Epargne : Sienna et Malakoff Humanis concluent un partenariat stratégique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Malakoff Humanis et Sienna Investment Managers — filiale à 100 % de GBL — annoncent ce mercredi 16 mars avoir finalisé leur accord de partenariat dans la gestion pour compte de tiers. Malakoff Humanis et Sienna Investment Managers mettent en œuvre un partenariat stratégique de long terme dans le domaine de la retraite supplémentaire (collective et individuelle) et de l'épargne salariale. Cet accord suit la tenue des procédures d’information et de consultation applicables en matière sociale, et l’obtention de l’approbation des autorités compétentes.

Naissance de Sienna Gestion

L'opération se traduit par une prise de participation majoritaire de Sienna Investment Managers au capital de Malakoff Humanis Gestion d’Actifs — la société de gestion de droit français de Malakoff Humanis qui gère 21 Mds€ (décembre 2021) — qui va ainsi devenir la tête de pont de Sienna Investment Managers en France. Malakoff Humanis conservera une part importante de la société et siègera à son Conseil de surveillance.

Malakoff Humanis et Sienna Investment Managers annoncent également la nomination de Xavier Collot en tant que Président du Directoire de la société de gestion Malakoff Humanis Gestion d’Actifs qui sera renommée Sienna Gestion. Xavier Collot a plus de 20 ans d’expérience en Asset Management, dédiés notamment au développement de l’activité épargne en entreprise. Il intégrera le comité de direction de Sienna Investment Managers. Sienna Gestion se dotera d’une feuille de route stratégique s’appuyant sur des capacités d’investissement accrues.

Développement ISR du Groupe

Ce partenariat constitue une « étape structurante » de la stratégie de développement de Malakoff Humanis sur le marché de la retraite supplémentaire et de l’épargne salariale. Il va permettre au Groupe de renforcer ses compétences dans le domaine de la gestion d’actifs de long terme en s’appuyant sur un expert doté d’une très forte capacité à innover, notamment dans le domaine de l’investissement socialement responsable (ISR) et de la gestion à impact.

Les entreprises et épargnants d’Epsens — filiale spécialiste de l’épargne salariale de Malakoff Humanis — bénéficieront de cette expertise. Sienna Gestion restera la société de gestion partenaire d’Epsens. Ce partenariat s'inscrit dans la politique ISR du Groupe. Malakoff Humanis veut multiplier par dix son chiffre d'affaires (CA) en épargne retraite à horizon 2030. Cette ambition s’appuie aussi sur un investissement de 40 M€ dans les systèmes d’information, le renforcement de sa force de distribution du Groupe en épargne, et de nouvelles offres.

Construire l'épargne long-terme

Le partenariat s’inscrit également dans la stratégie de développement de Sienna Investment Managers en France, qui entend tirer parti du nouveau marché de l’épargne retraite. La loi Pacte d’Octobre 2019 a donné une impulsion sans précédent au marché de la retraite supplémentaire et de l’épargne salariale. A travers son partenariat avec Malakoff Humanis, et grâce à une approche différenciante de la gestion financière des actifs à long terme, Sienna Investment Managers a l’ambition de faire émerger un acteur incontournable de l’épargne retraite.

« Ce partenariat va nous permettre d’optimiser notre expertise en matière de gestion d’actifs pour proposer à nos clients un service d’ingénierie financière et patrimoniale innovant et responsable, en conciliant performance financière, impact environnemental et impact social, au service d’une épargne de long terme », déclare Thomas Saunier, Directeur général de Malakoff Humanis.

« Le marché de l’épargne est en fort mouvement alliant des actifs liquides et des actifs longs termes dans un marché en pleine reconfiguration post loi Pacte, la dynamique de marché nécessite des produits de gestion performants à dimension d’impact », ajoute Thomas Saunier, Directeur général de Malakoff Humanis.

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Les A-Notations, par Anacofi Services : Eres

Anacofi Services

ERES est une plateforme indépendante à l’architecture ouverte qui œuvre avec plus de 5 000 partenaires et plus de 20 000 entreprises clientes.

Les A-Notations, par Anacofi Services : Eres
Les A-Notations, par Anacofi Services : Eres

Agréée depuis 2007

Enregistrée auprès de l’AMF ainsi que de l’ORIAS, cette société de gestion de portefeuilles (SGP) est spécialisée dans le domaine de l’épargne salariale (intéressement, participation, PEE, PERECO), dans le domaine de la retraite collective (PEROB) et individuelle (PERIN) et de l’actionnariat salarié. Depuis 2007, de nombreuses entreprises à forte notoriété ont eu recours aux offres d’ERES.

Développement du portefeuille

Fréquemment récompensée et citée par les médias spécialisés, ERES a vu son portefeuille se développer fortement (encours sous gestion de 3,9 Mds d'euros fin 2020) et mise en place de plus de 50 nouveaux plans d’épargne salariale et contrats de retraite par jour. La distribution se fait surtout au travers des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et des courtiers en assurances.

L’équipe des collaborateurs (75 personnes fin 2020) évolue et s’adapte au fil des développements. C’est ainsi que l’entreprise a mis en place des relais de proximité avec la création de représentations situées en province (Bordeaux, Lyon, Rennes, Toulouse, Aix en Provence, Amiens et Metz).

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Le médiateur de l’AMF publie son rapport annuel 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les chiffres clés de l’année 2020

La chute brutale des marchés d’actions en mars 2020 et la volatilité des cours de bourse sur l’ensemble de l’année se sont traduites par une plus grande activité des investisseurs particuliers et l’irruption de nouveaux investisseurs, qui expliquent la progression du nombre de dossiers reçus l’an dernier à la Médiation. Au cours de cette année au contexte inédit, rythmée par les confinements, l’équipe de la Médiation s’est fortement mobilisée et les épargnants ont eu moins recours au courrier postal : pour la première fois, ils ont utilisé majoritairement le formulaire internet pour saisir la Médiation (58 % contre 27 % en 2019).

Les demandes reçues par formulaire étant plus pertinentes car triées en amont, le nombre de dossiers entrant dans le champ de compétence du médiateur a fortement augmenté :

  • 1 479 dossiers reçus au total (+ 14 % par rapport à 2019) dont 966 demandes entrant dans le champ de compétence (+ 27 %) ;
  • 1 327 dossiers traités et clôturés (quasi stable) ;
  • 505 avis rendus (+ 12 %) ;
  • 294 entreprises concernées (à 79 % des prestataires de services d’investissement), contre 250 en 2019.

Les recommandations émises ont été majoritairement favorables aux demandeurs (à 54 % contre 41 % en 2019). Surtout, le taux d’adhésion aux propositions du médiateur demeure à des niveaux élevés :

  • 95 % des recommandations favorables aux demandeurs sont suivies par les deux parties ;
  • seuls 4 % des avis défavorables sont contestés par les épargnants.

La consultation du journal de bord du médiateur, qui décrypte chaque mois, sur le site de l’AMF, un dossier, en respectant l’anonymat des parties, a bondi de 50 % pour atteindre 57 000 visites en 2020, soit 4 757 visites par mois.

Les turbulences boursières du printemps en toile de fond

Les dossiers reçus à la Médiation ont reflété les réactions, parfois diamétralement opposées, des investisseurs à la forte correction boursière de mars 2020, certains tentant d’enrayer la baisse de valeur de leur portefeuille, d’autres profitant du recul des cours pour se lancer. De nombreux dossiers ont ainsi eu trait aux problèmes d’exécution d’ordres de Bourse d’investisseurs novices, parfois par méconnaissance des règles de base de l’investissement en actions, parfois par manque d’information suffisamment claire, que ce soit sur les valeurs liquidatives d’OPCVM ou sur les contraintes propres à un établissement. Les litiges portant sur une mauvaise exécution, une mauvaise information ou un mauvais conseil ont représenté 90 % des dossiers traités.

Le médiateur rappelle, dans son rapport annuel, les points sur lesquels les épargnants doivent se montrer vigilants mais aussi les bonnes pratiques souhaitables de la part des établissements financiers, en particulier en matière d’information.

L’épargne salariale et les PEA toujours en tête des motifs de saisine

Les saisines relatives à l’épargne salariale sont, pour la première fois, en recul (260 demandes reçues contre 287 en 2019), tout en demeurant le sujet de litige principal. Les demandes concernant la prise en compte du choix d’affectation des primes ont par exemple diminué de moitié. Cette évolution traduit, aux yeux du médiateur, sa bonne collaboration avec les teneurs de comptes, la souplesse dont ils ont fait preuve dans le contexte de crise et leur capacité à apporter davantage en amont une réponse satisfaisante aux épargnants pour régler les différends. Le médiateur a été saisi à plusieurs reprises en 2020 de litiges opposant un épargnant à son employeur ou ex-employeur qui n’avait pas choisi de déléguer le recueil des choix d’affectation à un teneur de comptes, or il n’est pas compétent dans ce type de dossiers relevant de la relation salarié/employeur.

Le nombre de dossiers concernant un plan d’épargne en actions (PEA), deuxième motif de saisine, a augmenté. Le médiateur reçoit de plus en plus souvent des dossiers portant sur les délais de transfert des PEA, qui semblent s’accroître. Les règles contraignantes concernant l’éligibilité des titres et leur souscription ou cession sont aussi sources de litiges et d’erreurs, de la part des épargnants comme des établissements.

Une explosion du nombre de dossiers liés à des placements frauduleux

Par ailleurs, le médiateur a reçu 95 dossiers susceptibles de relever d’une escroquerie. Parmi ces dossiers, un litige de masse a concerné 60 épargnants se déclarant victimes d’une même personne, Laurent Chenot, dont l’offre commerciale a fait l’objet d’une mise en garde de l’AMF auprès du public en novembre 2020. Ces dossiers ont été transmis au procureur de la République par l’AMF. Dans le rapport annuel, le médiateur explique le procédé et les arguments utilisés par cet acteur pour convaincre les épargnants qui ont, pour la plupart, perdu l’intégralité des sommes investies dans de prétendus « livrets » et le trading de produits financiers spéculatifs.

Un risque d’allongement des délais de traitement en 2021

L’accroissement du nombre de saisines du médiateur au premier trimestre 2021 (+67 %) et celui du temps de réponse des professionnels laissent présager un risque d’allongement des délais de traitement des demandes cette année. En moyenne, en 2020, le délai entre la réception du dossier d’un plaignant et l’émission de l’avis du médiateur s’est élevé à 5 mois et demi, avec une médiane d’environ 3 mois et demi. 

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PER : l’AFG publie son étude 2021 sur l’épargne salariale

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisation qui représente les professionnels de la gestion pour compte de tiers — publie ce jeudi 18 mars son enquête annuelle à propos de l’épargne salariale et de l’épargne retraite collective d’entreprise en 2020. Il en ressort notamment ce quelques chiffres-clés :

  • 147 milliards d’euros d’encours sur les plans d’épargne salariale et plans d’épargne retraite d’entreprise ;
  • 22,5 milliards d’euros en épargne retraite collective d’entreprise ;
  • 1,15 millions de titulaires d’un PER Collectif pour 8 milliards d’euros d’encours ;
  • 13 140 euros d’épargne par bénéficiaire en moyenne.

11,2 millions de salariés

« La crise sanitaire n’a pas entamé la détermination des entreprises à mettre en place ou à faire évoluer leurs dispositifs d’épargne salariale et retraite. La loi PACTE et l’ensemble des mesures en faveur de l’épargne salariale et retraite ont un impact concret, permettant à plus de 11,2 millions de salariés de bénéficier d’un dispositif d’épargne », déclare Dominique Dorchies, Vice-présidente de la Commission Epargne salariale et épargne retraite de l’AFG.

« Les Plans d’Epargne Retraite Collectifs se développent à bon rythme, représentant près de 35 % des flux de capitaux en épargne d’entreprise collective, après seulement un peu plus d’un an d’existence. La dynamique reste très positive sur les premiers mois de l’année 2021, mais sera à pondérer par les effets de la baisse attendue des résultats des entreprises sur les distributions de participation et d’intéressement », ajoute-elle.

PER, un bon cru en 2020

« Malgré la crise Covid-19, l’année 2020 est un très bon cru pour l’épargne salariale et l’épargne retraite d’entreprise avec l’essor du PER. L’année 2021 sera probablement marquée par une baisse sensible des sommes distribuées par les entreprises au titre de la participation et de l’intéressement à destination des salariés », explique Xavier Collot, Président de la Commission Epargne salariale et épargne retraite de l’AFG.

« La prise de conscience collective des valeurs de l’investissement responsable s’accélère et l’épargne salariale et retraite n’est pas en reste. Enfin, les bonnes mesures du plan de Relance sur l’actionnariat salarié ainsi que le fort développement des fonds labellisés Relance seront des leviers à activer en 2021 ! », se félicite-il.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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GO! Epargne Entreprise : épargne salariale, « un accompagnement beaucoup plus fort auprès des CGP »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après la crise sanitaire en 2020, le marché de l'épargne salariale évolue vers des offres plus durables. Quels avantages ce produit présente-il pour les entreprises et les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ? Comment GO! Epargne Entreprise va-t-elle se développer sur ce marché ?
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Digitalisation : Eres lance l’outil Perspectives pour les CGP et experts-comptables

La Rédaction
Le Courrier Financier

Eres — spécialiste en épargne retraite, épargne salariale et actionnariat salarié — annonce ce mercredi 9 septembre lancer « Perspectives », son simulateur en ligne. Cet outil digital permet aux professionnels du conseil en gestion de patrimoine (CGP) et aux experts-comptables de proposer en quelques minutes à leurs clients une étude personnalisée sur la meilleure solution d'épargne longue, en optimisant leur fiscalité.

« Nous sommes très fiers de ce nouveau service mis à la disposition des CGP et experts-comptables avec lesquels nous travaillons. Le lancement du nouveau Plan d'Epargne Retraite (PER) a créé de nouveaux besoins en matière de conseil, et notamment celui de comparer les différentes solutions d'épargne longue qui s'offrent aux clients. Nous répondons à ce besoin avec une solution à forte valeur ajoutée qui permet de sécuriser le conseil », commente Pierre-Emmanuel Sassonia, directeur associé d'Eres.

4 usages principaux pour Perspectives

L'outil Perspectives permet notamment aux professionnels du patrimoine (CGP et expert-comptables) de :

  • Calculer les plafonds retraite de manière simple et détaillée, avec la prise en compte de la mutualisation des plafonds année par année, des reliquats de plafonds, etc. pour optimiser le levier fiscal ;
  • Visualiser l'économie fiscale immédiate générée grâce au Plan d'Epargne Retraite (PER) ;
  • Simuler les gains réalisés par les clients grâce aux solutions retraite par rapport à un autre produit d'épargne ;
  • Apporter un conseil à forte valeur ajoutée aux clients concernant la sortie de leur épargne avec les rachats en capital fractionnés détaillés. 
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Actionnariat Salarié : Amundi publie son baromètre 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — gestionnaire d'actifs européen, spécialiste de l'actionnariat salarié en France — dévoile ce lundi 20 juillet les résultats de son nouveau baromètre de l’actionnariat salarié. En termes d'actionnariat salarié, Amundi représente plus de 65,5 % de part de marché dans l'Hexagone soit 35,9 milliards d’euros sous gestion (chiffres AFG au 31 décembre 2019).

Ce dispositif permet à un salarié d’acquérir des actions de son entreprise dans le cadre de son épargne salariale. Le nouvel environnement règlementaire lié à la loi Pacte — combiné à une prise de conscience des nombreux avantages issus de l’association des salariés à la performance économique de leur entreprise — semble avoir encouragé nombre de celles-ci à ouvrir leur capital à leurs salariés. 

En analysant près de 200 opérations d’actionnariat salarié collectives (augmentation de capital et cession de titres) réalisées de 2013 à 2019 par près d’une soixantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes (12 % d’entre elles en ayant effectué chaque année, 43 % au moins trois sur la période) et déployées dans 120 pays, le Baromètre Amundi 2020 confirme le succès de l’actionnariat salarié.

Succès chez les ETI en 2019

La dynamique de l’actionnariat salarié se confirme en 2019 avec une augmentation de + 24 % du nombre d’opérations d’actionnariat salarié entre 2018 et 2019 : 41 opérations ont été réalisées en 2019 pour 37 émetteurs contre 33 opérations en 2018. Bien que le montant souscrit par les salariés soit quasiment stable entre 2018 et 2019, il a triplé entre 2013 et 2019 passant de 0,9 Mds€ à 2,8 Mds€ en valeur de marché. 

Les opérations d’actionnariat salarié ont également été davantage suivies en 2019 (taux de souscription moyen de 41 %) qu’en 2018 (37 %), avec des montants moyens légèrement plus faibles qu’en 2018 (4089 euros en 2019 contre 4203 euros en 2018). Si 2019 confirme la progression du nombre d’opérations d’actionnariat salarié, elle révèle que ces opérations, historiquement développées au sein des grandes entreprises (GE), séduisent désormais les entreprises de taille intermédiaire (ETI) cotées et non-cotées.

Les opérations réalisées par ces dernières progressent de 100 % entre 2018 et 2019. Les taux de souscription moyens des grandes entreprises sont stables depuis 2016 (autour de 40 %) et ceux des entreprises de taille intermédiaire continuent de progresser : 47 % en 2019 contre 37 % en 2016.
En termes de secteurs, celui de la « santé » détient toujours un niveau record de participation (taux de souscription de 70 %). Il est toutefois rattrapé pour la première fois en 2019 par le secteur des « services aux collectivités » (taux moyen supérieur à 60 %). 

La décote et l’abondement

En 2019, 59 % des entreprises ont proposé une décote d’au moins 20 % à leurs salariés pour l’achat d’actions et seulement 20 % d’entre elles n’offraient aucune décote. Les offres sans décote sont principalement proposées par les entreprises non cotées et ces entreprises compensent le plus souvent via un abondement fort (souvent au moins 100 % du montant souscrit). 

L’abondement moyen versé en 2019 s’élevait à 2 275 euros, ce dernier étant majoritairement versé en numéraire (73 % de l’abondement est distribué en numéraire contre 27 % en actions). La distribution de l’abondement en actions est une pratique très fréquente pour les offres proposées à l’international. En termes de secteurs, les abondements les plus importants sont ceux proposés dans le secteur de « l’industrie », la « finance » et la « santé » (supérieurs à 3 000 euros).  

La France, première en Europe 

En Europe, près de 9 grandes entreprises (GE) sur 10 (89 %) ont un plan d’actionnariat salarié et en lancent un tous les 3 ans. A fin 2019, plus de 7,2 millions de salariés actionnaires, détenaient près de 400 milliards d’euros au travers de l’actionnariat salarié. La France reste le 1er pays européen par le montant total du capital détenu par les salariés (près de 110 milliards d’euros) mais aussi par le nombre d’actionnaires salariés (près de 3 millions, soit près de 40 % des salariés actionnaires en Europe).

Les opérations d’actionnariat salarié sont davantage suivies en France avec un taux moyen de souscription de 49 % contre 20 % en moyenne à l’international. Les montants moyens souscrits sont aussi plus importants en France (4 117 euros) qu’à l’international (2 270 euros). Ainsi, le montant moyen souscrit par les salariés ayant accès à de l’actionnariat salarié en France en 2019 représente-il 11,6 % du salaire brut, soit une grande partie du taux d’épargne des ménages en France (14,2 % selon l’INSEE).

De plus, les Français conservent en moyenne les avoirs 13 ans, bien au-delà de la période des 5 années de blocage. L’actionnariat salarié reste l’un des modes d’épargne privilégiés des Français. « Malgré le contexte particulier de cette année, 90 % de nos entreprises clientes ont maintenu leur opération d’actionnariat salarié en 2020. Ces opérations ont rencontré un grand succès en termes de participation, gage de la pertinence de ce dispositif », précise Xavier Collot, Directeur Epargne Salariale et Retraite chez Amundi.

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Réforme des retraites : Jean Castex veut relancer les négociations

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le Premier ministre, Jean Castex, s'est exprimé cette semaine sur le nouveau calendrier de la réforme des retraites. Les négociations doivent reprendre avec les partenaires sociaux dès cet été. Quelles perspectives, malgré la pandémie de coronavirus ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Epargne salariale : les Français veulent plus d’accompagnement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les salariés français ont une perception positive des dispositifs d’épargne salariale. C'est ce que révèle une récente étude OpinionWay publiée ce mardi 2 juin. L'enquête a été réalisée pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Association de la gestion financière (AFG), le Trésor, la Direction générale du Travail et La Finance pour tous.

Les bénéficiaires souhaitent toutefois davantage d’accompagnement, par exemple dans le choix des supports d’investissement. Cette enquête a été réalisée auprès de 1 002 salariés en février 2020 pour les partenaires de la Semaine de l’épargne salariale. Sa quatrième édition — qui devait se tenir du 23 au 27 mars derniers — a dû être annulée dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 et des mesures de confinement.

Succès de l'épargne salariale

Un peu plus de quatre salariés sur dix (43 %) déclarent détenir au moins un dispositif d’épargne salariale. Le plan d’épargne entreprise (PEE) est le plus connu et le plus répandu, devant le plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) et les actions ou stock-options de son entreprise.

L’épargne salariale demeure plus développée dans les grandes entreprises : 58 % des salariés de structures de plus de 500 personnes affirment détenir au moins un de ces dispositifs, à comparer à 25 % dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Plus de la moitié des salariés (51 %) ont reçu une prime de participation ou d’intéressement ou ont bénéficié d’un abondement, au cours des douze derniers mois. Cette proportion grimpe à 70 % dans les groupes de plus de 500 employés, contre 32 % pour les sociétés de 10 à 49 salariés.

Davantage de simplicité et de clarté

L’intéressement et la participation sont perçus par 86 % des salariés sondés comme « très » ou « plutôt intéressants ». Les bénéficiaires de dispositifs d’épargne salariale sont 78 % à s’en déclarer « plutôt » ou « très satisfaits ». Ils sont 72 % à les considérer « faciles à gérer » et 64 % à les juger « rentables ». Parmi leurs attentes : des démarches simplifiées, davantage de clarté, d’information et d’accompagnement.

Les primes sont le plus souvent placées : si 20 % des salariés bénéficiaires préfèrent les percevoir immédiatement, 60 % les placent intégralement sur leur plan d’épargne entreprise ou retraite, 11 % en placent une partie et les autres varient selon les années. Ils sont 30 % à effectuer en plus des versements volontaires sur leur plan d’épargne salariale.

Concernant les nouveautés instaurées par la loi Pacte, 41 % des salariés interrogés sont au courant de la création du Plan d’épargne retraite (PER), commercialisé depuis le 1er octobre 2019, et 36 % de la possibilité de déblocage anticipé du PER pour l’achat de la résidence principale.

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PER : bientôt le placement préféré des Français ?

Estelle Billi
Advenis Gestion Privée
Lancé le 1er octobre 2019, le PER, nouveau produit d’épargne retraite qui succède au PERP et au contrat Madelin, rencontre un franc succès auprès des Français avec l’ouverture de plus 84 000 plans d’épargne retraite en l’espace de trois mois. Quelles sont les raisons de cet engouement ? Le PER peut-il devenir le nouveau placement préféré des Français ? Le PER et l’assurance-vie sont-ils complémentaires ? Le point avec Estelle Billi, ingénieur patrimonial chez Advenis Gestion Privée.
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