La Banque Neuflize OBC recrute une Directrice des Risques France et membre du Directoire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Neuflize OBC — banque privée française — a annoncé ce vendredi 17 décembre la nomination de sa Directrice des Risques France et de membre du Directoire de la Banque. Nathalie Fradin Depauw (45 ans) succède ainsi à Ido Gonen, nommé Responsable des décisions de crédit de la banque néerlandaise ABN AMRO, maison-mère de Neuflize OBC.

Croissance des activités de banque privée

Nathalie Fradin Depauw aura pour mission d'assurer avec son équipe, en lien avec le Business, la gestion et le suivi des risques de la banque pour une croissance saine et durable des activités de Private Banking, en ligne avec les objectifs stratégiques d'ABN AMRO.

« Avec plus de 20 ans d'expérience dans le domaine bancaire, Nathalie Fradin Depauw possède une forte expérience internationale, acquise aux Etats-Unis et en Asie. Son expertise tant dans le Risk Management que les études de Crédits sera un véritable atout pour la Banque Neuflize OBC », déclare Laurent Garret, président du Directoire.

Focus sur le parcours de Nathalie Fradin Depauw

La Banque Neuflize OBC recrute une Directrice des Risques France et membre du Directoire
Nathalie Fradin Depauw

Nathalie Fradin Depauw est diplômée de l'ESCP Business School (1999) et de l'INSEAD (Executive Master in Change, 2014) Elle a réalisé la majorité de sa carrière à la Société Générale. Nathalie Fradin Depauw débute au sein du département Inspection, puis rejoint en 2008 la Direction des Services Financiers Spécialisés en tant que Superviseur de la zone Amérique du Nord et Centrale avant de devenir CRO de SG Equipement Finance USA en 2009.

En 2013 elle rejoint à Hong Kong l'équipe régionale Wholesale Credit Risk d'HSBC Asie en tant que Senior Manager en charge du crédit et devient Global Head of Risk Identification pour HSBC sur la clientèle wholesale. De retour en France, Nathalie Fradin Depauw est nommée, en 2018 Responsable du monitoring et de la transformation pour la clientèle CIB de Société Générale, puis se voit confier la création du département d'analyse du risque de crédit de portefeuille sur la clientèle non retail qu'elle dirige jusqu'en 2021.

Nathalie vient de rejoindre la Banque Neuflize OBC en tant que Directrice des Risques France et membre du Directoire. « Je pourrai m'appuyer sur une équipe de 45 professionnels qui a pour objectif de gérer tous les risques – par exemple le risque de crédit mais aussi les risques non financiers comme le risque opérationnel – en mettant en place avec le Business, en tant que première ligne de défense, des dispositifs efficaces de détection, suivi, quantification, revue et escalade des risques » détaille-t-elle.

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L’ACPR publie son rapport 2020 sur le marché français de la banque et de l’assurance

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce mardi 12 octobre son rapport statistique annuel, « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2020 ». Ce document complète le dernier rapport d'activité de l'ACPR, publié le 28 mai dernier. Il présente les principaux chiffres du marché français de la banque et de l’assurance.

Contexte économique dégradé

Les données prudentielles et comptables de l'étude ont été collectées auprès des établissements bancaires et des organismes d’assurance supervisés par l’Autorité. L’ACPR veille à la solidité financière des secteurs de la banque et de l’assurance en France, à la prévention et à la maîtrise des risques afférents à leurs activités.

2020 a été marquée par les répercussions financières, économiques et sociales de la crise sanitaire et a enregistré un recul sans précédent de l’activité économique. Dans ce contexte dégradé, les banques et les assurances français — forts d’une situation de solvabilité et de liquidité solide — ont contribué, par leur activité de crédit et de financement, à atténuer le choc d’activité sur l’économie réelle, accompagnant la reprise.

Bilan de la crise sanitaire

Le total de bilan de l’ensemble du secteur bancaire français s’est accru de 970 Mds€ (+11 %), passant de 8 671 Mds€ en 2019 à 9 641 Mds€ en 2020. Le secteur a contribué au financement de l’économie (+ 170 Mds€ de prêts à la clientèle non financière) — accompagnant ainsi la reprise. Malgré des revenus et des résultats en baisse, en raison notamment d’une hausse du coût du risque, le système bancaire français se compare favorablement au niveau européen en termes de solvabilité et de rentabilité.

Le secteur français de l’assurance a su faire face aux conséquences de la crise sanitaire et économique — dans un environnement de taux d’intérêt bas qui a affecté le niveau de rendement de ses investissements financiers, majoritairement orientés vers des produits obligataires. Cela a pesé sur l’évolution du taux de couverture de la solvabilité des organismes qui demeure toutefois à un niveau élevé en moyenne fin 2020 (242 %).

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GoCardless nomme sa Directrice Générale Europe du Sud

La Rédaction
Le Courrier Financier

GoCardless — fintech mondiale, spécialisée dans les paiements de compte à compte (A2A) — annonce ce mercredi 28 juillet la nomination de sa nouvelle Directrice Générale Europe du Sud. L'arrivée d'Alexandra Chiaramonti va soutenir la croissance rapide de GoCardless dans la région.

Focus sur le profil d'Alexandra Chiaramonti

GoCardless nomme sa Directrice Générale Europe du Sud
Alexandra Chiaramonti

GoCardless va notamment accélérer sa présence sur le marché français, où l’entreprise a déjà triplé sa base de clients depuis l'ouverture de son bureau parisien en 2018. Basée à Paris, Alexandra Chiaramonti rejoint GoCardless après avoir été CEO de GoBeep, plateforme qui génère des revenus supplémentaires en magasin et en ligne pour les commerces de détail.

Auparavant, Alexandra Chiaramonti a occupé les postes de Director of Product Rollout & Global Advertiser Strategy chez Criteo et de Managing Director chez Teemo. Son expérience dans la mise à l'échelle et le développement d’entreprises à l’international lui donnent les compétences pour diriger la croissance de l'entreprise.

Stratégie de croissance

Dans le cadre de sa croissance, GoCardless accélère sa stratégie Open Banking. En combinant les paiements Open Banking avec son réseau mondial de prélèvement bancaire, GoCardless va aider les entreprises à collecter des paiements ponctuels et récurrents sur une plateforme unique — offrant aux commerçants une alternative aux cartes bancaires, en exploitant les pouvoirs des paiements de comptes à comptes (A2A).

« Nous ouvrons de nouveaux segments de marché importants avec Open Banking, y compris les abonnements B2C, ce qui renforcera encore notre croissance dans la région. Il est maintenant temps de faire appel à un leader qui peut nous aider à faire évoluer l'organisation sur ce marché et Alexandra est la personne idéale », explique Even Walser, Chief Revenue Officer de GoCardless.

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Etats-Unis : la Fed s’en tient à son script

Christophe Donay
Pictet Wealth Management
Aux Etats-Unis, la poussée d'inflation sur les marchés n'inquiète pas la Réserve fédérale (Fed). Quelles perspectives à court et moyen terme pour la croissance économique ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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EXCLUSIF / Transition des taux de référence interbancaires : vers un nouveau séisme financier ?

Stephan Eyoum
Groupe Square
En 2022, la réforme des taux de référence interbancaires aura un impact direct sur les marchés. Quels sont les enjeux de cette réforme ? Comment faire face à la transition ? L'éclairage de Stephan Eyoum, Consultant Senior chez Groupe Square.
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ACPR-AMF : le Pôle commun Assurance Banque Epargne publie son rapport 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte de la crise sanitaire, le Pôle commun Assurance Banque Epargne de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce mercredi 16 juin publie son rapport annuel 2020. En 2020, les deux institutions ont poursuivi leurs actions en matière de veille et de contrôle des pratiques commerciales et de lutte contre les escroqueries financières.

Dix ans après sa création, le Pôle commun s’est installé dans le paysage réglementaire comme un lieu de coopération renforcée entre les deux autorités, au service de la protection des clients du secteur financier. Les confinements et mesures sanitaires qui se sont succédés en 2020 ont accéléré la modification du comportement des épargnants et la généralisation de l’usage du numérique dans le secteur financier.

Transformation des usages

Cette transformation des usages est observée de près par les autorités. Elle facilite la fluidité de la relation-client, allège les contraintes de temps et de lieu. Pour autant, elle ne devrait pas amoindrir la compréhension ou la qualité du consentement du client mais au contraire les renforcer.
Face à la recrudescence des offres frauduleuses dans cette période troublée, les équipes du Pôle commun ont intensifié leurs actions de prévention et de communication, en particulier sur les réseaux sociaux.

Des vidéos pédagogiques et des communiqués de presse ont notamment permis d’informer les épargnants des nouveaux risques d’arnaques financières sur internet ou au travers de contacts téléphoniques non sollicités. Cette année, les autorités ont spécifiquement appelé les épargnants à redoubler d’attention face à l’augmentation des usurpations d’identité d’acteurs autorisés. Elles ont ajouté plus de 1 100 acteurs non autorisés sur les différentes listes noires.

Informer les épargnants

Dans un contexte d’incertitudes sur le plan économique et financier, le Pôle commun a répondu aux nombreuses interrogations des épargnants, certains inquiets ou en difficultés, d’autres faisant leurs premiers pas en Bourse. La plateforme téléphonique Assurance Banque Épargne Info Service (ABEIS) a reçu plus de 170 000 appels.

De nouveaux contenus informatifs et des vidéos sur des sujets clés, notamment les projets d’épargne, ont été mis en ligne sur le site Internet qui a enregistré une audience de 1,3 million de visites en 2020, en hausse de 16 % par rapport à 2019. Les autorités ont également organisé à l’automne 2020 un cycle de 40 conférences pédagogiques en ligne, les « Rendez-vous de l’épargne », en collaboration avec la Banque de France.

Lutter contre le Green Washing

En 2020, la veille réalisée sur quelque 1 500 publicités financières a révélé deux tendances marquées : la promotion des contrats d’assurance-vie en unités de compte (UC) et la promotion des produits d’investissement mettant en avant des arguments liés à la finance durable. La proposition d’une épargne plus dynamique s’inscrit dans un environnement macroéconomique de taux d’intérêt durablement bas.

Les autorités attendent des professionnels un accompagnement adapté des clients, dans le respect des promesses faites aux épargnants. Le Pôle commun coordonne les actions des autorités pour lutter contre le « verdissement de façade » des produits financiers. Il accompagne la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire européen sur le recueil des préférences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des clients.

Se préparer pour 2022

Le Pôle commun s’est attaché tout au long de 2020 à coordonner les contrôles menés auprès des professionnels du secteur financier par chacune des autorités et à en partager les constats pour améliorer la supervision de la Place. Les travaux thématiques se sont poursuivis sur le parcours digital du client, la déshérence de l’épargne salariale ou l’auto-placement de titres financiers auprès d’une clientèle non professionnelle.

S’agissant de la commercialisation de produits financiers aux personnes âgées vulnérables, à l’issue des échanges du Pôle commun avec la Place au travers de cinq ateliers thématiques, les autorités ont publié en avril 2021 un rapport de synthèse et une communication aux acteurs du secteur financier les appelant à se saisir du sujet pour être en mesure de présenter leurs avancées en 2022. 

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ETF : Amundi rachète Lyxor pour se renforcer sur le marché européen

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, la banque Société Générale (SG) est entrée en négociations exclusives avec Amundi en vue de lui céder sa filiale de gestion d'actifs Lyxor. Quelle place Amundi va-t-elle prendre désormais sur le marché des ETF européens ? Peut-elle faire de l'ombre à son concurrent, l'Américain BlackRock ?
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Rachat : Amundi en négociations exclusives pour l’acquisition de Lyxor

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — premier gestionnaire d’actifs européen et spécialiste de l’investissement responsable — annonce ce mercredi 7 avril son entrée en négociation exclusive avec Société Générale en vue de l’acquisition de Lyxor. Ce rachat doit avoir lieu pour un prix en numéraire de 825 M€ — soit 755 M€ hors capital excédentaire (70 M€ par rapport aux exigences réglementaires s’appliquant à Lyxor en tant que société de gestion).

Fondé en 1998 et pionnier des ETF en Europe, Lyxor gérait 124 Md€ d’encours à fin décembre 2020 (sur le périmètre d’acquisition envisagé). Lyxor est l’un des acteurs majeurs sur le marché des ETF (77 Mds€ d’encours au 31 décembre 2020, troisième acteur en Europe avec une part de marché de 7,4 %). Elle dispose d’expertises reconnues  en gestion active (47 Md€), notamment à travers sa plateforme de gestion alternative (fonds UCITS notamment) pour des banques privées et des gestionnaires d’actifs.

Renforcer l'expertise d'Amundi

Avec cette opération, Amundi deviendrait le spécialiste européen de la gestion des ETF, avec 142 Md€ d’encours combinés, une part de marché de 14 % en Europe (6,2 % pour Amundi seule), et un profil diversifié tant en terme de clientèle que de géographie. Amundi disposerait ainsi de leviers puissants pour accélérer sa trajectoire de développement sur le marché en forte croissance des ETF, tout en complétant son offre dans la gestion active, en particulier en actifs alternatifs liquides et en solutions d’advisory.

« L’acquisition de Lyxor sera un accélérateur du développement d’Amundi, car elle renforcera nos expertises, notamment dans les ETF et la gestion alternative », réagit Yves Perrier, Directeur Général d’Amundi. Avec un potentiel de synergies élevé, cette transaction conforme à la discipline financière d’Amundi serait fortement créatrice de valeur, avec :

  • une valeur d’entreprise représentant un multiple P/E 2021e de ~10x (avec les seules synergies de coûts) ; 
  • une relution du bénéfice net par action d’environ 7 % (avec les seules synergies de coûts) ;
  • un Retour sur Investissement supérieur à 10 % à horizon 3 ans (avec les seules synergies de coûts).

Finalisation d'ici février 2022

Cette acquisition s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe Crédit Agricole, qui entend renforcer son positionnement dans les métiers de l’épargne. La finalisation de cette transaction interviendra au plus tard en février 2022, après consultation des instances représentatives du personnel, et sous réserve d’obtention préalable des autorisations des autorités réglementaires et de la concurrence compétentes.

« Cette opération s’inscrit pleinement dans la stratégie de renforcement du groupe Crédit Agricole dans les métiers d’épargne. Elle permettra également de renforcer les relations d’affaires avec notre partenaire historique Société Générale. Enfin, en créant en France le premier acteur européen de la gestion passive, elle contribuera à renforcer le positionnement post-Brexit de la place financière de Paris », conclut Yves Perrier.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Gestion thématique : BNP Paribas AM lance un fonds sur la croissance inclusive

La Rédaction
Le Courrier Financier

BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) — filiale de gestion d'actifs de la banque BNP Paribas — annonce ce mardi 23 février la restructuration du fonds « BNP Paribas Human Development », qui prend désormais le nom de « BNP Paribas Inclusive Growth ». Objectif, développer une nouvelle stratégie d'investissement axée sur la croissance inclusive afin de réduire les inégalités liées au revenu, à l'éducation, au genre, à l'origine ethnique, à l'origine géographique, l'âge, ou le handicap

Dimension sociale et performance financière

L'évolution de ce fonds s'inscrit pleinement dans la stratégie Global Sustainability de BNPP AM, dont l'Egalite et la Croissance Inclusive constituent — aux côtés des thématiques de la transition énergétique et l'environnement — l'un des trois piliers clés. Cette thématique constitue une composante essentielle des scores environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des entreprises ; la dimension sociale est d'ailleurs mise en exergue par la crise économique et sanitaire actuelle.

Labellisé investissement socialement responsable (ISR) en France, « BNP Paribas Inclusive Growth » investit dans des entreprises « qui contribuent positivement à la diversité et à l'inclusion » explique BNPP AM. Sa stratégie d'investissement repose sur cinq grands challenges sociaux, identifiés comme causes majeures des inégalités :

  • préserver les plus fragiles de la précarité ;
  • favoriser la mobilité sociale ;
  • développer une offre de qualité accessible au plus grand nombre ;
  • respecter l'éthique des affaires ;
  • promouvoir la décarbonation et la biodiversité.

BNPP AM s'appuie sur « la conviction que la croissance inclusive est créatrice de performances financières durables et d'une meilleure gestion des risques à long terme ». Le fonds « BNP Paribas Inclusive Growth » vise à offrir aux investisseurs institutionnels et épargnants des rendements attractifs, « tout en contribuant à une économie qui crée des opportunités pour tous ».

Méthodologie propriétaire...

BNPP AM développe une méthodologie d'évaluation propriétaire, qui associe l'expertise de son département de recherche quantitative et les capacités d'analyse des données extra-financières par son équipe d'experts en analyse ESG. Toutes les valeurs sont ainsi notées sur 100, en fonction d'indicateurs ESG associés à une gamme spécifique de critères « croissance inclusive » dont notamment :

  • les contrats de travail ;
  • les conditions de travail ;
  • l'égalité salariale ;
  • la diversité des profils au sein de l'entreprise ;
  • le pourcentage de femmes managers ;
  • la présence de femmes aux postes de direction ;
  • le management des talents ;
  • la formation professionnelle ;
  • l'offre de produits et services à destination des consommateurs à faible revenu ;
  • le politique de rémunération des dirigeants. 

...pour déterminer un score inclusif

Le « score inclusif » final attribué à chaque société est établi sur la base d'une surpondération des critères sociaux — qui comptent pour 65 % du score inclusif, contre 20 % pour les critères de gouvernance et 15 % pour les critères liés à l'environnement. Il permet ainsi d'identifier les spécialistes de la croissance inclusive. Les entreprises obtenant une note inférieure à 20 sur 100 sont automatiquement exclues de l'univers d'investissement.

Cette approche sélective permet à BNP Paribas Inclusive Growth de répondre à l'ensemble des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies au travers de la thématique du fonds. Quatre objectifs sont adressés en priorité : l'accès à des emplois décents, la réduction des inégalités, l'égalité entre les sexes et la lutte contre la pauvreté.

Creuser la thématique sociale

« En intégrant des indicateurs de performance spécifiques d'une entreprise, tels que le taux de rotation des effectifs ou la diversité au sein du conseil d'administration notre modèle propriétaire permet de filtrer l'univers d'investissement. Sur le millier d'entreprises ainsi retenues, notre approche financière permet de retenir un portefeuille d'actions concentré sur 40 à 60 titres. Cette gestion de forte conviction nous permet ainsi d'identifier les leaders de la croissance inclusive », commentent Maria Luz Diaz Blanco et Anne Froideval, gérantes du fonds Inclusive Growth.

« Le fonds BNP Paribas Inclusive Growth s'inscrit dans la continuité des travaux de BNPP AM sur la thématique sociale et répond à la demande de nos clients. Nous sommes convaincus que les entreprises qui mettent en œuvre les meilleures pratiques de diversité et d'inclusion auprès de leurs collaborateurs, leurs clients ou encore leurs fournisseurs peuvent obtenir de meilleurs résultats financiers. Ce constat résonne d'autant plus fort avec la crise de Covid-19 qui accéléré l'émergence des considérations sociales dans les prises de décision en matière d'investissement », ajoute Delphine Riou, Analyste ESG chez BNP Paribas Asset Management.

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Stanhope Capital Group nomme un co-dirigeant de ses activités de banque d’affaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stanhope Capital Group — société indépendante de gestion d’actifs — annonce ce mercredi 10 février une nouvelle étape dans le développement de ses activités de banque d’affaires. Pierre Mallevays, fondateur et directeur général de Savigny Partners (conseil en fusions acquisitions), rejoint Stanhope en tant que co-dirigeant de l’activité de banque d’affaires.

Développer la banque d'affaires

Il travaillera aux cotés de Nigel Spray, lui-même ancien dirigeant des activités Merchant Banking de Kleinwort Benson, qui est chez Stanhope depuis 2017.  Ensemble, ils piloteront l’expansion du groupe dans le domaine des fusions acquisitions et des marchés de capitaux. La base de clientèle de Savigny Partners sera absorbée par Stanhope Capital.

« Le développement de nos activités de banque d’affaires et de Private Equity est un élément clé de notre stratégie, consistant à répondre à l’ensemble des besoins de nos grands clients entrepreneurs depuis la gestion de leurs actifs liquides sur les marchés financiers jusqu’au conseil sur les opérations stratégiques liées à leurs entreprises ou à leurs participations dans le non-coté », déclare Daniel Pinto, fondateur et PDG de Stanhope Capital Group.

Le département banque d’affaires de Stanhope est actif dans de nombreux secteurs y compris les médias, l’agro-alimentaire, la technologie et le secteur minier. Récemment, Stanhope Capital était conseil de l’actionnaire principal de Terranga Gold dans l’opération de fusion de 5 milliards de dollars avec Endeavour, la société minière Canadienne cotée.

Perspectives du groupe

Le fonds Stanhope Entrepreneur, véhicule de capital développement créé par Stanhope Capital, était un des tous premiers investisseurs dans S4 Capital, le groupe de publicité numérique fondé par Sir Martin Sorrell en 2018 quand il quitta WPP.  Le fonds est aujourd’hui le second actionnaire de S4 Capital après son fondateur.  La société est aujourd’hui cotée à Londres avec une capitalisation boursière de plus de 3,5 milliards de dollars.

En novembre 2020, Stanhope Capital Group a annoncé sa fusion avec FWM Holdings, propriétaire notamment de Forbes Family Trust. A l’issue de cette opération, le groupe gère plus de 24 milliards de dollars à partir de ses 6 bureaux en Europe et aux Etats-Unis. 

Focus sur le profil de Pierre Mallevays

Stanhope Capital Group nomme un co-dirigeant de ses activités de banque d’affaires
Pierre Mallevays

Avec plus de 30 ans d’expérience en fusions acquisitions, Pierre Mallevays est un expert reconnu dans les secteurs du luxe et des produits de consommation. Chez Savigny Partners il a conseillé des acteurs prestigieux du secteur comme Lanvin, Céline, Christian Lacroix, Byredo, Delvaux et Tom Dixon. Avant de fonder Savigny Partners en 2005, Pierre Mallevays était en charge des acquisitions chez LVMH, où il travaillait directement avec le président directeur général, Bernard Arnault.

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