Covid-19 : travailleurs frontaliers, les accords se prolongent en 2020

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce lundi 31 août la prolongation des dispositions qui concernent les travailleurs frontaliers et transfrontaliers. Dans un contexte de lutte contre le Covid-19, les accords amiables conclus avec l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020.

Confinement et imposition

Ces accords avaient été pris en mars dernier. Objectif, que les personnes bénéficiant des régimes spécifiques d’imposition, prévus pour les travailleurs résidant et travaillant dans les zones frontalières (« régimes frontaliers »), puissent continuer à en bénéficier, même si elles sont conduites à demeurer chez elles pendant la crise sanitaire liée au Covid-19.

Des accords ont également été conclus pour les travailleurs transfrontaliers non éligibles au bénéfice de ces régimes frontaliers d’imposition. Les accords prévoient que les jours travaillés à domicile — du fait des recommandations et consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19 — pourront, sur option, être considérés comme des jours travaillés dans l’Etat où elles exercent habituellement leur activité et y demeurer imposables.

Favoriser le télétravail

En raison du contexte sanitaire actuel, la France et ces trois Etats sont convenus que les accords continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020. Enfin, s’agissant du Luxembourg, la convention fiscale du 20 mars 2018 prévoit que les travailleurs résident de France peuvent télétravailler depuis leur domicile au profit de leur employeur luxembourgeois tout en demeurant imposables au Luxembourg, dans la limite de 29 jours par an.

L’accord amiable entre la France et le Luxembourg en date du 16 juillet 2020 est venu préciser que l’épidémie de Covid-19 constitue un cas de force majeure en dehors de la volonté de l’employeur et du travailleur et que la période comprise entre le 14 mars 2020 et le 31 août 2020 inclus n’est pas prise en compte pour le calcul du décompte des 29 jours. Par un nouvel accord en date du 27 août, la France et le Luxembourg conviennent d’étendre cette période au 31 décembre 2020 inclus.

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Fiscalité : la France adopte un avenant à sa convention avec le Luxembourg

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat français a adopté ce mercredi 22 juillet le projet de loi qui autorise l’approbation de l’avenant à la convention du 20 mars 2018 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg. Objectif, éviter les doubles impositions et prévenir l’évasion et la fraude fiscale en matière d’impôts sur le revenu et la fortune.

Les sénateurs ont adopté l'avenant en séance publique, sans le modifier. Le 15 juillet dernier, sur le rapport de Vincent Delahaye, la commission des finances avait déjà adopté sans modification le projet de loi. D'après elle, cet avenant clarifie les dispositions relatives à l’élimination des doubles impositions sur les revenus d'emploi des travailleurs frontaliers et sur les revenus immobiliers, sans modifier les équilibres de la convention du 20 mars 2018.

Eviter la double imposition

La convention du 20 mars 2018 avait suscité de nombreuses contestations de la part des travailleurs frontaliers résidents français. Elle laissait craindre que la France pouvait imposer le différentiel entre l’impôt acquitté par ces travailleurs frontaliers sur leurs revenus d’emploi au Luxembourg et l’impôt qu’ils auraient payé en France sur ces mêmes revenus.

L’objet du projet de loi est d’approuver un avenant à cette convention. Cet avenant modifie les modalités d’élimination des doubles impositions pour les revenus provenant du Luxembourg et perçus par des personnes résidant en France : il revient au système antérieur à celui de la convention fiscale du 20 mars 2018, en maintenant le principe selon lequel les revenus d’activité sont imposés dans l’État où se déroule l’activité. L’avenant précise également les règles d’élimination des doubles impositions sur la fortune.

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ISR : le fonds BL Sustainable Horizon reçoit deux certifications

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque de Luxembourg Investments (BLI) — société de gestion de fonds de la banque privée Banque de Luxembourg — annonce ce lundi 20 juillet avoir reçu deux labels indépendants pour son fonds BL Sustainable Horizon. Ces deux labels attestent de la solidité de son approche ESG. Le premier, le Label ESG LuxFLAG, est attribué par l’organisation à but non lucratif Luxembourg Finance Labelling Agency (LuxFLAG).

Le deuxième, le label ISR, découle d’une initiative du ministère des Finances en France. Tous deux visent à rendre les produits d’investissement socialement responsables (ISR) plus visibles pour les épargnants en Europe et donnent aux investisseurs l’assurance que l’argent placé dans ces produits est réellement investi selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Trois approches complémentaires

L’objectif initial de BL Sustainable Horizon reste d’offrir une solution d’investissement en actions mondiales dotée d’un rapport risque-rendement attractif sur le long terme. A cet objectif financier traditionnel, Joël Reuland ajoute des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance concrets et mesurables. Il combine trois approches complémentaires de l’investissement ISR : tout d’abord, il exclut de son univers d’investissement les secteurs d’activités sujets à controverses.

Ensuite, Joël Reuland sélectionne les entreprises en distinguant deux poches : une poche quantitative composée de sociétés dont les notations sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance sont supérieures et une poche thématique dans laquelle il intègre des entreprises dont les produits ou services contribuent à la réalisation d’un ou plusieurs Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU.

Investissement responsable

« Avec BL Sustainable Horizon, nous tentons d’aller au-delà de notre responsabilité fiduciaire classique de gérant d’actifs et visons à apporter notre pierre à l’édifice de l’investissement responsable avec pour objectif de contribuer par nos investissements à un meilleur équilibre économique, social et environnemental », explique Joël Reuland, gestionnaire de fonds de BLI.

La combinaison de ces approches ESG avec l’analyse financière fondamentale classique de BLI permet d’identifier des entreprises de qualité dotées d’avantages compétitifs clairs et d’un profil ESG solide, vecteurs de création de valeur à long terme. « Dans un monde marqué par des déséquilibres sociaux, économiques et environnementaux croissants, une économie durable mettant l’accent sur la responsabilité sociétale et environnementale est plus que jamais nécessaire », conclut Joël Reuland.

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Webinaire OneLife : assurance vie de droit Luxembourgeois, quels avantages offre le FID ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 7 juillet, OneLife et Salamandre AM organisent un webinaire à destination des professionnels du patrimoine, au sujet du Fonds Interne dédié (FID) dans les contrats d'assurance vie de droit luxembourgeois. Comment fonctionne un FID ? Quelles stratégies de gestion permet-il de mettre en place ? Venez vous inscrire !
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Luxembourg : un centre financier réputé, conforme et sécurisé

Marjorie Seminara
OneLife
Au sein de l'Union Européenne (UE), le Luxembourg attire les investisseurs. Quelle protection le Grand Duché est-il en mesure d'offrir aux épargnants ? Quels sont les caractéristiques des contrats d'assurance vie de droit luxembourgeois ? Les explications de Marjorie Seminara, Country Manager – France chez OneLife.
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Luxembourg : CA Indosuez Wealth (Asset Management) et Fund Channel signent un partenariat

La Rédaction
Le Courrier Financier

CA Indosuez Wealth (Asset Management) — société de gestion dédiée du groupe Indosuez Wealth Management — et Fund Channel — plateforme de distribution de fonds B-to-B basée au Luxembourg — annoncent ce lundi 29 juin la signature d’un partenariat commercial, par lequel Fund Channel devient le distributeur global de sa gamme de fonds publics et alternatifs.

Depuis le 1er avril 2020, les différents distributeurs de ces fonds ont un accord de distribution avec Fund Channel qui se charge, pour le compte de la société de gestion, à la fois du processus contractuel, de la connaissance client (KYC-AML et supervision), du calcul des commissions et des rétrocessions ainsi que des paiements au réseau de distribution.

Partenariat commercial

« La combinaison de nos talents, de nos compétences et de nos offres commerciales favorisera une croissance rapide qui sera bénéfique à toutes les parties prenantes de nos deux entreprises », confirme Sébastien Alusse, Chief Executive Officer de CA Indosuez Wealth (Asset Management).

« Nous sommes fiers d’apporter à CA Indosuez Wealth (Asset Management) nos solutions spécifiques, construites pour le développement des sociétés de gestion issues de la Gestion de Fortune », ajoute Pierre-Adrien Domon, Administrateur délégué de Fund Channel.

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ONELIFE affiche une solide performance en 2019 record en termes de nouvelles primes et d’actifs sous gestion

La Rédaction
Le Courrier Financier

OneLife a collecté 848 millions EUR de nouvelles primes (contre 563 millions EUR en 2018) et a vu ses actifs sous gestion atteindre plus de 7 milliards EUR. Cette envolée s'explique par l'accent mis sur le développement de relations avec des partenaires clés à travers ses marchés, ainsi que l’intégration des actifs et primes d'APICIL Life Luxembourg suite à la fusion avec OneLife en 2019.

Le résultat de l'exercice s'établit à 1,9 million d'EUR, impacté par l'aboutissement de grands projets informatiques, des activités de restructuration et la fusion avec APICIL Life.

La compagnie confirme sa stabilité financière avec un ratio de solvabilité II de 140 % à la fin de l'année.

OneLife a enregistré de solides résultats grâce à la confirmation de sa stratégie de croissance alliant des investissements importants dans le développement de nouveaux marchés et de nouvelles technologies, et une meilleure maîtrise des coûts et utilisation du capital.

Les principaux faits marquants de l'année 2019 sont :

 Développement marché : OneLife a continué à gagner des parts de marché en France, soutenue par la présence du Groupe APICIL sur le marché national et la succursale de OneLife à Paris. La région ibérique a enregistré une solide performance, témoignant de l'intérêt du marché espagnol pour les solutions d'assurance vie en unités de compte
luxembourgeoises et d'une demande croissante pour le Portugal. OneLife reste leader sur le marché danois des pensions, tandis que son positionnement en Belgique a été renforcé grâce à son réseau de courtiers en assurance de longue date. Le segment des expatriés britanniques lancé l'an dernier s'est également bien comporté avec le développement de
nouvelles relations avec de grands partenaires européens au service du marché transfrontalier des expatriés britanniques.

 Évolution de la compagnie : OneLife a achevé sa première année en tant que membre à part entière du Groupe APICIL, quatrième groupe de protection sociale en France, suite à la finalisation de l'acquisition le 2 janvier 2019. OneLife est le principal vecteur de croissance internationale du Groupe grâce à son expertise clé en tant que compagnie d'assurance vie
spécialisée dans les solutions patrimoniales internationales pour des clients fortunés et leurs familles. Par ailleurs, APICIL Life, l'entité luxembourgeoise d'assurance-vie du Groupe, est devenue partie intégrante de OneLife en 2019, renforçant encore la proposition de valeur et créant d'importantes synergies.

 Investissements continus dans la technologie et l'innovation : OneLife a poursuivi ses investissements afin d’accroître l’efficience de ses opérations au travers d'initiatives clés telles que l'automatisation des interactions avec ses partenaires bancaires, la poursuite du déploiement de solutions de signature digitale et la volonté de simplifier et d'harmoniser la
documentation contractuelle de ses clients.


Antonio Corpas, CEO de OneLife, a déclaré : « L'année 2019 s'est révélée être une nouvelle année de forte croissance pour OneLife. L'intégration de la compagnie dans le Groupe APICIL a apporté de nombreuses opportunités de synergies et de développement. En 2020, malgré un environnement
difficile, nous restons déterminés à renforcer encore notre proposition de valeur pour chacun des marchés que nous servons et à développer toujours plus de services innovants pour nos partenaires et nos clients. »

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Confinement : aucune incidence fiscale pour les travailleurs frontaliers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce mardi 28 avril une note sur l'absence d'incidence fiscale du confinement pour les travailleurs frontaliers français. Pendant la crise sanitaire du coronavirus, le cabinet apporte son expertise sur les mesures légales exceptionnelles prises par les Etats.

Télétravail et régimes d'imposition

Les règles d’imposition applicables aux travailleurs frontaliers domiciliés en France seront-elles modifiées par le télétravail rendu obligatoire en raison du confinement ? C’était la crainte que pouvait susciter le principe selon lequel l’activité doit être exercée exclusivement dans la zone frontalière de l’autre Etat et non en France.

L’Administration a toutefois annoncé le 19 mars 2020 qu’un accord a été trouvé avec les Etats voisins, afin d’éviter que les restrictions de déplacement entraînées par l’épidémie de Covid-19 ne conduisent à modifier le lieu d’imposition des salaires perçus par les travailleurs frontaliers.

Français en Belgique, Suisse, Allemagne et au Luxembourg

Sont prioritairement concernés les frontaliers travaillant en Belgique, en Suisse ou en Allemagne, qui ne peuvent normalement travailler hors de la zone frontalière que dans la limite d’un certain nombre de jours par an, sous peine de devenir imposables à l’étranger. Cette limite, fixée par des accords amiables complétant les conventions fiscales bilatérales, s’élève à 30 jours pour la Belgique et à 45 jours pour la Suisse et l’Allemagne.

L’Administration a indiqué qu’un accord a été trouvé avec la Belgique et la Suisse en vertu duquel les jours télétravaillés en France à compter du 14 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre ne seront pas pris en compte pour le décompte de la limite normalement applicable. Elle a également souligné que l’accord amiable franco-allemand autorise déjà le télétravail à domicile. Il prévoit en effet que « les activités exercées dans la zone frontalière de l’État de résidence du salarié sont réputées effectuées dans la zone frontalière » de l’autre Etat. La situation de ces contribuables restera par conséquent inchangée.

Les frontaliers français travaillant au Luxembourg sont quant à eux normalement imposables dans cet Etat, mais peuvent devenir imposables en France s’ils y travaillent plus de 29 jours par an — et non à compter du premier jour de travail en France : la tolérance de 29 jours est prévue par le point 3 du protocole attaché à la convention du 20 mars 2018, entrée en vigueur au 1er janvier 2020. Là encore, il a été convenu que les jours télétravaillés en France pendant la crise ne seront pas pris en compte pour le calcul des 29 jours, les autorités des deux Etats considérant que la situation actuelle constitue un cas de force majeure.

Quid des autres frontaliers ?

L’Administration ne s’est pas prononcée sur le cas des frontaliers exerçant leur activité en Espagne ou en Italie, eux aussi exclusivement imposables en France en vertu de régimes dérogatoires. En principe, ces régimes impliquent que le salarié retourne chaque jour à son domicile en France.

Contrairement aux hypothèses précédentes, aucun accord amiable n’a été conclu entre les Etats pour préciser si, et le cas échéant dans quelle mesure, l’activité peut être exercée hors de la zone frontalière de l’autre Etat. Nous pouvons raisonnablement penser que le caractère exceptionnel de la situation actuelle permet, aux yeux de l’ensemble des administrations concernées, de justifier l’exercice temporaire de l’activité en France.

Accords bilatéraux à l'étranger

On notera que le secrétariat de l’OCDE a publié le 3 avril 2020 une première analyse des effets du confinement sur l’application des conventions fiscales, dont l’un des volets concerne précisément les travailleurs frontaliers. Cette analyse souligne que « des circonstances exceptionnelles appellent un niveau exceptionnel de coordination internationale afin de limiter les coûts administratifs pour les employeurs et les salariés subissant une modification involontaire de leur lieu d’activité ».

A cet égard, la prise de position de l’administration française, intervenue dès les premiers jours de confinement et avant même la publication de l’analyse de l’OCDE, mérite d’être saluée. Certains Etats sont allés encore plus loin et ont d’ores et déjà conclu des accords bilatéraux pour régir l’imposition des rémunérations versées pendant la période de confinement.

L’Allemagne a ainsi conclu pas moins de trois accords les 3, 6 et 15 avril 2020 avec, respectivement, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Autriche, afin notamment de préciser l’étendue et les modalités de la non-prise en compte des jours télétravaillés. Ces accords précisent par ailleurs les modalités d’imposition des indemnités versées au titre de l’activité partielle. L’avenir dira si de tels accords sont également nécessaires du côté français.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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AIG nomme son directeur général pour la France, la Belgique et le Luxembourg

La Rédaction
Le Courrier Financier

American International Group (AIG) — spécialiste mondial de l'assurance — annonce ce jeudi 23 avril la nomination de son Directeur général pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Depuis juillet 2016, Christophe Zaniewski occupait ce poste pour la France uniquement. Il élargit ses responsabilités aux plans stratégiques et de croissance de ces trois pays.

AIG nomme son directeur général pour la France, la Belgique et le Luxembourg
Christophe Zaniewski

Christophe Zaniewski continue de reporter à Thomas Lillelund, Chief Executive Officer, Europe, Middle East & Africa. Cette nomination doit permettre « un meilleur alignement sur ces trois marchés importants, et d’accroître notre efficacité opérationnelle tout en mettant l’accent sur le succès de nos partenaires. AIG continue de placer ses courtiers et ses clients au centre de tout ce que nous faisons », déclare Thomas Lillelund.

Focus sur l'activité d'AIG

AIG est cotée en bourse à New-York (NYSE) et Tokyo. Fondées en 1919, les sociétés membres d’AIG offrent actuellement une vaste gamme d’assurance dommages et responsabilité, d’assurance vie, produits de retraite et d’autres services financiers à des clients dans plus de 80  pays et juridictions. Objectif, aider les entreprises et les particuliers à protéger leurs actifs, à gérer les risques et assurer la sécurité de la retraite.

Les activités principales d'AIG comprennent l’assurance des risques d’entreprises et des risques des particuliers, ainsi que diverses opérations. L'assurance des risques d’entreprises comprend : les assurances de responsabilités et les lignes financières, ainsi que les risques dommages et spéciaux. L’assurance de particulier comprend  l’assurance individuelle et les programmes affinitaires.

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Blockchain : FundsDLT, une plateforme dédiée aux fonds d’investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Clearstream (chambre de compensation internationale située au Luxembourg), Credit Suisse Asset Management (Crédit Suisse AM), la Bourse de Luxembourg et Natixis Investment Managers (Natixis IM) annoncent ce mardi 17 mars leur investissement en série A dans la plateforme FundsDLT, basée sur la blockchain.

« Ce partenariat reflète la demande croissante du marché pour une plateforme qui favorise l’accès aux fonds d’investissement. FundsDLT a le potentiel de transformer le processus de distribution des fonds et apporter des bénéfices substantiels à l’ensemble de l’écosystème », déclare Olivier Portenseigne, Managing Director de Fundsquare.

Promouvoir la Blockchain

Créée et incubée par la Bourse de Luxembourg et sa filiale Fundsquare, la plateforme est dédiée au secteur des fonds d’investissement. FundsDLT développe la « technologie de registre distribué », en anglais distributed ledger technology (DLT). Ce financement permettra à la plateforme d'accélérer son développement commercial.

« Le lancement de FundsDLT représente une étape importante dans la réalisation de notre objectif commun : promouvoir l’adoption de la blockchain et des actifs numériques dans l’ensemble du secteur financier. La Bourse de Luxembourg a joué un rôle catalyseur dans cette évolution. L’écosystème croissant de FundsDLT est très prometteur », déclare Robert Scharfe, directeur général de la Bourse de Luxembourg.

Transformation numérique

FundsDLT s’appuie sur une technologie blockchain — basée sur Ethereum — qui garantit la confidentialité des données et de hautes performances d’exécution. Elle permet de repenser la chaîne de valeur de la distribution des fonds du début à la fin du processus, sur l’ensemble de leur cycle de vie.

« La transformation numérique représente à la fois l’un des plus grands défis de la gestion d’actifs et une opportunité historique. La blockchain peut jouer un rôle déterminant. Nous considérons par ailleurs que le secteur doit impérativement gagner en transparence et en rapidité dans ses opérations », commente Joseph Pinto, Chief Global Operating Officer de Natixis IM.

Distribution de fonds

Les gérants d’actifs, les distributeurs, les prestataires d’asset servicing et l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement optimisent les activités redondantes pour réduire les coûts, tout en bénéficiant du degré de transparence nécessaire sur les souscripteurs. FundsDLT pose ainsi le premier jalon de la distribution de fonds numérique.

« FundsDLT est une initiative internationale permettant de rationaliser un certain nombre d’activités tout au long de la chaîne de valeur de la distribution des fonds et ainsi de réduire les coûts au profit des investisseurs, quelle que soit leur domiciliation ou celle des fonds », explique Philippe Seyll, CEO of Clearstream Banking S.A.

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