Allemagne : Distingo Bank noue un partenariat avec la plateforme Raisin

La Rédaction
Le Courrier Financier

Distingo Bank — activité de dépôt de Banque Stellantis France, lancée en France en 2013 — annonce ce jeudi 22 juin se lancer en Allemagne, en nouant un partenariat avec la plateforme d'investissement Raisin. Par cet intermédiaire, la banque en ligne veut permettre aux clients domiciliés outre-Rhin d’ouvrir un Livret d’épargne Distingo à un taux de 2,5 %.

En dix ans d'existence, Distingo Bank revendique plus de 100 000 comptes ouverts et 3 Mds€ d’encours collectés. Bien implantée en France, la banque propose plusieurs produits d’épargne en ligne aux taux de rendement attractifs, « parmi les plus performants du marché » assure Distingo Bank dans un communiqué. 

Conquête du marché européen

Auprès des clients germanophones, Raisin est connue sous le nom de marque « WeltSparen by Raisin ». Ils pourront désormais ouvrir un Livret d’épargne Distingo à un taux de 2,5 % avec une souscription en ligne minimale d'un euro, dans la limite maximale de 100 000 euros de dépôt. Ce produit bénéficiera des fonctionnalités de WeltSparen by Raisin. Les deux partenaires prévoient jusqu’à 50 euros de prime pour toute nouvelle souscription.

Distingo Bank et Raisin veulent « offrir aux épargnants des investissements performants et sans risque ». En finançant les projets de ses clients ainsi que les crédits dédiés à l’achat de véhicules du groupe Stellantis, le Livret d’épargne Distingo Bank proposé par WeltSparen by Raisin permet également aux épargnants de contribuer à financer l’économie réelle.

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Supernova Invest lance un fonds d’amorçage à 75 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Supernova Invest — plateforme européenne spécialiste de l’investissement deeptech — annonce ce jeudi 22 juin lancer son fonds d’amorçage « Supernova Innovation 3 », dont le premier closing s’élève à 75 M€.  Souscrit notamment par le Groupe Crédit Agricole, le CEA, des industriels (bioMérieux, Orano, Vinci) et des Family Offices, ce huitième fonds vise 100 M€ d'ici quelques mois. Il renforce le positionnement historique de Supernova Invest dans l’amorçage.

Financer l'écosystème deeptech

« Dans un contexte macroéconomique tendu et un resserrement des conditions de financements, à la fois pour les startups et les investisseurs, cette levée de fonds, rapide et conséquente dans l’amorçage technologique, confirme l’attractivité du modèle de Supernova Invest et son leadership européen dans la deeptech », déclare Pierre-Emmanuel Struyven, président de Supernova Invest.

« Ce nouveau véhicule sera déployé en France ainsi que dans les pays européens où l’écosystème deeptech est déjà structuré. Il ciblera une vingtaine de jeunes deeptech à impact, qui développent des technologies de rupture dans des secteurs en pleine transition, et qui ont vocation à devenir des champions industriels au rayonnement mondial. Il était important pour nous, après avoir fortement accéléré dans le venture et le late-stage, de renforcer notre capacité d’investissement en amorçage compte tenu de la multiplication des deeptech françaises et européennes », ajoute-il.

Mission territoriale et à impact

Avec près de 115 M€ investis jusqu’à présent dans l’amorçage (CEA Investissement, Amorçage Technologique Investissement, Supernova 2), Supernova Invest présente un solide track record. Le prédécesseur de « Supernova Innovation 3 » a accompagné 20 startups — parmi lesquelles Diabeloop, Carthéra, Scintil, PowerUp, Finx et Adionics. Ces dernières ont pu lever plus de 270 M€, déposer plus de 150 brevets et créer plus de 400 emplois à date.

Le nouveau fonds poursuivra une double mission, territoriale et à impact. Plus de 60 % des startups financées en amorçage par Supernova Invest sont implantées en région. Elles répondent aux enjeux de vitalité économique, d’attractivité et de réindustrialisation des territoires qui accompagnent des filières stratégiques (nouveaux matériaux, dispositifs médicaux, batteries, semi-conducteurs). D'après une analyse indépendante, les startups de « Supernova 2 » contribuent en moyenne davantage (90 %) aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU que les fonds dits « à impact » (67 %).

Tickets de 1 à 3 millions d'euros

« Supernova Innovation 3 » investira en lead et visera une vingtaine de participations, avec des tickets initiaux de 1 M€ à 3 M€, avec la capacité de réinvestir sur deux ou trois tours de financement additionnels. Il ciblera des startups deeptech qui développent des innovations technologiques majeures protégées par de la propriété intellectuelle, aux modèles économiques déjà établis comprenant des avantages concurrentiels significatifs, et positionnées sur des marchés mondiaux à fort potentiel.

Le fonds sera déployé par une équipe de sept investisseurs. Elle se verra renforcée par deux recrutements, disposant de compétences scientifiques, opérationnelles et financières. Objectif, analyser et accompagner dans le temps les sociétés pendant les étapes de développement et d’industrialisation de leurs produits — et après, lors de leur commercialisation.

« Grâce à notre réseau dans les territoires et à la diversité de nos partenaires, laboratoires de recherche comme industriels, nous avons accès à un dealflow qualifié, composé de deeptech créatrices de valeur et au cœur d’enjeux stratégiques comme le maintien de notre souveraineté industrielle, la décarbonation de notre économie, la préservation de la biodiversité ou l’innovation en santé. A travers les deeptech, c’est une nouvelle économie et une nouvelle croissance que nous soutenons », complète Celia Hart, General Partner, en charge des fonds d’amorçage chez Supernova Invest.

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Données extra-financières : Lamarck Group lance GDT, sa plateforme collaborative

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lamarck Group — cabinet de conseil engagé pour l’investissement responsable — annonce ce lundi 19 juin le lancement de sa nouvelle plateforme « Global Data Transparency ». Cet outil collaboratif s'appuie sur la blockchain. Il permet aux entreprises de gérer le reporting de leurs données extra-financières de façon autonome, transparente et décentralisée.

La blockchain assure la décentralisation, la transparence et la gouvernance partagée de ce nouvel écosystème. Elle rend les informations renseignées infalsifiables et garantit un historique sur le long terme — vérifiable par tous les acteurs. Le fonctionnement de la plateforme GDT reposera sur des jetons (tokens) permettant une juste rémunération de chacun, en fonction de ses contributions et de l’utilisation faite de ses données. Ces jetons constitueront également des droits de vote pour orienter les prochaines évolutions de l’outil.

1,3 milliard de dollar en 2022

Les régulateurs de l'UE demandent aux institutions financières et aux entreprises de justifier la qualité de leurs activités et de leurs investissements sur la base de critères ESG. Selon le principe de la double matérialité, les données ESG sont utilisées pour analyser le risque que les entreprises courent sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), mais aussi le risque que les activités des entreprises font peser sur l'environnement et la société.

Des données incomplètes, de mauvaise qualité et opaques sont susceptibles de favoriser le « greenwashing ». Dans ce contexte, il devient impératif d’assurer la qualité et la transparence des données collectées. C’est l’objectif de la plateforme Global Data Transparency. Sous l'impulsion des stratégies d'investissement ESG et des exigences des régulateurs, le marché des données ESG a atteint 1,3 Md$ en 2022, avec une croissance annuelle de 28 %.

Plateforme collaborative

Ce marché reste cependant dominé par un nombre limité de fournisseurs. Avec sa nouvelle plateforme, Lamarck Group ambitionne de permettre aux fournisseurs de données ESG, aux entreprises et aux investisseurs de travailler ensemble à la création de données de qualité. Cette plateforme collaborative permet à chaque acteur d’apporter sa contribution. L’ensemble des acteurs de l’écosystème sera appelé à voter pour décider des orientations de la plateforme.

« Nous sommes persuadés qu’une innovation, tant technologique que méthodologique, est nécessaire pour permettre aux entreprises de mettre les critères ESG au cœur de leurs stratégies. Nous souhaitons que cet écosystème soit adopté par le plus grand nombre possible de contributeurs : entreprises, investisseurs, fournisseurs de données… quelle que soit leurs tailles », explique Thomas Boidot-Dorémieux, Directeur du Lab Innovation de Lamarck Group.  

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Crypto-actifs : l’AMF publie un papier de discussion sur la finance décentralisée (DeFi)

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce lundi 19 juin dans un papier de discussion ses premières réflexions sur les enjeux réglementaires soulevés par les nouvelles activités financières sur crypto-actifs. Ces derniers s’appuient sur des protocoles automatisés, décentralisés et désintermédiés qui constituent l’écosystème émergent de la DeFi. Elle invite les acteurs à faire part de leurs commentaires, d’ici au 30 septembre prochain, pour nourrir les travaux européens et internationaux sur ces sujets.

Comprendre l'essor de la DeFi

Encore peu connue du grand public, la finance décentralisée se trouve à un stade précoce de son développement. S’appuyant sur la technologie de registre distribué et l’utilisation de crypto-actifs, les activités de DeFi se posent en alternative aux services financiers traditionnels, faisant valoir un fonctionnement automatisé, décentralisé et désintermédié, sans besoin d’intervention humaine.

La DeFi a connu un essor important ces dernières années et une forte exposition médiatique à l’occasion de l’effondrement de l’écosystème Terra-Luna en mai 2022, qui a provoqué des secousses dans l’ensemble du secteur des crypto-actifs et interrogé sur la maturité et la viabilité de certains protocoles.

L'écosystème de la finance décentralisée

Ce papier de discussion s’attache à définir ce qui constitue l’écosystème de la finance décentralisée, les différents concepts propres à cet environnement. Il aborde par exemple :

  • les protocoles blockchain (ensembles de règles informatiques permettant le séquençage des transactions sous forme de blocs au sein d’un registre distribué) ;
  • les smart contracts (programmes informatiques exécutant des transactions de manière automatisée selon des critères prédéfinis);
  • les protocoles d’échange décentralisés (qui permettent l'initiation, la négociation, le règlement et l'enregistrement automatisé des transactions en un seul cycle directement sur la blockchain).

Il décrit les tendances observées sur ce marché et aborde les types de risques identifiés, parmi lesquels ceux de liquidité, de valorisation, de manipulation de prix, de glissement de valeur, d’effet de levier, etc. Enfin, il étudie les enjeux de gouvernance posés par ces modèles inédits permettant aux utilisateurs de participer directement à la gestion des protocoles en interagissant sur la blockchain. Sur toutes ces thématiques, ce document soulève des points de discussion pouvant nourrir la réflexion réglementaire à venir.

Nature transfrontière des activités

L'AMF soutient une approche progressive et proportionnée, respectant le principe « même activité, même risque, même réglementation », dans la définition et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté à la DeFi. Cette approche devra également être coordonnée, compte tenu de la nature transfrontière des activités de DeFi, afin de favoriser l’émergence d’un marché équitable, propice à l’innovation et protecteur pour les investisseurs.

Les travaux de la Commission européenne, ceux de l’Organisation internationale des commissions de valeur (OICV) et ceux du Conseil de stabilité financière (FSB) permettront d’éclairer les enjeux de la régulation de la DeFi. L'AMF s’associe à ces initiatives et entend accroître ses échanges avec les parties prenantes, publiques et privées, en vue d’élaborer un cadre réglementaire équilibré.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Groupe Opalhe : une plateforme pour favoriser l’émergence d’une finance plus responsable

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce jeudi 15 juin, le Groupe Opalhe annonce son lancement officiel. Cet acteur 100 % digital propose d'accompagner les professionnels du patrimoine vers une finance plus durable — notamment à travers le traitement des données ESG. Comment Opalhe adresse-t-il les enjeux de la finance responsable ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Prime de risque du S&P 500 : déjà au plus bas depuis 2007

Thomas Planell
DNCA
Malgré l'inflation, les marchés actions persistent dans leur progression en 2023. Quels sont les facteurs qui portent cet optimisme de marché ? Que nous dit le niveau de prime de risque du S&P 500 ? Le point avec Thomas Planell, CFA, Gérant-analyste chez DNCA Finance.
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Marchés financiers : la fièvre de l’IA monte

Tomas Hildebrandt
Evli Fund Management Company
Le développement de l'intelligence artificielle (IA) alimente l'intérêt des investisseurs. Quelles perspectives sur les marchés financiers ? L'éclairage de Tomas Hildebrandt – Gérant Senior en charge de la gestion institutionnelle d’actifs français chez Evli.
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Marchés financiers : Transformers

Olivier de Berranger et Rolando Grandi
Avec l'émergence de l'intelligence artificielle (IA), l'industrie des semi-conducteurs est en plein essor. Quels enjeux économiques la généralisation de l'IA entraîne-t-elle ? Olivier de Berranger (Directeur Général Délégué et CIO) et Rolando Grandi (CFA, gérant d'Echiquier Artificial Intelligence) chez La Financière de l’Echiquier (LFDE) présentent l'édito du mois.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Bourse : le play book « moins de croissance et des taux plus bas » qui profite à la tech peut-il durer ?

Thomas Planell
DNCA
Sur les marchés actions, le secteur de la tech est porté en 2023 par l'intérêt des investisseurs pour le secteur de l'intelligence artificielle (IA). Mais sur fond d'inflation et de resserrement monétaire, cette dynamique peut-elle se maintenir dans les mois à venir ? Le point avec Thomas Planell, CFA, Gérant-analyste chez DNCA Finance.
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Lombard Odier Investment Managers et Systemiq créent holistiQ Investment Partners

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lombard Odier Investment Managers (LOIM) — société de gestion d’actifs du groupe bancaire suisse Lombard Odier — et Systemiq, spécialiste du changement systémique, annoncent ce mardi 6 juin un nouveau partenariat pour créer holistiQ Investment Partners (holistiQ). Il s'agira d'une nouvelle plateforme au sein de LOIM, exclusivement dédiée à l’investissement soutenable.

La plateforme holisitiQ combinera ainsi l’héritage de Lombard Odier en matière de gestion d’actifs, son engagement en faveur de la soutenabilité et ses performances en matière d’investissement, avec la profonde compréhension analytique et l’expertise de Systemiq dans le domaine de la transformation des systèmes économiques.

Saisir des opportunités d'investissement

La plateforme déploiera des capitaux afin de saisir des opportunités d’investissement dans la transition économique. Elle se concentrera sur la transformation de systèmes économiques clés tels que l’énergie, la terre et les océans, et les matériaux. holistiQ visera à offrir une gamme diversifiée et innovante de stratégies d’investissement sur les marchés publics et privés, assortie d’un volet dédié aux solutions fondées sur la nature.

A travers des recherches approfondies et de prévisions scientifiques sur la transition économique vers un avenir plus durable et régénérateur, ainsi que son impact sur tous les secteurs et toutes les zones géographiques, holistiQ donnera à ses clients la possibilité de capitaliser sur de nouvelles opportunités d’investissement dans le cadre de la transition environnementale afin de générer des rendements potentiels durables.

holistiQ sera dirigé conjointement par Taraneh Azad, Associée-gérante de Systemiq et Jean-Pascal Porcherot, Associé-gérant de Lombard Odier en charge de l’activité de gestion d’actifs, parallèlement à leurs fonctions actuelles. Ils superviseront une équipe de plus de 100 personnes, issues à la fois de LOIM et de Systemiq, combinant une recherche quantitative de pointe à des professionnels de l’investissement hautement qualifiés.

Soutenir la transition environnementale

« holistiQ marque une étape importante dans l’histoire de nos deux entreprises et témoigne de la force de notre ambition commune de créer des solutions innovantes pour faire progresser la transition environnementale à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un partenariat unique qui exploitera les capacités distinctes, mais interconnectées, des deux institutions », déclare Hubert Keller, Associé-gérant senior de Lombard Odier.

« Il illustre l’engagement de Lombard Odier à développer en permanence des solutions d’investissement de pointe pour répondre aux besoins de nos clients, et à les servir en tant qu’investisseur soutenable de premier plan orienté sur la performance. Nous nous réjouissons d’approfondir nos relations existantes avec Systemiq au travers de ce partenariat », ajoute-il.

5 000 à 6 000 milliards de dollars par an

« Pour construire une économie mondiale nette positive, 5 000 à 6 000 milliards de dollars de capitaux d’investissement doivent être déployés dans le monde chaque année, la plupart d’entre eux étant des capitaux privés », déclare Jeremy Oppenheim, Fondateur et Associé senior de Systemiq.

« Systemiq collabore avec Lombard Odier depuis plusieurs années et nous avons trouvé le partenaire idéal afin de créer holistiQ. En combinant les meilleures capacités de recherche des deux Maisons, nous développerons des stratégies d’investissement différenciées avec des convictions claires basées sur des connaissances scientifiques et économiques », précise-t-il.

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