Epargne-retraite : 73 % des entreprises l’utilisent pour fidéliser leurs collaborateurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Gras Savoye Willis Towers Watson — cabinet international de conseil, courtage et solutions logicielles — publie ce jeudi 16 avril les résultats de son enquête « Flash loi PACTE » sur la retraite en France. L’enquête a été menée du 26 novembre au 20 décembre derniers, à l’aide d’un questionnaire en ligne adressé aux interlocuteurs du cabinet dans des entreprises françaises de toutes tailles, industries et géographies.

Des entreprises sous-équipées

Porté par une fiscalité avantageuse et par la loi PACTE, le taux d’équipement des entreprises en retraite supplémentaire connaît une hausse sensible. Celle reste toutefois « insuffisante au regard des enjeux et des attentes des collaborateurs », relève le cabinet. Pour les entreprises avec un régime de retraite supplémentaire, les outils de communication destinés aux salariés sont généralement insuffisants, ce qui en limite l’efficacité.

Gras Savoye Willis Towers Watson estime qu’une refonte des régimes de retraite et d’épargne salariale est stratégique pour les entreprises. Elle doit être cependant adaptée aux différentes spécificités, aussi bien sur un plan financier qu’en matière de ressources humaines (attraction, rétention et fidélisation des talents). Les principaux résultats de l'enquête révèlent que :

  • 67 % d’entreprises françaises sont équipées d’au moins un dispositif de retraite ;
  • 36 % des sociétés disposent à la fois d’un PERE - Article 83 et d’un PERCO ;
  • 73 % des répondants considèrent l'Epargne Retraite comme un outil important de fidélisation ou d'attractivité des collaborateurs.
  • 64 % pensent que la loi PACTE est un facteur de développement de l’épargne retraite en France ;
  • 37 % disent avoir une compréhension insuffisante de la loi PACTE.

Le facteur taille de l’entreprise

67 % des entreprises interrogées sont déjà équipées d’un dispositif de retraite. Le taux d’équipement des entreprises a progressé au cours des dernières années du fait de l’importance croissante de la retraite dans les packages de rémunération globale, d’une meilleure information des employeurs et d’une fiscalité avantageuse.

Toutefois, le taux d’équipement reste fortement corrélé à la taille de l’entreprise. La présence de ressources plus importantes dans les « grandes » entreprises (expertise interne, Conseil externe, etc.) est l’une des principales explications de leur avance sur les entreprises de plus petite taille, bien que de tels dispositifs s’avère plus intéressant pour les entreprises de moins de 250 employés depuis la loi PACTE.

Cette tendance est confirmée par l'enquête, qui indique que seules 23 % d’entreprises de plus petite taille non équipées envisagent de mettre en place un dispositif de retraite. Mieux informées, davantage d’entreprises de ce segment envisageraient sans doute de s’équiper afin de bénéficier des avantages associés aux dits dispositifs.

L'épargne retraite, un enjeu de la Loi PACTE

Si la retraite est considérée à 73 % comme un outil important de fidélisation ou d'attractivité des collaborateurs, un tiers des répondants dit avoir une compréhension insuffisante de la loi PACTE. D’ailleurs, (85 %) des employeurs déclarent ne pas avoir communiqué sur ce sujet et 39 % des répondants ne savent pas ce que pensent leurs salariés de la loi PACTE. Ces chiffres montrent un fort besoin de communication et de pédagogie.

Disposer d’une information suffisante sur la loi PACTE sera un enjeu RH important dans les prochaines années, notamment pour attirer de nouveaux collaborateurs. Des outils de communication adaptés au contexte de l’entreprise sont une composante essentielle de cette réflexion globale.

La mise en place d’outils digitaux spécifiques représente donc une approche indispensable pour permettre à l’entreprise de valoriser ses dispositifs de retraite à moindre coût. Par ailleurs, de tels outils dotés de fonctionnalités interactives et adaptées au profil des salariés permettent à ces derniers de mieux s’approprier leurs dispositifs.

Coup d'accélérateur avec la gestion financière

Parmi les entreprises équipées de dispositif d’épargne retraite, seules 17 % des entreprises de moins de 250 collaborateurs envisagent de transformer leurs régimes existants. A l’inverse, parmi les entreprises de plus de 250 salariés, plus d’une sur deux envisagent de le faire, et souhaitent même challenger leur prestataire d'épargne retraite actuel afin de réaliser des économies tout en améliorant la qualité des services.

« La loi PACTE fait de la gestion financière l’élément central pour l’efficacité des dispositifs de retraite avec la généralisation de la gestion pilotée comme mode d’investissement par défaut. Or, de par sa complexité, on constate que les entreprises ne maîtrisent pas suffisamment la gestion financière des dispositifs de retraite bien que de leur responsabilité », souligne Valéry Bassong, Directeur Courtage Retraite et Epargne Salariale Gras Savoye Willis Towers Watson.

« Les solutions financières actuelles sont souvent peu innovantes et de nombreux contrats de retraite proposent encore des fonds euros comme option d’investissement de référence. Un suivi Expert de ce sujet doit devenir la priorité pour permettre aux salariés d’améliorer leur épargne », conclut-il.

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Covid-19 : une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI) a a entériné une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants, ce vendredi 10 avril suite à son assemblée générale (AG). Cette aide monte à 1 250 euros nets d’impôt et de cotisations sociales. Elle sera octroyée en avril à l’ensemble des cotisants à la Retraite Complémentaire des Indépendants (RCI), dans la limite des cotisations versées en 2018 par le bénéficiaire.

Le paiement de cette somme sera uniquement conditionné au fait d’être en activité au 15 mars 2020 et immatriculé avant le 1er janvier 2019. Elle sera prochainement versée par le CPSTI, sans que les indépendants concernés n’aient la moindre démarche à accomplir. Cette aide demandée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est cumulable avec le Fonds de Solidarité mis en place par le Gouvernement.

Intervention de la FFB

La Fédération Française du Bâtiment (FFB) a fortement soutenu la mise en place de cette aide pour les indépendants. Ses représentants, et notamment Valérie Copin, Vice-Présidente du CPSTI, Pierre Tountevich, Président de la Commission des Finances du CPSTI, ainsi que Guy Beyel et Alexandre Bataille, ont insisté pour que l’aide bénéficie automatiquement et dès la mi-avril aux travailleurs indépendants.

« Dans une période de grande incertitude pour nombre d’artisans qui ne bénéficient d’aucun dispositif de maintien de leur revenu, cette aide est un véritable ballon d’oxygène. Nous nous félicitons que les Pouvoirs Publics aient validé les propositions que nous avons formulées », a réagi Jacques Chanut, président de la FFB jusqu'au 12 juin prochain — date à laquelle il sera remplacé par son successeur élu Olivier Salleron.

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Epargne retraite : 264 000 entreprises ont un PERCO ou un PER d’entreprise Collectif, selon l’AFG

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) publie ce jeudi 9 avril son enquête annuelle sur l’épargne salariale et l’épargne retraite d’entreprise collective pour l’année 2019. L’AFG représente et promeut les intérêts des professionnels de la gestion pour compte de tiers. Elle réunit tous les acteurs du métier de la gestion d’actifs, qu’elle soit individualisée (mandats) ou collective. Ces derniers gèrent plus de 4 000 milliards d’euros d’actifs, soit un quart du marché de la gestion d’Europe continentale.

« Malgré la grave crise sanitaire actuelle que nous traversons avec le Covid-19, la grande majorité des entreprises semble plus que jamais attachée à respecter les délais de versement de la participation et de l’intéressement à leurs salariés. C’est pourquoi la profession est totalement mobilisée pour permettre une continuité d’activité et de prestation de services durant la période actuelle », déclare Xavier Collot, Président de la Commission Epargne Salariale et Retraite de l’AFG.

Epargne salariale et épargne retraite d’entreprise collectifs

Les versements sur les dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite collectif pour 2019 ont été d’un très bon niveau à 15,5 milliards d’euros, soit une hausse de 325 millions d’euros :

  • 3,95 milliards d’euros au titre de la participation (+ 1 %) ;
  • 5,4 milliards d’euros au titre de l’intéressement (+ 3,5 %) ;
  • 2,9 milliards d’euros de versements volontaires (stable) ;
  • 3,3 milliards d’euros d’abondement (+ 3,4 %).

Avec une collecte nette positive de près de 500 millions d’euros, les encours s’établissent à 144,2 milliards d’euros à la fin 2019. Hors actionnariat salarié, la collecte nette sur les fonds diversifiés — ceux minoritairement investis en titres de l’entreprise où travaille le salarié — s’élève à 2,8 milliards d’euros.

Les rachats sont en hausse (+ 10 %) par rapport à l’année 2018, avec plus de 15 milliards d’euros rachetés par les épargnants. Les salariés ont plus puisé dans leur épargne salariale cette année pour financer leurs projets. La très bonne tenue des marchés en 2019 a également encouragé les épargnants à réaliser leurs plus-values, notamment en actionnariat salarié où les rachats ont augmenté de 21 %.

Le nombre de porteurs augmente légèrement pour atteindre 10,9 millions (+2 %). Le nombre d’entreprises équipées d’un dispositif d’épargne salariale ou d’épargne retraite est en forte augmentation :

  • 378 000 entreprises sont équipées d’un dispositif PEE ou PEI (+ 11 %) ;
  • 264 000 entreprises sont équipées d’un dispositif PERCO/ PERCOI/ PER COL/ PER COLI (+ 22 %) ;

Cette progression peut être attribuée aux mesures adoptées par la Loi Pacte, à la suppression du forfait social ainsi qu’à la mobilisation des acteurs sur le terrain et des pouvoirs publics. L’augmentation du nombre d’entreprises équipées était limitée à 2 ou 3% par an les années précédentes.

Encours sur les plans d’épargne salariale et épargne retraite

L’épargne est investie majoritairement en supports actions à travers :

  • l’actionnariat salarié (38 %) ;
  • les fonds actions (12 %) ;
  • et les fonds mixtes.

Les fonds diversifiés atteignent plus de 89 milliards d’euros (+ 13 % sur un an) et représentent 62 % des encours. Parmi les fonds diversifiés, les fonds Investissement Socialement Responsable (ISR) marquent une progression de 15 % sur un an à 23 milliards d’encours. Les fonds solidaires affichent un encours de 9,7 milliards d’euros (+ 22 % sur un an) participant activement au financement de l’économie sociale et solidaire.

Epargne retraite : 264 000 entreprises ont un PERCO ou un PER d’entreprise Collectif, selon l'AFG

L’actionnariat salarié représente 54,7 milliards des encours (+ 19 %). Cette progression s’explique par la très bonne tenue des marchés à fin 2019. Les fonds d’actionnariat ont subi des rachats importants de près de 5,4 milliards d’euros (+ 21 %) et malgré une collecte brute en hausse de 5 %, ils affichent une collecte négative sur l’année de 2,3 milliards d’euros. L’actionnariat salarié devrait se renforcer grâce aux mesures incitatives adoptées par la Loi PACTE — réduction forfait social sur abondement, augmentation de la décote proposée aux salariés — dans les années à venir.

L’épargne retraite, PERCO et PER d’entreprise Collectif

L’ensemble des produits collectifs d’épargne retraite, à savoir PERCO et nouveaux PER d’entreprise Collectifs issus de la Loi PACTE bénéficient à plus de 3,1 millions de porteurs de parts. Au total, plus de 264 000 entreprises sont équipées d’un dispositif d’épargne retraite, soit une augmentation de 22 % en un an.

Epargne retraite : 264 000 entreprises ont un PERCO ou un PER d’entreprise Collectif, selon l'AFG
Sources : AFG / Données à fin 2019

Les encours sur les PERCO et PER d’entreprise Collectifs atteignent 20 milliards d’euros en progression de 20 % sur un an. Cette forte évolution à la hausse du nombre d’entreprises équipées, du nombre de salariés bénéficiaires et des encours est un signe très encourageant des mesures mises en œuvre par la Loi PACTE pour favoriser les dispositifs d’épargne retraite. Les versements sur les dispositifs collectifs d’épargne retraite s’établissent à 2,9 milliards d’euros (+8 % sur un an) :

  • 560 millions d’euros au titre de la participation (+ 4 %) ;
  • 500 millions d’euros au titre de l’intéressement (+ 9 %) ;
  • 480 millions d’euros de versements volontaires (+ 21 %) ;
  • 223 millions d’euros au titre des transferts de jours de repos ou depuis un compte-épargne temps (+ 5 %) ;
  • 190 millions au titre de transfert depuis des plans d’épargne salariale (+ 6 %).

Les rachats sont en progression à 1,16 milliards d’euros (+ 14 %), la collecte affiche un solde positif de 1,76 milliards d’euros (+ 5 %). Suite à l’entrée en vigueur de la réforme de l’épargne retraite au 1er octobre 2019, plus de 100 000 entreprises et 320 000 salariés bénéficient déjà du nouveau dispositif PER d’entreprise Collectifs pour un encours de plus de 3 milliards d’euros à fin 2019. Les PER d’entreprise collectif représentent près de la moitié des encours sur les nouveaux PER, dont le total s’élève à 6 milliards d’euros. La transformation des anciens dispositifs PERCO en nouveaux PER d’entreprise Collectifs va s’accélérer tout au long de l’année 2020.

A compter du 1er octobre 2020, les anciens PERCO ne pourront plus être mis en place par les entreprises, mais les plans existants continueront à fonctionner. En termes de gestion pilotée, 60 % des PERCO et nouveaux PER d’entreprise Collectifs proposent la gestion pilotée par défaut en intégrant un fonds PME-ETI permettant de bénéficier d’un forfait social réduit. Instauré comme choix par défaut au sein du nouveau PER, ce mode gestion devrait continuer et accélérer son développement dans les prochaines années. Près de la moitié des bénéficiaires d’un dispositif d’épargne retraite collectif bénéficient de la gestion pilotée comme mode de gestion. Les fonds PME-ETI voient leur encours progresser de 41 % à 1,4 milliard d’euros.

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Epargne salariale : 84 % des dirigeants de TPE-PME veulent être accompagnés, d’après une étude

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — spécialiste du marché de l’épargne salariale et de la retraite — publie ce mercredi 11 mars les résultats d'une étude sur la sensibilité des dirigeants d’entreprise de moins de 50 salariés (TPE-PME) aux dispositifs de partage de profit dans l’entreprise. Le sondage a été réalisé au téléphone par OpinionWay en octobre dernier, auprès d'un échantillon de 1 001 dirigeants. La moitié d'entre eux (501 chefs d'entreprise) avait instauré un dispositif d’épargne salariale dans leur entreprise.

Enjeux de l'enquête

L’enjeu était de mesurer l’impact de la suppression du forfait social — contribution patronale de 20 % — accordée depuis le 1er janvier 2019 dans le cadre de la loi PACTE sur les dispositifs d’épargne salariale : intéressement, participation et abondement employeur. Cette enquête montre que les dispositifs d’épargne salariale et retraite sont connus même auprès des dirigeants qui n’en proposent pas au sein de leur entreprise.

Pour une majorité d’entre eux, leur mise en place renforce le rôle social de l’entreprise auprès des salariés. Elle constitue une réponse concrète face aux craintes des dirigeants de manquer d’attractivité et de capacité à fidéliser leurs collaborateurs. Freinés par des considérations psychologiques et financières, ils seraient trois fois plus nombreux à envisager la mise en place de tels dispositifs une fois informés des avantages liés à la suppression du forfait social procurés par la loi PACTE.

Impact positif de l'épargne salariale

63 % des dirigeants d’entreprise interrogés, ayant mis en place des dispositifs d’épargne salariale, l’ont fait avant tout pour motiver, récompenser ou fidéliser leurs salariés. 25 % d’entre eux l'ont fait pour profiter et faire profiter leurs salariés des avantages fiscaux associés, et 7 % par conviction sur le partage de valeur.

Pour 65 % des dirigeants d’entreprise ayant mis en place un dispositif, ce rôle social de l’entreprise auprès des salariés pourrait être élargi — pour les aider à se constituer une épargne retraite. Cette conviction est partagée par 50 % des dirigeants d’entreprise n’ayant pas mis en place de dispositif.

Les dispositifs d’épargne salariale ont une influence positive sur la motivation de leurs salariés selon 58 % des dirigeants interrogés, sur le climat social (55 %) et la fidélité (52 %). De plus, 41 % des dirigeants sondés observent un impact positif sur l’attractivité de leur entreprise, et 29 % un effet sur la croissance et le développement de leur société.

84 % des dirigeants veulent être accompagnés

Les dirigeants d’entreprise sont informés des dispositifs grâce à leurs partenaires privilégiés, en premier lieu leur banque (50 %) puis leur expert-comptable (36 %). Ce sont ces mêmes acteurs qui les aident à la mise en place et les accompagnent au quotidien dans la gestion des dispositifs d’épargne salariale. Si 25 % des dirigeants jugent la mise en place de dispositifs d’épargne salariale complexe, un dirigeant sur deux considère que cela reste assez indolore en termes d’effort consenti.

90 % des chefs d’entreprise équipés sont satisfaits des dispositifs d’épargne salariale (très ou plutôt) au regard de leurs objectifs fixés, et souhaitent continuer sur les mêmes dispositifs. C'est notamment le cas au sein des entreprises de services (33 % de très satisfaits) et des TPE (31 % de très satisfaits). Ce bon niveau de satisfaction s’accompagne d’une intention de recommandation : 78 % des dirigeants (84 % des dirigeants de PME) ayant mis en place au moins un dispositif sont prêts à les recommander.

L'obstacle des idées reçues 

La mise en place de l’épargne salariale n’est pas freinée par la méconnaissance des dispositifs : 88 % des dirigeants d’entreprise de moins de 50 salariés sans dispositif connaissent au moins la participation. Pour rappel, ce mécanisme est obligatoire au sein des entreprises de plus de 50 salariés. Par ailleurs, 87 % des dirigeants connaissent l’intéressement, 75 % le Plan d’Epargne Entreprise (PEE) et 71 % le Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise Collectif (PERCol).

Les freins persistant sont davantage psychologiques, puisque 31 % ont tendance à s’auto-exclure et considèrent que les dispositifs ne sont pas appropriés à leur entreprise (entreprise jugée trop petite, activité trop récente…). D’autres freins plus structurels apparaissent : 18 % estiment que leur situation financière est mauvaise, 12 % pensent que la mise en place est coûteuse, 8 % manquent de ressources humaines ou encore 7 % manquent de temps.

La loi PACTE, un catalyseur

Si 61 % des dirigeants non encore dotés de dispositif d’épargne salariale n’ont pas entendu parler de la loi PACTE, en revanche 39 % savent ce que c’est. Ce chiffre monte à 48 % auprès des entreprises de 10 à 49 salariés. Par ailleurs, 11 % de l'ensemble des chefs d'entreprise interrogés déclarent savoir précisément ce qu'est la loi PACTE.

Une fois les avantages associés à cette loi présentés, 42 % des dirigeants (45 % au sein des TPE) seraient motivés pour mettre en place un dispositif d’épargne salariale. Ils n'étaient que 14 % avant la présentation de la loi. Ces avantages pourraient également inciter 57 % des dirigeants l’ayant déjà mis en place à l’enrichir (et même 66 % pour les entreprises dont l’ancienneté de mise en place est inférieure à 3 ans).

L’avantage fiscal supplémentaire accordé par la loi PACTE dans le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif dit « PERcol » (déduction fiscale en cas de versement volontaire) apparaît également comme incitatif auprès de 43 % des dirigeants (49 % au sein des TPE) qui n'ont pas mis en place de dispositif. Cela inciterait 44 % des entreprises qui ont déjà mis en place un PERCO à le transformer en PERcol.

Enfin, 37 % des dirigeants interrogés avaient mis en place la prime Macron en 2019. Un quart d'entre 26 % ont l’intention de la reconduire en 2020 —  assortie de la mise en place d’accord d’intéressement.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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JIP 2020 – La retraite : quelle stratégie patrimoniale pour le chef d’entreprise ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Début février 2020, les 9e Journées de l'Ingénierie Patrimoniale (JIP) se tenaient à Paris. Entre réforme du régime par répartition et transformation de l'épargne retraite complémentaire, à quoi les chefs d'entreprise doivent-ils s'attendre ? Comment optimiser leurs revenus à la retraite ?
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Réforme des retraites : Sapiendo-Retraite lance un simulateur en ligne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sapiendo-Retraite — spécialiste de l'épargne retraite personnalisée — annonce ce lundi 6 janvier la mise en ligne du premier simulateur d’un cabinet privé avant/après la réforme des retraites. Ce simulateur résulte d’une longue réflexion sur la méthodologie, disponible en ligne sur la page de résultat de la simulation. Il permet à chacun de calculer combien ses cotisations au titre d'une année lui apporteront avant et après la réforme.

Toutes les simulations réalisées le futur régime utilisent les paramètres contenus dans le rapport Delevoye, présenté le 18 juillet 2019 : taux de cotisation productive et pour la solidarité, coût d'acquisition du point, valeur du point, âge pivot et décote/surcote. Il sera mis à jour régulièrement. Chacun des statuts étudiés intègre le régime de base et les régimes complémentaires, en termes de cotisations et de droits générés.

3 éléments à comparer

Le simulateur permet de comparer les 3 éléments qui devraient être modifiés par la réforme, c'est-à-dire :

  • le montant des cotisations versées au titre d’une année de rémunération ;
  • le montant de rente viagère acquis grâce à ces cotisations ;
  • l’âge de départ en retraite sans décote.

« Le fait de calculer ces éléments au titre d’une année seulement permet d’éviter les biais liés aux différents profils de carrière et à l’indexation des droits acquis », explique Valérie Batigne, présidente et fondatrice de Sapiendo-Retraite.

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Les Français, la réforme des retraites et l’épargne

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
La réforme des retraites qui s'annonce en 2020 va transformer le monde de l'épargne. Face à la nécessaire évolution de leur stratégie patrimoniale et à la pluralité des produits d'épargne retraite disponibles, les Français ont plus que jamais besoin d'être accompagnés par un conseiller en gestion de patrimoine (CGP).
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Epargne retraite en France : hausse de plus de 60 % en 10 ans

La Rédaction
Le Courrier Financier

Eres — spécialiste en épargne salariale, retraite et actionnariat salarié — a publié le 20 décembre dernier les résultats de l’édition 2019 de son Observatoire des Retraites Européennes. Objectif, mesurer et suivre l’évolution de l’ensemble de l’épargne retraite financière en France et la comparer à celle des autres pays européens.

« Le nouveau Plan d'épargne retraite (PER), créé par la loi Pacte, va révolutionner le paysage de l'épargne retraite en France. Avec cette réforme de l'épargne retraite supplémentaire, l'ambition portée par le Gouvernement (+100 Mds€ en 5 ans sur les produits dédiés à la retraite) devrait permettre à la France de rattraper une partie de son retard », déclare Pierre-Emmanuel Sassonia, Directeur associé d'Eres.

Recul de l'assurance vie

L'épargne retraite des Français s'élève à 879,4 milliards d'euros en 2018, en hausse de plus de 60 % par rapport à 2008 :

  • Elle est passée de 545,3 milliards d'euros en 2008 à 879,4 milliards d'euros en 2018, soit une hausse de 61,3 %.
  • Elle progresse cependant moins vite que dans les pays de l'OCDE. Sur la même période de 10 ans (2008-2018), l'épargne retraite dans les pays membres a progressé de 85 %.
  • En 2018, elle représente près de 23 % de l'épargne financière totale des Français, contre 17 % en 2008.
  • Elle se répartit entre les produits d'épargne retraite dédiés — environ 220 milliards d'euros d'encours — et les autres placements financiers de type PEE, livrets, valeurs mobilières et assurance vie. L'assurance vie représente désormais moins de 43 % des encours (48,2 % en 2008).

Essor de l'épargne salariale

L'épargne salariale et les produits individuels progressent 2 fois plus vite que la moyenne. Sur la période de 10 ans (2008-2018) :

  • les encours d'épargne salariale (PEE, PERCO) ont progressé de 139 % ;
  • les encours des produits individuels (PERP, Madelin, PREFON, COREM) ont progressé de 125 % ;
  • les encours des valeurs mobilières — y compris PEA — ont enregistré une hausse de 70 % ;
  • les encours des produits collectifs (article 83, article 39) ont augmenté de 60 % ;

« En France, la plus grande partie de l'épargne retraite est encore investie en fonds en euros via l'assurance vie, alors que dans les autres pays de l'OCDE l'épargne est placée dans des fonds de pension. La généralisation de la gestion pilotée avec la loi Pacte va orienter l'épargne vers l'économie productive afin d'offrir de meilleurs rendements aux futurs retraités », conclut Pierre-Emmanuel Sassonia.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Epargne retraite : Generali lance le PER Generali Patrimoine

La Rédaction
Le Courrier Financier

Generali France — filiale du Groupe Generali — annonce ce lundi 9 décembre le lancement de son PER Generali Patrimoine. Ce produit est désormais distribué par les agents généraux, courtiers Vie, conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et partenaires Grands Comptes (Banques Privées, Banques Régionales, Partenaires Internet).

Le PER Generali Patrimoine sera déployé auprès des conseillers du réseau La France Assurances Conseil (LFAC) pendant le premier semestre 2020. Il remplace Le PERP Generali Patrimoine dont la commercialisation s’arrêtera le 1er octobre 2020, conformément à la loi PACTE.

Un PER « financier »

Le PER Generali Patrimoine a été conçu comme un produit d'assurance vie multisupports. Il présente une palette d’options et de services qui s'adaptent aux dernière évolutions de la gestion patrimoniale. L’épargne constituée est investie sur les marchés financiers selon le mode de gestion choisi :

  • la gestion libre pour garder le pilotage de son épargne ; 4 options d’arbitrages automatiques sont également proposées : dynamisation des plus-values, sécurisation des plus-values, limitation des moins-values et arbitrages programmés ;
  • la gestion pilotée ou la gestion à horizon retraite ; ces deux solutions permettent de confier le pilotage de son épargne à Generali Vie, qui prend conseil auprès de sociétés de gestion reconnues : Lazard Frères Gestion, Tocquevile Finance, Sycomore AM et Generali Investments. Le contrat est alimenté au rythme du client par des versements libres ou programmés, modifiables à tout moment.

250 supports en UC

Dans le cadre de la gestion libre, le PER Generali Patrimoine propose une sélection de plus de 250 supports en unités de compte (UC) en architecture ouverte toutes zones géographiques et sectorielles confondues : OPC (organismes de Placement Collectif), FCPR (Private Equity), supports immobiliers (OPCI, SCPI, SCI), fonds indiciels (ETF), produits structurés et investissement en direct, avec la présence de titres vifs.  

Le client peut également investir de manière responsable sur des supports en UC labellisés Investissement Socialement Responsable (ISR), Finansol ou Greenfin. Dans le cadre de la gestion libre, un fonds en euros est également disponible. Dans le cadre de la gestion pilotée — en complément de l’orientation sélectionnée — le client peut aussi investir sur le fonds en euros et/ou sur des supports immobiliers, FCPR et produits structurés.

Services en ligne

Grâce à la signature électronique en face à face avec le conseiller, l’adhésion au contrat est totalement digitalisée. La mise à disposition d’un suivi en ligne ou via une application gratuite est également proposée à l’épargnant et permet notamment :

  • la consultation des informations du contrat : épargne atteinte, répartition, mouvements, etc. ;
  • la réalisation des principales transactions : versement libre, arbitrage ou modification du mode de gestion ;
  • la mise à jour des données personnelles ou le contact du conseiller.

« Le PER Generali Patrimoine s’inscrit dans notre stratégie d’accompagner nos clients tout au long de leur vie, dans la constitution de leur épargne-retraite. Au-delà de la palette d’options de gestion et des nombreux supports d’investissement proposés, nos clients peuvent également bénéficier de tout notre savoir-faire en matière de parcours digital », conclut Hugues Aubry, membre du comité exécutif de Generali France, en charge de l’Epargne et de la Gestion de patrimoine.

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Epargne salariale : un outil de motivation des équipes au sein de l’entreprise

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La motivation des collaborateurs constitue un élément-clé de la réussite d'une entreprise. Quelles stratégies les chefs d'entreprise peuvent-ils adopter ? Comment motiver et retenir les salariés ? Le Courrier Financier était présent cette semaine à Marseille pour la Conférence de l'Entreprise (LCE) organisée par l'ANACOFI.
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