Investir dans les PME-ETI : Turenne Groupe lance la SLP Sélection & Opportunités

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Turenne Groupe annonce le lancement de la Société de Libre Partenariat (SLP) « Sélection & Opportunités » à destination de la clientèle privée. Plus d'explications sur ce véhicule de diversification patrimoniale avec Le Courrier Financier.
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AMF : coronavirus, comment se comportent les particuliers en bourse ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

En cette période de Covid-19, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce lundi 27 avril une étude sur le comportement des particuliers en bourse. Les circonstances actuelles exceptionnelles sont synonymes de forte volatilité sur les marchés actions. L'AMF a observé une activité très soutenue entre le 24 février et le 3 avril dernier. Plus de 150 000 nouveaux investisseurs sont intervenus sur les valeurs appartenant à l’indice SBF120.

MIF2, des données plus fines

Chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés financiers, l’AMF les suit de près dans leur ensemble. En parallèle, elle assure une veille des tendances et des comportements des différents intervenants. A la suite des forts mouvements de marchés observés courant mars dans le contexte de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le régulateur s'est penché sur le comportement des investisseurs particuliers durant cette période.

Pour son analyse, l’AMF s’est appuyée sur les données fournies par les établissements financiers français et leurs succursales à l’étranger dans le cadre du reporting des transactions. Depuis l’entrée en application du cadre révisé sur les Marchés d’instruments financiers (MIF2), ce reporting est plus détaillé et permet au régulateur une analyse plus fine.

Quel profil d'investisseur ?

L’étude permet ainsi de constater que si, au tout début de la chute des cours à partir du 24 février, les transactions réalisées par les investisseurs particuliers ont été synonymes de ventes nettes sur la première semaine, le solde est devenu positif dès la semaine suivante. Il l’est resté durant cinq semaines d’affilée jusqu’au 3 avril (date de fin de l’étude).

Au total, sur ces cinq semaines, les achats d’actions françaises par des particuliers ont été multipliés par 4 par rapport à la période équivalente en 2019, pour un montant net total de 3,5 milliards d’euros, dans un marché lui-même marqué par des volumes multipliés par 3.

Si certains des particuliers étaient déjà actifs en bourse dans les mois qui ont précédé la crise liée au coronavirus, plus de 150 000 investisseurs ont fait leur entrée sur le marché, pour la première fois depuis janvier 2018. L’étude permet également de découvrir leur profil, différent de celui des investisseurs habituels tant en termes d’âge que de montants investis.  

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FPF, Lemonway et Mangopay soutiennent et accompagnent les plateformes de crowdlending dans la distribution des Prêts Garantis par l’Etat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dès le 17 mars et l’annonce par le Gouvernement de la mise en place d’un dispositif de soutien aux entreprises avec un prêt garanti par l’État à hauteur de 90%, FPF, LEMONWAY et MANGOPAY ont interpelé le Ministère de l’Économie et des Finances afin que les acteurs de la finance participative puissent contribuer à l’effort aux côtés des institutions financières en permettant aux plateformes – et donc aux prêteurs particuliers – d’être intégrées au dispositif. En effet, l’agilité des acteurs du crowdfunding leur permet de répondre – dans des délais rapides – aux besoins des TPE et PME qui ne peuvent être tous satisfaits par les banques.

Aucune marge sur les PGE : l’engagement de LEMONWAY et MANGOPAY pour soutenir l’économie réelle

C’est tout un secteur de la finance alternative qui participe ainsi à l’effort puisque les plateformes qui souhaitent s’engager dans la démarche ne réaliseront pas de profits sur ces prêts. Afin d’accompagner cet élan de solidarité, LEMONWAY et MANGOPAY - établissements de paiement européens dédiés aux marketplaces et partenaires de plus de 80% des entreprises de financement participatif - s’unissent dans la démarche et s’accordent à n’appliquer aucune marge sur leurs frais bancaires pour les PGE portés par leurs plateformes partenaires.

“Je salue cette décision du gouvernement qui permet aux plateformes de crowdlending de jouer un rôle clé pour répondre aux besoins de trésorerie et soutenir l’économie réelle. Nous sommes fiers d'avoir participer à un tel projet pour nos plateformes et l'écosystème français”, précise Romain Mazeries, CEO de MANGOPAY.

“Le crowdfunding a largement fait ses preuves au cours des dernières années, tout particulièrement dans les moments de crise. C’est donc tout naturellement que nous avons voulu unir nos forces pour soutenir et accompagner cette démarche d’aide au financement des nombreuses TPE-PME aujourd’hui en difficulté”, ajoute Antoine Orsini, CEO de LEMONWAY.

Assouplir le cadre réglementaire relatif aux IFP : une nécessité pour répondre à la forte demande

Le secteur espère désormais que les prêteurs particuliers suivront le mouvement pour soutenir l’économie réelle dans cette période troublée. Pour augmenter la participation et répondre à la forte demande des entreprises, la profession préconise de revoir le statut d’Intermédiaire en Financement Participatif en l’élargissant aux personnes morales, afin qu’elles aussi puissent prêter aux côtés des particuliers. De même, le seuil par prêteur aujourd’hui limité à 2.000€ par projet pourrait être relevé à 5.000€, comme c’est actuellement le cas pour les prêts sans intérêts.

“Reconnaître le crowdfunding comme canal de distribution du PGE aux côtés des banques est une belle avancée pour le secteur, qui va lui permettre de participer à l’effort national ! L’ouverture aux conseillers en investissements participatifs n’a malheureusement pas pu entrer dans le cadre. C’est pourquoi il nous semble important d’ouvrir le statut d’IFP aux personnes morales, afin de les associer aux côtés des particuliers à l’effort collectif ”, conclut Jérémie Benmoussa, président de Financement Participatif France.

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Crise sanitaire : comment se passe le contrôle fiscal ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pendant la crise sanitaire, le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce jeudi 2 avril un récapitulatif des mesures prises concernant la procédure de contrôle fiscal. Outre les annonces gouvernementales sur l’interruption des contrôles fiscaux, l’article 10 de l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des délais pendant cette période comporte plusieurs précisions.

Contrôles fiscaux suspendus temporairement

Conformément aux annonces gouvernementales, la mission de contrôle fiscal de la DGFiP est interrompue. Le ministre du budget a indiqué que la DGFiP était, pendant la période actuelle, au service des contribuables pour les aider dans leur démarches : remboursement de crédits de TVA, de crédits d’impôts, etc. Pendant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire, l’Administration n’établira aucun acte de procédure de contrôle : ni envoi d’avis de vérification, ni demande d’informations, ni réponse aux observations du contribuable, etc.  

Des échanges restent toutefois possibles avec les services de contrôle pendant l’état d’urgence sanitaire. Selon les indications données par l’Administration, les services de contrôle restent a priori opérationnels. Ils exercent leur activité en télétravail et les contribuables peuvent échanger à distance avec eux sur les procédures en cours. Des entretiens téléphoniques peuvent avoir lieu à la demande du contribuable ou avec son accord.  

Conséquences sur les délais de prescription

Le droit de reprise de l’Administration se prescrit à l’expiration d’un délai de six ans en matière fiscale sauf délai plus bref ou plus long fixé par la loi. Le délai de prescription est réduit à trois ans pour les impôts directs d’Etat (IS, IR, IFI), la TVA et les taxes  sur le chiffre d’affaires et d’un an pour les impôts locaux. Il peut être porté à 10 ans dans certaines situations : activité occulte, détention d’avoirs financiers non déclarés à l’étranger.  

L’arrêt temporaire de la mission de contrôle fiscal se traduit par une suspension des délais de reprise de l’Administration : tous les délais de prescription sont suspendus pendant la période du 12 mars 2020 jusqu’à l’expiration du délai d’un mois à compter de la cessation de l’état d’urgence sanitaire, désignée comme la « période juridiquement protégée ». Cela concerne uniquement les périodes pour lesquelles la prescription est en principe acquise au 31 décembre 2020.  

Sauf prolongation, la fin de l’état d’urgence sanitaire est normalement prévue le 24 mai prochain, ce qui signifie que le délai de reprise de l’Administration est suspendu du 12 mars jusqu’au 24 juin, c’est-à-dire pendant plus de trois mois. A l’issue de la période de suspension, le délai de reprise recommencera à courir jusqu’à l’expiration du délai légal. Comprenez trois ans, six ans ou dix ans selon les cas.

La DGFiP disposera donc d’une période de plus de trois mois en 2021 pour procéder à des rectifications, au titre de périodes d’imposition qui auraient été normalement prescrites le 31 décembre 2020. C'est le cas par exemple pour l'année 2017. Ces rectifications pourront résulter de contrôles engagés en 2020 ou même en 2021, avant l’expiration du délai de reprise.  

Délais qui encadrent les procédures de contrôle  

Tous les délais de procédure prévus par la loi ou le règlement sont suspendus par application de deux principes. Premier principe, les délais qui avaient commencé à courir avant le 12 mars sont suspendus et recommenceront à courir à l’expiration de la période juridiquement protégée. Par exemple, une proposition de rectification a été reçue le 5 mars et le contribuable disposait d’un délai de 30 jours pour y répondre. Ce délai cesse de courir à compter du 12 mars. Il recommencera à courir pour une durée de 23 jours à compter de l’expiration du délai d’un mois, après la cessation de l’état d’urgence sanitaire.

Deuxième principe, les délais qui ont commencé à courir à compter du 12 mars 2020 ne courront qu’à compter de l’expiration de la période juridiquement protégée. Par exemple, une proposition de rectification a été reçue le 14 mars 2020. Le délai de 30 jours dont dispose le contribuable pour y répondre commencera à courir à l’expiration de la période juridiquement protégée soit, en l’état actuel du droit, le 24 juin 2020.

Autre exemple, l’Administration a reçu une réponse d’une administration fiscale étrangère le 20 mars 2020 à la suite de l’envoi d’une demande d’informations en décembre 2019. Afin de satisfaire aux conditions prévues par l’article L 188 A du LPF pour bénéficier d’une prorogation du délai de prescription, l’Administration doit informer le contribuable de la réponse reçue dans un délai de 60 jours. Ce délai d’information commencera à courir à l’expiration du délai d’un mois à compter de la cessation de l’état d’urgence sanitaire. 

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Impôt sur les revenus 2019 : calendrier de la déclaration 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, présente ce mercredi 1er avril le calendrier de dépôt de la déclaration de revenus. Afin de tenir compte de la crise sanitaire que traverse actuellement le pays, ce calendrier a été adapté au contexte particulier.

Impôt sur les revenus 2019 : calendrier de la déclaration 2020
Calendrier de la déclaration 2020 — Source : Direction générale des finances publiques

1) Les usagers qui ont déclaré leurs revenus en ligne en 2019 ne recevront plus de déclaration papier : ils recevront un courriel les informant de l'ouverture du service.

Deux changements à retenir en 2020

Pour les déclarants papier, la date limite de dépôt des déclarations est fixée au 12 juin 2020 à 23h59, le cachet de La Poste faisant foi. Cette échéance s'applique à tous, y compris aux résidents français à l'étranger. En termes de nouveautés, deux changements sont à retenir cette année :

  • les départements 50 à 54 font désormais partie de la zone 2 ;
  • Afin de respecter la planète et ses ressources, il n'y aura plus d'envoi de déclaration en format papier aux usagers qui ont déclaré leurs revenus en ligne en 2019.
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Etats-Unis : Donald Trump repousse le confinement, le versement des aides attendu au plus vite

Vincent Boy
IG France
Tandis que les Etats-Unis sont devenus l'épicentre de la pandémie de coronavirus, la Maison-Blanche continue de se concentrer sur les aides économiques plutôt que sur les mesures de protection. Du côté des marchés, les investisseurs attendent de mesurer l'impact de la crise sanitaire. Quels sont les indicateurs à surveiller ? Faut-il s'attendre à des mesures d'aide complémentaires ?
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Entreprises : crédits d’impôt et cotisations sociales, l’Etat renforce son aide face au coronavirus

La Rédaction
Le Courrier Financier

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a ouvert ce dimanche 22 mars la possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales dues au 5 avril 2020. Il annonce également le remboursement accéléré des crédits d’impôts sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA.

Le bénéfice du crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile sera par ailleurs maintenu lorsque la prestation de soutien scolaire est réalisée à distance. Ces différentes mesures visent à tenir compte de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’activité économique, suite aux annonces du Président de la République le 16 mars dernier.

Reports des paiements de cotisations sociales

Pour les entreprises qui paient leurs cotisations salariales et patronales le 15 mars, c'est-à-dire les structures de moins de 50 salariés, le réseau des URSSAF avait instauré la possibilité de reporter tout ou partie de ces cotisations — conformément aux annonces du Président de la République. 380 000 établissements ont eu recours à ce décalage de paiement, ce qui représente plus de 3 Mds€ de report sur les 9 Mds€ de cotisations sociales qui devaient être encaissées initialement sur cette échéance.

Par ailleurs, les échéances de cotisations prévues le 20 mars pour 460 000 travailleurs indépendants ont été reportées et lissées sur le reste de l’année, ce qui représente une aide en trésorerie de 250 M€ à destinations des artisans, commerçants et professions libérales. Gérald Darmanin a annoncé ce dimanche 22 mars que ce report de cotisations sociales pourra concerner aussi les entreprises et les travailleurs indépendants dont l’échéance de paiement des cotisations URSSAF intervient le dimanche 5 avril 2020.

Parmi les employeurs de plus de 50 salariés — soit 224 000 établissements dont l’échéance est prévue à cette date — ceux qui font face à de sérieuses difficultés de trésorerie pourront ajuster leur paiement selon leurs besoins, ce qui entraînera le report de l'échéance. Des informations leur seront communiquées ultérieurement par les URSSAF sur le mode opératoire à suivre. Les 490 000 travailleurs indépendants concernés par la date du 5 avril verront cette échéance reportée automatiquement, les cotisations et contributions sociales dues étant lissées sur le reste de l’année.

Crédits d'impôt sur les sociétés et crédits de TVA

Afin d'aide financièrement les entreprises en difficulté, Gérald Darmanin annonce la possibilité de demander un remboursement anticipé des créances d'impôt sur les sociétés restituables en 2020. Elles peuvent aussi bénéficier d'un traitement accéléré des demandes de remboursement des crédits de TVA par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP).

Crédit d'impôt et salarié à domicile

Les prestations de soutien scolaire et cours réalisées à domicile ouvrent droit à un crédit d'impôt sur le revenu au bénéfice des particuliers employeurs. Dans le cadre de la crise sanitaire, ces prestations continueront — à titre exceptionnel et temporaire — à ouvrir droit au bénéfice de cet avantage fiscal, lorsqu’elles seront réalisées à distance pendant la période de confinement, au cours de laquelle les déplacements sont limités.

Dans le contexte actuel, où le système de soins et plus largement l’action de l’Etat sont plus que jamais sollicités, Gérald Darmanin rappelle qu’il est important que les entreprises qui le peuvent continuent à participer au financement de la solidarité nationale.

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PER individuel : mes‑placements.fr lance Ma Solution PER avec Apicil

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce mardi 26 novembre, mes-placements.fr — conseil en gestion de patrimoine pour particuliers — annonce le lancement de son premier PER individuel (PERin) en partenariat avec l'assureur Apicil. Ce produit d'épargne est accessible en ligne sans frais d'entrée, ni frais sur les arbitrages en ligne — à l'exception des arbitrages des unités de compte (UC) vers le fonds euros, qui supporteront 15 euros de frais fixe plus 0,10 % par arbitrage.

S'adapter à l'épargnant

Plus des deux tiers des Français se disent inquiets pour leur retraite, d'après une étude réalisée le 10 septembre dernier par l'institut de sondage BVA pour Orange. Dans ce contexte, mes-placements.fr assure pratiquer « des frais de gestion parmi les plus bas du marché ». Objectif de « Ma Solution PER », accompagner les épargnants qui souhaitent préparer leur retraite tout en réduisant leurs impôts.

« Il s'agit d'un produit adapté à leurs besoins pour la préparation de la retraite, avec notamment la faculté de sortir intégralement en capital à l'échéance (sauf versements obligatoires), en une ou plusieurs fois. Il permet également de sortir en capital durant la phase d'épargne en cas d'achat de la résidence principale (sauf versements obligatoires). Ni les PERP, ni les Madelin ne proposent ces possibilités », déclare Eric Girault – Président & Fondateur de mes‑placements.fr.

Flexibilité de gestion

« Ma Solution PER » propose trois profils de gestion « Horizon retraite » : prudent, équilibré et dynamique. Le produit affiche 0,60 % de frais de gestion sur les UC et 0,85 % de frais de gestion sur le fonds en euros, pour 2,06 % de rendement (net de frais de gestion) sur le fonds en euros en 2018, accessible à hauteur de 60 % maximum. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le produit donne accès à un grand nombre de supports :

  • Plus de 320 Sicav/FCP ;
  • 26 supports immobiliers dont 17 SCPI, 5 OPCI et 4 SCI ;
  • 3 fonds de Capital Investissement.

Le contrat « Ma Solution PER » offre également à l'épargnant une grande flexibilité dans la gestion de son PER :

  • Choix entre Gestion libre ou Gestion à Horizon retraite (d'autres modes de gestion peuvent être disponibles sur demande) ;
  • Options d'arbitrage automatisé sur les UC : investissement progressif, sécurisation progressive des plus-values et arrêt des moins-values relatives ;
  • 4 offres de rentes : annuités garanties, rente majorée, rente progressive, rente viagère réversible.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Marchés : IG France lance une gamme de turbos disponibles 24h/24

La Rédaction
Le Courrier Financier

IG France — une succursale d’IG Europe — présente ce mardi 8 octobre son nouveau produit. Le gérant lance la gamme turbo24, qui regroupe les premiers turbos du marché disponibles 24h/24 et 5 jours sur 7. Objectif, casser les codes du trading sur produits listés. « Cette innovation disruptive est la réponse la plus adaptée aux attentes des investisseurs français qui sont plus de 70 000 sur les dérivés listés. Ce produit inédit va permettre aux investisseurs d’avoir une autonomie toujours plus importante dans leur gestion, tout en privilégiant la maîtrise du risque et le dynamisme de leur épargne », déclare Ambroise Lion, Directeur général d’IG France.

Une opportunité pour les particuliers

Chaque jour, des milliers d’investisseurs, banques et institutions négocient sur les places boursières. La plupart de ces places ouvrent à heures fixes, bien que les opportunités de marché se présentent à toute heure partout dans le monde. Dans ce contexte, les turbo24 sont des produits à risque limité permettant aux investisseurs de prendre position sur le marché, à un prix qui reflète leur exposition totale dès leur entrée en position.

Les turbo24 garantissent la transparence vis-à-vis du risque, la maîtrise de l’effet de levier et de l’exposition — associées à la sécurité de la cotation — et couvrent de nombreux indices, devises et matières premières. « Pouvoir investir 24h/24 et 5j/7 en toute sécurité en bénéficiant de tous les avantages liés au trading sur une place de négociation européenne réglementée constitue une réelle opportunité pour les investisseurs particuliers », explique Arnaud Poutier, Directeur général d’IG Europe.

Focus sur IG Europe

En septembre 2018, le groupe fonde IG Europe, dont le siège social se situe à Francfort (Allemagne). IG Europe supervise les succursales européennes clés afin de satisfaire les besoins des clients à travers le continent européen. En rejoignant le système multilatéral de négociation (MTF) pan-européen Spectrum, IG Europe propose les turbo24 à la négociation en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suède, en Norvège et aux Pays-Bas.

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Private Equity : Primonial lance l’UC Primopacte pour les particuliers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe Primonial, en association avec Oradéa Vie — compagnie d’assurance vie de Société Générale Assurances exclusivement dédiée aux partenariats en France — et Idinvest Partners, annonce ce mardi 10 septembre le lancement de PrimoPacte. Il s'agit de la première unité de compte (UC) de Private Equity de type institutionnel. Elle permet aux particuliers de diversifier leur portefeuille dans le cadre d’un contrat d’assurance, en investissant dans des PME et ETI en croissance, tout en bénéficiant d’une liquidité de leur capital. PrimoPacte permet de :

  • financer les projets de développement et de transformation d’entreprises non cotées en croissance ;
  • diversifier un portefeuille tout en recherchant de la performance, en contrepartie d’un risque de perte en capital ;
  • investir sur une classe d’actifs décorrélée de l’évolution des marchés financiers.

3 piliers pour PrimoPacte

PrimoPacte a pour objet d’investir au travers de plusieurs fonds de Private Equity et de prises de participation en direct, dans près de 100 entreprises non cotées en bourse. Le produit s’appuie sur trois piliers :

  • Expertise, apportée par Oradéa Vie, filiale de Société Générale Assurances — investisseur majeur en Private Equity — et par Idinvest Partners, gestionnaire de renom sur cette classe d’actif. Cela se traduit par la qualité des actifs choisis auprès de gérants reconnus ;
  • Diversification, avec un support investi essentiellement dans des parts de fonds de capital investissement, qui cible en priorité des investissements en Europe, dans tous les secteurs d’activités ;
  • Disponibilité du capital, sur la base d’une valorisation du support deux fois par mois, ce qui permet de réaliser, en cas de besoin et sans contrainte, les rachats et/ou arbitrages vers d’autres supports d’investissement du contrat d’assurance.

Profiter de la loi Pacte

« Nous proposons aujourd’hui aux particuliers, au travers de ce nouveau support, des investissements de qualité institutionnelle. PrimoPacte leur donne accès au Private Equity tout en garantissant une liquidité permanente. Participer au financement des petites et moyennes entreprises européennes est un moyen pour eux de contribuer au développement de l’économie réelle », déclare Stéphane Vidal, Président du groupe Primonial

« Nous avons l’intime conviction que le non coté porté par la loi Pacte du gouvernement va prendre une place de plus en plus importante dans la gestion privée et patrimoniale, en complément de l’investissement dans le coté. Avec PrimoPacte, nous nous adressons à un large public d’épargnants, en rendant liquide un type d’investissement qui jusque-là ne l’était pas », conclut-il.

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