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Les investisseurs continuent d’être euphoriques, notamment après la forte baisse de l’inflation constatée ce vendredi 30 juin, et même si l’inflation sous-jacente reste élevée et baisse difficilement. La clôture de ce vendredi — en forte hausse à nouveau — a permis à l’indice Nasdaq100 de réaliser sa meilleure performance historique au cours d’un premier semestre. Le S&P500, quant à lui, réalisait son meilleur premier semestre depuis 2019.
Les marchés en Asie ont poursuivi le rallye constaté vendredi aux Etats-Unis, et notamment à Hong Kong, où l’indice principal progressait de 2 % ce matin. Un rendez-vous important entre la Chine et les Etats-Unis sera d’ailleurs surveillé par les marchés cette semaine, avec le déplacement de Janet Yellen, secrétaire au Trésor américain en Chine du 6 au 9 juillet prochains, afin d’améliorer les relations entre les deux premières puissances mondiales.
Le resserrement monétaire se poursuit
L’inflation en baisse, ainsi que certaines données économiques récemment publiées permettent aux marchés de rester euphoriques — en prenant soin d’éluder les données économiques avancées, mais également tout commentaire des banquiers centraux, indiquant que le resserrement de la politique monétaire est loin d’être terminé.
La Réserve fédérale américaine (Fed), qui continue la réduction de son bilan, pourrait monter à nouveau deux fois son taux principal cette année. Nous surveillerons à cet effet ce mercredi 5 juillet au soir, la publication des minutes de la Fed, donnant plus de détails sur la dernière décision de politique monétaire américaine.
Au-delà de ce compte-rendu, seulement deux membres du FOMC s’exprimeront cette semaine. Du côté de la Banque centrale européenne (BCE), un membre, ainsi que Christine Lagarde, sa présidente, s’exprimeront ce vendredi 7 juillet. Par ailleurs, la RBA en Australie, publiera sa politique monétaire et celle-ci devrait une nouvelle fois augmenter ses taux de 25 pdb.
Saison des résultats d’entreprises
Du côté des sociétés, alors que les investisseurs attendent avec impatience la saison des résultats du premier semestre, qui devrait démarrer à partir de la semaine prochaine, Tesla et le secteur des voitures électriques devraient être entourés en ce début de semaine. BYD et Tesla ont rassuré sur le niveau d’activité, alors que cette dernière a publié son plus important niveau de livraisons de son histoire.
Cette donnée devrait permettre à nouveau à l’action de fortement progresser. Mais les nombreuses baisses de prix — qui ont permis cette performance — pourraient mettre un peu plus la pression sur les marges du constructeur.
En attendant les indicateurs PMI
Côté statistiques, nous surveillerons ce lundi 3 juillet, les chiffres définitifs des PMI manufacturiers en Europe pour le mois de juin. Ces derniers sont attendus au plus bas depuis juin 2020. Hors effet covid, il faut remonter en octobre 2008, lors de la crise des subprimes. Aux Etats-Unis, nous regarderons le même type de données, avec le PMI manufacturier global, ainsi que celui de l’ISM.
Ce mardi 4 juillet, seulement les chiffres du commerce extérieur en Allemagne seront publiés et la journée devrait être calme, avec les marchés américains fermés pour le jour de l’indépendance. Ce mercredi 5 juillet, sera le jour des PMI services, alors que ces données seront publiées en Chine, au Japon, dans certains pays européens et notamment l’Allemagne, ainsi que pour la zone euro. L’après-midi, les commandes à l’industrie seront analysées aux Etats-Unis.
Ce jeudi 6 juillet, les commandes à l’industrie en Allemagne le matin, puis les créations d’emplois dans le secteur non-agricole de l’ADP et les inscriptions au chômage, seront regardés par les investisseurs. Par ailleurs, les PMI services et le rapport JOLTS sur les offres d’emplois, seront analysés un peu plus tard dans l’après-midi.
Statistiques de l’emploi et du chômage
Ce vendredi 7 juillet sera la journée la plus importante pour les investisseurs en termes de statistiques, avec la production industrielle en Allemagne, mais surtout les créations d’emplois dans le secteur non-agricole aux US (NFP), la hausse des salaires et le taux de chômage. Bien que ces données seront regardées avec attention, elles ne devraient pas offrir de surprises et ne pas changer la tendance actuelle des marchés.
