ESG : l’Europe adopte peu à peu une règlementation financière durable

Actualités - Aviva Investors publie cette semaine son rapport trimestriel dans le cadre de sa démarche d’engagement ESG. Dans l'actualité du secteur, les marchés financiers européens s'emparent de la question du développement durable.

En termes de gestion d’actifs, les efforts européens pour développer des marchés de capitaux plus durables commencent à porter leurs fruits. Dans son dernier rapport trimestriel publié ce mercredi 6 février, Aviva Investors se félicite de l’évolution de la réglementation, tant en Europe sur la finance durable qu’au Royaume-Uni sur la finance verte.

Gestion des questions RSE et intégration des critères ESG

L’Europe continue à donner l’exemple en matière de réglementation financière durable. Un certain nombre de propositions devraient obliger les propriétaires comme les gestionnaires d’actifs à rendre davantage compte des risques liés à la durabilité, et à intégrer les critères ESG des clients dans les exigences de développement durable.

Les superviseurs européens examinent l’utilité de donner des recommandations supplémentaires aux entités réglementées sur la manière de gérer les questions RSE. De son côté, le gouvernement britannique devrait répondre prochainement aux recommandations du groupe de travail sur la finance verte, en renforçant la réglementation britannique sur les facteurs ESG.

La Commission veut revoir sa règlementation de niveau 2

La Commission européenne a annoncé dans son Plan d’action pour la finance durable en mars 2018 son intention de revoir la réglementation de niveau 2 concernant les OPCVM, l’AIFMD, MiFID, Solvabilité II et l’IDD. Objectif de la manœuvre, définir les exigences liées à l’intégration de l’ESG dans les processus de décision d’investissement.

Véritables piliers de la législation européenne, ces règlementations encadrent l’ensemble de la chaîne d’investissement tant pour les gestionnaires que pour les propriétaires d’actifs. La demande d’informations techniques indique clairement l’intention de la Commission d’exiger que les « risques pertinents en termes de durabilité » soient intégrés dans trois domaines :

  1. les exigences organisationnelles des entreprises, notamment la gestion et la gouvernance des risques,
  2. les conditions de fonctionnement, en particulier la stratégie d’investissement et l’allocation des actifs,
  3. la gestion des risques

La Rédaction - Le Courrier Financier

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