Allemagne : Swiss Life Asset Managers vend un immeuble de bureaux à Hambourg

La Rédaction
Le Courrier Financier

Swiss Life Asset Managers — société de gestion des actifs, filiale du groupe Swiss Life — annonce ce mardi 22 septembre la cession du Neuer Dovenhof, un immeuble de bureaux multi locataires et de commerces situé au coeur du quartier d'affaires de Hambourg (Allemagne). Cette cession a été réalisée pour le compte du Groupe MAIF, au profit de Zurich Insurance Group.

L’ensemble immobilier a été construit entre 1991 et 1994 par trois architectes Konstantin Kleffel, Uwe Köhnholdt et Bernd Gundersmann. D’une surface globale de 22 165 m², cet ensemble se compose de trois corps de bâtiments organisés autour d’un grand atrium central, et s’élève sur 12 niveaux en superstructure, et 2 niveaux de sous-sol.

Stratégie de gestion de l'actif

Les équipes de Swiss Life Asset Managers — française et allemande — ont d'abord mis en place une stratégie de commercialisation à la division, afin d'offrir des espaces de bureaux modulables et flexibles. Elles ont ensuite optimisé des performances énergétiques du bâtiment, et amélioré le confort des utilisateurs grâce à l’évolution de ses prestations de services.

Leur travail d'asset management a permis de céder l’immeuble occupé à 100 %. Le Neuer Dovenhof accueille actuellement 37 locataires, et dont principalement à 4 sociétés internationales de renom. Cette session a été intitiée avant le début de l’épidémie de Covid-19 en Europe.

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Résidence principale : une jurisprudence en perpétuelle évolution

Audrey Texier-Godet et Benjamin Spivac
La crise sanitaire liée au coronavirus a remis la question du logement en pleine lumière. Quelle jurisprudence s'applique dans le cadre de la vente d'une résidence principale ? Comment bénéficier de l'exonération de plus-value immobilière ? Les explications d'Audrey Texier-Godet et Benjamin Spivac, ingénieurs patrimoniaux chez Amplegest.
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Urbanisme : une ordonnance pour réamorcer la filière immobilière

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS) — organisation professionnelle qui regroupe 2 200 entreprises du secteur en France — se félicite de l'ordonnance du 15 avril prise par le Gouvernement, afin de fluidifier la chaîne de l'immobilier. Ce texte portant diverses dispositions en matière de délais a été publié au Journal Officiel de ce jeudi 16 avril.

Condition de reprise d'activité

Après 5 semaines d'arrêt quasi total, l'UNIS juge « impératif » de permettre la finalisation des ventes immobilières en cours avant le confinement, et d'accompagner la poursuite d'une activité qui, « bien que très fortement ralentie par la période d'urgence sanitaire, n'a pas totalement cessé ».

Cette ordonnance « répond en grande partie aux propositions de l'UNIS pour réamorcer la filière immobilière » et en particulier les ventes d'immeubles. L'essentiel des mesures prises dans ce texte concerne les ajustements des délais suspendus dans le cadre du confinement :

  • Poursuite de l'instruction des DIA par les communes titulaires d'un droit de préemption la période allant du 12 mars au 24 mai — date de la fin de l'état d'urgence fixé par la loi — devient une parenthèse pendant laquelle les délais n'auront pas couru. Le mois d'instruction supplémentaire qui avait été ajouté à la fin du délai de l'état d'urgence est supprimé. Parallèlement, les professionnels mèneront un travail commun avec les collectivités territoriales afin d'encourager l'instruction et la délivrance de décision expresse dans ce domaine sans attendre l'expiration des délais ;
  • Droit de rétractation de l'acquéreur dans les 10 jours de la signature d'une promesse de vente (loi SRU) : il est à nouveau confirmé que le délai de rétractation n'a jamais été suspendu et continue à courir pendant l'état d'urgence ;
  • Droits de recours sur les permis de construire : la situation était préoccupante puisque le délai ne recommençait à courir qu'à la fin de l'état d'urgence augmenté d'un mois, et dans son intégralité. L'ordonnance du 15 avril supprime désormais cette période d'un mois. Les instructions en cours redémarreront pour les délais restants, dès la fin de l'état d'urgence — avec un délai minimum de 7 jours pour instruction.

Quelques questions en suspens

Dans son communiqué publié ce vendredi 17 avril, l'UNIS souligne la qualité d'écoute et la réactivité du Gouvernement face aux « difficultés que les professionnels et leurs clients ont rencontrées sur le terrain ». Cela avait déjà été le cas pour la signature des actes de ventes avec les notaires, et la signature à distance par voie électronique décrétée le 4 avril dernier.

Cependant, « l'ordonnance ne répond pas à toutes les questions, notamment celle de conditions suspensives d'obtention d'un prêt », regrette l'UNIS. L'organisation recommande donc de s'en tenir à la pratique actuelle dans les études notariales qui consiste souvent à « opter pour une prorogation automatique du délai d'obtention, sans bien sûr, ne pouvoir dépasser le délai de réalisation fixé de la promesse de vente ». 

Se tourner vers l'avenir

Concernant l'ordonnance du 25 mars relative à la copropriété, « qui présentait des zones d'ombres », des ajustements sont à l'étude. L'UNIS souhaite à présent « se tourner vers l'avenir et envisager le déconfinement au cours du mois de mai ». Dans le cadre d'un retour progressif de l'activité, l'UNIS souligne que l'immobilier fait partie des secteurs fragiles nécessitant une reprise immédiate. L'UNIS s'engage à poursuivre la sensibilisation de ses adhérents au strict respect des gestes barrières et des recommandations sanitaires. Un guide est en cours de préparation à cet effet.

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Immobilier logistique : PATRIZIA cède à Blackstone un portefeuille de 260 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Patrizia AG — spécialiste de l’investissement immobilier paneuropéen — a annoncé le jeudi 3 octobre dernier avoir finalisé, pour le compte de TransEuropean Property Limited Partnership VI (TEP VI), la vente d'un portefeuille logistique français à des fonds immobiliers gérés par Blackstone, pour un montant total de 260 M€.

Stratégie logistique de PATRIZIA

Le portefeuille comprend près de 363 000 m² répartis sur dix immeubles. Il a été constitué hors marché, dans le cadre d'une stratégie qui vise à regrouper des actifs prime le long de la dorsale logistique française très prisée. Le portefeuille est loué à 100 % à des locataires, dont Kuehne et Nagel, Geodis, Rhenus, Honeywell et Amazon. Blackstone a choisi PATRIZIA pour poursuivre la gestion du portefeuille en son nom.

Cette opération fait suite à la vente d'un portefeuille de sept actifs logistiques français totalisant 302 675 m² de TEP V à Blackstone pour un montant de 233 millions d'euros en 2017. PATRIZIA a également récemment acquis deux entrepôts logistiques, situés sur la frontière entre Amiens et Poulainville — d’une superficie totale de 77 865 m² — pour le compte de TEP VII, successeur de TEP VI. Cette transaction porte le total des actifs sous gestion de PATRIZIA en France à 1,34 Md€.

Focus sur la stratégie de TEP VI

TEP VI — le sixième fonds de la série transeuropéenne de PATRIZIA — est un programme d’investissement paneuropéen diversifié et à effet de levier. Il est axé sur les immeubles de bureaux, de commerces, les immeubles résidentiels et industriels qui se situent dans les grandes zones métropolitaines du cœur de l’Europe occidentale, y compris le Royaume-Uni.

Lancée en 2016, la stratégie consiste à constituer un portefeuille générant du «cash-flow» qui puisse être géré de manière agressive, en utilisant la plate-forme européenne de la société et, plus spécifiquement, sa gestion pratique ou son approche de type opérateur. Le programme peut être classé comme «value added» en termes de risque, bien que le revenu souhaité devrait atteindre les 15% de rendement par an.

Focus sur la stratégie de TEP VII

PATRIZIA en est actuellement aux dernières étapes de la commercialisation de TEP VII. Le fonds lancé en 2018 devrait disposer d’une puissance de feu totale de 1,5 Md€. TEP VII poursuivra une stratégie axée sur les « cash-flow » et la valeur ajoutée, principalement dans les secteurs des bureaux, de l’industrie et du résidentiel en Europe continentale et au Royaume-Uni.

Il privilégie une approche de type «opérateur» qui s’appuie sur l’expertise de PATRIZIA en matière de transactions locales et de gestion d’actifs. Depuis le lancement de TEP VII et sa deuxième clôture de 250 M€ en février 2019, onze investissements ont été sous-traités ou placés en exclusivité, à Madrid, Paris, Barcelone et Berlin, pour un montant total de 505 M€.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Immobilier de bureaux : la SCI APICIL Part-Dieu signe une VEFA à Lyon avec Européquipement et VINCI Immobilier

La Rédaction
Le Courrier Financier

VINCI Immobilier — en partenariat avec EUROPEQUIPEMENTS — annonce avoir signé ce jeudi 5 septembre 2019 avec la SCI APICIL Part-Dieu — détenue majoritairement par le Groupe APICIL — la vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) des 66 000 m2 de bureaux de la tour To-Lyon. Cet actif se trouve au cœur du quartier la Part-Dieu, dans la capitale des Gaules. Le groupe APICIL sera également locataire pour une surface de 20 000 m2 dans la tour, louée à ce stade à plus de 75 %.

Le projet To-Lyon s’insère dans le projet de rénovation urbaine de la Part-Dieu, au cœur du 2e quartier d’affaires français. Il s'agit de l’une des plus importantes opérations immobilières jamais menée à Lyon. Outre les espaces de bureaux, l'ensemble immobilier — conçu par Dominique Perrault Architecture — développera un hôtel 4 étoiles de 168 chambres, une galerie commerciale extension de la future gare, ainsi qu'une place basse assortie de 1 100 places de stationnement.

Des espaces de bureaux aux standards internationaux

La tour de 43 étages mesurera 170 mètres de hauteur, elle sera donc soumise à la réglementation des Immeubles de Grande Hauteur (IGH). L'ensemble offrira des bureaux conforme aux standards internationaux, qui intégreront une démarche environnementale et de performance énergétique. Les bureaux offriront de grands plateaux modulables de plus de 1 400 m2, et bénéficieront de deux vastes terrasses au 8e étage.

Des espaces de restauration pluriels — food corners, offre à emporter, restaurant alternatif, etc. — seront installés aux 3e et 4e étages. Une offre de coworking, de salles de réunions et de formation ouverte sur l’extérieur viendra enrichir l’offre de service de la tour. L’opération vise les certifications NF HQE niveau Exceptionnel et BREEAM niveau Excellent.

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Immobilier : Christie & Co met en vente un portefeuille de 8 hôtels en Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Christie & Co — spécialiste de la transaction hôtelière — annonce ce lundi 12 août avoir été mandaté par Louvre Hotels Group pour la cession d’un portefeuille de 8 hôtels répartis en Europe. Le portefeuille comprend 8 actifs situés dans des agglomérations en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie, dont des villes comme Berlin et Turin.

Les établissements sont tous implantés à proximité des centres-villes ou sur une voie de communication principale. Ils opèrent sous l’une des enseignes de Louvre Hotels Group, avec une facilité d’accès conforme aux attentes des clientèles affaires et loisirs. La majorité des actifs offrent des espaces de réunion et des services de restauration ce qui assure des sources de revenus variés et ouvre des perspectives de développement.

Un hôtel à vendre en Italie

Christie & Co France est chargé de la cession de l’hôtel situé en Italie. L’hôtel Tulip Inn Turin – Moncalieri est un important établissement proposant 100 chambres, un restaurant, un bar et des espaces de réunion. Il assure une gamme de services qui répond aux attentes de la clientèle affaires et de loisirs et génère des flux de revenus diversifiés. Situé sur une voie rapide dans la ville de Moncalieri au sud de Turin, l’hôtel de catégorie 3 étoiles est facilement accessible.

L’environnement de l’hôtel est principalement destiné à une clientèle d’affaires. Il bénéficiera du Plan de Transition Métropolitain de Turin de 2025 qui favorisera la croissance économique du secteur privé. La cession de l’hôtel Tulip Inn Turin – Moncalieri de nature « sale and franchise back » porte sur les murs et le fonds de commerce. L’appel d’offres concerne soit l’actif seul ou tout ou partie du portefeuille.

« Cette opportunité exclusive que propose Christie & Co est une formidable manière de pénétrer le marché hôtelier de Turin, surtout si l’on considère que seules quatre grandes transactions ont été réalisées dans cette ville au cours des huit dernières années », précise Thomas Krynen, Directeur Associé de Christie & Co.

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Blockchain : Equisafe réalise la 1ere vente d’immeuble en Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Equisafe — plateforme d'investissements — annonce ce mardi 25 juin avoir réalisé la première vente d'immeuble via la technologie blockchain en Europe. La transaction d'un montant de 6,5 M€ concernait l'hôtel particulier dit « AnnA », situé à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine. Le succès de cette opération conforte l'objectif d'Equisafe, qui s'efforce de rendre accessible au plus grand nombre des actifs financiers grâce à la technologie blockchain.

Une opération menée par 6 partenaires

L'opération AnnA a été menée collectivement par 6 partenaires :

  • Equisafe, plateforme d'investissements qui a réalisé la transaction via son registre blockchain et orchestré l'ensemble de l'opération ;
  • CMS Francis Lefebvre Avocats, le cabinet d'avocats qui a œuvré à la structuration juridique de l'opération de tokenisation des actifs par leur inscription dans un dispositif électronique d'enregistrement partagé (« DEEP ») ;
  • Coblence & Associés, a géré l'aspect fiscal et immobilier de la transaction immobilière ;
  • Screeb Notaires, étude de notaires en charge des aspects immobiliers de la tokenisation et de l'acte notarié de l'hôtel particulier ;
  • SAPEB Immobilier et Valorcim, les promoteurs immobiliers impliqués dans l'opération.

Des droits entièrement numérisés

L'hôtel particulier AnnA — bâtisse de style Mansart édifiée au début du XXème siècle — a d'abord suivi un processus de vente classique. Un acte notarié a validé la valeur de l'immeuble et marqué le transfert de ce dernier vers une Société par Actions Simplifiée (SAPEB AnnA). Equisafe a ensuite enregistré cette société en tant qu'émetteur dans son système, avant de la diviser en une centaine de parts digitalisées. Ce mardi au cours de la vente, l'ensemble de ces parts émises par la société SAPEB AnnA a été transféré via la blockchain au promoteur SAPEB Immobilier, assisté du promoteur Valorcim.

Ces parts sont aussi appelées tokens ou jetons. « Les droits afférant à la propriété de la société qui détient cet immeuble sont désormais entièrement codés dans la blockchainChaque jeton est codé pour renfermer les conditions d'achat, de vente et d'échange des titres, ainsi que les droits auxquels il donne accès : dividendes, vote, etc. », explique Bilal El Alamy, cofondateur d'Equisafe. Les documents traditionnels — acte notarial, certificat de propriété, données d'identification des acheteurs et des vendeurs, etc. — sont aussi enregistrés et chiffrés sur le registre virtuel blockchain. Pour la première fois en Europe et en France, un promoteur immobilier exerce donc ses droits de propriété sur un immeuble entier via la blockchain.

Rendre la pierre liquide 

L'utilisation de la technologie blockchain dans le secteur immobilier va créer une plus grande liquidité. Elle rend les transactions plus rapides et plus faciles, ce qui lève un certain nombre de barrières à l'entrée.
Tout d'abord, l'inscription des titres de propriété — de la société — sur un registre blockchain — renseignements certifiés par les notaires, digitalisés, infalsifiables et en accès permanent — permet un échange plus rapide des informations. Cette technologie garantit le suivi des documents de l'actif de sa création jusqu'à la revente.

Ensuite, le mécanisme de tokenisation rend les parts de propriété fractionnables à l'infini. Ce système permet donc d'investir même de petits montants, ce qui facilite l'accès à l'investissement pour les particuliers. Enfin, le gain de temps est immense pour chaque partie prenante. Les promoteurs immobiliers auront désormais accès à une vaste base de données partagée — et chiffrée — d'investisseurs auprès desquels proposer des titres. La blockchain permet d'économiser les coûts de saisie et de vérification constante des informations. Du côté des particuliers, les délais d'achat-vente sont considérablement réduits.

Vers une plateforme d'investissements dédiée

L'évènement « AnnA » constitue une opération test pour Equisafe, qui veut démonter sa capacité à supporter des transactions complexes. Dès l'automne 2019, la plateforme d'investissements sera opérationnelle pour les investisseurs particuliers et professionnels. Ces derniers passeront d'abord un nécessaire test KYC — Know Your Customer, le processus règlementaire permettant de confirmer l'identité des clients — puis rempliront un questionnaire, afin d'évaluer leur profil de risque et à leur proposer des investissements adaptés.

Une fois ces étapes passées, ils accéderont en trois clics aux offres d'investissement mises en ligne par les émetteurs de titres sur la plateforme Equisafe. Une simple carte bancaire pourra permettre de régler ses achats. L'euro sera dans un premier temps la seule monnaie acceptée. A terme, Equisafe prévoit d'étendre son activité au-delà du secteur immobilier : acquisition de titres financiers, de droits de propriété sur des sociétés de financement du cinéma ou encore sur des fonds d'investissements. Objectif, favoriser l'inclusion financière des épargnants et la création de valeur dans les économies locales. 

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