Marchés financiers : le théâtre de la Maison Blanche
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Défaut de paiement : la Russie paye certaines de ses dettes en dollars
Fonds daté : Cogefi Gestion lance Cogefi Bonds 2026
Cogefi Gestion — spécialiste de la gestion d'actifs — annonce ce vendredi 26 mai renforcer sa gamme de fonds obligataires avec le lancement de « Cogefi Bonds 2026 », organisme de placement collectif (OPC) de droit français à échéance 2026. Le fonds est ouvert aux souscriptions jusqu’au 30 septembre 2023.
Opportunités obligataires
Après une année de remontée de taux historique en 2022, le couple rendement/risque du marché obligataire offre de nouvelles opportunités — y compris sur les dettes courtes. Dans l’environnement actuel (taux et crédit) l’objectif de rendement brut annuel cible est supérieur à 6 %.
Cette performance sera liée à l’évolution des marchés obligataires, notamment en raison d’une exposition majoritaire aux dettes high yield détenues jusqu’à leur maturité en 2026 (stratégie de portage).
Diversification du portefeuille
Le gérant s’impose une gestion stricte et lisible : aucune exposition résiduelle aux actions, pas de dettes émergentes, une maturité maximum des obligations au 30 septembre 2026 alignée avec la date de remboursement du fonds.
Le portefeuille est bien diversifié en termes d’émetteurs (minimum 50 lignes), de secteurs, de pays (majoritairement européens) et sur des obligations liquides — pas de dettes perpétuelles ou d’hybrides, etc.
SCPI Remake Live : Remake acquiert un immeuble à Harcourt Street au cœur de Dublin
Remake — spécialiste de l'investissement immobilier — annonce ce jeudi 25 mai l’acquisition d’un troisième immeuble à Dublin (Irlande), pour le compte de sa SCPI Remake Live. Objectif pour la société de gestion, poursuivre sa stratégie opportuniste en Europe. Remake investit ainsi à long terme dans des actifs immobiliers de qualité dans des villes européennes attractives.
Pour cette acquisition, Remake était conseillé par Knight Frank, Maples Group and Hollis International. Les performances exprimées ne sont pas garanties et ne sont pas nécessairement un bon indicateur de la performance future de Remake Live.

Source : Remake
Quartier central des affaires de Dublin
Cet actif se trouve au 87-88 Harcourt Street à Dublin 2, dans le quartier central des affaires de Dublin. Il s'agit d'un emplacement de bureau « prime » qui concentre les sièges de nombreuses sociétés internationales telles que EY, KPMG, Mazars, Dropbox et Deloitte, ainsi qu’un environnement très recherché, qui offre un mélange varié de commerces, cafés et restaurants.
L'immeuble est bien desservi par les transports publics — notamment avec la ligne de tramway qui relie le nord et le sud de Dublin. Restructuré en 2003, l'immeuble développe une surface totale de 4 953 m² à usage de bureaux avec 45 places de parking en sous-sol. Il comprend une partie de style « Géorgien » en façade, ainsi qu’une partie moderne sur l’arrière du bâtiment.

Source : Remake
Renforcer sa présence en Irlande
L’actif est entièrement loué par l’un des principaux cabinets d’avocats d’Irlande, dans le cadre
d’un bail ferme d’une durée restante de près de 9 années. Le loyer annuel atteint de 2,5 M€. Le prix d’acquisition s’élève à 34 M€, soit une valeur métrique attractive de l’ordre de 6 500 €/m² (hors parkings). Celui-ci permet de dégager un taux de rendement immédiat de 6,70 % selon l’analyse de la société de gestion en mai 2023.
« Cette nouvelle acquisition à Dublin qui vient renforcer notre présence en Irlande. Le pays devrait enregistrer la meilleure croissance et l’un des taux d’inflation les plus faibles d’Europe, tout en restant une porte d’entrée anglo-saxonne en Union Européenne. Le timing de ces acquisitions bénéficie d’un repricing qui nous semble excessif en comparaison à beaucoup d’autres pays européens », déclare Julien Lamy, Directeur des Investissements de Remake.
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Dette mondiale : est-elle encore gérable ?
Label ISR : La Française AM l’obtient pour un fonds de dette souveraine
La Française AM — société de gestion gérant plus de 17 milliards d’euros au 30 juin 2021 — annonce ce vendredi 15 octobre que son fonds de dette souveraine lancé en avril 2021, « La Française Carbon Impact Global Government Bonds », a obtenu le Label Investissement Socialement Responsable (ISR). Ce label est soutenu par les pouvoirs publics et décerné par EY France, accrédité en qualité de « labellisateur » par le COFRAC.
Transition énergétique
« La Française continue d’innover en matière d’analyse carbone avec une méthodologie propre à la dette souveraine. Cette méthodologie se base sur des données collectées, consolidées et analysées par notre centre de recherche extra financière. Désormais, nous sommes en mesure d’offrir aux investisseurs institutionnels une gamme de fonds bas-carbone couvrant l’ensemble des classes d’actifs », précise Jean-Luc Hivert, Président et directeur mondial des investissements de La Française AM.
« Nous pouvons ainsi proposer à nos investisseurs institutionnels l’analyse Carbone de leur propre portefeuille de dette souveraine. La labellisation ISR du fonds La Française Carbon Impact Global Government Bonds vient reconnaître cette expertise, développée conjointement avec notre centre de recherche propriétaire, La Française Sustainable Investment Research », ajoute-il. « La Française Carbon Impact Global Government Bonds » vise à contribuer au financement de la transition énergétique.
Positionnement bas-carbone
Le fonds est co-géré par Hervé Chatot et Gaël Binot. Investi principalement dans des emprunts d’Etats des pays membres de l’OCDE et des pays émergents, ainsi que des émissions quasi-souveraines, il peut se diversifier dans le secteur privé. Pour renforcer le positionnement bas-carbone, les obligations à Impact (Green bonds) représentent une part importante de l’allocation (34 % au 31 août 2021). Elles financent directement des projets en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Classifié « article 9 » selon le règlement Disclosure et « approche fondée sur un engagement significatif dans la gestion » selon la classification AMF, le fonds a pour objectif :
- de rechercher sur la période de placement recommandée de trois (3) ans minimum, une performance nette de frais, supérieure à celle de l’indicateur de référence composite (50 % J.P. Morgan GBI Global hedged Euro Index + 50 % J.P. Morgan EMBI Global Diversified hedged Euro Index) en investissant dans un portefeuille d’émetteurs publics, quasi publics et privés filtrés préalablement selon des critères d’investissement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance) et analysés sous l’angle de leur compatibilité avec la transition énergétique selon une méthodologie définie par la société de gestion ;
- et d’avoir une moyenne pondérée des émissions de gaz à effet de serre du portefeuille par euro investi (intensité carbone) d’au moins 20 % inférieure à celle de l’indicateur de référence composite.
Analyse en trois étapes
La stratégie de gestion du fonds consiste en l’allocation des capitaux dans les pays les mieux engagés dans la transition vers une économie bas-carbone et bénéficiant de bonnes capacités d’adaptation. Réalisée selon une méthodologie propriétaire développé par La Française Sustainable Investment Research et intégrée au cœur du processus de gestion, l’analyse Carbone comprend trois étapes, basée sur une approche en sélectivité :
Etape 1 (Filtre d’exclusion) :
- analyse de la vulnérabilité des Etats aux évènements climatiques extrêmes au regard de leurs capacités d’adaptation (gouvernance responsable, cadre institutionnel, organisation sociale, niveau de développement, ressources économiques) et de leurs performances et stratégies en faveur de la transition vers une économie bas-carbone ; exclusion systématique des Etats présentant les risques d’adaptation et de transition les plus forts ;
- analyse des critères ESG pour les entreprises
Etape 2 (Analyse fondamentale) :
- analyse financière des émetteurs (Etats et entreprises) et analyse carbone pendant laquelle l’équipe de gestion estime la capacité d’un Etat à remplir ses objectifs de décarbonation en se basant sur les Contributions des Etats déterminées au niveau national (CDN) en provenance de la Convention-cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (UNFCC). Pour les entreprises, une analyse carbone est réalisée ainsi qu’une trajectoire carbone, selon le cas.
Etape 3 (Construction du portefeuille) :
- Construire un portefeuille décarboné aligné sur son objectif de réduction d’intensité carbone.
Cette analyse en trois étapes permet l’identification des risques et opportunités liés à la transition climatique pour chaque émetteur.
Marchés émergents : « the place to be » ?
SCPI Buroboutic : Fiducial Gérance acquiert un local commercial à Paris
Fiducial Gérance — spécialiste de l'épargne immobilière — annonce ce mardi 23 mai l'acquisition d'un local commercial dédié à des cours de cuisine, situé 31-33 rue Sedaine à Paris (XIe arrondissement), pour le compte de la SCPI Buroboutic Métropoles (SCPI Buroboutic).
Cet actif d'une surface de 185 m² se trouve au pied d’un immeuble parisien, récemment ravalé, situé rue Sedaine dans le quartier de la Bastille. Ce local est aisément accessible par plusieurs lignes de métro (1, 8 et 9). Cet actif est loué à ChefSquare, pionnier des cours de cuisine depuis 20 ans, qui exploite aujourd’hui une vingtaine d’adresses à Paris, en Ile-de-France et en région.

Source : Fiducial Gérance
Positionnement de la SCPI
La SCPI Buroboutic est toujours à la recherche d’investissements qui portent sur des activités résilientes, avec une appétence pour les localisations de centre-ville à proximité des transports en commun. Dans cette transaction réalisée par Conseil & Développement, l’étude Lexfair Notaires conseillait le vendeur et l’étude Rochelois Notaires conseillait l’acquéreur.
Créée en 1986, la SCPI de rendement Buroboutic est issue du regroupement en 2003 de quatre SCPI d’immobilier d’entreprise. Cette SCPI investit dans des biens immobiliers professionnels tels que des bureaux, des commerces, des locaux d’activités et des entrepôts. Son patrimoine se situe tant en région qu’en Ile-de-France et totalise 165 000 m².
SCPI à capital variable, Buroboutic regroupe près de 7 000 associés et affiche une capitalisation de plus de 375 M€. Sa distribution de dividendes est trimestrielle. Cette SCPI est éligible à l’assurance vie en unité de compte.
Le Groupe Magellim nomme Eric Pinon, ex président de l’AFG, au poste de Conseiller stratégique
Le Groupe Magellim — spécialiste de l'investissement, créé en 2018 par Steven Perron — a annoncé le 11 mai dernier l’arrivée d’Eric Pinon à la fonction de Conseiller stratégique, afin de poursuivre la structuration de ses activités. Effective depuis avril 2023, cette nomination constitue le prélude à la constitution en cours d’un Conseil ayant vocation à définir les grands axes de la stratégie du groupe.
Développement du groupe Magellim
Eric Pinon conseillera le Groupe Magellim dans le déploiement de sa stratégie d’investissement, en France et à l’international. « Le Groupe Magellim est entré ces derniers mois dans une phase de développement et de structuration intense. La longue expérience et les états de service prestigieux d’Eric Pinon constitueront une aide précieuse pour poursuivre sur cette belle lancée », déclare Steven Perron, Président-fondateur du Groupe Magellim.
« A plus long terme, nous aspirons à créer un conseil stratégique qui réunira des experts reconnus de leur domaine pour nous permettre de mener à bien de nouvelles opérations et plus largement de poursuivre l’optimisation de notre stratégie », ajoute-il.
« Le lancement fin janvier du fonds de fonds à impact Impact Source aux côtés du Groupe SOS et le recrutement le mois dernier de l’ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari pour co-piloter un nouveau fonds infras ont montré que ses ambitions dépassent désormais largement le marché immobilier », commente Eric Pinon, Conseiller stratégique du Groupe Magellim.
« La diversité de ses solutions d’investissement, qui s’adressent aussi bien aux investisseurs particuliers qu’aux investisseurs institutionnels, et ont vocation à créer de la valeur les entreprises et les territoires, a été un élément déterminant dans ma volonté d’accompagner ce nouveau défi », conclut-il.
Focus sur le parcours d'Eric Pinon
Président d’honneur de l’Association Française de la Gestion financière (AFG), Eric Pinon débute sa carrière en 1978 chez l’agent de change Michel Puget. Nommé fondé de pouvoir en 1985, il devient l’un des dirigeants de cette société jusqu’à sa fusion avec le groupe Barclays en 1989. Il créé alors Europe Egide Finance, agréée société de gestion par la COB (Commission des opérations de Bourse). Il la dirigera jusqu’en 2003, lors de sa cession à la Banque KBL France.
Membre du directoire de KBL France de 2003 à 2004, puis membre du Conseil de Surveillance en 2005, Eric Pinon intègre Acer Finance en qualité d’Associé dirigeant de 2006 à 2017. Senior advisor auprès de La Financière de l’Echiquier (LFDE) de 2017 à 2022, il siège également à la commission consultative Gestion et investisseurs institutionnels de l’AMF de 2011 à 2022. Enfin, Eric Pinon est l’une des grandes figures de l’AFG, qu’il a présidée pendant deux mandats de 2017 à 2022, après en avoir été vice-Président entre 1997 et 2003 puis de 2015 à 2017.
Marchés financiers : pentification accélérée de la courbe des taux
Dette souveraine : Candriam dévoile un nouveau modèle d’analyse de la durabilité
Candriam — société de gestion internationale, spécialisée dans le développement durable et les investissements multi-actifs — présente ce mercredi 17 février une mise à jour de son modèle d’analyse des émetteurs souverains, présenté pour la première fois en 2017.
L’évolution principale consiste à passer d’un modèle dans lequel les quatre types de capital — Capital Humain, Capital Social, Capital Economique et Capital Naturel — sont évalués au même niveau, à un modèle qui fait du Capital Naturel un multiplicateur déterminant pour les trois autres formes de capital désormais interdépendants.
Chaque pays reçoit ainsi un score permettant d’établir un classement mondial. L’impact environnemental que l’humanité subira ces 10 prochaines années est déjà, en grande partie, prédéterminé par les activités économiques passées et actuelles.
L'accent sur le capital naturel
La recherche des équipes de Candriam a démontré que si les pays peu performants en matière environnementale continuent d’épuiser de grandes quantités de ressources naturelles, qui composent notamment le Capital Naturel, ils subiront à terme des impacts négatifs sur les quatre types de capital — impliquant des conséquences sociales, économiques et environnementales dramatiques.
En plaçant le Capital Naturel au cœur du modèle d’analyse des émetteurs souverains, Candriam aborde l’analyse de la soutenabilité avec une perspective unique et tournée vers l’avenir. Par exemple, dans le cas de la déforestation, les modifications dans l’utilisation des sols et la destruction des habitats contribuent à la dégradation des écosystèmes et accentuent le changement climatique.
Elles aggravent les catastrophes naturelles, qui, à leur tour, ont un impact économique. Ainsi, la pandémie de Covid-19 pourrait-elle être causée par la dégradation des écosystèmes qui aurait entraîné la transmission de maladies zoonotiques des animaux sauvages vers les êtres humains.
Principales conclusions
Le modèle d’analyse des émetteurs souverains de Candriam montre que les mesures de « soutenabilité » ont globalement décliné sur les douze mois pris en compte par l’étude, à la fois dans les marchés développés et émergents. Le changement de méthodologie en 2020 n’a pas eu d’impact sur le premier du classement, la Suisse, qui obtient à nouveau des scores très élevés sur les quatre types de capital — notamment le Capital Naturel. Elle est suivie par la Suède (au 2e rang), le Danemark (3e) et la Finlande (4e).
Parmi les marchés développés, les changements les plus importants liés à la nouvelle méthodologie ont affecté l’Australie (28e). Le pays a souffert du faible score obtenu sur la dimension Capital Naturel, principalement en raison de son empreinte carbone très élevée. L’Australie affiche en effet l’une des pires tendances au monde en matière d’émissions de gaz à effet de serre, mais également dans l’utilisation des ressources naturelles. Elle dépend bien plus des activités minières et des exportations d’hydrocarbures que les autres pays de sa catégorie.
La Norvège (15e) et les Pays-Bas (12e) ont également vu leurs classements chuter : chacun ayant perdu 8 places au classement global. Les scores obtenus par la Norvège ont surtout été impactés par les exportations de pétrole et de gaz. Pour les Pays-Bas, le pays a souffert de la part toujours élevée des énergies fossiles dans sa production d’énergie, comparée aux pays de sa catégorie, ainsi que de sa forte exposition au changement climatique et à l’élévation du niveau de la mer. Un rythme de transition énergétique plus lent a ainsi entraîné de nombreuses conséquences.
Le cas de la France
La France se classe 6e du classement avec une note globale de 84. Elle est suivie du Luxembourg et précédée par l’Autriche. Avec un score de 98 % pour le Capital Naturel, le pays se situe dans la moyenne des 10 premiers du classement, avec des critères comme la Réglementation environnementale et la Préservation. C’est le Capital Social (85 %) qui pénalise le plus la France au classement général. Il inclut notamment du niveau de mise en œuvre des processus démocratiques, de corruption et de sécurité.
« Nous sommes très fiers de lancer ce nouveau modèle d’analyse des émetteurs souverains qui reconnaît que la destruction de notre environnement naturel engendre des conséquences économiques et sociales de long terme. Le monde de la finance doit intégrer ces facteurs afin de maximiser la création de valeur dans la durée », déclare Vincent Hamelink, CIO de Candriam, à propose des résultats obtenus.
« Si nous sommes très satisfaits de voir les autorités réglementaires reconnaître l’importance accrue du changement climatique et de la préservation de l’environnement, nous sommes convaincus que le secteur doit aller de l’avant et faire évoluer la manière dont nous abordons la production, la consommation et l’investissement. En ce qui concerne les problématiques de soutenabilité, il n’est plus possible de colmater les brèches, car les fissures sont devenues trop importantes », ajoute Kroum Sourov, Analyste Emetteurs Souverains chez Candriam.
Focus sur la méthodologie
Dans son approche, Candriam reconnaît que le Capital Naturel est une ressource limitée. Afin d’intégrer cette contrainte au modèle le plus récent, le score Capital Naturel est utilisé comme multiplicateur pour les trois autres formes de capital. Les résultats du modèle prennent également en compte les progrès effectués dans le cadre des 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.
Le modèle est composé de plus de 400 critères individuels permettant de capter une large palette de facteurs. Candriam s’appuie sur des données collectées auprès de différentes sources privées, publiques et publiées par des ONG. Les analystes évaluent ensuite la pertinence de chacun des facteurs, pour chaque pays, sur les 10 dernières années.