Marchés actions : sont-ils trop confiants sur la trajectoire des politiques monétaires ?

Alexandre Baradez
IG France
Les marchés actions continuent de miser sur le scénario du soutien monétaire indéfectible des banques centrales. Cette tendance peut-elle se maintenir encore longtemps ? L'éclairage d'Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marché chez IG France.
Lire (5 min.)

France : résilience de l’économie, 8 enseignements d’une année hors-norme

David Peronnin
Club Funding
L'année 2020 s'achève sur un bilan très inhabituel, compte tenu de la crise sanitaire. Comment l'économie française a-t-elle traversé cette période délicate ? Quels enseignements les observateurs peuvent-ils en retirer ? Le point avec David Peronnin, dirigeant de ClubFunding.
Lire (5 min.)

Filière aéronautique : la France lance les PGE Aéro au bénéfice des fournisseurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance a annoncé le 23 décembre dernier le lancement du prêt garanti par l’Etat (PGE) « Aéro », et la conclusion d’un premier financement d’envergure — soutenu par Airbus — au bénéfice des fournisseurs de la filière aéronautique. Cette annonce s'inscrit dans le cadre du plan de relance aéronautique du 9 juin 2020.

Objectif, faire face à l’impact de la crise du Covid sur l’ensemble de la filière aéronautique — y compris côté fournisseurs et sous-traitants. Le PGE « Aéro » doit apporter une réponse spécifique à ces PME-ETI, confrontées à une forte augmentation de leur stock et de leur besoin de financement, en raison du ralentissement des cadences de production d’avions.

Hausse du plafond du PGE

Le 17 septembre 2020, Bruno Le Maire a signé un arrêté qui prévoit une adaptation du plafond du PGE et permet ainsi à des plateformes dédiées d’acquérir les surstocks de matières ou de pièces détenues par les entreprises du secteur de l’aéronautique, et de réduire ainsi leur endettement.

Cette adaptation permet également — pour les entreprises du secteur qui préfèrent porter elles-mêmes leurs surstocks en s’endettant — d’augmenter le plafond du PGE à 25 % du CA + le double de la moyenne des stocks sur les 2 derniers exercices. La foire aux questions PGE dans sa version publiée le 7 décembre 2020 — consultable sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance — précise les modalités du nouveau PGE « Aéro ».

« Le GIFAS se félicite de la mise en place de ce premier PGE Aéro, qui permettra aux ETI et PME de la filière de régler la question de leurs surstocks en leur redonnant des capacités de financement. Le GIFAS tient à remercier tous les acteurs impliqués, dont l’Etat et Airbus, pour cette nouvelle aide d’urgence qui mettra de nouveau nos entreprises en capacité de se redresser et de rebondir », réagit Eric Trappier, Président du GIFAS et PDG de Dassault Aviation.

Redresser la filière aéronautique

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, se félicite de la mise en place par les banques LCL, Société Générale, et Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse, d’un premier accord de financement reposant sur ce nouveau PGE « Aéro ». Elles financent ainsi l’acquisition de 50 M€ de stocks de PME-ETI de la filière par une plateforme professionnelle reconnue et implantée dans la région de Toulouse.

Le ministre salue le soutien apporté par le groupe Airbus pour rendre cette opération possible, et souhaite qu’elle suscite d’autres offres pour accompagner le redressement de toute la filière. « La filière aéronautique est confrontée à un défi historique. L’Etat est totalement mobilisé dans cette bataille qui se joue au niveau des PME et des ETI fournisseurs et sous-traitants de la filière. Le PGE Aéro et les solutions innovantes qu’il rendra possible à l’instar de celle qui vient d’être conclue, contribueront très directement à préserver ces entreprises et à enclencher leur redressement »

« La crise sans précédent qui frappe l'industrie aéronautique impose de recourir à des solutions pragmatiques et innovantes pour venir en soutien à l'ensemble de notre chaîne de fournisseurs. La concrétisation de ce premier accord de financement au titre du PGE Aéro, rendu possible grâce au soutien du GIFAS et de Bercy, montre la détermination d'Airbus à jouer un rôle de premier plan pour apporter des réponses immédiates aux défis rencontrés par les PME et ETI du secteur », déclare Guillaume Faury, PDG d'Airbus.

Lire (3 min.)

Le danger d’être trop pessimiste

Thomas Planell
DNCA
La théorie des cycles faisait craindre un atterrissage économique mondial à partir de 2017. Après pratiquement dix années d’expansion économique ininterrompue, la croissance ralentissait tant en Chine qu’en Occident, augurant de l’approche logique d’une « fin de cycle ». Les probabilités d’émergence d’une crise devenaient alors croissantes : plus le cycle s’allongeait, plus le risque d’une récession augmentait.
Lire (3 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

ESS : Bercy et la Banque des Territoires lancent une plateforme qui recense les aides face au Covid-19

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Secrétariat d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable (ESS) et la Banque des Territoires annoncent ce jeudi 10 décembre le lancement d'une plateforme destinée à faciliter l’identification des aides d’urgence disponibles pour les structures de l’ESS. Cet outil recense l’ensemble des aides d’urgence : fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, dispositifs sectoriels ou fonds régionaux. La plateforme sera mise à jour en fonction de l’évolution des mesures et plans gouvernementaux.

Identifier les aides disponibles

Il s'agit d’un travail collaboratif entre le Secrétariat d’État et la Banque des Territoires. « Les structures de l’ESS sont particulièrement mobilisées pendant cette crise mais aussi particulièrement touchées (...) Il faut aussi que ces acteurs identifient les mesures de soutien : nous devons leur faciliter la tâche en leur indiquant clairement les solutions qui s’offrent à eux et comment les solliciter », déclare Olivia Grégoire, secrétaire d’État à l’ESS.

Afin d’encourager le recours aux mesures d’urgence et de faciliter tant leur compréhension que leur prise en main, par les structures de l’ESS, la plateforme personnalise la réponse en fonction d’un ensemble de critères : type de structure, taille, secteur, difficultés rencontrées… L’objectif est de fournir rapidement un état des lieux personnalisé de l’ensemble des aides ouvertes (montant, nature) et des points de contact.

Nourrir le dispositif UrgencESS

Cette initiative intervient dans le cadre du dispositif UrgencESS qui vise à soutenir les structures de l’ESS pendant la crise sanitaire. Il fonctionne notamment au moyen d’une cellule de crise hebdomadaire, d’un numéro vert et contact mail (infocovid.ess@cabinets.finances.gouv.fr), et d’un document de synthèse des dispositifs dédiés à l’ESS mis à jour en fonction de l’évolution des mesures gouvernementales.

« De nombreux dispositifs d’aide ont été conçus ces derniers mois pour permettre aux acteurs économiques de traverser la crise. Les structures de l’ESS sont un maillon essentiel du tissu économique et elles ont besoin d’être accompagnées pour savoir comment en bénéficier. Avec cette nouvelle plateforme, nous donnons aux acteurs de l’ESS un outil précieux pour mieux identifier les aides auxquelles ils sont éligibles », indique Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.

Lire (2 min.)

TPE-PME : les experts-comptables réactivent leur dispositif « SOS entreprises »

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des experts-comptables — association de représentation de la profession française d'expert-comptable — annonce ce jeudi 22 octobre la réactivation pour les experts-comptables du dispositif « SOS entreprises ». Objectif, déployer les nouvelles mesures gouvernementales dans les TPE-PME tandis que la crise sanitaire de la Covid-19 s'intensifie.

Face à la deuxième vague, « les entreprises ont besoin de conseils avisés et de soutien d’experts pour activer rapidement ces nouvelles mesures économiques et sociales » indique l'Ordre dans un communiqué. Les experts-comptables en France sont mobilisés depuis mars 2020 auprès de leurs 2 500 000 clients, et en première ligne pour accompagner les dirigeants d'entreprise.

Accompagner la profession

Le dispositif « SOS entreprises » vise à informer en temps réel les cabinets sur les modalités concrètes de déploiement, leur permettant ainsi de proposer à leur clientèle des solutions rapides, efficientes et adaptées. Il décode l’actualité des nouveaux dispositifs, des notes techniques, des notes de synthèse et des FAQ (foires aux questions), préparées par les services du Conseil supérieur et les équipes d’Infodoc-experts.

Un module de questions/réponses permet également de répondre aux demandes personnalisées. Les contenus seront complétés, dès que l’actualité le nécessitera, par des lettres d’informations spéciales « Covid-19 Mesures d’urgence », des webinaires et vidéos thématiques pédagogiques. Ce dispositif global de décryptage de l’Ordre se place ainsi au service des 21 000 experts-comptables et de leurs 130 000 collaborateurs.

Lire (2 min.)

Couvre-feu : retour de l’état d’urgence sanitaire en France

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Emmanuel Macron annonce l'instauration d'un couvre-feu pour au moins quatre semaines. La mesure concerne 9 zones en « état d'urgence sanitaire », dans lesquelles le coronavirus circule activement. Quelles conséquences pour l'économie française ? Comment les marchés financiers réagissent-ils ?
Lire (4 min.)

France : quelles réserves nettes de change en septembre 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce jeudi 15 octobre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin août 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Réserves nettes de change

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de septembre 2020 à 196 141 M€ (229 641 M$) contre 198 158 M€ (236 599 M$) à la fin du mois d’août 2020, soit une diminution de 2 017 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 126 047 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 53 224 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 5 635 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 9 724 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 511 M€.

Du fait de l’absence fin septembre de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, le montant des réserves nettes de change est ce mois-ci identique à celui des réserves officielles de change, publiées le 7 octobre 2020.

Lire (2 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Fonds de solidarité : l’Etat renforce l’aide aux entreprises impactées par les restrictions d’accueil au public

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Etat annonce ce vendredi 25 septembre le renforcement du dispositif de soutien aux entreprises, dont l'activité est impactée par les nouvelles restrictions d’accueil au public. Dans un communiqué officiel, le gouvernement français déclare avoir tenu ce jour une nouvelle réunion avec les fédérations professionnelles. Etaient notamment présents :

  • Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance ;
  • Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ; 
  • Roxana Maracineanu, ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports ;
  • Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie.

Avec Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, les ministres ont précisé le renforcement du dispositif de soutien aux entreprises et associations impactées par les nouvelles restrictions d’accueil au public liées à l’état de la situation sanitaire dans certains territoires :

Renforcement du volet 1

Pour les entreprises de moins de 20 salariés qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros, il est prévu une évolution de l’accès du volet 1 du fonds de solidarité :

  • pour les entreprises fermées administrativement pour les entre: le fonds de solidarité prendra en charge la perte de chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier jusqu’à 10 000 euros sur un mois pendant la durée de fermeture. Jusqu’alors, le volet 1 du fonds de solidarité permettait une aide mensuelle de 1 500 euros ;
  • pour les entreprises des secteurs S1 et S1 bis, notamment les bars devant fermer à 22h00 et les activités impactées par l’abaissement de la jauge à 1 000 personnes pour les rassemblements, qui justifient une perte de chiffre d’affaires supérieure à 80 %, le fonds de solidarité prendre en charge la perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 euros dans la limite de 60% du chiffre d’affaires ;
  • les autres entreprises bénéficiant du plan tourisme, HCR, culture, événementiel et sport des secteurs S1 et S1 bis auront toujours accès au volet 1 du fonds de solidarité, dans sa forme actuelle, soit 1 500 euros par mois, dès lors qu’elles justifient d’une perte de 50% de chiffre d’affaires.

L’activité partielle prolongée

Pour les entreprises fermées administrativement ou faisant l’objet de restriction horaire, l’indemnité au titre de l’activité partielle sera prise en charge à 100 % par l’Etat et l’Unédic, jusqu’à la levée de la fermeture, soit 100 % du salaire net pour les salariés au SMIC et 84% environ du net dans la limite de 4,5 SMIC.

L’exonération de charges sociales

Les TPE-PME fermées administrativement et les entreprises faisant l’objet de restriction horaire qui ont une perte de chiffre d’affaires supérieure à 50 % pourront bénéficier d’une exonération des cotisations sociales pendant la période de fermeture ou de restriction. En attendant que la mesure législative soit prise, les entreprises pourront faire la demande d’un report, pendant la période concernée.

Pour les TPE-PME qui ne font pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture, mais qui ont perdu 50 % de chiffre d’affaires, il sera possible de solliciter, au cas par cas, une remise de cotisations dues pendant la période de fermeture.

Concernant les entreprises de l’événementiel, qui sont particulièrement concernées par la baisse de la jauge à 1 000 personnes, une réunion de travail sera organisée la semaine prochaine avec les ministères concernés pour évoquer leur situation.

Lire (4 min.)

France : quelles réserves nettes de change en août 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce lundi 7 septembre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l'Etat, soit les réserves nettes de change à fin août 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Recul des avoirs de réserves

Les avoirs de réserves officiels et autres avoirs en devises s'élèvent à la fin du mois d’août 2020 à 198 158 M€ (236 599 M$) contre 200 385 M€ (237 415 M$) à la fin du mois de juillet 2020, soit une diminution de 2 227 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 128 939 M€ ;
  • Réserves en devises : 52 522 M€ ;
  • Créances sur le FMI : 15 192 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 505 M€.

Il en ressort que les réserves en or ont diminué de 1 758 M€ et les réserves en devises de 360 M€. Par ailleurs, les réserves en devises ont diminué de 360 M€. Les créances sur le Fonds Monétaire international (FMI) ont diminué de 161 M€ — la position de réserve au FMI a diminué de 139 M€ ; les avoirs en DTS ont diminué de 22 M€ — tandis que les autres avoirs de réserve ont augmenté de 52 M€.

Lire (2 min.)