La FFB élit son nouveau Président

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Fédération Française du Bâtiment (FFB) annonce ce vendredi 20 mars l'élection de son nouveau Président au cours du conseil d'administration qui s'est tenu le même jour. Dans ce cadre, Olivier Salleron (52 ans) succède à Jacques Chanut, Président de l'association professionnelle depuis 2014.

Déclarée première organisation patronale représentative des employeurs du bâtiment — toutes tailles d'entreprises confondues — la FFB revendique 50 000 adhérents, dont 35 000 de taille artisanale. En 2018, ces entreprises réalisaient les deux tiers du chiffre d'affaires (CA) du secteur et employaient les deux tiers de ses salariés. La FFB défend les intérêts collectifs de l’ensemble de la branche.

Focus sur le profil d'Olivier Salleron

La FFB élit son nouveau Président
Olivier Salleron

Olivier Salleron est Président de l’entreprise de chauffage, climatisation, plomberie Salleron SAS qui est implanté à Périgueux en Dordogne. Il est actuellement Vice-président et Président de la Commission Sociale de la FFB, ainsi que Président de la Fédération Régionale Nouvelle Aquitaine. Sa prise de fonction en tant que Président de la FFB interviendra à partir du vendredi 12 juin 2020, à l’issue du prochain conseil d’administration de l'association.

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Nissan : Carlos Ghosn éjecté de la direction du groupe

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, les actionnaires de Nissan ont retiré à Carlos Ghosn son mandat d'administrateur, après la quatrième arrestation de l'ex-dirigeant par les autorités japonaises, pour soupçons d'enrichissement personnel aux dépens du constructeur automobile. Carlos Ghosn parle d'un complot dirigé contre lui.
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ISR : l’Association Finance Durable et Investissement Responsable élit une nouvelle Directrice

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Finance Durable et Investissement Responsable (FDIR) annonce ce jeudi 11 avril l'élection d'une nouvelle Présidente pour la période 2019-2022. Luisa Florez, Directrice de la Gestion et Recherche Thématiques Durables de La Banque Postale Asset Management (AM), succède ainsi à Hubert Challe.

Rapprocher chercheurs et professionnels de la gestion

L'association FDIR finance et pilote les travaux de la Chaire FDIR, créée au printemps 2007 à l’initiative de l’Association Française de la Gestion financière (AFG), qui joue un rôle actif dans son organisation et son développement. Elle favorise la collaboration entre professionnels de la gestion d’actifs et chercheurs dont les travaux contribuent au rayonnement international de la Place de Paris.

La chaire FDIR favorise la recherche en faveur du développement de la finance durable et de l'investissement responsable. Elle développe des méthodologies de recherche qui permettent de mieux identifier et d'intégrer dans les analyses des critères extra-financiers créateurs de valeur. Ses principaux axes de travail concernent l’évaluation des risques de long-terme, les critères d’impact de l’investissement responsable, et la gouvernance responsable.

Un comité de direction international

Pour piloter ses travaux, la Chaire est dotée d’un Comité d’orientation, présidé par Claude Jouven (ancien président de la Fondation HEC), largement ouvert à des chercheurs de renommée internationale, dont Rob Bauer (Université de Maastricht), Marcel Boyer (Université de Montréal), Jean-Pascal Gond (City University of London) et Henri Tulkens (Université Catholique de Louvain).

Première dans son genre au niveau international, la Chaire est codirigée par Patricia Crifo (Ecole polytechnique), Catherine Casamatta (Université Toulouse 1 Capitole, TSE et TSM), Sébastien Pouget (Université Toulouse 1 Capitole, TSE et TSM) et Edouard Challe (Ecole polytechnique). Elle s’appuie sur les compétences d’équipes de chercheurs hautement qualifiés et jouissant d’une réputation internationale.

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Election présidentielle brésilienne : les candidats sous pression

Maarten-Jan Bakkum
L’élection présidentielle brésilienne arrive à un moment particulièrement difficile : les candidats, sous forte pression des marchés, se doivent de proposer des mesures crédibles pour réduire l’écart budgétaire. Si le président élu en octobre ne prend pas de mesures crédibles pour mieux contrôler les dépenses de sécurité sociale, les marchés suivront probablement un mouvement vendeur massif, le real baissera et les taux d’intérêt augmenteront, accentuant ainsi la pression sur le nouveau gouvernement brésilien.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Raymond Leban réélu à la présidence de CGPC

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le conseil d’administration constitué à l’issue des élections a réélu Raymond Leban président de CGPC à l’unanimité pour un deuxième mandat de 3 ans. Raymond Leban sera assisté d’un bureau composé notamment de Philippe Bernardi, Maurice Julliard, Directeur des réseaux Vie de Covéa, et Etienne Pelcé, Directeur d’Allianz patrimoine.
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Patrick Evrard réélu président d’agéa

La Rédaction
Le Courrier Financier
Patrick Evrard, président sortant, a fait campagne en plaçant son programme dans le prolongement de l’action de sa première mandature. Cette mandature a été marquée par plusieurs réformes pour moderniser le fonctionnement de la Fédération et élargir son offre de services. Lors de son discours d’élection, Patrick Evrard a insisté sur l’accompagnement des agents généraux et des structures de la Fédération dans un secteur de l’assurance en pleine mutation « Je suis convaincu que les agents généraux sont et resteront des acteurs incontournables dans la chaîne de distribution. » Enfin, la Fédération souhaite peser davantage dans l’écosystème assurantiel et dans les milieux d’influence français et européens pour faire entendre la voix des agents généraux d’assurance, notamment auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux. Ces actions se déploieront notamment dans le cadre du partenariat noué, au sein de l’ANCIA (’Association Nationale des Conseils et Intermédiaires d’Assurances), avec les autres intermédiaires d’assurance que sont les courtiers et les CGP.
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Une fois de plus, l’Italie à la croisée des chemins !

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
Les électeurs italiens sont appelés, le 4 mars prochain, à élire leurs députés et leurs sénateurs. Ces élections interviennent après l’échec du referendum constitutionnel de 2016 qui avait conduit au départ de Matteo Renzi du poste de Premier Ministre. Il avait été alors remplacé par Paolo Gentiloni.
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Le président de l’AMF élu au conseil d’administration de l’ESMA

La Rédaction
Le Courrier Financier
 
 

A l’occasion du conseil des superviseurs, l’ESMA a procédé la semaine passée à l’élection de deux nouveaux membres de son conseil d’administration (management board). Aux côtés d’Erik Thedéen, directeur général de la Finansinspektionen suédoise, Robert Ophèle, le président de l’AMF, fait ainsi son entrée au sein de l’instance qui compte sept membres dont Steven Maijoor, le président de l’ESMA. Son mandat, renouvelable, court jusqu’au 30 septembre 2019.

« L’Europe doit parler d’une seule voix et appliquer en son sein de manière homogène ses règles. Il convient de renforcer le rôle de l’ESMA et l’AMF souhaite y contribuer. Avec le Brexit, l’utile devient indispensable », a déclaré Robert Ophèle.

Le conseil d’administration (management board) de l’ESMA a pour mission de veiller à ce que l’autorité européenne accomplisse la mission et exécute les tâches qui lui ont été confiées par les législateurs européens. Selon le règlement européen à l’origine de la création de l’autorité, il s’agit notamment de déterminer le budget de l’ESMA, et d’adopter le plan en matière de politique du personnel.

En septembre dernier déjà, le conseil des superviseurs avait procédé au renouvellement de la présidence de différents comités permanents de l’ESMA. Robert Ophèle avait alors été nommé président du comité sur le post-marché (Post-Trading Standing Committee ou PTSC). Ce groupe, qui réunit les experts des différentes autorités nationales, travaille sur des sujets en lien avec les infrastructures et les procédures de règlement livraison et de compensation.

Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF, s’était, de son côté, vu confier la présidence du comité permanent sur le financement des entreprises (Corporate Finance Standing Committee ou CFSC). Comme le PTSC, ce comité contribue à la rédaction de standards techniques ou d’avis à destination de la Commission européenne. Il élabore des orientations ou recommandations à destination des autorités nationales pour encourager la convergence de la supervision en Europe sur des sujets attenants aux prospectus, au gouvernement d’entreprise et aux déclarations de détention en lien avec la directive Transparence.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Jacques Chanut, réélu, nomme le Comité Exécutif de la FFB

La Rédaction
Le Courrier Financier
Conseil d’administration de la FFB :
  • Conseil des Régions : Armel LE COMPAGNON
  • Conseil des Professions : Franck COTTON
  • Conseil de l’Artisanat : Henry BRIN
  • Conseil National de la Sous-Traitance du Bâtiment et Commission Marchés : Alain PIQUET
  • Commission Sociale et projet « Stratégie » : Olivier SALLERON
  • Commission Formation : Maryse DE STEFANO-ANDRYS
  • Commission Économique : Bruno LUCAS
  • Commission Environnement et Construction Durable : Jean PASSINI
  • Groupes Femmes Dirigeantes : Christine PETITEAU
  • Groupes Jeunes Dirigeants : Marie-Ange GAY-RAMOS
  • Trésorier et Développement / Recrutement / Fidélisation : Hugues VANEL
Sont nommés également au Comité Exécutif : Marie DUPUIS-COURTES et Jean-Luc TUFFIER. Les responsables des autres délégations et commissions sont les suivants :
  • Commission Assurances : Philippe GUERIN
  • Commission Fiscale : Serge PETIOT
  • Commission Exportations et International : François DUTILLEUL
  • Enseignement Supérieur : Jacques BLANCHET
  • Normalisation : Franck PERRAUD
Sont par ailleurs nommés Vice-présidents : Armel LE COMPAGNON, Franck COTTON, Olivier SALLERON, Max ROCHE, Henry BRIN, Alain PIQUET, Bruno LUCAS. Au cours de son intervention devant le Conseil d’Administration, Jacques Chanut a rappelé sa détermination pour :
  • Lutter contre la fraude au travail détaché en réclamant les contrôles le soir et le week-end sur les chantiers, mais aussi chez les particuliers ;
  • Simplifier la vie des entrepreneurs et artisans rendue complexe par un excès de réglementations et de normes comme la pénibilité ;
  • Résoudre la fracture territoriale qui fragilise des pans entiers du territoire et leur population ;
  • Transformer les transitions numérique et environnementale en opportunités de développement pour les métiers du Bâtiment ;
  • Relancer l’apprentissage, malmené par huit ans de crise, et valoriser l’excellence pour faire progresser les métiers et les savoir-faire du secteur ;
  • Imposer un syndicalisme patronal indépendant au service uniquement des adhérents, sans financement public direct ou indirect.
Le Président de la FFB, Jacques Chanut, 52 ans, est Président de l’entreprise de gros-œuvre CHANUT BATIMENT SAS à Bourgoin-Jallieu (38) depuis 1996 et de l’entreprise RAINERO à Voiron (38) depuis 2012.
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Post-élection : le scénario haussier n’est pas encore envisageable

Marc Renaud
Le marché français et les autres marchés européens, tout comme les banques et les titres à fort beta, avaient évidemment bien réagi dès le lendemain du premier tour de l'élection présidentielle française, tirés par des prévisions de résultats favorables.
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