Impôts de production : quels acomptes en juin pour la CFE et la CVAE ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) publie une note à l’occasion de l’échéance de ce mardi 15 juin pour le paiement des acomptes de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, Ministre délégué chargé des Comptes publics, rappellent à cette occasion que la réforme des impôts de production portée par France Relance permet aux entreprises de bénéficier dès 2021 d’une baisse d’impôt pérenne.

Allègement d'impôt

Les acomptes de juin sont la première occasion pour plus de 530 000 entreprises et 86 000 établissements industriels de constater l’allègement d’impôt associé à la réforme :

  • tout d'abord, les locaux industriels bénéficient d’une diminution de 50 % de leur base imposable à la taxe foncière et à la CFE. Les entreprises concernées peuvent ainsi moduler le montant de leur acompte de CFE pour anticiper cette baisse, avec une marge d’erreur de 20 % exceptionnellement tolérée ;
  • et en ce qui concerne la CVAE, la réforme consiste en une diminution de moitié du taux applicable. Ainsi, dès l’acompte de juin 2021, le taux maximal de la CVAE est-il ramené de 1,5 % à 0,75 %.

Procédure en ligne

Les taux de chacune des tranches du barème progressif sont également diminués de moitié. Ces nouveaux taux sont intégrés dans la procédure en ligne communément utilisée par les redevables de la CVAE. Leur mise en œuvre ne requiert pas de démarche particulière de la part des entreprises.

Corrélativement à la diminution de ces impôts, le taux du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée de la contribution économique territoriale, composée de la CFE et de la CVAE, est abaissé de 3 % à 2 %.

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Experts-comptables : Factofrance lance AIR’PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

Factofrance — acteur du marché de l'affacturage en France — annonce ce jeudi 10 juin le lancement d’AIR’PME, un programme de gestion de trésorerie 100 % dédié aux experts-comptables et à leurs clients. Factofrance accompagne les entreprises depuis plus de 50 ans, dans leurs enjeux de développement — avec une gamme complète de solutions de financement du cycle d’exploitation et de gestion du poste clients.

« Convaincus que la trésorerie était un sujet de préoccupation majeur pour les dirigeants de TPE/PME et que les experts-comptables avaient clairement un rôle de premier plan à jouer pour les accompagner en la matière, nous avons travaillé en collaboration avec un panel d’experts-comptables pour revoir en profondeur les fondamentaux du financement de factures », explique Laetitia Aparicio, Responsable du développement des partenariats chez Factofrance.

Deux expertises stratégiques

Co-construit avec des experts-comptables et s’appuyant sur l’expérience de Factofrance dans le financement court terme, AIR’PME vise à permettre aux PME et TPE d’optimiser leur trésorerie avec l’accompagnement de leur expert-comptable. Le programme s’articule autour de trois modules complémentaires et à la carte permettant à l’expert-comptable de :

  • cibler les missions et les clients : grâce à un outil de diagnostic ;
  • réaliser les missions grâce à des fiches techniques à destination des collaborateurs pour les accompagner dans la réalisation de ces missions ;
  • promouvoir ces missions grâce à un support de présentation commercial et des plaquettes solutions

Il inclut également des modules de formations dédiés à l’utilisation du pack AIR’PME et d’une hotline spécifique pour les accompagner au quotidien.

Au service des experts-comptables

Le programme AIR’PME intègre une solution de financement de factures simplifiée, accessible dès 100 000 euros de chiffre d’affaires annuel cédé et sans engagement, avec des bénéfices mutuels pour les experts-comptables et leurs clients. AIR’PME présente de nombreux avantages pour les entreprises :

  • un coût optimisé : une unique commission de services incluant l’ensemble des prestations ;
  • un financement jusqu’à près de 100 % du montant des factures cédées ;
  • une utilisation simplifiée grâce au digital : aucune saisie manuelle, envoi de papier ou d’e-mail et un financement en quelques minutes — tout cela sans développement informatique ;
  • un service complet : avec la gestion des relances clients et la garantie contre l’insolvabilité clients

Et pour l’expert-comptable :

  • un produit de financement des factures clients qui minimise le nombre d’écritures comptables ;
  • un outil d’intégration semi-automatique des écritures comptables ;
  • une consultation en temps réel de la ligne de garantie contre le risque d’insolvabilité,
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Contrat de capitalisation : l’UNEP présente UNEP Evolution Capital

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Union Nationale d'Epargne et de Prévoyance (UNEP) — plateforme de distribution d’assurance vie et de produits immobiliers — annonce ce lundi 10 mai compléter sa gamme avec « UNEP Evolution Capitalisation », un contrat de capitalisation géré par Prépar Vie. Il est accessible dès 50 000 euros. Ce contrat collectif permet aux personnes morales de gérer leur trésorerie excédentaire sur le court et moyen terme (sociétés commerciales, associations ou sociétés holdings, etc.), tout en maîtrisant la volatilité.

Accès au fonds « euro-croissance »

« UNEP Evolution Capitalisation » permet d’investir jusqu’à 100 % dans le fonds « euro-croissance » sans pénalité de sortie ; dans une gamme complète de SCPI avec une réduction de 2,5 % sur le prix des parts ; et dans une gamme de SCI. Il donne accès à plus de 30 fonds sélectionnés auprès de près de 20 sociétés de gestion partenaires, en gestion libre dans toutes les classes d’actifs (actions, obligations, diversifiés, etc.).

L’allocation du fonds « euro-croissance » est répartie à 50 % sur des actifs de diversification (immobilier, actions, flexibles / performance absolue, Private Equity, etc.) et à 50 % dans des actifs de taux & assimilés (obligations et trésorerie, parts prioritaires Mezzanine & capital développement). Cette allocation dynamique permet d’envisager une performance long terme bien supérieure aux fonds en euro classiques.

Attrait fiscal début mars 2021

Pour tous les contrats de capitalisation, une taxation forfaitaire est appliquée annuellement sur une assiette fiscale qui correspond à un taux de revalorisation égal à 105 % du taux moyen d’emprunt d’État (TME) en vigueur au moment de la souscription de votre contrat. Les entreprises sont imposées annuellement, même si elles n’effectuent aucune cession ou rachat. Les plus-values obtenues sont traitées comme des « primes de remboursement », ce qui représente un avantage.

A noter que le TME mars 2021 est négatif (- 0,01 %). Ce taux reste fixe pour toute la durée du contrat. L’imposition annuelle des contrats de capitalisation est donc nulle pour les contrats souscrits depuis cette date. Au-delà de l’aspect fiscal propre aux sociétés à l’impôt sur les sociétés (IS), l’ensemble du spectre des personnes morales (SCI, associations, etc.) a un intérêt considérable à pouvoir désormais allier une gestion active de leur trésorerie avec une garantie en capital grâce au fonds « euro-croissance ».

Meilleures performances

A mi-chemin entre les UC et les fonds en euro classiques, le fonds « euro-croissance » est un support de diversification au sein d’une allocation d’actifs globale avec une garantie en capital à terme, partielle ou totale, et délivrant une performance supérieure aux fonds en euros grâce à cette conception « sur-mesure » de la garantie en capital en fonction du projet de l’épargnant, personne physique ou personne morale.

Le fonds en euro-croissance du contrat offre deux moteurs de performance : une performance importante de l’actif sous-jacent et un bonus alloué chaque année selon l’horizon et le risque choisi. En 2020, le fonds euro-croissance a réalisé une performance de 4,27 % contre 1,30 % pour le fonds en euro classique (taux FFA).

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Rachats d’actions : une année record en Europe ?

Thomas Planell
DNCA
Malgré la crise sanitaire, les entreprises européennes exposées à l'international enregistrent une saison des résultats record. Les liquidités disponibles vont-elles ouvrir le bal des rachats d'actions ? Quelles perspectives pour les marchés européens ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Contrôle fiscal 2020 : Bercy en a réalisé plus de 365 000, malgré la crise sanitaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Économie et des Finances de la République française (Bercy) publie ce mardi 20 avril une note sur les résultats du contrôle fiscal en 2020. Dans un contexte de crise économique et sanitaire, Bercy poursuit sa la lutte contre la fraude fiscale. Les opérations de contrôle et les procédures de recours après contrôle ont été suspendues entre mars et juin 2020. Ils ont repris progressivement entre juillet et septembre 2020.

Plus de 365 000 contrôles

Face à la crise sanitaire, les agents chargés du contrôle fiscal ont été mobilisés pour appuyer les mesures de soutien à l’économie : début 2021, plusieurs centaines d’agents du contrôle fiscal sont mobilisés sur d’autres missions, dont une cinquantaine au sein de la cellule dédiée pour traiter les aides les plus importantes du Fonds de solidarité. 365 200 contrôles ont été menés en 2020 malgré le contexte sanitaire (-17 % par rapport à 2019).

Le montant des sommes mises en recouvrement a ainsi diminué de 30 % pour atteindre 8,2 Mds€.  Compte tenu de la difficulté à organiser des contrôles directement au sein des entreprises, la priorité a été donnée aux contrôles sur pièces, dont le nombre n’a diminué que de 5 % par rapport à 2019. En 2020, les encaissements suite à contrôle fiscal atteignent 7,79 Mds€ soit un niveau proche de ceux de l’année 2018 (7,73 Mds€).

Le recouvrement des sommes dues après contrôle s’est amélioré avec un taux brut de recouvrement passant de 51 % à 59 %. L’activité juridictionnelle s’est également maintenue malgré la situation sanitaire : 1 484 dossiers d’escroquerie ou de fraude fiscale démontrée ou présumée ont conduit à une saisine de l’autorité judiciaire. Le nombre de procédures de « police fiscale » (présomptions caractérisées de fraude) se maintient.

Face à la crise sanitaire...

En 2020, la crise sanitaire a appelé « une attitude bienveillante des services de contrôle à l’égard des contribuables de bonne foi qui se trouvaient en grande difficulté financière », rappelle Bercy. Dès l'été 2020, les contrôles ont privilégié les dossiers frauduleux ou ceux encadrés par des délais légaux. Le contrôle des personnes physiques non affectées par la crise, notamment dans le domaine patrimonial (successions, IFI, etc.), et celui des dispositifs d’urgence ont été privilégiés.

S’agissant du fonds de solidarité, 43 500 contrôles a posteriori ont conclu à des versements indus pour 64 M€ entre avril 2020 et avril 2021. L’action de contrôle a priori a permis d’éviter des paiements immédiats pour près de 1,8 million de demandes. La priorité a été donnée à la programmation des contrôles sur la base de l’analyse de données de masse (datamining) : le nombre de dossiers identifiés a augmenté de 50 % (150 000 dossiers, contre 100 000 en 2019) et cette méthode de programmation représente désormais près d’un tiers des contrôles contre 22 % en 2019.

Aujourd’hui, une centaine de modèles statistiques ou de requêtes correspondant à autant de risques fiscaux ont été construits et permettent de détecter des fraudes graves, des incohérences ou de simples erreurs. Les enjeux de soutien aux entreprises ont permis d’aller plus loin, en 2020, dans la construction de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale en approfondissant la dynamique de transformation du contrôle fiscal.

...transformer le contrôle fiscal

Le nombre de contrôles qui se sont conclus par une acceptation du contribuable a encore progressé en 2020. En particulier, les régularisations en cours de contrôle ont représenté près de 40 % des contrôles à distance (+11 points) et 17 % des contrôles dans l’entreprise (+2 points) : cela représente 2,1 Md€ de droits et intérêts régularités depuis le 1er janvier 2019. Le nombre de transactions dans le cadre d’un contrôle sur pièces a également progressé de 41 % (555 transactions).

L’application systématique de la garantie fiscale dans tous les dossiers éligibles amplifie le dialogue avec les contribuables  et renforce la sécurité juridique. Ce mécanisme par lequel  l’administration accorde une garantie sur les points examinés dans le cadre d’un contrôle et n’ayant pas donné lieu à rectification, concerne près de deux entreprises vérifiées sur trois.  

« 2020 n’a pas été une année noire pour le contrôle fiscal : au contraire, les nouveaux impératifs de soutien aux entreprises ont accéléré sa transformation. Les moyens déployés pour lutter contre la fraude, notamment par le traitement des données de masse, ont permis de cibler davantage les contrôles tout en consolidant les acquis de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale », conclut Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics.

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TPE-PME : crise sanitaire, Bercy annonce l’extension des plans de règlement pour les dettes fiscales

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, annoncent ce jeudi 1er avril prolonger et étendre les plans de règlement pour dettes fiscales. Ce dispositif permet aux entreprises d’étaler, sur une durée pouvant atteindre 3 ans, le paiement de leurs impôts dus jusqu’au 31 décembre 2020. Il s'agit d'une mesure de soutien aux TPE-PME face à la crise sanitaire.

Quelles entreprises peuvent en bénéficier ?

Ces plans de règlement visent à soutenir les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), « particulièrement touchées par les conséquences économiques de la crise sanitaire » précise Bercy. Ils s’adressent aux commerçants, artisans et professions libérales qui ont débuté leur activité au plus tard en 2019.

Ces plans de règlement s'appliquent quel que soit le statut (société, entrepreneur individuel, etc.) et le régime fiscal et social (y compris micro-entrepreneurs) de ces professionnels, sans condition de secteur d’activité ou de perte de chiffre d’affaires (CA).

Quels sont les impôts concernés ?

Ce sont les impôts directs et indirects recouvrés par la Direction générale des finances publiques — sauf ceux résultant d’un contrôle fiscal — dont le paiement devait intervenir au plus tard le 31 décembre 2020, le cas échéant avant décision de report au titre de la crise sanitaire. Il s’agit notamment :

  • de la taxe sur la valeur ajoutée ;
  • de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ;
  • de la cotisation foncière des entreprises ;
  • du prélèvement à la source ;
  • de l’impôt sur les sociétés ;
  • de la taxe foncière des entreprises propriétaires ;
  • de l’impôt sur les revenus des entrepreneurs individuels.

Parmi cette dette fiscale, l’entreprise doit être redevable, au jour de la demande de plan, d’impôts dont la date d’échéance de paiement est intervenue, ou aurait dû intervenir avant décision de report au titre de la crise sanitaire, entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020.

Quelles sont leurs caractéristiques et comment en bénéficier ?

Ces plans sont d’une durée de 12, 24 ou 36 mois, calculée par l’administration fiscale en fonction de l’endettement fiscal et social de l’entreprise. Pour les plans d’une durée inférieure ou égale à 24 mois, l’entreprise n’a pas à fournir de garanties.

Afin d'en bénéficier, l’entreprise fait sa demande, au plus tard le 30 juin 2021, à l’aide d’un formulaire de demande de plan de règlement « spécifique covid‑19 » disponible sur le site impots.gouv.fr, depuis la messagerie sécurisée de son espace professionnel, ou à défaut par courriel ou courrier adressé à son service des impôts des entreprises.

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TPE-PME : l’Ordre des experts-comptables appelle à renforcer le dispositif d’accompagnement

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des experts-comptables — ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — réagit ce jeudi 1er avril dans un communiqué officiel aux annonces du Président de la République. Ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron a décidé d'étendre les restrictions de déplacement à l'ensemble du territoire de la France métropolitaine.

Vers un dernier confinement ?

Cette décision s'appliquera à compter de ce samedi 3 avril au soir, pour une durée de quatre semaines. Par ailleurs, le Chef de l'Etat a également annoncé la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées. Cette décision « renverra à la maison près de 7 millions d’élèves et contraindra au télétravail les salariés », pointe l'association.

Face à ce « nouveau confinement généralisé du territoire » qu'il espère être le dernier, l'Ordre des experts-Comptables estime qu'il faut « poursuivre et renforcer le soutien aux TPE-PME et ne pas perdre le bénéfice des sacrifices déjà consentis. Le Conseil national de l’Ordre des experts-comptables représente une profession essentielle au cœur de l'économie et qui accompagne 3,5 millions de TPE-PME au quotidien ».

Accompagner les TPE-PME

Dans ce cadre, le rôle de l'expert-comptable devient essentiel. « Nous sommes une vigie privilégiée de la situation économique de notre pays », martèle Lionel Canesi, Président de l'Ordre des experts-comptables. Il appelle désormais le Gouvernement à :

  • mettre en place une indemnité partielle pour les dirigeants de TPE-PME. « Ils sont les oubliés de cette crise : le chômeur a son chômage, le salarié a son activité partielle et le dirigeant n’a plus rien pour vivre. Nous devons sauver nos restaurateurs, nos artisans, nos acteurs de l’évènementiel et de la culture, et toutes les TPE/PME qui n’arrivent plus à survivre », prévient Lionel Canesi.
  • identifier et isoler les « dettes Covid » des TPE-PME et les étaler sur 10 ans afin d’éviter des défaillances massives et préparer la relance. Lionel Canesi appelle à « préparer un véritable choc de consommation afin de libérer l’épargne accumulée ces deniers mois par les Français et ainsi créer l’étincelle qui allumera le feu de la relance ».

« La relance de l’économie française est une cause nationale dans laquelle les experts-comptables veulent prendre toute leur part. La relance est aussi dépendante de nos comportements individuels, chacun d’entre nous doit faire preuve de patriotisme économique : consommer local, c’est sauver l’emploi des Français », conclut le Président de l'Ordre des experts-comptables.

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Finance durable : le fonds Keren Essentiels obtient le Label Relance

La Rédaction
Le Courrier Financier

Keren Finance — société de gestion indépendante — annonce ce mardi 23 mars avoir obtenu le label « Relance » pour le fonds Keren Essentiels. Ce label permet de reconnaître les fonds qui s’engagent à mobiliser rapidement de nouvelles ressources afin de soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises (PME et ETI) cotées ou non.

Financement des PME-ETI

Avec plus de 500 rencontres sociétés par an, l’équipe de Keren Essentiels s’attache à être au plus près des sociétés françaises de petites capitalisations. Parce que Keren Finance est convaincue du potentiel important que recèle cet univers, le fonds continuera de participer au développement des entreprises dans leur besoin de financement.

« Ce label permet également de matérialiser davantage l’engagement de notre gestion dans la finance responsable. Notre objectif est d’orienter l’épargne vers le financement de long terme des entreprises françaises », déclare Stéphane Pasqualetti, Gérant de Keren Essentiels.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Trésorerie des entreprises : la Cour des comptes tire des leçons de la crise sanitaire

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce jeudi 18 mars, la Cour des comptes publie son rapport public annuel 2021. L'institution fait le bilan de la gestion financière de la crise sanitaire, tout en émettant des recommandations pour contrer les risques de fraudes.
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Occitanie : IRDI Capital Investissement fusionne ses fonds IRDI et SORIDEC

La Rédaction
Le Courrier Financier

IRDI Capital Investissement — spécialiste du capital-investissement, partenaire des entrepreneurs du Sud-Ouest de la France — annonce ce lundi 15 mars la fusion de ses fonds IRDI et SORIDEC. En 2016, ces deux acteurs régionaux du capital investissement se rapprochaient pour créer la société de gestion IRDI SORIDEC Gestion.

Lors de leur assemblée générale en février 2021, les deux fonds IRDI et SORIDEC ont acté leur fusion — dorénavant baptisée IRDI/SORIDEC pour 200 M€ d'actifs nets réévalués. Le nouvel ensemble reste géré par la société de gestion IRDI SORIDEC Gestion, qui profite de cette étape pour se renommer IRDI Capital Investissement.

Fonds « evergreen » de 200 M€

Parallèlement, le fonds MPCroissance augmente ses fonds propres et devient IRDI Capital Croissance en élargissant sa zone d'intervention à l'ensemble de la région Occitanie. Le renforcement de ses moyens d'intervention conforte le rôle majeur d'IRDI Capital Investissement dans le développement économique des régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine.

Ce fonds IRDI/SORIDEC intervient auprès de PME/ETI déjà existantes, pour financer des projets de développement organique ou de croissance externe, notamment dans les principales filières industrielles et économiques présentes sur les 2 régions.

Il a également vocation à accompagner les opérations de transmission d'entreprises et de recomposition de capital dans une logique de croissance. Qualifié d' « evergreen » le fonds IRDI/SORIDEC présente la particularité de pouvoir accompagner les projets d'entreprises sur la durée de manière adaptée grâce à sa logique de capital patient.

Avec des tickets de 500 K€ à 12 M€, IRDI/SORIDEC intervient toujours en tant qu'actionnaire minoritaire de l'entreprise ou parfois en position majoritaire dans le cadre de co-investissement avec des confrères.

PME de la région Occitanie

MPCroissance devient IRDI Capital Croissance et accompagne dorénavant les PME de l'ensemble de la région Occitanie. Ce fonds de capital investissement de proximité intervient également en tant qu'actionnaire minoritaire avec des tickets de 100 000 € à 1 M€ dans des PME de moins de 8 M€ de chiffre d'affaires.

IRDI Capital Croissance (I2C) investit dans des entreprises en croissance avec un cœur d'activité portant sur l'accompagnement en fonds propres des dirigeants et repreneurs de PME.

A cette occasion, le fonds voit ses capitaux propres augmenter de 16 à 20 M€ avec la participation de deux actionnaires historiques que sont la Région Occitanie et IRDI ainsi que l'entrée de deux nouveaux actionnaires d'Occitanie Est — à savoir La Caisse d'Epargne Languedoc-Roussillon et la Banque Populaire du Sud.

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