Automobile : On the road (again)

Olivier de Berranger
LFDE
Quel bilan pour le secteur automobile en 2021 ? Comment cette industrie va-t-elle se développer, entre crise sanitaire et impératifs écologiques ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué & CIO chez La Financière de l’Echiquier (LFDE) présente son édito du mois de février 2022 — avec la complicité d’Aurélien Jacquot, CFA, Analyste Senior.
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EXCLUSIF / Risque climatique : une opportunité pour l’industrie bancaire ?

Romain Parinaud
Groupe Square
Comment les banques peuvent-elles répondre aux objectifs de l'Accord de Paris ? Quelles opportunités peuvent-elles saisir face au changement climatique ? Les explications de Romain Parinaud, consultant senior chez Groupe Square.
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Indemnisation des catastrophes naturelles : la CNCEF Assurance satisfaite de la Loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance — association de représentation des courtiers en assurance et de leurs mandataires, présidée par Stéphane Fantuz — salue ce vendredi 7 janvier l'adoption de la loi portant réforme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles adoptée par l’Assemblée Nationale. En alerte depuis le début de la crise sanitaire en 2020, la CNCEF Assurance a suivit toutes les étapes du nouveau texte de loi.

L’association professionnelle, qui rassemble courtiers en assurance et mandataires, se satisfait notamment des améliorations portées en direction des assurés et des consommateurs. A savoir, des délais de procédure et d'indemnisation plus rapides et un renforcement dans la prise en charge des sinistrés. Mais aussi un cadre facilité pour les professionnels pour agir. 

Transition écologie et risques émergents

« Il était nécessaire de réformer ce régime créé il y a 40 ans de manière à faire face à une situation nouvelle sur le plan climatique. Pour assurer sa soutenabilité, il faudra toutefois que des efforts notables interviennent en matière de transition écologique pour qu’il demeure viable », estime Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.  

D’autant plus que le phénomène spécifique de sécheresse-réhydratation des sols n'intègre pas la loi CatNat. Il devrait faire l’objet d’un régime à part une fois que le gouvernement aura remis au Parlement un rapport proposant des pistes d’amélioration et de prévention. « Nous suivrons attentivement ce rapport et les intentions du législateur. Toutefois, celui-ci devra continuer à prendre des engagements plus durables pour consolider le système assurantiel face à la multiplicité des risques émergents » annonce la CNCEF Assurance.

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L’ACPR et l’AMF publient leur rapport sur les engagements climatiques des acteurs de la Place

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les institutions financières continuent de renforcer leurs engagements publics dans ce domaine, à travers des engagements tant individuels que collectifs. Les politiques de désinvestissement et d’exclusion, ainsi que l’engagement actionnarial, font partie des actions les plus souvent mises en avant. Il est néanmoins difficile de recenser, de comparer et d’évaluer ces engagements qui ont des portées variées, peuvent être mis en œuvre de manière plus ou moins ambitieuse selon les établissements, et s’inscrivent souvent sur des horizons longs.

À la suite des analyses menées et du travail des Commissions Climat et finance durable des deux Autorités, qui ont accompagné de leurs avis la préparation de ce document, le rapport est l’occasion d’un suivi de la mise en œuvre des préconisations faites en 2020 et de leur actualisation. Nombre d’entre elles restent toujours d’actualité.

A l’issue de ce deuxième exercice, l’ACPR et l’AMF encouragent plus particulièrement les acteurs à :

  • communiquer une date d’échéance claire sur les engagements afin de faciliter leur lecture et vérification dans le temps et de délimiter plus clairement le cadre d’action des institutions financières ;
  • accroître la clarté et la précision de leurs politiques sectorielles pour le pétrole et le gaz, en s’inspirant des travaux menés sur le charbon, et rendre compte de façon transparente et homogène de leurs expositions aux énergies fossiles, en incluant l’intégralité de la chaîne de valeur, ainsi que le périmètre d’affaires le plus large possible ; ces informations seront notamment demandées dans le cadre de la mise en œuvre en 2021 du règlement européen SFDR et de l’article 29 de la Loi Énergie et climat ;
  • intensifier les travaux en cours visant à permettre une mesure plus robuste de l’exposition des acteurs aux énergies fossiles ;
  • formaliser davantage les politiques d’accompagnement des clients et d’engagement actionnarial, souvent mises en avant par les établissements comme un des leviers d’action du secteur financier en faveur de la transition.

Le rapport revient aussi sur le rôle des démarches collectives, nationales ou internationales, auxquelles adhérent les institutions financières, notamment pour leurs engagements « net zero ». Ces initiatives permettent de fédérer les travaux et de développer des cadres méthodologiques communs, mais il reste souvent à expliciter les impacts concrets pour les acteurs qui y font référence. Ces efforts permettront aussi de mieux comparer et évaluer les engagements pris. 

En savoir plus :Deuxième rapport ACPR/AMF sur le suivi des engagements climatiques des acteurs de la Place de Paris

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Reporting des enjeux climatiques : l’AMF accompagne les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a présenté le 16 décembre 2021 à la presse son panorama financier et extra-financier du reporting carbone des entreprises en présence de Benoît de Juvigny, secrétaire général, Astrid Milsan, sécrétaire générale adjointe, Direction des émetteurs et des affaires comptables. Parmi les sujets évoqués : les indicateurs quantitatifs utilisés par les sociétés pour rendre compte des enjeux climatiques, les informations communiquées par les entreprises sur leurs engagements de neutralité carbone, et les incidences comptables et les informations en lien avec le climat dans les états financiers.

Quel cadre règlementaire ?

Ce rapport présente un état des lieux du reporting financier et extra-financier des entreprises concernant les enjeux climatiques à partir d’un échantillon de sociétés cotées françaises. Si des progrès ont été accomplis depuis 2019, les prochaines échéances réglementaires européennes et les attentes croissantes de leurs parties prenantes obligent à accélérer les efforts.

Ce rapport analyse les indicateurs quantitatifs liés au climat publiés par les entreprises dans leur déclaration de performance extra-financière (DPEF), les informations communiquées par les entreprises en ce qui concerne leurs engagements de neutralité carbone pour celles qui en ont pris, et, le cas échéant, les incidences comptables ainsi que les informations liées au climat présentées dans les états financiers des entreprises.

L’AMF a étudié les informations exigées par le cadre réglementaire, ainsi que les autres informations fournies par les entreprises. Des efforts ont été entamés par les entreprises, mais il reste néanmoins une marge de progression quant aux indicateurs chiffrés et informations. Ils sont déjà scrutés par les investisseurs notamment en application du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur financier (SFDR), ou devraient être bientôt exigées avec la future Directive européenne sur le reporting de durabilité (CSRD).

Face au changement climatique

Les points clés suivants sont mis en avant dans le rapport à partir d’un échantillon d’entreprises appartenant à des secteurs fortement impactés par le changement climatique : 

  • s’agissant des données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), l’étendue du périmètre organisationnel et opérationnel (scopes) à prendre en compte, ainsi que les éléments fournis pour le justifier et pour rendre compte de la méthodologie utilisée ont vocation à être améliorés ;
  • les entreprises doivent se préparer à définir et rendre publics des objectifs de réduction des émissions de GES sur les trois scopes à court et moyen terme, en valeur absolue et en intensité, que ce soit dans le cadre de plans de transition ou en lien avec des engagements de réduction des émissions de GES de l’entreprise, ou des approches de neutralité carbone ;
  • lorsqu’ils sont matériels, l’AMF encourage aussi les entreprises à renforcer leur transparence sur les risques physiques liés au réchauffement climatique auxquels elles sont confrontées, qu’ils résultent d’une modification des températures moyennes ou des régimes de précipitation ou de l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des évènements climatiques extrêmes ;
  • l’AMF constate que très peu d’informations relatives aux impacts du changement climatique apparaissent aujourd’hui dans les états financiers des entreprises ; celles-ci doivent poursuivre leurs réflexions et travaux en ce qui concerne la prise en compte des conséquences du changement climatique dans les états financiers et s’assurer de la cohérence entre les informations présentées dans les comptes et les autres supports de communication de l’entreprise.

Se préparer aux nouvelles exigences

Concernant la neutralité carbone qui a fait l’objet de nombreuses annonces à la COP 26, l’AMF souligne que les entreprises devraient se référer aux cadres en train d’émerger qui définissent les précautions à prendre pour veiller à la robustesse et la transparence de cette démarche. Le recours à la compensation carbone, qui devrait croître de façon importante dans les années à venir, notamment en lien avec la multiplication des engagements de neutralité carbone des entreprises, est également analysé dans ce rapport que ce soit la nature des projets ou sa contribution à la stratégie de neutralité carbone.

Compte tenu du projet en cours de la future Directive CSRD, l’AMF encourage les entreprises de toutes tailles à se préparer aux nouvelles exigences et à veiller à la cohérence d’ensemble de leurs communications en ce qui concerne les enjeux climatiques. Aujourd’hui, au regard de ses constats dans l’échantillon étudié, il est nécessaire de renforcer les efforts pour mieux comprendre les impacts des actions initiées dans les états financiers et les liens entre l’information financière et extra-financière pour les entreprises. 

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Changement climatique : RGreen Invest lance son 3e fonds dédié au financement court-terme des acteurs de l’adaptation

La Rédaction
Le Courrier Financier

RGreen Invest — société de gestion française indépendante créée en 2013, entreprise à mission, spécialiste du financement de la transition énergétique — annonce ce mercredi 8 décembre le lancement de son troisième fonds dédié au financement court-terme des acteurs de l’adaptation au changement climatique. Ce véhicule vise une taille cible de 200 M€.

L’heure est au premier closing du fonds Infrabridge III à 105 M€, soit plus de la moitié de son objectif cible. Anciennement connu sous le nom Nouvelles Energies, ce véhicule se destine au besoin de financement en dette court-terme des impulseurs clés de la transition énergétique et climatique.

Financement flexible pour la transition énergétique

Les établissements financiers classiques se sont récemment adaptés pour répondre plus vite aux besoins en dette senior des développeurs sur des projets prêts à construire, mais ils manquent toutefois de réactivité sur des projets en phase de développement. Partant de ce constat, Infrabridge III a été conçu pour apporter une solution aux développeurs européens qui nécessitent un financement rapide en phase d’amorçage, afin qu’ils puissent bénéficier par la suite d’un financement bancaire compétitif.

« Du fait de la compétitivité des énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles, nous sommes passés d’un monde subventionné à un monde rentable accélérant ainsi le nombre de projets EnR, d’e-mobilité et de stockage en développement. Nous soutenons cette dynamique d’accélération en dotant rapidement les développeurs des outils financiers nécessaires pour les accompagner dans la phase critique de développement », indique Nicolas Rochon, Président fondateur de RGreen Invest.

S'adapter aux évolutions du secteur 

Les solutions Infrabridge se veulent flexibles pour s’adapter au mieux à un marché en forte évolution. Par leurs tailles d’environ 200 M€ et leurs maturités courtes, ces solutions s’investissent très vites et permettent de proposer aux investisseurs une performance attractive.

Ainsi, Infrabridge III investit-il en dette court-terme dans des projets greenfield (en développement ou prêts à construire) ou brownfield, mais également au niveau de la maison mère jusqu’à ce qu’une solution de refinancement long terme prenne la relève ou que le partenaire cède ses actifs, selon sa stratégie. 

Si les projets et sociétés financés par les deux premiers millésimes sont localisés ou opèrent principalement dans l’Espace Economique Européen, Infrabridge III se donne la possibilité d’investir hors Europe dans les pays de l’OCDE afin de favoriser le développement à l’international des partenaires historiques de RGreen Invest.

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COP26 : le mot d’ordre est clair, accélérer

Ophélie Mortier
La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26) s'ouvrira le 31 octobre prochain. Quels sont les enjeux de la conférence ? Le point avec Ophélie Mortier, stratégiste investissement responsable chez DPAM.
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COP26 : le rendez-vous de la dernière chance ?

Jean-Philippe Desmartin
Edmond de Rothschild Asset Management
Six ans après l’Accord de Paris, la 26e Conférence des Parties (COP26) des Nations Unies se tiendra du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse. Les dirigeants du monde entier se retrouvent après des mois de pandémie, et le report d’un an de la COP26, pour intensifier la lutte contre le réchauffement climatique.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Neutralité carbone : Robeco annonce ses objectifs pour 2025 et pour 2030

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — société de gestion d'actifs international — annonce ce mercredi 27 octobre sa stratégie afin d’atteindre zéro émission nette d'ici 2050. Robeco souhaite décarboner ses investissements de 30 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Avec une trajectoire de décarbonation d'environ 7 % par an, le Groupe devrait progresser plus vite que l'économie mondiale dans les prochaines années.

Afin d’atteindre cet objectif, Robeco applique les mêmes standards que ceux qu’elle impose aux autres entreprises à ses propres activités. L’objectif est de réduire ses émissions opérationnelles de 35 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Cela englobe toutes les émissions liées aux voyages d'affaires, à l'électricité, au chauffage et aux autres activités professionnelles.

Neutralité carbone

Le gérant d’actifs investit dans des entreprises qui, selon lui, prospèrent dans leur transition et s'engage auprès de celles qui n'avancent pas assez vite. Le Groupe va intensifier ses activités d'actionnariat actif par le biais du vote et de l'engagement avec les 200 principaux émetteurs de son univers d'investissement. Robeco se concentre sur le changement climatique, avec 55 entreprises responsables de 20 % des émissions en portefeuille.

Le gérant intensifie ses dialogues avec les émetteurs d'obligations souveraines, d'autres investisseurs, et demande aux pays de prendre des mesures en faveur du climat. Robeco encourage l'investissement aligné sur le climat en contribuant à la mise en place de normes et de politiques de marché favorables. Pour accélérer l'investissement neutralité carbone, Robeco innove dans son offre de fonds afin de proposer des stratégies à faible émission de carbone qui visent l’objectif net zero, d'ici 2050 ou avant.

Cela inclut les stratégies axées sur les ODD, les obligations vertes et les stratégies actions et obligataires alignées sur l’accord de Paris. La feuille de route de Robeco pour atteindre l’objectif Net Zero d’ici 2050, intitulée « Naviguer la transition climatique », s’articule autour de trois axes prioritaires : décarboner ses activités, accélérer la transition et promouvoir les investissements axés sur le climat. Le détaille de la feuille de route autour de ses trois axes est disponible sur demande.

Participer à la transition

« La protection des actifs économiques, environnementaux et sociaux est un prérequis pour garantir la bonne santé de l’économie et générer de bonnes performances à l’avenir. En travaillant en partenariat avec nos clients, nous aspirons à jouer un rôle de premier plan dans la contribution à une économie nette zéro, à générer de meilleures performances ajustées du risque à long terme, et à prendre soin du monde dans lequel nous vivons. La transition vers une économie bas carbone est non seulement un impératif moral, mais aussi l’opportunité d’investissement majeure de notre génération », déclare Victor Verberk, CIO Fixed Income and Sustainability chez Robeco.

« Le plus grand risque face au changement climatique est l'inaction. Or, nous ne pouvons pas résoudre seuls un problème de cette ampleur. Ce que nous pouvons faire, c'est donner un exemple clair, travailler ensemble et encourager les autres à faire de même. Notre rôle en tant qu'investisseurs est de financer la transition et d'utiliser notre influence en tant qu'actionnaires et détenteurs d'obligations pour l'accélérer. Une économie nette zéro ne peut être atteinte que si nous travaillons tous ensemble et que chacun joue son rôle : investisseurs, commerce et industrie, gouvernements et consommateurs », ajoute Lucian PeppelenbosStratégiste Climat chez Robeco.

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Label ISR : La Française AM l’obtient pour un fonds de dette souveraine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Française AM — société de gestion gérant plus de 17 milliards d’euros au 30 juin 2021 — annonce ce vendredi 15 octobre que son fonds de dette souveraine lancé en avril 2021, « La Française Carbon Impact Global Government Bonds », a obtenu le Label Investissement Socialement Responsable (ISR). Ce label est soutenu par les pouvoirs publics et décerné par EY France, accrédité en qualité de « labellisateur » par le COFRAC.

Transition énergétique

« La Française continue d’innover en matière d’analyse carbone avec une méthodologie propre à la dette souveraine. Cette méthodologie se base sur des données collectées, consolidées et analysées par notre centre de recherche extra financière. Désormais, nous sommes en mesure d’offrir aux investisseurs institutionnels une gamme de fonds bas-carbone couvrant l’ensemble des classes d’actifs », précise Jean-Luc Hivert, Président et directeur mondial des investissements de La Française AM.

« Nous pouvons ainsi proposer à nos investisseurs institutionnels l’analyse Carbone de leur propre portefeuille de dette souveraine. La labellisation ISR du fonds La Française Carbon Impact Global Government Bonds vient reconnaître cette expertise, développée conjointement avec notre centre de recherche propriétaire, La Française Sustainable Investment Research », ajoute-il. « La Française Carbon Impact Global Government Bonds » vise à contribuer au financement de la transition énergétique.

Positionnement bas-carbone

Le fonds est co-géré par Hervé Chatot et Gaël Binot. Investi principalement dans des emprunts d’Etats des pays membres de l’OCDE et des pays émergents, ainsi que des émissions quasi-souveraines, il peut se diversifier dans le secteur privé. Pour renforcer le positionnement bas-carbone, les obligations à Impact (Green bonds) représentent une part importante de l’allocation (34 % au 31 août 2021). Elles financent directement des projets en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Classifié « article 9 » selon le règlement Disclosure et « approche fondée sur un engagement significatif dans la gestion » selon la classification AMF, le fonds a pour objectif :

  • de rechercher sur la période de placement recommandée de trois (3) ans minimum, une performance nette de frais, supérieure à celle de l’indicateur de référence composite (50 % J.P. Morgan GBI Global hedged Euro Index + 50 % J.P. Morgan EMBI Global Diversified hedged Euro Index) en investissant dans un portefeuille d’émetteurs publics, quasi publics et privés filtrés préalablement selon des critères d’investissement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance) et analysés sous l’angle de leur compatibilité avec la transition énergétique selon une méthodologie définie par la société de gestion ;
  • et d’avoir une moyenne pondérée des émissions de gaz à effet de serre du portefeuille par euro investi (intensité carbone) d’au moins 20 % inférieure à celle de l’indicateur de référence composite.

Analyse en trois étapes

La stratégie de gestion du fonds consiste en l’allocation des capitaux dans les pays les mieux engagés dans la transition vers une économie bas-carbone et bénéficiant de bonnes capacités d’adaptation. Réalisée selon une méthodologie propriétaire développé par La Française Sustainable Investment Research et intégrée au cœur du processus de gestion, l’analyse Carbone comprend trois étapes, basée sur une approche en sélectivité :

Etape 1 (Filtre d’exclusion) :

  • analyse de la vulnérabilité des Etats aux évènements climatiques extrêmes au regard de leurs capacités d’adaptation (gouvernance responsable, cadre institutionnel, organisation sociale, niveau de développement, ressources économiques) et de leurs performances et stratégies en faveur de la transition vers une économie bas-carbone ; exclusion systématique des Etats présentant les risques d’adaptation et de transition les plus forts ;
  • analyse des critères ESG pour les entreprises

Etape 2 (Analyse fondamentale) :

  • analyse financière des émetteurs (Etats et entreprises) et analyse carbone pendant laquelle l’équipe de gestion estime la capacité d’un Etat à remplir ses objectifs de décarbonation en se basant sur les Contributions des Etats déterminées au niveau national (CDN) en provenance de la Convention-cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (UNFCC). Pour les entreprises, une analyse carbone est réalisée ainsi qu’une trajectoire carbone, selon le cas.

Etape 3 (Construction du portefeuille) :

  • Construire un portefeuille décarboné aligné sur son objectif de réduction d’intensité carbone.

Cette analyse en trois étapes permet l’identification des risques et opportunités liés à la transition climatique pour chaque émetteur.

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