Alban Préaubert – Sycomore AM : impact, « nous avons développé notre propre métrique, la NEC »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En 2021, la transition climatique et énergétique se trouve au cœur des stratégies durables de Sycomore AM. Comment identifier les petites et moyennes valeurs avec un impact positif sur l'environnement ? Quelles sont les métriques les plus pertinentes à retenir pour investir ?
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Climat : LBPAM lance le premier fonds de dette infrastructure à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mardi 5 octobre le lancement de son fonds « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund ». Ce premier fonds de dette infrastructure à impact climatique permettra de piloter la contribution des projets financés aux objectifs des Accords de Paris. Il s’inscrit dans le développement de sa plateforme actifs Réels et Privés, tournée vers la finance durable.

A l’heure où le GIEC tire la sonnette d’alarme, le secteur infrastructures s’impose pour réduire les émissions carbones, à travers la décarbonisation du mix énergétique, l’électrification des usages et une meilleure sobriété énergétique. Le maintien de la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES) se traduirait par un scénario d’augmentation des températures de 4,5°C. La production d’énergie est aujourd’hui responsable de 78 % des émissions mondiales de GES, tandis que le secteur des transports reste l'un des principaux consommateurs d’énergie.

Méthode d'analyse d'impact

Le fonds à impact climatique « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund » répond à cet enjeu. Classé article 9 selon la réglementation SFDR, il vise à répondre à l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 13 de l'ONU — qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique en contribuant à la réduction des émissions carbone. Il se distingue par une méthode d’analyse en deux temps :

  • une sélection rigoureuse de l’univers d’investissement, basée sur la taxonomie européenne et ciblant trois secteurs : les énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes et économie circulaire) ; les transports électriques (transports en communs, mobilités douces et transports ferroviaires) ; l’efficience énergétique (Smart Grids, stockage et compteurs intelligents, pompes à chaleur, bâtiments économes en énergie) ;
  • une mesure d’impact objective réalisée par Carbone 4, au niveau des actifs et du portefeuille, sur la base de 3 indicateurs :  
    • la « part verte », c’est-à-dire le pourcentage d'alignement de chaque actif et du portefeuille avec la nouvelle Taxonomie Européenne. Le fonds s’est fixé l’objectif d’un minimum de 70 % de part verte dans son portefeuille ;
    • l’empreinte carbone, calculée en équivalent de tonnes de Co2 évitées ;
    • l’alignement des températures, contrôlé avec l’outil CIARA, développé par Carbone 4 et sponsorisé par LBPAM.

Plateforme actifs réels et privés

Réservé aux investisseurs institutionnels et d’une taille cible de 400M€, le fonds a pour vocation de proposer des financements de dette senior en Europe continentale. Pour initier cette nouvelle stratégie, LBPAM s’appuie sur l’expertise reconnue de sa plateforme Actifs Réels et Privés (3,5 Mds€, 16 experts expérimentés), dédiée aux investissements dans les infrastructures, l’immobilier et les entreprises en Europe.

Dès 2016, elle s’est mobilisée pour intégrer les critères extra-financiers dans ses stratégies et inscrire son action dans la finance durable. Dans cette continuité, la stratégie à impact sera conduite par l’équipe dette privée infrastructures, qui a déjà investi près de 1 Md euros dans la transition énergétique et mené plusieurs initiatives innovantes avec Carbone 4 et EY sur la mise en place d’outils de mesure de performance extra-financière.

Financer les infrastructures vertes

« La stratégie de LBPAM est résolument innovante et tournée vers l’ISR. Après avoir obtenu la labellisation ISR de l’ensemble de nos fonds fin 2020, la création de ce premier fonds à impact nous permet de franchir un nouveau cap, en ligne avec notre ambition d’être un acteur incontournable de la transition juste », explique Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Ce fonds constitue une étape importante dans le développement de notre plateforme Actifs Réels et Privés, marqué par l’ambition de positionner nos expertises comme un vecteur privilégié pour générer de l’impact climatique et sociétal. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’enrichissement de notre offre pour répondre plus largement aux besoins de nos clients. A ce titre, nous préparons également le lancement de nouvelles stratégies offrant des couples rendement risque complémentaires à ceux de nos offres existantes », complète René Kassis, Directeur des Actifs Réels et Privés de LBPAM.

« Contribuer au financement d’infrastructures vertes apporte une réponse concrète à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. En combinant l’expertise de l’équipe dans le financement de la transition énergétique à la mise en place d’outils innovants qui nous permettent de reporter sur des indicateurs d’impact cohérents et homogènes, nous pouvons présenter un fonds article 9 qui répond aux besoins de nos investisseurs », ajoute Bérénice Arbona, Responsable dette infrastructures de LBPAM.

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Private Equity : Mirova lance son premier fonds à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mirova — filiale de Natixis Investment Managers, dédiée à l’investissement durable — annonce ce mercredi 29 septembre le lancement de son fonds de Private Equity à impact, « Mirova Environment Acceleration Capital ».

SFDR, un fonds classé article 9

A la veille du 1er anniversaire de la formalisation de sa mission d’entreprise, qui a pour objectif de démontrer que le rôle d’une société de gestion doit s’inscrire dans une volonté de transformation profonde de l’économie vers un modèle plus juste et plus durable, Mirova lance une nouvelle stratégie d’investissement à Impact.

La société de gestion est déjà un acteur de référence sur le financement à impact dans le non coté, notamment à travers les stratégies d’investissements dans les infrastructures de transition énergétique, les entreprises sociales et solidaires, et le financement de projet de capital naturel. Elle inscrit sa démarche d’investisseur responsable à impact au travers de ce nouveau fonds de Private Equity paneuropéen.

Objectif, investir dans des entreprises apportant des solutions et technologies innovantes durables contribuant à la transition environnementale. Le fonds et son équipe bénéficient également du soutien de l’équipe de recherche en développement durable, qui analyse les secteurs et les acteurs de la transition environnementale depuis bientôt 10 ans. Le fonds est classifié « Article 9 » dans le cadre de la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).

Transition environnementale

Le monde est confronté à des défis environnementaux urgents, globaux et interconnectés : réchauffement climatique, pollution de l’air, de l’eau et des sols, exploitation non durable des ressources, gestion des déchets, insécurité alimentaire, déforestation, disparition de la biodiversité, etc. Mirova pense qu’au même titre que les marchés boursiers, les investisseurs en capital-investissement ont un rôle essentiel à jouer dans la « décennie de l’action » qui laisse moins de 10 ans pour atteindre les ODD de l'ONU et combler un déficit de financement estimé à 2 500 Mds$ par an.

Alors que les infrastructures vertes sont devenues une classe d'actifs à part entière et que l’univers du capital-risque bénéficie d'un écosystème dynamique et florissant, la prochaine génération d’opportunités d’investissements à impact devrait se situer au stade du « capital d’accélération ». L’injection de capital est essentielle pour développer à plus grande échelle des innovations et des entreprises dotées de modèles économiques vertueux et écologiques.

Avec cette stratégie de Private Equity à impact, Mirova ambitionne de participer à la transition environnementale de l’économie tout en poursuivant l’objectif d'un rendement financier :

  • en déployant du capital d’accélération permettant de développer des entreprises durables ;
  • en adressant les méga-tendances porteuses de croissance ;
  • en soutenant des solutions et des technologies innovantes.

Mirova Environment Acceleration Capital

Le fonds cherche à investir selon 5 thèmes principaux d’investissement : villes intelligentes, ressources naturelles, technologies agri-agro, économie circulaire, énergies propres. Les entreprises cibles observent le profil suivant :

  • business model répondant directement à au moins un des ODD ciblés ;
  • des solutions et technologies innovantes matures ;
  • entreprises mettant en œuvre ou désireuses de mettre en œuvre de solides pratiques ESG ;
  • entreprises disposant d'un modèle économique éprouvé ;
  • entreprises rentables ou sur le point d’être rentables ;
  • réalisant une opération dont la majorité devra servir à une augmentation de capital visant à accélérer la croissance de l'entreprise

Le fonds vise une levée de fonds de 300 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels et privés.

Des investisseurs expérimentés

Marc Romano, Directeur Private Equity Impact, a rejoint les équipes de Mirova en juillet 2021 pour lancer cette nouvelle stratégie, après avoir accompagné la société dans la définition de ce projet comme consultant. Il sera accompagné d’une équipe de 5 personnes complémentaires et possédant collectivement l’expérience de tous les stades de l’investissement. Tous sont impliqués dans la création de modèles économiques aux effets positifs, reposant sur de fortes convictions personnelles.

L’équipe bénéficiera de la plateforme d’investissements à Impact développée par Mirova depuis sa création et qui totalise aujourd’hui 2,3 Mds€ d’investissements dans des actifs non-cotés. Cette plateforme apporte ainsi un savoir-faire dans l’investissement au sein d’entreprises et de projets non cotés à fort impact, grâce à la mobilisation de très nombreuses ressources et expertises dans les équipes Infrastructures de transition énergétique, Capital naturel, Solidaire et Recherche en durabilité.

Un premier investissement

« Nous sommes convaincus que les investisseurs en private equity ont un rôle essentiel à jouer pour faciliter le développement de modèles économiques à impact, en apportant du capital qui constitue un moteur d’accélération pour des entreprises innovantes et les solutions qu’elles proposent face aux défis environnementaux », déclare Marc Romano, Directeur Private Equity Impact chez Mirova.

« Depuis sa création, Mirova est un acteur qui vise à faciliter la transition vers un modèle économique durable répondant aux enjeux sociaux et environnementaux à travers des solutions d’investissement innovantes et impactantes. Il était naturel pour nous d’ajouter à notre expertise une stratégie dédiée aux entreprises non cotées », déclare Anne-Laurence Roucher, Directrice générale Déléguée de Mirova.

Le fonds vient de réaliser un premier investissement dans Ombrea, société spécialisée dans la gestion et protection des cultures face aux aléas climatiques combinées à la production d’électricité photovoltaïque.

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Risques financiers liés au déclin rapide de la biodiversité : une étude qui alerte

François Lett
Ecofi
Le 27 juillet dernier, la Banque de France a publié une étude sur les risques financiers liés à la biodiversité en France. Quels sont les risques identifiés par cette étude ? Comment les investisseurs peuvent-ils s'en prémunir ? L'éclairage de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Transition climatique : Neuberger Berman obtient un mandat multi-actifs crédit de 1,3 milliard de livres sterling

La Rédaction
Le Courrier Financier

Neuberger Berman — société de gestion indépendante détenue par ses salariés — annonce ce jeudi 22 juillet avoir été sélectionnée par le Brunel Pension Partnership (Brunel) pour gérer un mandat multi-actifs crédit de 1,3 milliard de livres sterling lié à la transition climatique.

Brunel Pension Partnership — l'un des huit pools nationaux du Local Government Pensions Scheme (LGPS), qui rassemble plus de 35 milliards de livres sterling d'investissements — investit dans des stratégies qui ciblent des solutions aux problèmes de durabilité et qui bénéficient à la société dans son ensemble.

Stratégie très diversifiée

La stratégie « Climate Transition Multi-Asset Credit » investit dans de nombreux secteurs du crédit — elle met notamment l'accent sur les notations inférieures à Investment Grade. Elle vise à surperformer le cash de 4 % à 5 % par an sur l'ensemble du cycle. Le mandat sera géré par l'équipe d'investissement en crédit multi-sectoriel de Neuberger Berman, avec les Gérants Seniors Dave Brown, Joe Lynch et Norman Milner.

« Nous sommes extrêmement heureux de pouvoir aider les clients du LGPS de Brunel à atteindre leurs objectifs d'investissement en leur donnant accès à l'ensemble des capacités de Neuberger Berman en matière d'investissement obligataire via un seul fonds multi-actifs crédit », déclare Ed Jones, Responsable de la clientèle institutionnelle au Royaume-Uni chez Neuberger Berman.

Réduire les émissions carbone

La stratégie « Climate Transition Multi-Asset Credit » s'aligne par ailleurs sur les objectifs de l'Accord de Paris. Objectif, obtenir un portefeuille à émissions nettes nulles d'ici 2050. Des objectifs intermédiaires de réduction des émissions de carbone ont été fixés pour 2025.

« Avec l'importance que Brunel accorde à l'ESG et à la transition climatique, nous sommes honorés d'être également reconnus pour notre engagement en faveur de l'investissement responsable et notre capacité à intégrer de manière transparente les considérations relatives au risque climatique sur l'ensemble des segments obligataires », précise Ed Jones.

« Ce nouveau fonds permet à nos clients et à leurs membres d'accéder à des crédits de non-Investment Grade dans toute une série de sous-classes d'actifs. (...) Nous sommes heureux de nous associer à Neuberger Berman qui a fait preuve d'expertise en matière d'investissement et du sens de l'investissement responsable que nous recherchions », déclare David Cox, Responsable des marchés cotés chez Brunel.

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Alexandre Blein – CPR AM : CPR Invest – Climate Action, investir dans la transition bas-carbone

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Comment investir dans la transition bas-carbone ? Comment le fonds « CPR Invest - Climate Action » lutte-il contre le réchauffement climatique ? CPR Asset Management (CPR AM) revient sur les deux ans d'existence de ce fonds d'investissement conçu en partenariat avec le CDP.
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PODCAST ECOFI / Agir pour le futur #2 L’urgence de la transition écologique :

La Rédaction
Le Courrier Financier
Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — lance son magazine radio de l'impact « Agir pour le futur », une série de podcasts sur les enjeux, les impacts et les opportunités des transitions. Venez écouter le deuxième épisode !
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RGreen Invest devient une entreprise à mission

La Rédaction
Le Courrier Financier

RGreen Invest — société de gestion française indépendante du groupe RGreen, créée en 2010 par Nicolas Rochon — a annoncé le 6 mai dernier avoir changé ses statuts pour devenir entreprise à mission. Elle concrétise ainsi par voie juridique l'impulsion engagée lors de sa création, bien avant la loi PACTE : accélérer la transition énergétique par le financement d'infrastructures en fonds propres et quasi-fonds propres.

Objectif, élargir son champ d'action en faveur de l'adaptation au changement climatique. Cette démarche s'illustre par sa « raison d'être » inscrite dans ses statuts : « lutter contre le changement climatique en accélérant la transition énergétique et l'adaptation de la société par le financement d'infrastructures à impact positif et durable pour l'environnement, les populations locales et les territoires ».

Statut d'entreprise à mission

« Le statut d'entreprise à mission est important à deux titres : d'une part, il constitue, comme le label Greenfin dont disposent nos principaux fonds d'investissement, un gage de confiance pour les investisseurs qui voient se multiplier les fonds présentés comme verts », commente Nicolas Rochon.

« D'autre part, il a vocation à ouvrir la voie et engager les porteurs de projets que nous finançons et suivons au quotidien dans une démarche d'amélioration continue vis-à-vis des questions environnementales comme sociales et économiques », ajoute-il. RGreen Invest compte plus de 20 collaborateurs, pour un portefeuille d'actifs sous gestion de plus d'1 Md€.

Atteindre les ODD de l'ONU

Avec cette mission, RGreen Invest s'engage à financer des infrastructures sur la base de critères qui permettent de concourir à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) fixés par l'Organisation des Nations Unis pour 2030 :

1.       Permettre le développement à grande échelle d'alternatives performantes et bas carbone aux solutions carbonées aujourd'hui largement utilisées (ODD 13 - Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions)

2.       Investir dans des infrastructures durables créatrices de valeur et d'emplois à l'échelle locale, en particulier dans les régions en développement (ODD 9 - Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l'innovation)

3.       Soutenir des technologies adaptées aux problématiques et enjeux énergétiques spécifiques des territoires et des populations où elles sont implantées (ODD 7 - Garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable)

4.       Contribuer au déploiement d'infrastructures à impact environnemental réduit
(ODD 12 - Établir des modes de consommation et de production durables)

5.       Accompagner les exploitants agricoles dans la mise en œuvre de modes de production durables (ODD2 - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable)

Quelle politique ESG ?

Dans une logique d'amélioration et d'implémentation des meilleures pratiques, RGreen Invest a prévu, dès 2021, de renforcer et de développer ses moyens humains, sa politique, ses procédures et ses outils de suivi en matière d'ESG. Au-delà d'une politique ESG plus engageante encore que les années précédentes, RGreen Invest prend le pas sur la nouvelle réglementation européenne avant même son entrée en vigueur complète.

Tous les fonds gérés par la société de gestion sont d'ores et déjà conformes à l'article 9 du Règlement Européen SFDR. RGreen Invest- prévoit également le déploiement d'une analyse de ses portefeuilles en ligne avec la Taxonomie Européenne, avec un haut degré de conformité attendu pour chacun des fonds gérés.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Décarbonation : Lombard Odier Investment Managers lance quatre stratégies « TargetNetZero »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lombard Odier Investment Managers (LOIM) — société de gestion du Groupe Lombard Odier, banque privée suisse — annonce ce mardi 4 mai le lancement de quatre stratégies « TargetNetZero ». Les stratégies d'actions et obligataires — tant mondiales qu'européennes — visent à décarboniser les portefeuilles et contribuer à accélérer la transition vers une économie plus durable, en offrant des rendements solides aux investisseurs. 

Respecter l'accord de Paris

Alignées sur l'accord de Paris dès leur lancement, avec une hausse implicite de la température limitée à 2 °C, les stratégies accéléreront progressivement le rythme de décarbonisation de leurs composantes. Objectif, viser le zéro émission nette d'ici à 2050, conformément à l'objectif plus ambitieux de l'accord de Paris pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C.

La gamme TargetNetZero permet de s'exposer à des portefeuilles diversifiés, qui suivent un processus d'investissement différencié et profondément intégré. Ce processus ne se limite pas à comparer les empreintes carbone. Il prend en compte les trajectoires d'émission des entreprises tous scopes confondus, ainsi que les pressions internes, sectorielles et réglementaires qui accélèrent la transition climatique.

Ces informations uniques et prospectives permettent de réévaluer l'exposition aux risques et aux opportunités liés au carbone. LOIM procède ainsi à des ajustements du portefeuille, afin d'améliorer l'alignement sur la transition vers une économie mue par le « zéro émission nette ». 

Stratégies actions

Les stratégies TargetNetZero Global Equity et TargetNetZero European Equities affichent un faible écart de suivi qui, sur la base des composantes des indices MSCI World et MSCI Europe. Elles se positionnent sur les entreprises des secteurs pertinents sur le plan climatique, qui s'alignent sur l'accord de Paris par une décarbonisation rapide.

Ces entreprises — qui appartiennent souvent à des secteurs qui rejettent aujourd'hui d'importantes quantités d'émissions — sont souvent considérées à tort comme des retardataires par les investisseurs qui ne tiennent compte que de leur empreinte actuelle, en lieu et place de la trajectoire qu'elles suivent et des objectifs qu'elles ont pu se fixer.

En parallèle, les stratégies s'éloigneront des entreprises de ces mêmes secteurs pertinents sur le plan climatique et à fortes émissions, qui restent mal alignées sur la transition à venir et sont susceptibles de contribuer à des niveaux plus élevés de réchauffement de la planète. 

Stratégies obligataires

Les stratégies TargetNetZero Global Investment Grade Credit et TargetNetZero Euro Investment Grade Credit sont des stratégies de crédit à écart de suivi élevé et taux de rotation faible axées sur les entreprises qui réduisent la quantité d'émissions qu'elles rejettent et qui sont alignées sur l'accord de Paris.

Elles visent un niveau de rendement supérieur à celui de l'indice investment grade, en exploitant les informations issues de la recherche de LOIM en matière de crédit et de durabilité. Objectif, déterminer la solvabilité des émetteurs sous-jacents leur permettant de rembourser leur dette. 

Les entreprises rejetant aujourd'hui des quantités d'émissions plus importantes, qui sont alignées sur une décarbonisation rapide, ont un impact significatif sur l'atténuation du changement climatique. Elles représentent un ensemble d'opportunités important dans l'univers de la stratégie, qui capte les entreprises bien exposées aux opportunités liées à la transition climatique, tous secteurs confondus.

Approfondir l'expertise carbone

« Chez Lombard Odier, nous pensons que les investisseurs doivent reconsidérer leur approche du "zéro émission nette". Bien que l'industrie financière ait commencé à saisir l'urgence de la décarbonisation, de nombreuses solutions disponibles sur le marché sont simplistes, ne répondent pas suffisamment au problème et (dans certains cas) augmentent considérablement les risques et les biais au sein des portefeuilles », déclare Hubert Keller, Managing Director du Groupe Lombard Odier.

« L'empreinte carbone ne nous donne pas à elle seule un panorama exhaustif des risques climatiques d'un portefeuille. Nous pensons que la gestion d'un portefeuille diversifié, qui identifie les entreprises sur la voie de la décarbonisation, indépendamment de leur secteur, contribuera à accélérer la transition vers le "zéro émission nette" et à offrir des rendements intéressants aux investisseurs », ajoute-il.

« Nous continuons à développer et à approfondir notre expertise en matière de carbone, afin d'être à même d'évaluer pleinement l'exposition des entreprises au carbone et les trajectoires qu'elles suivent sur la voie de la transition, à mesure qu'elles progressent dans l'atteinte des objectifs du “zéro émission nette”. Nous avons mis au point un processus de décarbonisation en quatre étapes (...) qui constitue la pierre angulaire de notre nouvelle gamme de stratégies TargetNetZero », conclut Hubert Keller.

Diversifier les stratégies

« Le top départ de la course vers le “zéro émission nette” a été lancé, avec près de 80 % de l'économie mondiale désormais soumise à un objectif de "zéro émission nette", une accélération spectaculaire par rapport aux 16 % de l'année dernière. Des ambitions politiques accrues devraient suivre dans les mois à venir, sans compter que de puissantes forces économiques et de marché créent et détruisent actuellement de la valeur sur les marchés », déclare Christopher Kaminker, Head of Sustainable Investment Research, Strategy and Stewardship.

« Nous reconnaissons que, pour atteindre le "zéro émission nette", nous ne pouvons pas nous contenter d'ignorer les industries dans lesquelles les émissions sont difficiles à réduire. Il nous faut en lieu et place chercher à identifier les acteurs qui s'imposent comme les champions de la transition à venir dans chacun de leurs secteurs respectifs. Pour ce faire, les stratégies doivent être diversifiées et à même de distinguer les leaders des retardataires et de redéployer le capital en conséquence », conclut-il.

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ISR : la diplomatie climatique s’intensifie

François Lett
Ecofi
Le 22 avril dernier, les Etats-Unis organisaient le Sommet sur le Climat. Les pays invités y ont présenté leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la décennie à venir. Qu'en est-il de la France ? Que faut-il en déduire pour l'avenir de l'ISR ?
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