Pays émergents : le retour de l’inflation ?

L’équipe de Recherche et de Stratégie de SPDR
SPDR
En pleine crise du coronavirus, la dette émergente a connu une forte hausse. Les investisseurs sont-ils en train d'assister à un retour de l'inflation ? Comment peuvent-ils jouer sur ce thème dans leur portefeuille ? L’équipe de Recherche et de Stratégie de SPDR livre son analyse hebdomadaire.
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Stéphane Levy – Chahine Capital : marchés actions, « il y a clairement un retour à l’équilibre »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après un début 2020 très chahuté, les marchés actions amorcent un retour à l'équilibre. Comment comprendre la revalorisation actuelle des actifs, dans un environnement de taux bas ? Quels avantages la finance quantitative peut-elle apporter aux CGP dans la gestion de leurs portefeuilles ?
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Investissement : le rôle de l’or dans les portefeuilles

Stéphane Monier
La pandémie de Covid-19 a changé la nature du marché de l'or. Les consommateurs en achètent moins, tandis que les investisseurs se tournent vers le métal précieux en tant qu'instrument de couverture et de diversification de portefeuille. Quel rôle l'or joue-t-il désormais dans les portefeuilles ? Le point avec Stéphane Monier, Directeur des Investissements chez Lombard Odier.
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Gestion alternative : les stratégies CTA comme source de diversification

L'équipe Lyxor Cross Asset Research
Lyxor
La crise du coronavirus a bousculé les marchés actions. Si les stratégies CTA restent sous-investies à l'heure actuelle, elles sont sources de diversification dans les portefeuilles. Quelles perspectives de performance présentent-elles pour les semaines à venir ? Les équipes Lyxor Cross Asset Research partagent leur analyse hebdomadaire, le Lyxor Weekly Brief.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Irlande : Amundi obtient le statut de Super Management Company

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — gestionnaire d'actifs européen — annonce ce jeudi 28 mai que la Banque Centrale d'Irlande a confirmé son statut de « Super » Management Company (Super ManCo) en Irlande. Cette décision complète une série d'autorisations, notamment en matière de gestion de portefeuilles et de conseil en investissement. Amundi s'appuie désormais sur ses quatre principaux hubs pour les services d'hébergement de fonds répondant aux directives UCITS et AIFM : la France, le Luxembourg, l'Autriche et l'Irlande.

OPCVM et fonds alternatifs

Objectif, accompagner le lancement et la maintenance d'OPCVM et de fonds alternatifs. Avec des implantations significatives au Luxembourg et en Irlande — deux principaux pays de domiciliation de fonds transfrontaliers — ainsi que dans tous les principaux centres d'investissement européens, le gérant dispose d'une gamme qui va de la structuration des fonds au marketing et à la distribution, en passant par le soutien opérationnel.

Amundi prend en charge la gouvernance et l'administration des fonds d’investissement hébergés, des activités essentielles pour assurer une supervision efficace des activités déléguées : plateforme juridique et technologique robuste et évolutive, solutions externalisées modulaires reposant sur une large gamme de véhicules de fonds traditionnels et alternatifs, et une expertise dans la plupart des classes d'actifs.

Développer Amundi Services

Ce statut de « Super » Management Company en Irlande bénéficiera à Amundi Services, l'une des lignes métier d'Amundi. Sa mission consiste à fournir une prise en charge complète en matière de gestion de portefeuilles, de conformité et de gestion des risques aux gestionnaires d'actifs tiers à une clientèle de distributeurs et d'investisseurs institutionnels.

Guillaume Lesage, Directeur du pôle Opérations, Services et Technologie d’Amundi précise : « Avec une équipe de plus de 350 professionnels en Irlande, ce nouveau statut permettra à Amundi d'offrir à ses clients la substance opérationnelle, l'expertise et les niveaux de service dont ils ont besoin pour soutenir leur activité. C'est également une nouvelle étape dans le développement d'Amundi Services qui peut intégrer cette nouvelle capacité de Super ManCo en Irlande, le deuxième plus grand domicile de fonds en Europe, dans sa gamme de services et son offre d’hébergement de fonds. »

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Investir dans des mines : une idée ancienne qui a de l’avenir

Louis d’Arvieu et Etienne Guicherd
Amiral Gestion
A l'heure du triomphe des critères ESG, le secteur minier n'attire pas les foules. L'environnement macroéconomique est-il favorable à un regain d'intérêt pour les matières premières ? Quelles sont les perspectives du secteur minier, à moyen et long terme ?
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Conseil Financier Indépendant : les CGP très réactifs pendant la crise, selon Nortia

La Rédaction
Le Courrier Financier

Nortia — spécialiste en assurance vie, compte-titres et prévoyance, filiale du groupe DLPK — publie ce jeudi 6 mai son Observatoire du Conseil Financier Indépendant. D'après cette étude, la crise mondiale du Covid-19 a fortement impacté les choix des CGP partenaires de Nortia et de leurs clients.

Vision à long terme

L'Observatoire s'appuie sur les mouvements d’arbitrages, les versements initiaux et complémentaires — par classe d’actifs — de près de 1 000 CGP actifs sur la plateforme Nortia. Dédiée aux CGP avec 12 milliards d’euros d’encours, Nortia mesure les grandes tendances en termes d’allocation.

Sécurisation et diversification des portefeuilles, les CGP sont restés très réactifs. « La crise sanitaire n’a pas suscité de mouvement de panique chez les investisseurs, une vision de long terme qui a permis à nos partenaires de continuer à placer des capitaux dans les fonds actions européennes et internationales, notamment », analyse Philippe Parguey, directeur général.

Collecte et encours

En termes de collecte brute sur le trimestre, la part des OPCVM est passée de 35 % au 4e trimestre 2019 à 26 % au 1er trimestre 2020. Le grand gagnant sur la période reste l’immobilier, qui passe de 10 % au 4eT 2019 à 23 % au 1er T 2020. Tous les types de supports sont concernés (SCPI, OPCI, etc.), ce qui confirme leur place majeure de la gestion de patrimoine. La part dédiée aux fonds en euros reste stable.

En termes d’encours, la part consacrée aux fonds en euros continue à témoigner de la volonté des CGP de sécuriser les portefeuilles de leurs clients, passant de 40,7 % fin 2019 à 46,1 % fin mars. Les SCPI progressent légèrement de 3,8 % à 4,3 %.

Concernant l’encours sur les compte-titres, la part des espèces a progressé modérément, passant de 15 % à 18 % en 3 mois, au détriment des OPC (64,4 % fin 2019 contre 61,1 % fin mars), alors que la part consacrée aux produits structurés est restée stable (15,3 %). 

Volatilité et arbitrages

En termes d’arbitrages entre les classes d’actifs, il est intéressant de faire un zoom sur les réactions pendant la crise : deux périodes se sont succédées. Entre le 2 et le 15 mars derniers, des mouvements forts sont intervenus en faveur des fonds en euros, pour répondre aux besoins de sécurisation des CGP et de leurs clients, dans une période de très grande incertitude. Ceci s’est accompagné de désinvestissements massifs sur les fonds diversifiés : la décollecte s’est accélérée jusqu’à mi-mars avant de ralentir peu à peu.

A partir du 16 mars, Nortia constate des réinvestissements progressifs vers les fonds actions, délaissés la 1ère semaine de mars. Toutefois très vite, la dynamique a repris lors de la 2e semaine, et n’a globalement pas faibli, même lors de l’entrée en vigueur du confinement en Europe et aux États-Unis. La très grande majorité des flux bénéficie aux fonds actions européennes et internationales.

Face au regain de volatilité, et dès la mi-mars, les produits structurés ont bénéficié de flux d’investissement solides. De leur côté, les fonds obligataires n’ont pas connu de rebond marqué. Leur décolle reste significative depuis début mars 2020, avec une semaine particulièrement « noire » pour les fonds investis en obligations internationales entre le 9 et le 13 mars. La tendance à la décollecte ralentit, voire s’inverse. Quand la collecte est positive, elle reste très contenue.

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Bons du Trésor américain : une protection efficace en des temps troublés

Jerome Nunan
Au cours du mois écoulé, les schémas de corrélation entre les classes d’actifs n’ont pas évolué de manière traditionnelle. Nous avons notamment observé des périodes durant lesquelles les rendements des bons du Trésor américain ont augmenté leur valeur a donc baissé, alors que les marchés actions corrigeaient. Leur valeur a donc baissé.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Financement sur titres : l’AMF publie la synthèse de ses contrôles thématiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mercredi 4 décembre une nouvelle synthèse. Au 2e semestre 2018, l’AMF a mené 5 contrôles « Supervision des Pratiques Opérationnelle et Thématique » (SPOT) sur les opérations de financement sur titres. Outre la synthèse, ces contrôles ont donné lieu à l’envoi de lettres de suites. Dans ce document, le régulateur dresse un état des lieux des pratiques et rappelle les règles applicables. 

Les opérations de financement sur titres (OFT) réalisées par les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) correspondent aux opérations de prêt et emprunt de titres, aux achats et reventes de titres ainsi qu’aux prises et mises en pensions de titres. Elles permettent d’améliorer de quelques points de base la performance des fonds gérés. Lors de ses contrôles, l’AMF a examiné :

  • le dispositif de meilleure exécution ou de meilleure sélection ;
  • le dispositif de gestion des conflits d’intérêts ;
  • le respect des obligations en matière d’information et de transparence à l’égard des porteurs.

Focus sur les bonnes pratiques

Globalement, les SGP contrôlées ont bien mis en place des dispositifs opérationnels satisfaisants en termes de gestion des conflits d’intérêts potentiels ou d’exécution des ordres. Ces dispositifs ne sont toutefois pas toujours adaptés pour tenir compte de la spécificité des opérations de financement sur titres.

Les SGP disposent également toutes d’une procédure de gestion de risques incluant le dénouement à tout moment des OFT et d’un dispositif d’échange de collatéral satisfaisant. En outre, l’AMF a globalement relevé une bonne information des porteurs dans les prospectus et les rapports annuels des fonds concernés. Par ailleurs, le régulateur a relevé les bonnes pratiques suivantes :

  • recourir à un prestataire de service d’investissement régulé au sein de l’UE et fournissant un service d’investissement dans le cadre de la réalisation des opérations de financement sur titres ;
  • recourir à un prestataire qui utilise un algorithme permettant une répartition proportionnelle des titres au regard de leur détention dans les fonds.

Focus sur les mauvaises pratiques

 A l’inverse, l’AMF a recensé les mauvaises pratiques qui consistent à :

  • ne pas s’enquérir avant la signature du contrat de prestation des modalités de formation des prix, des modalités de répartition des opérations entre les clients du prestataire, de l’existence éventuelle d’un mécanisme d’appariement en cas d’interposition du compte propre du prestataire permettant d’établir une correspondance entre ses transactions et celles de son prestataire qui a mis en concurrence les contreparties de marchés, et de la qualité des reportings qui seront fournis par le prestataire ;
  • ne pas identifier dans la documentation contractuelle liant la SGP et le prestataire les obligations et moyens du prestataire afin de vérifier la meilleure exécution, dans l’hypothèse où ce prestataire n’est pas un PSI régulé au sein de l’UE, le niveau d’information que le prestataire doit fournir pour permettre à la SGP de contrôler cette prestation ;
  • ne pas mettre en place un contrôle du respect du partage contractuel des rémunérations entre les fonds, le prestataire et la SGP.
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Marchés financiers : la géopolitique demeure un facteur clé de leur évolution

Jean Boivin
BlackRock Investment Institute
Une acalamie des tensions géopolitiques sur deux principaux sujets actuels, Chine/Etats-Unis et Brexit, a renforcé les actifs à risque. Ces risques géopolitiques vont-ils demeurer élevés sur le long terme ? Comment accroître la résilience des portefeuilles ? Jean Boivin, Responsable Mondial de la Recherche pour le BlackRock Investment Institute, partage son analyse.
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