Climat : LBPAM lance le premier fonds de dette infrastructure à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mardi 5 octobre le lancement de son fonds « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund ». Ce premier fonds de dette infrastructure à impact climatique permettra de piloter la contribution des projets financés aux objectifs des Accords de Paris. Il s’inscrit dans le développement de sa plateforme actifs Réels et Privés, tournée vers la finance durable.

A l’heure où le GIEC tire la sonnette d’alarme, le secteur infrastructures s’impose pour réduire les émissions carbones, à travers la décarbonisation du mix énergétique, l’électrification des usages et une meilleure sobriété énergétique. Le maintien de la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES) se traduirait par un scénario d’augmentation des températures de 4,5°C. La production d’énergie est aujourd’hui responsable de 78 % des émissions mondiales de GES, tandis que le secteur des transports reste l'un des principaux consommateurs d’énergie.

Méthode d'analyse d'impact

Le fonds à impact climatique « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund » répond à cet enjeu. Classé article 9 selon la réglementation SFDR, il vise à répondre à l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 13 de l'ONU — qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique en contribuant à la réduction des émissions carbone. Il se distingue par une méthode d’analyse en deux temps :

  • une sélection rigoureuse de l’univers d’investissement, basée sur la taxonomie européenne et ciblant trois secteurs : les énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes et économie circulaire) ; les transports électriques (transports en communs, mobilités douces et transports ferroviaires) ; l’efficience énergétique (Smart Grids, stockage et compteurs intelligents, pompes à chaleur, bâtiments économes en énergie) ;
  • une mesure d’impact objective réalisée par Carbone 4, au niveau des actifs et du portefeuille, sur la base de 3 indicateurs :  
    • la « part verte », c’est-à-dire le pourcentage d'alignement de chaque actif et du portefeuille avec la nouvelle Taxonomie Européenne. Le fonds s’est fixé l’objectif d’un minimum de 70 % de part verte dans son portefeuille ;
    • l’empreinte carbone, calculée en équivalent de tonnes de Co2 évitées ;
    • l’alignement des températures, contrôlé avec l’outil CIARA, développé par Carbone 4 et sponsorisé par LBPAM.

Plateforme actifs réels et privés

Réservé aux investisseurs institutionnels et d’une taille cible de 400M€, le fonds a pour vocation de proposer des financements de dette senior en Europe continentale. Pour initier cette nouvelle stratégie, LBPAM s’appuie sur l’expertise reconnue de sa plateforme Actifs Réels et Privés (3,5 Mds€, 16 experts expérimentés), dédiée aux investissements dans les infrastructures, l’immobilier et les entreprises en Europe.

Dès 2016, elle s’est mobilisée pour intégrer les critères extra-financiers dans ses stratégies et inscrire son action dans la finance durable. Dans cette continuité, la stratégie à impact sera conduite par l’équipe dette privée infrastructures, qui a déjà investi près de 1 Md euros dans la transition énergétique et mené plusieurs initiatives innovantes avec Carbone 4 et EY sur la mise en place d’outils de mesure de performance extra-financière.

Financer les infrastructures vertes

« La stratégie de LBPAM est résolument innovante et tournée vers l’ISR. Après avoir obtenu la labellisation ISR de l’ensemble de nos fonds fin 2020, la création de ce premier fonds à impact nous permet de franchir un nouveau cap, en ligne avec notre ambition d’être un acteur incontournable de la transition juste », explique Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Ce fonds constitue une étape importante dans le développement de notre plateforme Actifs Réels et Privés, marqué par l’ambition de positionner nos expertises comme un vecteur privilégié pour générer de l’impact climatique et sociétal. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’enrichissement de notre offre pour répondre plus largement aux besoins de nos clients. A ce titre, nous préparons également le lancement de nouvelles stratégies offrant des couples rendement risque complémentaires à ceux de nos offres existantes », complète René Kassis, Directeur des Actifs Réels et Privés de LBPAM.

« Contribuer au financement d’infrastructures vertes apporte une réponse concrète à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. En combinant l’expertise de l’équipe dans le financement de la transition énergétique à la mise en place d’outils innovants qui nous permettent de reporter sur des indicateurs d’impact cohérents et homogènes, nous pouvons présenter un fonds article 9 qui répond aux besoins de nos investisseurs », ajoute Bérénice Arbona, Responsable dette infrastructures de LBPAM.

Lire (4 min.)

Private Equity : Mirova lance son premier fonds à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mirova — filiale de Natixis Investment Managers, dédiée à l’investissement durable — annonce ce mercredi 29 septembre le lancement de son fonds de Private Equity à impact, « Mirova Environment Acceleration Capital ».

SFDR, un fonds classé article 9

A la veille du 1er anniversaire de la formalisation de sa mission d’entreprise, qui a pour objectif de démontrer que le rôle d’une société de gestion doit s’inscrire dans une volonté de transformation profonde de l’économie vers un modèle plus juste et plus durable, Mirova lance une nouvelle stratégie d’investissement à Impact.

La société de gestion est déjà un acteur de référence sur le financement à impact dans le non coté, notamment à travers les stratégies d’investissements dans les infrastructures de transition énergétique, les entreprises sociales et solidaires, et le financement de projet de capital naturel. Elle inscrit sa démarche d’investisseur responsable à impact au travers de ce nouveau fonds de Private Equity paneuropéen.

Objectif, investir dans des entreprises apportant des solutions et technologies innovantes durables contribuant à la transition environnementale. Le fonds et son équipe bénéficient également du soutien de l’équipe de recherche en développement durable, qui analyse les secteurs et les acteurs de la transition environnementale depuis bientôt 10 ans. Le fonds est classifié « Article 9 » dans le cadre de la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).

Transition environnementale

Le monde est confronté à des défis environnementaux urgents, globaux et interconnectés : réchauffement climatique, pollution de l’air, de l’eau et des sols, exploitation non durable des ressources, gestion des déchets, insécurité alimentaire, déforestation, disparition de la biodiversité, etc. Mirova pense qu’au même titre que les marchés boursiers, les investisseurs en capital-investissement ont un rôle essentiel à jouer dans la « décennie de l’action » qui laisse moins de 10 ans pour atteindre les ODD de l'ONU et combler un déficit de financement estimé à 2 500 Mds$ par an.

Alors que les infrastructures vertes sont devenues une classe d'actifs à part entière et que l’univers du capital-risque bénéficie d'un écosystème dynamique et florissant, la prochaine génération d’opportunités d’investissements à impact devrait se situer au stade du « capital d’accélération ». L’injection de capital est essentielle pour développer à plus grande échelle des innovations et des entreprises dotées de modèles économiques vertueux et écologiques.

Avec cette stratégie de Private Equity à impact, Mirova ambitionne de participer à la transition environnementale de l’économie tout en poursuivant l’objectif d'un rendement financier :

  • en déployant du capital d’accélération permettant de développer des entreprises durables ;
  • en adressant les méga-tendances porteuses de croissance ;
  • en soutenant des solutions et des technologies innovantes.

Mirova Environment Acceleration Capital

Le fonds cherche à investir selon 5 thèmes principaux d’investissement : villes intelligentes, ressources naturelles, technologies agri-agro, économie circulaire, énergies propres. Les entreprises cibles observent le profil suivant :

  • business model répondant directement à au moins un des ODD ciblés ;
  • des solutions et technologies innovantes matures ;
  • entreprises mettant en œuvre ou désireuses de mettre en œuvre de solides pratiques ESG ;
  • entreprises disposant d'un modèle économique éprouvé ;
  • entreprises rentables ou sur le point d’être rentables ;
  • réalisant une opération dont la majorité devra servir à une augmentation de capital visant à accélérer la croissance de l'entreprise

Le fonds vise une levée de fonds de 300 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels et privés.

Des investisseurs expérimentés

Marc Romano, Directeur Private Equity Impact, a rejoint les équipes de Mirova en juillet 2021 pour lancer cette nouvelle stratégie, après avoir accompagné la société dans la définition de ce projet comme consultant. Il sera accompagné d’une équipe de 5 personnes complémentaires et possédant collectivement l’expérience de tous les stades de l’investissement. Tous sont impliqués dans la création de modèles économiques aux effets positifs, reposant sur de fortes convictions personnelles.

L’équipe bénéficiera de la plateforme d’investissements à Impact développée par Mirova depuis sa création et qui totalise aujourd’hui 2,3 Mds€ d’investissements dans des actifs non-cotés. Cette plateforme apporte ainsi un savoir-faire dans l’investissement au sein d’entreprises et de projets non cotés à fort impact, grâce à la mobilisation de très nombreuses ressources et expertises dans les équipes Infrastructures de transition énergétique, Capital naturel, Solidaire et Recherche en durabilité.

Un premier investissement

« Nous sommes convaincus que les investisseurs en private equity ont un rôle essentiel à jouer pour faciliter le développement de modèles économiques à impact, en apportant du capital qui constitue un moteur d’accélération pour des entreprises innovantes et les solutions qu’elles proposent face aux défis environnementaux », déclare Marc Romano, Directeur Private Equity Impact chez Mirova.

« Depuis sa création, Mirova est un acteur qui vise à faciliter la transition vers un modèle économique durable répondant aux enjeux sociaux et environnementaux à travers des solutions d’investissement innovantes et impactantes. Il était naturel pour nous d’ajouter à notre expertise une stratégie dédiée aux entreprises non cotées », déclare Anne-Laurence Roucher, Directrice générale Déléguée de Mirova.

Le fonds vient de réaliser un premier investissement dans Ombrea, société spécialisée dans la gestion et protection des cultures face aux aléas climatiques combinées à la production d’électricité photovoltaïque.

Lire (6 min.)

Obligations vertes : GAM lance une stratégie climat durable pour soutenir la transition environnementale

La Rédaction
Le Courrier Financier

GAM Investments — groupe de gestion d'actifs indépendant, dont le siège est à Zurich (Suisse) — annonce ce mardi 7 septembre lancer une stratégie obligataire climat durable, dont l’allocation est tournée vers les obligations vertes et durables émises par le secteur financier européen et avec un impact environnemental positif. C’est la seconde stratégie à voir le jour en 2021, dans l’optique de bâtir la gamme de produits durables de la firme.

La notation moyenne de la stratégie est BBB+. Elle entre dans le cadre de l’Article 9 de la SFDR qui implique la réception par les investisseurs de rapports d’impact annuels mettant en avant les bénéfices quantitatifs environnementaux associés de leur placement.

Développement durable

Le marché obligataire des solutions pour le développement durable pèse plus de 100 000 milliards de dollars américains et la mobilisation de ces capitaux est cruciale pour progresser dans la transition vers une économie bas carbone. Dans cette optique, GAM a également rejoint l’initiative Climate Bonds, qui vise à faire avancer ce processus.

Le lancement de la stratégie obligataire climat durable confirme le rôle central que joueront les banques dans la transition environnementale — en tant que source principale de financement pour les sociétés européennes et les petites et moyennes entreprises (PME).

Au premier semestre 2021, l’émission d’obligations vertes par des banques européennes a atteint 100 milliards de dollars américains, dont un record de 33 milliards de dollars américains de nouvelles émissions. Ces émissions devraient rester élevées, car elles sont favorisées par l’engagement des banques dans le financement de l'économie « verte ».

Approche active bottom-up

La stratégie obligataire climat durable sera gérée par Atlanticomnium S.A., une société de gestion de fonds indépendante basée à Genève (Suisse), spécialisée dans l'investissement dans le crédit depuis sa création en 1976 et qui gère les actifs de GAM depuis 1985. La stratégie tire parti de l'expérience d’investissement de l’équipe dans les obligations d’organismes financiers, de son historique d’analyse des émetteurs et de partenariat, et de ses relations étroites avec les émetteurs et les autorités de réglementation.

La stratégie adopte une approche active, bottom-up et à forte conviction, axée sur les obligations dont les produits sont alloués aux projets verts éligibles proposés par les capitalisations du marché et dont l’impact est mesurable, notamment l’énergie renouvelable et l’écoconstruction. Pour identifier les obligations susceptibles de délivrer un impact significatif, l’équipe applique son cadre exclusif d’évaluation des obligations vertes.

Ce cadre comporte trois couches d'analyse qui s'intègrent dans le processus global et de longue date de l’équipe : analyse de l’émetteur, de l’obligation et du niveau d’actifs verts. Chaque couche fait l’objet d’une évaluation individuelle menée à l’aide de méthodes d’analyse exclusives et de données tierces externes. Le partenariat est également un aspect clé du cadre appliqué par l’équipe pour parfaire son analyse et encourager l’amélioration des normes avec chaque pilier.

Face au changement climatique

« Le changement climatique est l’un des risques les plus importants et les plus pressants pour l’économie mondiale, et les banques ont un rôle clé à jouer pour mener la transition environnementale en soutenant aussi bien les grandes entreprises que les petites. Nous pensons que notre expertise dans les investissements financiers et une approche bottom-up solide pour sélectionner les obligations vertes sont fondamentales pour générer un impact positif sur l’environnement pour nos investisseurs », déclare Grégoire Mivelaz, gérant de fonds chez Atlanticomnium

« Les gestionnaires d’actifs et de fortune contrôlent plus de 110 000 milliards de dollars américains de capitaux et la manière dont ces actifs sont gérés sera cruciale pour atteindre les objectifs mondiaux partagés de zéro émission nette d’ici 2050 ou avant. Nous pensons fermement que les gestionnaires d’actifs doivent être en première ligne pour mener ce changement et concevoir des solutions qui aideront nos clients à faire leur chemin dans la transition vers le bas carbone », indique Stephanie Maier, Directrice mondiale Sustainable and Impact Investment chez GAM.

« Nous sommes heureux d’accueillir GAM dans l’initiative Climate Bonds. Les banques jouent un rôle crucial pour orienter les capitaux vers les projets du marché qui favorisent la transition écologique et pour développer des solutions comme celle-ci, ce qui est impératif pour permettre une transition rapide vers une économie décarbonée et responsable vis-à-vis du climat », conclut Sean Kidney, CEO et cofondateur de l’initiative Climate Bonds

Lire (4 min.)

Capital investissement : Epopée Gestion finalise un premier closing de 84 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Epopée Gestion — entreprise d’investissement co-fondée par Ronan Le Moal et Charles Cabillic en septembre 2020 — finalise ce jeudi 15 juillet une première levée de fonds à hauteur de 84 millions d’euros pour son fonds de capital investissement Epopée Transitions I.

Stratégie ESG

Le fonds a vocation à intervenir sur le long terme auprès de PME et ETI du Grand Ouest afin d’accompagner les dirigeants dans leurs projets de croissance et de transitions digitales, environnementales et sociétales.

Le fonds met en place une stratégie Environnementale, Sociale et de Gouvernance (ESG) qui incite toute entreprise du portefeuille à définir et suivre des critères de performance extra-financière. L’objectif consiste à revitaliser les territoires ruraux et générer un impact sociétal global.

Impact et emploi

Ce premier closing a été réalisé auprès de grands institutionnels français parmi lesquels Bpifrance, Tikehau Capital, MACSF, La Région Bretagne, Macif, Matmut, Caisse d’Epargne Normandie, ainsi qu’auprès d’entrepreneurs et de family office comme Louis Le Duff (Fondateur du Groupe Le Duff), Christian Roulleau (fondateur de Samsic), Malik Benrejdal (fondateur de IAD) ou encore Erwan Faiveley (via Faivinvest).

Epopée Transitions I est un fonds d’entrepreneurs pour les entrepreneurs. Sa vocation consiste à investir en fonds propres sur le long terme dans des PME ainsi que des ETI du Grand Ouest — de la Normandie à la Nouvelle Aquitaine — pour créer durablement de l’impact et de l’emploi dans les territoires.

84 millions d'euros

La particularité du fonds repose sur sa capacité à conjuguer accompagnement en fonds propres et accompagnement entrepreneurial pour soutenir les dirigeants dans leurs transitions qu’elles soient managériales, économiques, écologiques ou digitales.

Le fonds aura notamment recours à deux leviers : la croissance externe (stratégie de build-up) et un accompagnement opérationnel auprès des dirigeants par l’équipe d’accélération interne, pour transformer durablement les modèles d’entreprises. Pour ce premier closing, 84 millions d’euros ont été levés auprès d’une quinzaine de souscripteurs.

Critères de valeur durable

Les entreprises sont au cœur de la transition économique, écologique et solidaire. C’est pourquoi Epopée Gestion définira, avec elles, des critères de création de valeur durable pour prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Il s’agit pour Epopée Gestion de s’inscrire dans une démarche vertueuse globale, d’accompagnement au changement ; d'inciter les entreprises à intégrer les enjeux de création de valeur durable comme levier de transformation de la société — quel que soit le secteur d’activité de l’entreprise en question.

Des critères de performance extra-financière seront ainsi définis lors de chaque investissement, avec la mise en œuvre d’un plan d’actions ESG piloté par l’équipe de gestion. Une partie du carried sera directement indexé sur ces critères ESG.

Objectif 120 millions d'euros

Epopée Transitions I est un Fonds Professionnel de Capital-Investissement (FPCI) d’une durée de dix ans qui vise une taille finale de 120 M€. Le fonds investira principalement en qualité d’actionnaire minoritaire, en fonds propres ou quasi fonds propres, dans des entreprises de tout secteur : Telecom, santé, industrie, communication, agro-alimentaire, software, etc.

Epopée Transitions I prévoit d’investir un montant initial entre 2 et 10 millions d’euros dans une douzaine de participations. Il gardera une réserve financière pour accompagner durablement ces entreprises par des réinvestissements.

Proximité avec les territoires

Il fait partie des 10 premiers fonds à avoir obtenu le label « France Relance » dont l’objectif consiste à accompagner durablement la relance des entreprises dans les territoires. Le fonds a obtenu ce label grâce à son implication dans les territoires, ainsi qu’à son approche dans laquelle les impacts sociétaux et environnementaux sont fortement pris en compte.

Epopée Transitions I a la particularité d’être associé à un fonds de dotation au service des territoires et des écosystèmes locaux. Ce fonds permettra la réimplantation d’activités de première nécessité dans les villages du Grand Ouest et soutiendra ainsi la création d’emplois locaux.

Investir en fonds propres

Epopée Gestion abondera le fonds de dotation à hauteur d’un maximum de 10 % du carried du fonds et d’une partie des frais de gestion perçus par la société. Les souscripteurs d’Epopée Gestion peuvent également choisir d’abonder le fonds jusqu'à 5 % de leurs investissements dans une logique vertueuse de soutien global aux territoires et à leurs habitants.

« La vocation d’Epopée Transitions I est d’investir durablement en fonds propres dans des entreprises régionales pour faire éclore des champions régionaux en soutenant la croissance de PME et ETI. Dans un contexte marqué par une crise sans précédent, nous avons la conviction que les entreprises sont un puissant levier au service de la transformation sociétale et écologique », déclare Ronan Le Moal, co-fondateur d’Epopée Gestion.

« En combinant l’apport en capital à un soutien opérationnel, nous voulons avoir un impact global sur les territoires par la création d’emplois en local et la valorisation de circuits courts, au service d’une meilleure empreinte écologique et d’une plus grande qualité de vie », ajoute-il.

Lire (5 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Les Fonds de réemploi seront fléchés à 100 % vers l’économie sociale et solidaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat à l’économie sociale, solidaire et responsable, saluent ce jeudi 17 juin l’adoption par le Sénat de l’amendement du Gouvernement orientant l’intégralité des fonds de réemploi aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) — afin de soutenir l’emploi, l’insertion et la transition écologique.

Créés par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire dans le cadre de réforme des filières de la responsabilité élargie du producteur (REP), les fonds de réemploi vont entrer en vigueur à partir l’année prochaine au sein de certaines filières dont les déchets peuvent être facilement réutilisés dans une démarche d’économie circulaire.

Soutenir le reconditionnement

Il est ainsi prévu que les filières produisant des produits électriques et électroniques, des meubles, des textiles ou des articles de sport, de bricolage et de jardinage contribuent à ces fonds à hauteur de 5 % de leur contribution à la filière REP. Ces fonds permettront notamment de soutenir les acteurs qui réparent les objets et leur donnent une deuxième vie, soit pour être donné, soit pour être revendu.

Les acteurs de l’ESS qui œuvrent dans le domaine du reconditionnement de biens électroniques (téléphones, ordinateurs) ou d’électroménagers (lave-linge, petits appareils, etc.) pourront être ainsi soutenus dans leur action. En novembre dernier, Barbara Pompili et Olivia Grégoire s’étaient engagées auprès des acteurs de l’ESS afin d’assurer que l’intégralité de ces financements leur bénéficie spécifiquement, dans l’esprit de la loi de 2020.

Lire (2 min.)

PODCAST ECOFI / Agir pour le futur #2 L’urgence de la transition écologique :

La Rédaction
Le Courrier Financier
Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — lance son magazine radio de l'impact « Agir pour le futur », une série de podcasts sur les enjeux, les impacts et les opportunités des transitions. Venez écouter le deuxième épisode !
Lire (1 min.)

Investissement durable : l’AFFO publie son 7e livre blanc

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française du Family Office (AFFO) — association à but non lucratif qui promeut lemétier de Family Office en France et en Europe — annonce ce lundi 7 juin la publication de son septième livre blanc, L’Investissement durable, un sujet précurseur des besoins des familles. Avec ce livre blanc, l'AFFO analyse ce sujet essentiel pour les Family Offices avec des professionnels reconnus.

Développement durable en 2021

Ce livre blanc questionne la définition de l’investissement durable, en lien avec le développement durable. Il analyse aussi bien les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU et les accords de Paris, que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et les piliers environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ainsi que le cadre réglementaire de l’Investissement Socialement Responsable (ISR), les labels et les enjeux des bilans carbone.

Le livre blanc a été rédigé la commission Investissement durable de l’AFFO, présidée par Florian Boulte. Il se penche sur les raisons de choisir l’investissement durable à travers l’intérêt manifesté par les investisseurs et les professionnels du patrimoine et de la gestion, mais aussi à travers des approches par opportunités et par risques. Il analyse enfin l’intégration de la durabilité dans une allocation d’actifs, selon les classes d’actifs et leurs différents impacts, tout en précisant le rôle du Family Office.

Réagir face à la crise sanitaire

« La crise sanitaire mondiale de 2020, nous a montré combien l’organisation de notre société, nos modes de vie, sont fragiles et peu résilients. Mais elle est aussi une formidable opportunité de faire le point sur les vrais enjeux des 30 prochaines années et d’infléchir notre chemin vers des modes de vie durables et inclusifs, les mieux à même de protéger les familles et leurs patrimoines », explique Florian Boulte.

« Néanmoins, il me semble difficile d’envisager « le monde d’après » sans avoir compris les principales lois physiques qui nous gouvernent, les limites qui s’imposent à nous et les ordres de grandeur des changements à envisager. Ce savoir est à mon sens ce qui permet d’appréhender les formidables opportunités liées au changement, ainsi que les risques importants qui pèsent sur les familles et leurs patrimoines », ajoute-t-il.

Choix d’investissement...

Jusqu’au début des années 1970, les principales monnaies n’étaient pas seulement des outils de transaction mais avaient aussi une contrepartie réelle dans le monde physique. Il existait ainsi une restriction à la création de monnaie, et donc au crédit. Ensuite, le monde physique et le monde monétaire ont été dissociés, mais notre thermomètre économique, le PIB, est resté le même. Le lien avec le monde physique a disparu, et notre perception de la durabilité s’est amoindrie.

Les théories économiques ne prennent en compte que les flux de ressources naturelles, les stocks étant considérés comme gratuits. Pourtant, tel n’est pas le cas, car en réalité, il faut intégrer les notions de dépréciation du stock, en qualité comme en quantité : le constat final est que nous vivons aujourd’hui essentiellement du capital.

...ou vision d’avenir ?

Progressivement, le capitalisme s’est imposé au niveau mondial. Il entraîne généralement dans son sillage paix, amélioration des conditions de vie, prospérité, développement et croissance. Mais chaque médaille a son revers, et celui du capitalisme est une vision à court terme, qui ignore les enjeux à long terme comme les limites physiques dans lesquelles il évolue, son impact sur l’environnement et sur la société. Les jeunes générations sont aujourd’hui conscientes qu’il est indispensable de changer de mode de vie et de modèle économique.

Cet équilibre repose sur un socle environnemental, afin de mettre en place une harmonie nécessaire à un monde économique prospère et pérenne. La durabilité n’est donc pas un choix d’investissement, mais une vision de l’avenir des générations suivantes. « Intégrer la durabilité dans ses choix d’investissement revient en quelque sorte à orienter son argent vers des projets qui auront un impact positif sur l’environnement et sur la société. Elle constitue une manière de se mettre au service de causes que personne ne peut plus se permettre d’ignorer », commente Florian Boulte.

Problématique climatique

Si le sujet de l’investissement durable va au-delà de la problématique climatique, celle-ci doit être traitée — elle en est la colonne vertébrale. Les entreprises familiales et les Family Offices auront un rôle essentiel à jouer dans la mutation qui s’annonce. Leurs visions s’inscrivent, par définition, dans le long terme. Pour ce livre Blanc, l’AFFO a préféré le terme d’investissement durable à celui d’investissement ISR, qui lui a semblé trop réducteur. La notion de durabilité est dynamique et évolue dans le temps. Elle se définit aussi en fonction des événements que nous traversons.

La pandémie du Covid a conduit à une baisse générale et massive de l’activité sur tous les continents, ainsi qu’à une baisse de marché inédite en temps de paix. Elle a aussi montré que les modèles d’affaires les plus résilients, les plus en phase avec nos besoins primaires et les capacités de notre planète, étaient ceux qui avaient le mieux résisté. « Le livre blanc Investissement durable opère un parti-pris qui replace la notion de durabilité dans le contexte actuel des enjeux de développement durable. Il évoque les différentes raisons pour lesquelles le choix de l’investissement durable va vraisemblablement s’imposer et analyse la question de savoir comment placer la durabilité dans une allocation d’actifs », précise Florian Boulte.

Lire (5 min.)

Protection des océans : DWS lance le fonds actions Concept ESG Blue Economy

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS Group (DWS) — gérants d’actif mondial — annonce ce mardi 8 juin le lancement de « DWS Concept ESG Blue Economy », un fonds actions mondiales positionné sur la protection des océans. DWS ainsi élargit sa gamme de produits thématiques ESG. L'objectif du fonds, géré par Paul Buchwitz, est de soutenir « l'économie bleue » et d'avoir un impact positif sur les actions durables des entreprises. L'accent est mis sur les actions d'entreprises liées aux écosystèmes côtiers et marins.

Le choix de l'économie bleue

Le potentiel est gigantesque. « L'économie bleue devrait croître deux fois plus vite que l'économie établie d'ici 2030 », déclare Paul Buchwitz à l’occasion de la Journée des océans du 8 juin 2021. Le World Wide Fund for Nature (WWF) estime la valeur mondiale des actifs liés aux océans à environ 24 000 milliards de dollars. Et le « produit océanique brut » annuel des océans — 2 500 milliards de dollars — place l'économie bleue au huitième rang des économies les plus importantes au monde.

En raison de l'importance considérable des océans — non seulement en tant que ressource économique, mais aussi pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité —, l'Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP FI), en collaboration avec le WWF, a défini des critères pour cinq secteurs liés aux océans, que le DWS Concept ESG Blue Economy a intégrés dans le processus d'investissement.

Santé de l'écosystème marin

Le fonds se concentre, par exemple, sur les entreprises qui contribuent à freiner l'acidification des océans, à réduire la pollution marine et celles qui s'occupent de l'utilisation durable des ressources marines, des écosystèmes ainsi que de la pêche durable. Il s'agit notamment d'entreprises qui contribuent à la santé des océans et se concentrent sur la consommation durable, la réduction des émissions de carbone et la prévention de la pollution de l'eau. L'accent est mis sur les secteurs dépendant des océans : navigation et ports, énergie et ressources, tourisme côtier et aquaculture.

« Nous investissons dans des entreprises qui proposent des solutions susceptibles d'aider l'économie bleue à devenir plus durable. Toutefois, l'accent est également mis sur les entreprises qui utilisent l'océan comme une ressource et qui ont déjà commencé à transformer leurs modèles d'entreprise ou à démontrer leur volonté d'agir de manière plus durable à l'avenirEn outre, nous entamons un dialogue intensif avec certaines entreprises qui ont un impact négatif évident sur l'océan et qui ne se sont pas encore engagées sur la bonne voie », explique Paul Buchwitz.

Coopération avec le WWF

DWS s'appuie sur un partenariat avec le WWF, la plus grande organisation de protection de la nature indépendante au monde. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration pour fixer des objectifs de durabilité concrets et mesurables pour les entreprises et pour les documenter, les examiner et les évaluer régulièrement », déclare Paul Buchwitz. Avec ce partenariat, DWS élargit son engagement en faveur de la protection du milieu marin. Depuis 2019, DWS soutient notamment l'organisation Healthy Seas, qui débarrasse les océans du monde des filets fantômes.

« En réorientant les flux de capitaux vers des modèles économiques durables, l'industrie financière dispose d'un formidable levier qui peut être utilisé pour protéger la planète. En appliquant les critères de conservation marine aux entreprises, nous pouvons travailler avec DWS pour favoriser la transition des industries liées à la mer. Le fait que DWS, en tant qu'investisseur, puisse utiliser ses droits de vote ou attirer l'attention sur l'urgence de la transition des modèles commerciaux non durables dans les discussions avec les décideurs est particulièrement pertinent », ajoute Parisa Shahyari, économiste au WWF.

Lire (4 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

Comment la finance peut-elle contribuer à la sortie de la crise? Le Cercle des Economistes formule 14 propositions

La Rédaction
Le Courrier Financier

La finance, souvent perçue comme trop risquée, est un levier indispensable et actionnable immédiatement pour accompagner la sortie de crise

La mobilisation des 160 milliards d’euros d’épargne supplémentaire accumulés par les Français ces derniers mois sera une clé de la relance. Il ne faut pas non plus négliger le potentiel que peuvent avoir la finance et ses innovations pour accompagner les transformations structurelles de notre économie, notamment son « verdissement ». Mais encore faut-il mettre en place les bons dispositifs qui permettront à la finance de contribuer à la sortie de crise tout en garantissant un risque acceptable et une efficacité importante de ces outils. 

Pour que la finance contribue à la sortie de crise, le Cercle des économistes formule 14 propositions

Axe 1 > Mobiliser l'épargne pour relancer l'économie.

  1. Réconcilier l’exigence de rentabilité des marchés financiers et la faible rentabilité des projets de long terme, ainsi que le risque associé à l’ensemble des investissements, en conjuguant les financements privés et publics à travers Bpifrance, et en donnant des garanties publiques sur l’épargne des seniors engagée dans ces projets.
  2. Réformer la fiscalité de l’épargne afin d’inciter les français à investir dans des produits plus risqués et à plus long terme, qui permettent de financer les entreprises.
  3. Instaurer une garantie à terme et non une garantie à chaque instant de l’assurance-vie, comme c’est actuellement le cas en pratique pour l’assurance-vie en euros, afin de permettre la diversification des portefeuilles des assureurs.
  4. Créer des institutions publiques de titrisation de crédits des ménages, à l’image des agences Freddie Mac et Fanny Mae aux Etats-Unis, afin de transférer une partie du risque vers l’Etat et permettre aux ménages d’allonger leurs horizons de placement.
  5. Éduquer à la culture du risque dès le secondaire, afin d’améliorer en profondeur la culture économique et financière des ménages.

Axe 2 > Maitriser l'endettement pour conforter la reprise.

  1. Revoir les normes prudentielles internationales « Bâle III » pour permettre aux banques centrales d’assurer la stabilité financière sans avoir à augmenter trop violemment leurs taux d’intérêt. Cela passe par le durcissement des règles d’allocation du crédit et de celles des banques centrales en matière de rachats d’actifs.

Axe 3 > Renforcer la confiance dans les marchés financiers, porter et accompagner leurs transformations.

  1. Investir massivement dans la recherche car elle sera la clé pour le développement du financement de l’économie.
  2. Renforcer la régulation et la supervision des « Special Purpose Acquisition Companies » (SPACs, sociétés créées ad hoc pour financer différentes opérations non encore identifiées à leur création) afin de permettre à ces dispositifs de se développer tout en veillant à la protection des investisseurs.
  3. Contrôler l’émergence des « stable coins », émises par les Big Techs (comme Facebook), qui constituent un véritable changement d’échelle des monnaies privées.
  4. Investir considérablement et rapidement dans la cybersécurité, car le développement des marchés ne peut souffrir de failles de sécurité déjà importantes.

Axe 4 > Créer les conditions d'une finance de la transition écologique et de l'essor de la finance "verte".

  1. Déterminer les critères d’une finance de la transition écologique, afin d’accompagner les entreprises qui se tournent vers un modèle « vert » à moyen terme.
  2. Définir un sentier de croissance du prix du carbone pour les années à venir, dans le cadre d’un accord international contraignant pour les Etats. Cela permettrait aux investisseurs de réduire l’incertitude sur les rendements futurs des actifs « verts ».
  3. Revoir les règles de « Bâle III » et « Solvency II » pour encourager les financements « verts » et à impact environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
  4. Établir une taxonomie internationale unique sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), afin que tous les marchés, investisseurs et autres acteurs de l’économie aient un référentiel commun.

Les replays de l’ensemble des débats seront disponibles sur cette page
à partir du mercredi 19 mai

Lire (4 min.)

Hôtellerie verte : Extendam signe un partenariat avec Betterfly Tourism

La Rédaction
Le Courrier Financier

Extendam — spécialiste du capital-investissement dans l'hôtellerie économique et milieu de gamme en Europe — annonce ce lundi 10 mai la signature d'un partenariat avec l'éditeur de logiciels Betterfly Tourism. Objectif, accompagner ses partenaires hôteliers dans la réduction de leur impact environnemental et la prise en comptes de critères sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur développement.

Le rapprochement a été initié fin 2020. Ce partenariat permet aux établissements du portefeuille d'Extendam — près de 240 établissements en France et en Europe — de calculer leur empreinte carbone, d’évaluer leur impact ESG, et de piloter leur progression en matière d’engagement durable. Extendam souhaite ainsi établir avec chacun de ses partenaires un plan d’action sur-mesure de réduction d'impact.

Quatre indicateurs ESG

Partenaire du dispositif de l’affichage environnemental de l’hôtellerie déployé par l’ADEME et le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, Betterfly Tourism calcule le niveau d’engagement environnemental de chaque hôtel sur la base de quatre indicateurs :

  • émission de COpar client ;
  • consommation d’eau ;
  • consommation d’énergie ;
  • et part des achats bio ou écolabellisés. 

Betterfly Tourism est ensuite en mesure d’attribuer à chaque hôtel une note entre A et E (A étant la meilleure note). Elle permet de renseigner les clients sur l’impact carbone de l’établissement de l’hôtel dans lequel ils choisissent de séjourner. Cette note est réévaluée chaque année. Tous les établissements mesurent ainsi leur progression, et impliquent l’ensemble de leurs collaborateurs dans une démarche de progrès collective.

L'empreinte environnementale

« Extendam souhaite contribuer à la transition environnementale du secteur de l'hôtellerie. Le tourisme durable est un challenge collectif, au cœur de l’hôtellerie demain, et pour lequel toutes les parties prenantes du secteur doivent être impliquées et engagées. Betterfly Tourism permet non seulement à chaque acteur du tourisme de calculer son empreinte environnementale, mais surtout de réduire son impact dans le temps », explique Bertrand Pullès, Directeur Général Adjoint d’Extendam.

« L’affichage environnemental est à la fois un passage à l’action rapide, concret et incitatif, et un moyen de fédérer clients et collaborateurs autour d’une démarche positive et pragmatique. Les épreuves de ces derniers mois n’ont fait qu’accélérer le processus de transformation du secteur vers un tourisme durable ! », ajoute-il.

« Chez Betterfly Tourism, nous sommes déterminés à accélérer la transition du secteur tourisme en réduisant ses impacts sur l’environnement et ses coûts, grâce à des solutions en ligne simples et accessibles. Notre nom est inspiré de la théorie de l’effet papillon et souligne l’importance de faire un petit pas devant l’autre, en gardant en tête que chaque pas engendre une conséquence finale importante et globale », ajoute Hubert Vendeville, fondateur et dirigeant de Betterfly Tourism.

Lire (3 min.)