Crise sanitaire : la CNCGP mesure son impact sur les CGP dans un sondage

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale de Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) — association professionnelle, créée en 1978 — publie ce mardi 9 février son deuxième sondage concernant les impacts de la crise sanitaire sur la profession de conseiller en gestion de patrimoine (CGP). L'enquête a été réalisée en janvier 2021 auprès des adhérents de la CNCGP.

Des résultats prometteurs !

En avril 2020, la CNCGP avait lancé un premier sondage auprès des dirigeants de près de 1 700 cabinets adhérents. Objectif, connaître l’incidence sociale et financière de la crise sanitaire de la Covid-19 sur la profession — après le premier confinement du printemps. 

D'après l'association, « il est apparu indispensable d’organiser une deuxième enquête en janvier 2021, pour évaluer à nouveau les impacts de la pandémie sur la profession ». Julien Séraqui, Président de la CNCGP, a salué le taux de retour du nombre des participants, « prouvant ainsi la forte implication de chaque adhérent, ainsi que le dynamisme de la profession de CGP ».

Face à la crise sanitaire

« Comme lors du précédent sondage » note l'association, plus de 80 % des CGP n’ont pas eu recours au chômage partiel. La plupart des cabinets n’ont pas non plus eu recours aux Prêts Garantis par l’Etat (PGE) et n’ont pas demandé de report des loyers commerciaux (80 % d’entre eux). Cette tendance « souligne que la profession résiste face à la crise sanitaire et économique », indique la CNCGP dans un communiqué.

Les deux tiers des cabinets anticipent une progression de leur chiffre d’affaires (36 %) ou une stabilité (baisse de 0 à 10 % pour 32 % des cabinets). Après le krach boursier de mars 2020, la forte remontée des marchés actions a fait reculer l’inquiétude des clients des CGP concernant les marchés financiers (76% de clients inquiets en avril 2020 contre 53 % en janvier 2021). « Cette tendance laisse espérer un avenir prometteur », sachant que 61 % des clients se disent peu ou pas inquiets pour l’avenir. 

Numérique, accélérateur d’activité

Le sondage met également en lumière « l’importance de la montée en puissance des outils numériques » ainsi qu’un grand sens de l’adaptation de la profession. 73 % des adhérents de la CNCGP sont convaincus que le mode de communication digitale post-COVID va perdurer. Dans plus d’un tiers des cabinets, les clients adhèrent — pour 75 % d’entre eux — à la signature électronique, pour des actes de gestion ou des actes réglementaires. 

La CNCGP note aussi une évolution significative du nombre de cabinets qui se servent des réseaux sociaux pour communiquer. Ils se tournent en priorité vers LinkedIn (39 %), Facebook (25 %) et Twitter (10 %). Par ailleurs, 74 % des cabinets ont un site internet et 66 % ont recours à la vidéo pour présenter leurs produits.

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Deuxième vague du coronavirus : les acteurs financiers pessimistes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Luxembourg for finance (LFF) — Agence pour le développement du centre financier — publie ce lundi 9 novembre un sondage (en anglais) mené en octobre 2020 auprès de 400 dirigeants et cadres supérieurs, employés d’entreprises internationales de services financiers — grandes banques, gestionnaires d'actifs, assureurs et sociétés de capital-investissement — afin de collecter leur sentiment sur la situation macroéconomique.

Volatilité et incertitude économique

À la suite d'un précédent sondage mené en mai 2020 par LFF, cette dernière enquête révèle notamment la morosité des entreprises de services financiers — qui dû revoir à la baisse leurs attentes de revenus pour 2020 et à réduire les budgets opérationnels pour l’année à venir. Un quart des réponses montre l'incertitude et la volatilité de l'environnement :

  • 60 % prévoient désormais des recettes inférieures aux prévisions pour fin 2020 ;
  • 75 % des personnes interrogées ne s'attendent à aucune augmentation des investissements internationaux en 2021. Dans le détail, 31 % s'attendent même à une diminution ;
  • parmi les points positifs de leurs perspectives, 55 % des personnes interrogées se disent « plutôt confiantes » quant à la croissance des recettes en 2021, et 9 % supplémentaires se disent « absolument confiantes ». Cela pourrait être lié au fait que plus de la moitié (56 %) prévoient de réduire leurs budgets opérationnels pour 2021.

Evolution des méthodes de travail

Le sondage interroge les entreprises sur les nouvelles méthodes de travail prenant en compte la distanciation sociale et les mesures de confinement. À la question de savoir ce qu'elles feraient si les restrictions étaient levées et si la situation se normalisait en 2021, près des trois quarts (74 %) ont répondu qu'elles continueraient à adopter le télétravail au moins un jour par semaine, voir deux à trois jours par semaine pour 32 % d’entre elles.

« L'année 2021 s'annonce difficile, avec de nombreuses réductions des budgets opérationnels et une diminution de leurs investissements mondiaux. Toutefois, il est rassurant de constater que la confiance est grande quant au retour de la croissance du chiffre d'affaires l'année prochaine. Il est également clair que le travail à distance sera un héritage durable de cette crise », , commente Nicolas Mackel, directeur général de LFF.

« C'est un moment critique pour les décideurs politiques nationaux. Ils doivent travailler ensemble pour faire en sorte que le secteur financier puisse continuer à jouer son rôle de soutien aux économies réelles et de stimulation de la croissance et de l'emploi sur les marchés mondiaux. Il est essentiel que le secteur financier puisse soutenir le programme Build Back Better, et plus particulièrement l'audacieux Green Deal de l'Europe », conclut-il.

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Loi PACTE et retraite : 2 épargnants sur 3 n’ont pas entendu parler du PER

La Rédaction
Le Courrier Financier

Depuis son entrée vigueur le 1er octobre dernier, la loi PACTE a instauré un nouveau produit d'épargne retraite : le Plan d’Epargne Retraite (PER). Dans ce contexte, Aviva France — filiale d'Aviva, l'un des principaux assureurs vie et dommages en Europe — et le cabinet d'audit et de conseil Deloitte présentent ce mardi 22 octobre le sondage « l’épargne et la préparation de la retraite », réalisé en partenariat avec OpinionWay et Spoking Polls.

D'après cette enquête, 63 % des Français interrogés déclarent être préoccupés par leur niveau de revenus une fois à la retraite. Face à ce problème, 81 % des sondés épargnent en vue de leur retraite... Mais en utilisant des produits non spécifiques, comme les livrets ou l’immobilier. L'épargne retraite elle-même reste intimidante pour les épargnants. 92 % des Français interrogés estiment qu'il existe au moins un frein à la souscription d’un produit retraite spécifique type PERP ou Madelin.

Connaissances et quête de sens

Deux sondés sur trois déclarent n'avoir jamais entendu parler des nouveaux produits retraite (PER) issus de la loi PACTE. Ils disent privilégier l’auto-information — magazines spécialisés, sites internet, discussion avec des proches — pour préparer leur retraite. Sortie en capital, sécurisation graduelle du capital, avantages fiscaux à l’entrée et frais transparents... Près de 50 % des sondés se déclarent convaincus par les caractéristiques du PER. De leur côté, 80 % des professionnels du patrimoine — agents, courtiers, CGP — jugent les nouveaux produits retraite attractifs.

Plus de 75 % d'entre eux recommandent déjà ces placements à leurs clients. Signe de l'importance de leur rôle de conseil, la personnalisation et la quête de sens jouent un rôle crucial dans les allocations. Plus de 50 % des sondés aimeraient placer une partie de leur épargne retraite dans des fonds d'investissement socialement responsable (ISR). 59 % des Français jugent plus adapté un dispositif qui permet de sélectionner librement les supports de placement, avec l’aide d’un conseiller. Seuls 27 % expriment le souhait de déléguer le pilotage de leur allocation à des experts en gestion d'actifs.

Culture financière des épargnants

Les CGP devront redoubler de pédagogie pour conseiller leurs clients. « Cette étude illustre particulièrement le paradoxe français en matière de connaissance financière. Alors que son niveau d’éducation financière ressort clairement parmi les moins élevés des pays développés, l’épargnant français privilégie l’auto-information et la gestion libre au détriment de la gestion pleinement conseillée », relève Pascal Koenig, associé Asset Management chez Deloitte.

« En outre, l’avantage fiscal prime sur les qualités intrinsèques de la solution d’épargne retraite. Le triptyque historique « Liquidité, sécurité, rendement » perdure auprès des épargnants français alors même que l’environnement financier est complètement transformé et que les horizons d’investissement pour la retraite sont plus longs. Cette réforme ne pourra être un véritable succès sans un accompagnement fort en matière de pédagogie financière », conclut-il.

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Réforme des retraites : la position des CGP, d’après la CNCEF Patrimoine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Patrimoine révèle ce lundi 21 octobre les résultats de son sondage au sujet de la réforme des retraites, mené auprès des Conseillers en gestion de patrimoine (CGP) lors de la Convention Patrimonia, à Lyon les 26 et 27 septembre derniers. « Notre objectif était de recueillir leur perception tout en nous inscrivant dans une proximité avec des acteurs de la gestion de patrimoine » explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine.

La consultation abordait en premier la perception des professionnels concernant les annonces gouvernementales. Puis, les préconisations et conseils qu’ils seraient amenés à faire à leurs clients particuliers et professionnels. Enfin, les outils pédagogiques et de communication dont ils souhaiteraient bénéficier, à la fois pour mieux appréhender la réforme elle-même mais aussi pour l’expliciter au client final. 

Les CGP favorables à la réforme

Les résultats révèlent que 86 % des participants avaient connaissance de la volonté des pouvoirs publics de réformer le système par répartition, au bénéfice d’un nouveau système par points. 75 % des CGP déclarent être favorables avec cette orientation. Pour maintenir la spécificité française de solidarité entre les générations, les professionnels interrogés préconisent en priorité d’augmenter le nombre d’années de cotisation (38 %). Puis de supprimer les régimes spéciaux (32 %). Ou encore de développer l’épargne par capitalisation, plus spécifiquement l’assurance-vie (30 %). 

60 % d’entre eux estiment d’ailleurs avoir été préalablement sensibilités à la problématique de la retraite, grâce aux dispositions contenues par la Loi Pacte. Pour permettre à leurs clients de compléter leur retraites, les sondés s'estiment en mesure de leur conseiller de souscrire une assurance-vie (45,9 %). Vient ensuite l’achat d’un bien immobilier locatif (21,6 %) puis le recours à l’épargne salariale, récemment assouplie par le gouvernement (16,2 %). La souscription à un  viager ferme la marche (13,5 %).

Quels outils pour faire face ?

Pour inciter les Français à souscrire à des dispositifs complémentaires, les CGP pensent qu’il conviendrait de réduire les prélèvement sociaux (41 %), de créer de nouvelles incitations fiscales (35 %). Enfin, ils y voient l'occasion de stimuler l’épargne et de simplifier la maquette fiscale de l’Etat. Par ailleurs, 80 % des sondés expriment le besoin d’une aide spécifique pour parfaire leurs connaissances sur le nouveau système de retraite, que pourrait fournir leur association professionnelle.

Pour cela, la moitié des sondés voudraient un webinaire, lorsque 28 % penchent plutôt pour des journées de formation en présentiel. Le kit documentaire est désiré par 18 % d’entre eux. En direction de leurs clients, 80 % des CGP estiment qu’un kit d’éducation financière serait nécessaire pour leur présenter plus facilement les enjeux de la réforme. 46 % des interrogés plébiscitent le support vidéo. 34 % voudraient plutôt un document écrit. 19 % préconisent des conférences. 

L'importance du rôle du CGP

« Plus largement, une quasi totalité des professionnels (85 %) souhaiteraient qu’une communication spécifique soit faite en direction des chefs d’entreprises et des particuliers, sur l’importance de consulter un CGP pour préparer leur retraite », commente le Président de la CNCEF Patrimoine. Enfin, les professionnels interrogés déclarent être 80 % à avoir préparé leur retraite. 85 % des répondants sont des hommes, entre 45 et 60 ans (45 %). Ils exercent dans une grande majorité à titre libéral.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Emmanuel Macron endiguera-t-il la vague populiste ?

Michael Browne
Malgré la qualification de Marine Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles françaises (21,3% des voix), les investisseurs semblent pour l’instant rassurés par la solide performance d’Emmanuel Macron (plus de 24% des voix) et par la tournure qui se dessine pour le second tour.
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