, telles que SwissLife Assurance et Patrimoine, Allianz, Suravenir, Generali, etc. Elle loue également la diversité d'autres partenaires de renom — Lazard Frères Gestion, Pictet Asset Management, LYXOR Asset Management — afin de proposer des services démocratisés de gestion de fortune et/ou spécifiques.

Depuis janvier 2020, Altaprofits a lancé Titres@PER, un Plan Epargne Retraite (PER) en partenariat avec l'assureur SwissLife Assurance et Patrimoine ; ainsi qu'une gestion pilotée pour investir de façon responsable à travers des fonds thématiques avec Pictet Asset Management, ce qui constitue une première en France et sur Internet.

Altaprofits s'attache à perpétuer cette culture de la pluralité de choix. Elle continuera à intégrer des offres en marque blanche mises en place avec les acteurs du marché. Celles-ci s'inscriront dans l'ADN, la culture, qui ont fait le renom de la marque Altaprofits et qu'elle prend soin à poursuivre.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Acquisition : Franklin Templeton fusionne avec Legg Mason

La Rédaction
Le Courrier Financier

Franklin Templeton — société de placement en valeurs mobilières, fondée à New York en 1947 — annonce ce vendredi 31 juillet avoir finalisé sa fusion avec Legg Mason, entreprise américaine de gestion d'actifs fondée en 1899 et basée à Baltimore. « Les nouvelles équipes de gestion spécialisées complémentent les compétences des équipes de Franklin Templeton, pour offrir à nos clients une gamme plus diversifiée de stratégies et répondre à leurs besoins spécifiques », déclare Jenny Johnson, CEO & President.

Innovation et technologie

Le nouveau groupe conserve le nom de Franklin Templeton. Ce rapprochement lui permet de renforcer ses activités :

  • actifs sous gestion de USD 1 400 milliards ;
  • plus de 1300 professionnels de l’investissement ;
  • produits disponibles dans plus de 150 pays ;
  • large palette de stratégies spécialisées, à travers 10 marques et des équipes de gestion autonomes.

Les équipes de gestion restent indépendantes, comme annoncé précédemment. Elles bénéficieront de l’accès aux ressources d’une plateforme commune, notamment pour l’innovation et la technologie. « Nos investissements conjoints dans les nouvelles technologies nous maintiennent à la pointe des innovations qui peuvent transformer notre industrie », conclut Jenny Johnson, CEO & President.

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AIG : l’équipe Fusions et Acquisitions se renforce en Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

AIG — American International Group, spécialiste mondial de l’assurance — annonce ce jeudi 27 février renforcer son équipe Fusions et Acquisitions en Europe. Basée à Paris, Liza Scemama a été recrutée en tant que Souscriptrice Sénior Fusions-Acquisitions. « Grâce à son expérience, nous sommes certains qu’elle contribuera grandement à renforcer notre empreinte en France et à contribuer à la croissance future d’AIG », commente Dennis Froneberg, Head of M&A Europe chez AIG. 

Focus sur le parcours de Liza Scemama

Liza Scemama

Liza Scemama est titulaire d’un Master en Droit des Affaires et Fiscalité de l’Université Paris 1 (2010), d’un LLM (Master of Laws) en International Business Law de l’université King’s College à Londres (2012) et du CAPA de l’Ecole de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’Appel de Paris. Elle a été 7 ans collaboratrice, puis collaboratrice senior du cabinet d’avocats WILLKIE FARR & GALLAGHER LLP à Paris.  

Liza Scemama a acquis une connaissance approfondie des opérations de LBO (Leverage Buy Out), de fusions-acquisitions et de de restructurations internationales complexes. Elle rejoint chez AIG une équipe composée de 35 souscripteurs sénior. Elle reportera directement à Dennis Froneberg, Head of M&A Europe basé à Francfort, et travaillera en étroite collaboration avec les équipes de souscription risques financiers en France.

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Fusion-acquisition : la clé pour doper ses performances environnementales ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

D'après une récente étude, publiée en juin 2019 par le Centre de recherche pour les fusions-acquisitions de la Cass Business School à Londres, les performances environnementales d’une entreprise s’améliorent après une opération de fusion-acquisition réussie. Elle s'intitule Green Business : The Environmental Impact of M&A (en anglais) — soit en français « Economie verte : l’impact environnemental des fusions-acquisitions ». L'étude a été menée par le Professeur Scott Moeller et le Docteur Zhenyi Huang.

L'étude évalue l’évolution des performances environnementales suite à une opération de fusion-acquisition, et les effets positifs de cette évolution sur le standard environnemental de l’entreprise. Les chercheurs ont travaillé à partir d'un échantillon d'opérations d'acquisition de sociétés américaines cotées en Bourse, issu de la Securities Data Company (SDC) de Thomson Reuters. Ces opérations — toutes réalisées entre 1996 et 2013 — impliquaient une valeur transactionnelle supérieure à 1 M$ avec changement de direction.

Les effets de la fusion-acquisition

De cette étude, il ressort quatre conclusions importantes :

  • Avant l’annonce de la transaction, l’acquérant possède en moyenne un standard environnemental plus élevé que celui de la cible de l’acquisition ;
  • D’une manière générale, une fois l’opération réalisée, les performances de l’acquérant s'améliore par rapport au standard relevé avant l’opération ;
  • Les meilleures performances financières réalisées par l’acquérant après une opération contribuent à une évolution positive des scores environnementaux. Cela démontre l’importance de posséder des ressources économiques pour pouvoir prendre des engagements relatifs à l’environnement ;

Comment générer de la valeur

Selon Zhenyi Huang — chercheuse et auteur principal de l'étude — le rapport est publié dans le contexte d’une prise de conscience grandissante du gouvernement et de la société concernant l’importance des problèmes environnementaux, tels que le changement et le réchauffement climatique ou la pollution. C’est pourquoi l’étude a une signification importante pour les entreprises impliquées dans des opérations de fusions-acquisitions.

Les obstacles à l'intégration peuvent empêcher de retirer les bénéfices escomptés de l'opération. « Si on réussit à surmonter ces défis et à générer de la valeur, les ressources économiques ainsi créées peuvent être utilisées pour améliorer le standard environnemental de l’entreprise, et engendrer des retombées positives », déclare Zhenyi Huang. Les entreprises et les directeurs qui prévoient des opérations de fusions-acquisitions devraient prendre en considération, dès le début de l’opération, les pratiques et les standards environnementaux de l’acquérant et de la cible de l’acquisition.

L’acquisition de Wyeth par Pfizer

L’une des entreprises utilisées comme étude de cas dans le rapport reprend l’acquisition de Wyeth par Pfizer Inc pour 68 milliards de dollars. Sur la base des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), publiés par la base de données MSCI ESG KLD STATS, Pfizer avait avant l’acquisition un score environnemental et un score ESG global de deux.

Dans le cadre de ses pratiques environnementales, Pfizer avait obtenu un score de un pour ses politiques relatives au changement climatique, et un score de deux pour son système global de gestion environnementale. Ces scores positifs indiquent que les forces l’emportent sur les faiblesses dans ces domaines.  Le score de Pfizer relatif à sa réglementation environnementale a été de moins un, ce qui indique une faiblesse de l’entreprise dans ce domaine.

Trois ans après la réalisation de l’opération, et avec une meilleure performance financière, Pfizer a amélioré son standard environnemental, obtenant un score de 4, et un score ESG global de 8. Cette amélioration des scores ESG globaux et environnementaux de Pfizer reste dans la lignée de ses politiques internes relatives à la responsabilité sociale de l’entreprise, qui considèrent la gestion des critères ESG comme l’un des principaux objectifs de l’entreprise, conformément à ce qui a été évoqué dans leur rapport annuel.

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Fusion-acquisition : sousperformance du marché mondial, faut-il s’alarmer ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Willis Towers Watson — courtage en assurances et du conseil — publie ce lundi 8 juillet 2019 les derniers résultats de son étude trimestrielle Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM), réalisée en partenariat avec Cass Business School. D'après cette enquête, les entreprises qui effectuent des opérations de fusions et acquisitions dans toutes les régions du monde perdent en moyenne de la valeur pour leurs actionnaires (-6,3 %) par rapport à l'indice mondial. Le marché mondial a sousperformé pendant près de sept trimestres consécutifs.

Toutes les régions du Monde ont sousperformé leurs indices régionaux respectifs. Les acquéreurs de la région Asie-Pacifique ont affiché la pire performance avec une sousperformance (-7,9 %). Ils sont talonnés par les acheteurs européens (-4,1 %) et les acquéreurs nord-américains (-3,7 %). L'Europe reste désormais la seule région où les acquéreurs surperforment encore à la fois sur les 12 derniers mois et sur les 3 dernières années.

Un baromètre de la confiance des entreprises

« Si le marché mondial des fusions et acquisitions avait atteint des records en 2015, il est en décroissance continue depuis cette période. Viennent s’ajouter à ce contexte morose des réglementations encore plus strictes, un protectionnisme exacerbé et de l'incertitude politique partout dans le monde, autant de facteurs qui ne sont pas propices à favoriser les deals », explique Jean Cazeneuve, Responsable de l’offre M&A France chez Gras Savoye Willis Towers Watson.

« L’activité de fusions et acquisitions est un baromètre de confiance des entreprises. La chute rapide du volume des transactions au cours des six derniers mois en particulier sur le marché américain démontre une fois de plus que les incertitudes géopolitiques, commerciales et tarifaires, ne sont pas de nature à instaurer un climat de confiance au sein des boards des grandes entreprises. Tant que les marchés mondiaux n’auront pas recouvré   de stabilité, il y a de fortes chances que le nombre de transactions annoncées soit encore faible au second semestre de 2019 », ajoute-il.

Les points importants à retenir

En se basant sur la performance du cours de l'action, l'étude a également révélé les résultats suivants :

  • Le volume des transactions du second trimestre est au plus bas depuis le deuxième trimestre de 2009, avec 144 transactions achevées à ce jour. Ceci est attribué à un volume stable de transactions en Amérique du Nord (plus bas depuis le Q2 2009), en Europe et en Asie-Pacifique (plus bas depuis le T2 2013) ;
  • Pour la première fois en cinq ans, aucune méga transaction — d'une valeur supérieure à 10 milliards de dollars — n'a été conclue au T2 2019 ;
  • La plupart des types d’opérations ont sousperformé l’indice. La plus forte sousperformance du trimestre est celle des  « Slow deals », actuellement à -11,1 %. Les transactions intra-régionales et nationales sont actuellement à -8,7 % et -9,9 % ;
  • Inversement, les transactions importantes (+6,3 %), cross régionales (+6,3 %), transfrontalières (+5,7 %) et les « Quick deals » (+4,9 %) ont surperformé l'indice ;
  • La performance moyenne glissante sur trois ans est actuellement à -0,7 %, tandis que la performance depuis le lancement de l'indice en 2008 reste positive à + 2,6%.

Le Royaume-Uni suit la tendance européenne

Parfaitement en ligne avec la sousperformance des marchés européens, les transactions au Royaume-Uni ont sousperformé au Q2 2019. Sur les 36 derniers mois, les transactions au Royaume Uni ont surperformé malgré l’effet d’annonce du Brexit. Les entreprises étrangères continuent de profiter de la dépréciation de la Livre Sterling pour acheter des entreprises anglaises, surperformant ainsi l’index de +2,7 % sur la même période.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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AG2R LA MONDIALE et MATMUT s’engagent dans un processus de séparation

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Conseil d’administration de l’Association sommitale AG2R LA MONDIALE MATMUT s’est réuni en séance extraordinaire ce jeudi 9 mai 2019. Objectif de son ordre du jour, faire un point d’étape sur la constitution et la gouvernance du Groupe AG2R LA MONDIALE MATMUT.

L’Association sommitale AG2R LA MONDIALE MATMUT a constaté — à l’instar de La Mondiale — que des divergences partagées remettaient en question la poursuite du processus d’unification. En conséquence, AG2R LA MONDIALE et MATMUT décident d’un commun accord de poursuivre le processus de séparation initié par La Mondiale.

Les résolutions qui en découlent seront prises fin mai 2019

Les Assemblées générales extraordinaires se réuniront fin mai 2019 et prendront les résolutions qui en découlent. Le Conseil d’administration de l'Association sommitale AG2R LA MONDIALE MATMUT, mandate André Renaudin — Directeur général — pour mettre en œuvre les décisions prises et préparer l’avenir d’AG2R LA MONDIALE. Pour la Matmut, le Président Daniel Havis mandate Nicolas Gomart —Directeur Général et Vice-Président — pour engager ce processus et préparer l’avenir du Groupe Matmut.

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Fusion-acquisition : l’Europe tire le marché mondial des M&A vers le haut

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Europe est la seule région au monde à enregistrer des performances positives en matière de fusions-acquisitions au premier trimestre 2019. Afin de décrypter ce marché, Willis Towers Watson a publié le 10 avril dernier les résultats de sa dernière enquête (en anglais) Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM). Ce document — réalisé en partenariat avec Cass Business School — montre que les acquéreurs européens ont surperformé leur index régional de 2,8 pp (points de pourcentage).

Avec une performance moyenne — glissante sur 3 ans — supérieure à l’indice régional de 5,1 pp et des surperformances constantes sur les six derniers trimestres, les acquéreurs européens affichent les meilleurs résultats. Viennent ensuite leurs homologues d’Amérique du Nord et de la région Asie-Pacifique qui, sur la même période, ont sous-performé par rapport à leurs indices de 1,1 pp et 5,5 pp respectivement.

Superperformance constante dans la région Europe

Au Royaume-Uni, les performances des acquéreurs s’inscrivent dans la lignée des résultats positifs enregistrés en Europe. Les cinq opérations finalisées d’une valeur de plus de 100 millions de dollars dépassent en moyenne l’indice régional de 5,7 pp. Cette surperformance dans la région est une constante depuis le lancement de l’indice en 2008 (+3,9 pp), sur les trois dernières années (+3,7 pp), ainsi que sur les 12 derniers mois (+3,9 pp), malgré le climat d’incertitude régnant autour du Brexit.

Dans un contexte instable à l’image du paysage politique mondial — que ce soit sous l’effet des guerres commerciales ou d’un protectionnisme grandissant — le marché mondial des fusions-acquisitions a globalement sous-performé pour le sixième trimestre consécutif. Avec un résultat moyen de -5,4 pp par rapport à l’indice au cours des trois derniers mois, c'est un record. Ces chiffres indiquent aussi un déclin considérable par rapport à ceux enregistrés à la même période en 2018 (-0,6 pp).

Vers un ralentissement du marché mondial

« Malgré les incertitudes planant sur la région, l’Europe résiste à la tendance mondiale négative en matière d’opérations de fusions-acquisitions. Il semblerait que la stabilité relative ou du moins l’instabilité plus faible du contexte politique et économique porte ses fruits, et permette aux entreprises locales de faire mieux que leurs homologues dans le reste du monde », analyse Maud Mercier, Directrice Global Services and Solutions chez Willis Towers Watson France.

« Les acteurs européens et britanniques continuent de montrer la voie en matière de performances dans le cadre de M&A. Malgré cela, en raison de conditions rendues encore plus difficiles par le conflit commercial entre les U.S.A et la Chine, la perspective d'une hausse des taux d’intérêt et des conditions d’emprunt plus strictes, le marché mondial devrait encore ralentir, tandis que les acquéreurs du monde entier risquent de se montrer plus sélectifs que jamais », ajoute-t-elle.

Résultats médiocres sur le marché nord-américain

En Amérique du Nord, le secteur enregistre un net recul de 10,1 pp (la pire performance de la région depuis la création de l’indice), tandis que les acquéreurs d’Asie-Pacifique sous-performent pour leur part leur indice régional de 5,0 pp.

« Les résultats médiocres du marché nord-américain historiquement très vigoureux sont le reflet de stratégies d’acquisitions de plus en plus axées sur des opérations domestiques, notamment suite à la récente réforme fiscale menée aux États-Unis. Jusqu’ici, ces stratégies n’ont pas porté leurs fruits pour les entreprises, et ces dernières auraient intérêt à se focaliser sur les opérations les plus prometteuses », poursuit Maud Mercier.

Des opérations de plus en plus difficile à réussir

L’augmentation des réserves de trésorerie, les bouleversements technologiques et la croissance ralentie des marchés émergents devraient « encore et toujours pousser les entreprises vers le marché des fusions-acquisitions. Parallèlement, la tension caractéristique ressentie sur le marché l’année dernière est encore présente, et de nombreuses cibles paraissent aujourd’hui plus chères que lors des précédents pics de fusions-acquisitions, comme en 1999 et en 2008 », souligne Maud Mercier.

Résultat, réussir ce type d'opération devient de plus en plus difficile. « Pour les acquéreurs espérant sortir leur épingle du jeu dans le courant de l’année, il sera primordial de veiller à ce que les décideurs sélectionnent bien les cibles, prennent soin des processus de due diligence et d’intégration, et choisissent habilement les personnes qui sauront mener l’exécution de leurs transactions avant de se lancer », conclut Maud Mercier.

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