Médiation bancaire et de l’assurance : Bercy publie son rapport

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire — ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance — a annoncé ce vendredi 2 juillet avoir reçu le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) sur la médiation bancaire et de l’assurance. Le ministre avait demandé ce rapport par l’intermédiaire de la lettre de mission remise à Corinne Dromer, présidente du CCSF, à l’occasion du renouvellement du comité.

Renforcer la médiation

Objectif, identifier les éventuelles difficultés qui pouvaient réduire l’efficacité des dispositifs de médiation bancaire et assurantielle et d’identifier des pistes d’amélioration. Les travaux du CCSF ont réuni les professionnels de la finance, les associations de consommateurs, les autorités de contrôle (CECMC et ACPR) et des médiateurs.

Ils ont ainsi mis en lumière plusieurs points d’amélioration, notamment s’agissant de l’information aux consommateurs, de l’organisation des procédures et des règles de bonne gouvernance, qui pourraient permettre de renforcer l’efficacité des mécanismes de médiation existants.

Vers une charte éthique

Ainsi, en matière de règles de bonne gouvernance, le CCSF propose-t-il, afin de renforcer les garanties d’indépendance des médiateurs, l’instauration d’un délai de carence avant la nomination d’un médiateur, afin qu’un salarié d’une banque ou d’une assurance ne puisse pas immédiatement après sa cessation de fonctions devenir médiateur pour cette institution.

Les modalités, notamment la durée précise de ce délai, seront déterminées prochainement. Par ailleurs, les acteurs se sont engagés à établir une « Charte d’éthique » de la médiation, validée par la CECMC, qui serait obligatoire et devrait être portée à la connaissance du public dans son intégralité via les sites internet des médiateurs.

Information et procédures

En ce qui concerne l’information aux consommateurs, le CCSF recommande de revoir les formulations utilisées par les médiateurs sur leurs sites internet pour définir leur champ de compétence, qui peuvent générer des incompréhensions. La CECMC veillera à ce que les formulations trop générales, qui peuvent décourager la saisine des médiateurs, soient évitées. 

Enfin, en matière de procédures, les membres du CCSF sont parvenus à un accord sur un texte commun permettant de clarifier le délai à partir duquel un médiateur peut être saisi en cas d’absence de réponse de la banque ou de l’assureur à la réclamation, en le fixant à 2 mois après la première réclamation écrite du client.

Délai maximal 5 semaines

Ce texte est complété par une série de recommandations visant à fluidifier et accélérer le traitement des demandes de médiation. Il s’agit par exemple de la notification par le médiateur de sa saisine au client sans attendre les documents remis par les professionnels ou bien de l’invitation des professionnels à fixer un délai maximal de 5 semaines pour la transmission des pièces au médiateur pour l’instruction du dossier.

Ces propositions sont de nature à renforcer l’efficacité des médiations et la relation de confiance qui doit exister entre le consommateur et son médiateur. Ces travaux doivent être envisagés conjointement avec ceux de l’Observatoire du financement des entreprises sur la généralisation de la médiation bancaire pour les clients professionnels, qui font suite à son rapport sur les services bancaires aux TPE et PME.

Pistes d'amélioration

Il appartiendra aux autorités de tutelle des professionnels et des médiateurs l’ACPR et la CECMC de veiller à la mise en œuvre de ces propositions. « Le médiateur permet de résoudre les contentieux ou les différends qui peuvent apparaître entre la banque ou l’assureur et son client, de manière extrajudiciaire. C’est un acteur privilégié et un interlocuteur de référence pour les clients », déclare Bruno Le Maire.

« Le rapport du Comité consultatif du secteur financier formule plusieurs pistes pour améliorer le fonctionnement de la médiation bancaire et de l’assurance. Ces recommandations permettront de renforcer la position du médiateur comme tiers neutre et indépendant, et d’accélérer leur intervention. Je souhaite que les professionnels s’emparent au plus vite de ces recommandations afin de rendre encore plus performant ce dispositif qui est au service des consommateurs », ajoute le ministre.

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Caisse centrale de réassurance : Jacques Le Pape nommé Président du conseil d’administration

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le conseil d’administration de la Caisse centrale de réassurance (CCR) a annoncé ce mardi 4 mai la nomination de son nouveau président du conseil d’administration. Jacques Le Pape remplace ainsi Pierre Blayau, à la tête de la CCR depuis janvier 2015, mais désormais atteint par la limite d’âge.

Nomination saluée par Bercy

« L’arrivée de Jacques Le Pape à la Présidence du conseil d’administration de la Caisse Centrale de Réassurance est une excellente nouvelle à un moment où l’expertise de l’entreprise est fortement mobilisée pour répondre aux enjeux du changement climatique et de la relance. Il aura vocation à consolider l’action réussie de son prédécesseur, Pierre Blayau, dont je salue l’excellent bilan à la présidence de CCR », réagit Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance.

Dans le cadre de ses fonctions à la CCR, Pierre Blayau a ainsi « œuvré avec détermination et succès à la modernisation de l’entreprise dans le cadre des orientations fixées par l’Etat. Il a en particulier contribué, par son action, à préserver le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles », rappelle Bercy dans un communiqué. Sous son mandat, la CCR a notamment mis en œuvre  le mécanisme de réassurance de l’assurance-crédit « qui est un rouage essentiel pour faire face à la crise actuelle » souligne le ministère.

Focus sur le parcours de Jacques Le Pape

Caisse centrale de réassurance : Jacques Le Pape nommé Président du conseil d'administration
Jacques Le Pape

En 1990-1991, Jacques Le Pape obtient deux DEA en économie et en physique à l'Ecole Normale Supérieure (ENS). Il débute sa carrière au sein de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en tant que commissaire contrôleur (1990-1994). Après une première mission à l'inspection générale des finances (1995), il entre à la direction générale du Trésor (1995-1999). Au sein de la sphère publique, il conseille plusieurs ministres en cabinet ministériel et d’être nommé inspecteur général des finances en 2011.

Au sein de la sphère privée, Jacques Le Pape devient secrétaire général du groupe Air France - KLM (2013-2016). Après un retour à l'inspection des finances (2016-2018), il est nommé en 2018 à la direction financière du Fonds Mondial à Genève (Suisse). Ce partenariat international entre privé et public lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Depuis 2016, Jacques Le Pape est aussi président du Conseil de Surveillance du fonds Grec de participations et de Privatisations.

Depuis 2019, il est également associé chez Barber Hauler Capital Advisers. « Grace à sa grande expérience à la tête d’entreprises de premier plan et au sein de l’administration, Jacques Le Pape dispose de toutes les compétences pour poursuivre, avec le directeur général de la CCR, Bertrand Labilloy, la modernisation de la société et lui permettre de relever les défis auxquels elle sera confrontée », conclut Bercy.

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Crise sanitaire : le PGE est prolongé jusqu’à fin 2021

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Bonne surprise pour les entreprises, le prêt garanti par l'Etat (PGE) est prolongé jusqu'au 31 décembre prochain. Sous quelles conditions les chefs d'entreprises pourront-ils désormais souscrire ? Quel avenir pour ce dispositif d'aide ?
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Covid : Bruno Le Maire présente l’évolution des aides aux entreprises

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, annonce le prolongement des aides aux entreprises françaises face à la crise sanitaire. Sur quels dispositifs l'Etat va-t-il s'appuyer pour soutenir l'économie « quoi qu'il en coûte » ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Actifs numériques : vers un dispositif renforcé de lutte contre le blanchiment

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, ont présenté une ordonnance qui renforce le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) applicable aux actifs numériques, a indiqué le Gouvernement ce mercredi 9 décembre dans un communiqué.

Les actifs numériques (« crypto-actifs ») présentent des opportunités importantes pour l’économie. L’entrée en vigueur de la loi PACTE en 2019 a permis de « développer, d’encadrer et d’encourager l’émergence d’un écosystème adapté au développement des actifs numériques en France ». En septembre dernier, la France a démantelé sur son territoire un réseau de financement terroriste recourant à des transactions en actifs numériques. La lutte contre l’existence de détournements criminels demeure d'actualité, ce que confirment par ailleurs les travaux du Groupe d’action financière (GAFI), mais aussi ceux du G7 et du G20.

Compléter la loi PACTE

Le Gouvernement souhaite favoriser le développement des crypto-actifs dans les meilleures conditions de sécurité et d’attractivité. Cette ordonnance — prise sur le fondement de l’article 203 de la loi PACTE — permettra de lutter plus efficacement contre ces risques de détournement et de protéger l’intégrité financière de l'économie française. Elle soumet aux obligations posées par le code monétaire et financier en matière de LCB-FT les activités d’échanges d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques (échanges dits « crypto-to-crypto ») et les plateformes de négociation d’actifs numériques.

En application des recommandations du GAFI, l'ordonnance complète le cadre juridique de la loi PACTE — qui avait déjà inclus, dans le champ des entités assujetties à la LCB-FT, les prestataires de services d’échanges entre actifs numériques et monnaie ayant cours légal (échanges dits « crypto-to-fiat ») et les services de conservation d’actifs numériques pour le compte de tiers. Les mêmes obligations s’imposent dorénavant à l’ensemble de ces acteurs, notamment en matière d’évaluation de leurs risques LCB-FT, de connaissance client et vérification des bénéficiaires effectifs, de coopération avec les services de renseignement et de gel des avoirs.

Lutter contre l'anonymat

Cette ordonnance renforce la lutte contre l’anonymat des transactions en actifs numériques — pour ce faire, elle inclut les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) parmi les entités ayant l’interdiction de tenir des comptes anonymes. De nouvelles dispositions réglementaires viendront accélérer la mise sur le marché de solutions d’identification numérique pour les transactions en actifs numériques.

Cette demande émane des acteurs de l’écosystème, afin de lutter contre l’anonymat des transactions en actifs numériques, tout en facilitant l’identification des utilisateurs. Par ailleurs, afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité de la Place de Paris en l’absence de cadre européen harmonisé en la matière, cette ordonnance allège les contrôles préalables auxquels étaient soumis les PSAN visés par la loi PACTE. Elle les restreint aux seules obligations les plus décisives en matière de LCB-FT.

Penser à l'échelle européenne

Enfin, afin de réduire les risques que pourraient porter des acteurs européens exerçant en France sous le régime de la libre prestation de services et éviter toute distorsion de concurrence entre ces derniers et les PSAN établis en France, cette ordonnance confirme les obligations d’enregistrement préalable applicables aux acteurs étrangers désireux de cibler le marché français, sans y avoir d’établissement fixe.

Ce cadre national renforcé sera particulièrement valorisé dans le cadre de l’évaluation du dispositif national français de LCB-FT par le GAFI. Il sera également promu au niveau européen dans la perspective de la présentation par la Commission européenne, au premier semestre 2021, d’une proposition législative refondant le système européen de supervision LCB-FT.

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Crise sanitaire : les assureurs accompagnent les entreprises les plus touchées

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a reçu ce lundi 7 décembre la Fédération française de l’Assurance (FFA) afin de répondre aux difficultés rencontrées par le secteur de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel du fait de la crise sanitaire et économique actuelle.

Quelles mesures pour les entreprises ?

Reconnaissant les efforts des assureurs pour le soutien à l’économie et sa relance, Bruno Le Maire leur demande de s’engager davantage. Objectif, soutenir notamment les TPE et PME des secteurs hôtels-cafés-restaurants ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel et les accompagner dans la relance de leur activité. Pour soutenir et accompagner ces entreprises, le ministre invite notamment les assureurs à :

  • ne pas augmenter en 2021 les cotisations des contrats d’assurance multirisque professionnelle ;
  • conserver en garantie ces contrats pour celles de ces entreprises qui connaîtraient des retards de paiement des cotisations dans le contexte de la pandémie et ce pendant le 1er trimestre 2021 ; 
  • mettre en place gratuitement pour 2021 une couverture d’assistance en cas d’hospitalisation liée à la Covid-19 pour les chefs d’entreprise et leurs salariés dans le cadre de ces contrats.

Soutenir la reprise économique

De manière plus globale, le ministre attend des assureurs qu’ils :

  • mettent en place le recours à la Médiation de l’assurance pour tout litige portant sur un contrat d’assurance professionnelle, notamment en cas de désaccord sur l’évolution des garanties contractuelles, de refus de renouvellement des couvertures ou de résiliation de contrat, quelle que soit la date à laquelle le contrat a été souscrit (hors assurances grands risques et étant précisé que les assureurs pourront décliner l’entrée en médiation sur les réclamations sérielles pour lesquelles les tribunaux sont déjà saisis). Le ministre demande au Médiateur de l’assurance de lui remettre d’ici juin 2021 un rapport sur les litiges traités au cours de la crise sanitaire entre d’une part les assureurs et courtiers, d’autre part les assurés professionnels. Il bénéficiera pour ce faire du concours des services du ministère de l’Economie ;
  • finalisent leurs travaux d’ici le début de l’année 2021 en vue d’assurer une couverture des risques sanitaires exceptionnels, en privilégiant dans un premier temps des solutions individuelles et facultatives de gestion du risque permettant de renforcer la résilience des entreprises et leur capacité à affronter des crises de grande ampleur sans rigidifier leurs charges.

« Je me félicite de cette contribution qui va apporter un appui bienvenu aux entreprises dans un contexte économique particulièrement difficile. Nous devons tous faire converger nos efforts pour soutenir ces secteurs et leur permettre de relancer leur activité en sortie de crise », déclare Bruno Le Maire. Les entreprises concernées seront informées par courrier dans les prochains jours des mesures dont elles pourront bénéficier.

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France : face au Covid, un déconfinement partiel juste avant Noël

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Emmanuel Macron annonce un allègement en trois étapes des mesures de confinement. Les commerces réouvriront dès ce samedi en France. L'espoir d'un vaccin contre la Covid-19 continue de porter les marchés. La tendance haussière va-t-elle se poursuivre après les fêtes ?
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Cotisation foncière des entreprises : mesures exceptionnelles pour le paiement du solde 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, ont annoncé le 12 octobre 2020 des possibilités de reports du paiement de la taxe foncière pour les entreprises propriétaires-exploitantes touchées par la crise sanitaire. Compte tenu de la persistance de celle-ci, les ministres ont décidé de nouvelles mesures en faveur des entreprises, concernant le paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE).

Difficulté à payer le CFE

Les entreprises qui se trouveraient en difficulté pour payer leur CFE au 15 décembre 2020, notamment parce qu’elles subissent des restrictions d’activité pour des motifs sanitaires, peuvent obtenir, sur simple demande, un report de 3 mois de leur échéance. La demande doit ainsi être adressée, de préférence par courriel, auprès de leur service des impôts des entreprises dont les coordonnées figurent sur leur avis de CFE.

Pour les entreprises mensualisées, la demande de suspension du paiement doit également être transmise d’ici le 30 novembre. Pour les entreprises prélevées à l’échéance, elles peuvent, sous le même délai, arrêter leur prélèvement depuis leur espace professionnel sur impots.gouv.fr — rubrique « Gérer mes contrats de prélèvement automatique », puis, après saisie du numéro fiscal, « Modifier ou arrêter mes prélèvements ».

Marge d'erreur tolérée

Les entreprises prévoyant de bénéficier au titre de 2020 d’un plafonnement de la contribution économique territoriale (CET) en fonction de la valeur ajoutée pourront anticiper le dégrèvement attendu en l’imputant directement sur le montant du solde de la CFE 2020. Une marge d’erreur exceptionnelle de 20 % sera tolérée pour cette imputation et aucune pénalité ne sera appliquée. Les entreprises concernées sont invitées à en informer leur service des impôts des entreprises, en priorité par courriel.

Concernant les grandes entreprises — comme pour l’ensemble des mesures de trésorerie exceptionnelles mises en œuvre depuis le début de la crise sanitaire —, ces reports d’échéances sont réservés aux entreprises ne procédant à aucun versement de dividende ou rachat d’actions en 2020 et n’ayant pas leur siège fiscal ou de filiale sans substance économique dans un État ou territoire non coopératif en matière fiscale.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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France Relance : l’AFG s’engage pour la reprise économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a présenté ce lundi 19 octobre 2020 la feuille de route de la Place de Paris. Objectif, soutenir le financement des entreprises françaises dans le cadre de la relance. La présentation a eu lieu en présence des fédérations d’entreprises, des associations professionnelles du secteur financier, des associations d’épargnants, et des parlementaires.

Présente pour l'occasion, l’Association française de la gestion financière (AFG) se réjouit du lancement du Label Relance et de sa participation au Comité de suivi. Elle s’engage, aux côtés des autres associations du secteur financier et des associations d’épargnants, à promouvoir son déploiement auprès des épargnants pour renforcer le dynamisme et la solidité du tissu économique dans les années à venir.

Le label France Relance

L’AFG et les sociétés de gestion d’actifs se mobilisent pour soutenir le succès du label France Relance. Pour les entreprises, la compétitivité nécessite une reprise des investissements productifs et un renforcement de leurs fonds propres, socle de la croissance. L’épargne des Français peut accompagner cette démarche. Les fonds d’investissement gérés par les sociétés de gestion contribuent à renforcer les fonds propres des entreprises.

Les gestionnaires d’actifs ont un rôle majeur à jouer pour réorienter l’épargne des ménages, pour lesquels l’enjeu est d’accéder à des placements diversifiés et rentables, en leur permettant de construire un patrimoine sur le long terme. Le développement d’une éducation financière et le renforcement du conseil accompagnent cette initiative. Objectif, aider les épargnants à raisonner en termes d’objectifs d’épargne, et définir des allocations en adéquation avec leurs besoins et convictions.

Vers une économie durable

Dans ce contexte, le Label Relance identifie les fonds d’investissement qui apportent des capitaux propres aux entreprises françaises, cotées ou non cotées — et en particulier aux PME et ETI. Il inclura un cahier des charges environnemental, social et de bonne gouvernance (ESG) qui guidera la politique d’investissement et d’engagement actionnarial des fonds labellisés. 

Le Label répond ainsi aux préoccupations et engagements de citoyens des investisseurs qui souhaitent donner du sens à leur épargne : financer la relance d’une économie plus durable. Les épargnants retrouveront donc prochainement les fonds labellisés Relance dans les produits d’épargne habituels : PEA, assurance-vie, épargne salariale et retraite ou même investissement simplement sur un compte-titre classique.

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Affacturage : France Relance lance le dispositif de renforcement des financements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, signe ce lundi 7 septembre l’arrêté qui fixe le cahier des charges du dispositif de renforcement des financements des entreprises par affacturage — annoncé en juillet 2020. Jusqu’au 31 décembre 2020, les entreprises pourront solliciter auprès des sociétés d’affacturage un préfinancement nouveau. Il pourra être mis en place dès la prise de commande, sous garantie de l’Etat.

Dispositif garanti par l'Etat

Les entreprises n’auront pas besoin d’attendre l’émission des factures, ce qui leur fera gagner en moyenne 45 jours de trésorerie. Une entreprise qui reçoit une commande pourra ainsi obtenir une ligne de financement de sa société d’affacturage — bénéficiant de la garantie l’Etat — sans attendre d’avoir émis des factures à la livraison de sa prestation. Ce préfinancement pourra lui servir à acheter des matières premières, payer des salaires, réaliser sa prestation ou conduire davantage de projets d’investissement.

Après l'émission de la facture, une opération d’affacturage classique prendra le relai. Il s’agira donc pour l’entreprise bénéficiaire d’un contrat bout-en-bout, qui comportera une phase d’affacturage classique — non garantie par l’Etat — précédée d’une phase innovante de préfinancement garanti par l’Etat. Ce préfinancement garanti par l’Etat permettra d’accélérer la reprise de l’activité et de détendre les délais de paiement, notamment dans l’industrie, le bâtiment et la construction. 

Soutenir la trésorerie d'entreprise

Ce dispositif « permettra aux entreprises d’être payées plus tôt, grâce à la garantie de l’Etat, et soutiendra ainsi leur trésorerie. Il les aidera à honorer leurs commandes, à répondre à l’augmentation de la demande, et donc à prendre le chemin de la reprise (...) Je compte sur les sociétés d’affacturage pour proposer largement cette nouvelle offre, à des prix attractifs, pour la rendre accessible à un maximum d’entreprises et pour le distribuer massivement », se félicite Bruno Le Maire.

Une foire aux questions (FAQ) destinée à faciliter l’appropriation de cette nouvelle offre par l’ensemble des parties prenantes sera mise en ligne sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. « L’ASF est convaincue de la pertinence de ce dispositif et les sociétés d’affacturage se sont préparées tout l’été pour le promouvoir activement. D’une façon générale, l’affacturage sera un élément clef de sécurisation de l’économie », réagit Pour Françoise Palle Guillabert, délégué général de l’ASF.

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