Sanction de l’AMF : Foncière Magellan ne fera pas appel

La Rédaction
Le Courrier Financier

Foncière Magellan — société de gestion indépendante, spécialiste de l’investissement immobilier tertiaire en région — déclare ce jeudi 11 mai prendre acte de la décision de la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Foncière Magellan déclare qu'elle ne fera pas appel.

300 000 euros de sanction

Le 4 mai 2023, à la suite d’une mission de contrôle initiée en 2020 sur les activités de Foncière Magellan, la Commission des Sanctions de l’AMF a prononcé une sanction pécuniaire de 300 000 euros à l’encontre de l’entreprise en raison de deux manquements à ses obligations professionnelles :

  • des prêts intra-groupe mis en place durant 2017 et 2021. Foncière Magellan assure ne plus y avoir recours aujourd’hui même si juridiquement et comptablement, elle y était autorisée ;
  • et le non-respect strict d’un dispositif existant et efficient pour identifier, prévenir, gérer et suivre les conflits d’intérêts. La branche promotion de Foncière Magellan a été cédé fin 2022. Les participations de Steven Perron à travers sa holding personnelle au sein de Solaris Gestion sont en cours de cession.

Aucune sanction disciplinaire

Aucune sanction disciplinaire n’a été retenue contre Foncière Magellan et ni la stratégie d’investissement, ni la gestion, ni la performance des produits, ni le respect des intérêts des clients ne sont remis en cause dans cette décision qui prend soin d’indiquer qu’aucun profit tiré des manquements n’a par ailleurs été identifié ni aucun préjudice d’investisseur signalé.  

« Nous ne pouvons que regretter que nos arguments juridiques et comptables n’aient pas été entendus par la commission. A aucun moment, il n’a été établi une faute de gestion ou un quelconque préjudice subi par nos investisseurs, comme l’a confirmé la rapporteure de l’AMF », explique Foncière Magellan.

« Nous avons depuis la phase de contrôle mis en place un grand nombre de mesures de remédiation et avons consolidé nos dispositifs et le contrôle interne. Soucieux d’offrir la plus grande transparence à nos investisseurs et partenaires, notre équipe conformité est aujourd’hui pleinement mobilisée auprès d’eux afin de répondre à leurs questions et expliquer les mesures mises en place », assure la société de gestion dans un communiqué.

« Nous œuvrons et continuerons de travailler chaque jour dans l’intérêt de nos investisseurs. Le sérieux et le professionnalisme sont des valeurs ayant toujours fait la réputation de Foncière Magellan. Nous allons continuer à les porter au quotidien avec force et conviction », conclut le gérant.

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Nuit du trading 6 — Crypto : le pire est-il derrière nous ?

Vincent Boy
IG France
Le 5 avril dernier, IG France organisait le débat de la Nuit du trading sur le thème « Bitcoin et cryptomonnaies, le pire est-il derrière nous ? ». Quel état des lieux pouvons-nous dresser de l'univers d'investissement des cryptomonnaies en 2023 ? Les explications de Vincent Boy, Analyste marchés chez IG France.
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La Banque de France et l’ACPR annoncent quatre nominations

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque de France et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) annoncent ce mardi 4 avril quatre nominations. Dans ce cadre, Bertrand Peyret devient secrétaire général adjoint de la Banque de France, en remplacement d’Alexandre Gautier qui devient directeur général adjoint de la Direction Générale de la Stabilité financière et des Opérations (DGSO).

Par ailleurs, François Haas est nommé directeur général adjoint de la DGSO de la Banque de France et responsable du Pôle de stabilité financière. Il rejoint à ce titre la direction générale du secrétariat général de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en tant que secrétaire général adjoint. Enfin, Evelyne Massé est également nommée secrétaire générale adjointe de l’ACPR. Ces quatre nominations ont pris effet à compter de ce lundi 3 avril.

Focus sur la nomination de Bertrand Peyret

Bertrand Peyret est nommé secrétaire général adjoint de la Banque de France. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Grenoble, il rejoint la Banque de France en 1990, en tant que responsable du service de surendettement des ménages. Il exerce les fonctions d’inspecteur de la Banque de France puis de directeur du contrôle des banques et Directeur du contrôle des assurances à l’ACPR.

De 2005 à 2006, il est représentant de la Banque de France à la Banque de réserve fédérale de New York. Il est membre du groupe des superviseurs de haut niveau, préside le groupe HubGovernance (initiative du G20, en 2008, sur la remédiation au regard des insuffisances de données pour prévenir les crises). Puis il préside le Joint Committee (EBA, ESMA, EIOPA) sur les conglomérats financiers de 2018 à 2022.

« Je quitte l’ACPR après 11 riches années de supervision des banques et des assurances, traversées par de profonds changements institutionnels et ponctuées de moments fort, en termes de surveillance. Je rejoins avec un grand enthousiasme le secrétariat général de la Banque de France où d’autres défis m’attendent, et où l’ouverture sur l’Europe restera une constante », déclare Bertrand Peyret.

Focus sur le parcours d'Alexandre Gautier

Alexandre Gautier est nommé directeur général adjoint de la Stabilité financière et des Opérations (DGSO). Diplômé de l'ESCP et de l'Université Dauphine, il est également enseignant d’économie bancaire à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne. Il a travaillé pour l’ACPR comme spécialiste des marchés des capitaux, après avoir collaboré pendant deux ans à la Bourse de Paris.

Il rejoint ensuite la salle de marché de la Banque de France comme gestionnaire des Réserves en devise et en Or, avant de prendre la responsabilité du Service des Risques puis celle de directeur adjoint des opérations de marché. En 2009, il est nommé directeur des activités post-marché avant de devenir directeur des marchés en 2012. Depuis juillet 2018, Alexandre Gautier était secrétaire général adjoint de la Banque de France en charge des des finances et de l’Investissement Socialement Responsable.

« Je retourne avec enthousiasme vers les opérations de marchés après presque 5 années comme secrétaire général adjoint en charge des finances de la Banque de France. Le déploiement d’une stratégie d’Investisseur Socialement Responsable ambitieuse, sur les fonds propres et le fonds de pension, a été une expérience collective passionnante, nécessaire et reconnue. Dans mes nouvelles fonctions, je continuerai de porter avec force les enjeux climatiques ancrés au cœur de l’action des Banques Centrales », indique Alexandre Gautier.

Focus sur le parcours d'Evelyne Massé

Evelyne Massé et François Haas deviennent secrétaires généraux adjoints de l’ACPR. Ils succèdent à Bertrand Peyret et Emmanuelle Assouan, respectivement nommés secrétaire général adjoint et directrice générale de la stabilité financière et des opérations de la Banque de France. Actuaire, diplômée de l’École polytechnique et de l’ENSAE, Evelyne Massé a consacré l’essentiel de sa carrière à la supervision financière, dans ses dimensions pratiques comme réglementaires, depuis 2001.

Après trois ans à la Commission européenne, où elle contribue à l’adoption de la directive Solvabilité 2, elle réintègre en 2009 l’Autorité de supervision française, au sein de l’une des directions en charge du contrôle permanent des organismes d’assurance. Elle préside en parallèle le comité Financial Requirements de l’AEAPP (2013-2016) qui élabore les normes européennes en matière quantification des risques et de fonds propres pour l’assurance.

Elle dirige la direction des Contrôles spécialisés et transversaux de l’ACPR en 2018, avant de prendre la tête de la 1ère direction du Contrôle des banques, en charge du contrôle permanent de la moitié des établissements du secteur bancaire français, y compris au sein du Mécanisme de surveillance unique (MSU). Depuis février 2023, Evelyne Massé représente l’ACPR au sein du Collège de l’Autorité des normes comptables.

Focus sur le parcours de François Haas

François Haas, diplômé de Science Po, entre à la Banque de France en 1988. Il réalise l’essentiel de sa carrière dans le domaine de la stabilité financière et des activités de marché. Il débute comme Fx trader et reserves Manager, rejoint en 1995 la Federal Reserve Bank à New York avant d’intéger, en 1996, la Direction de la mise en oeuvre de la politique monétaire. François Haas dirige le service des Etudes sur les marchés et la stabilité financière de 2001 à 2004, avant de rejoindre le Fonds Monétaire International comme économiste senior.

Il réintègre en 2008 la Banque de France comme Directeur des marchés, puis comme directeur général adjoint des Opérations, à compter de 2012. A partir de 2016, François Haas représente la Banque de France au bureau de New York pour les Amériques (Etats-Unis, Canada, Amérique Latine). Il rejoint le bureau de Singapour en 2020 en tant que représentant en chef de la Banque pour l’Asie-Pacifique.

« Les parcours d’Evelyne Massé et de François Haas marqués par de robustes expériences internationales, couplées à leurs expertises sur les marchés financiers, en banque et en assurance, constituent des atouts à la fois pour nos actions de supervision, mais également pour l’ensemble des travaux réglementaires auxquels nous contribuons, aussi bien au niveau national qu’à l’échelle européenne et internationale », commente Nathalie Aufauvre, secrétaire générale de l’ACPR.

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L’AMF alerte le public sur des offres frauduleuses d’investissement par le biais de robots de trading

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle le public ce jeudi 2 mars à la plus grande vigilance à l’égard d’offres de trading automatisé sur le Forex, qui sont issues de sociétés n’étant pas autorisées à proposer des services d’investissement en France. Ces offres s’appuient également sur des programmes de parrainage et ciblent particulièrement les DOM-TOM.

Ces derniers mois, l’AMF a reçu plusieurs signalements d’épargnants et d’institutions d’outre-mer concernant des offres frauduleuses d’investissement sur le marché du Forex — le marché des devises — par le biais d’un logiciel automatisé et d’une prétendue plateforme de trading partenaire, qui ne dispose pas de l’agrément requis. Ces propositions sont relayées dans des vidéos sur les réseaux sociaux et présentées lors de conférences promotionnelles, dans des salles louées pour l’événement, ou via des groupes fermés de messagerie.

Taux de rendement irréalistes

Plusieurs offres à l’argumentaire très semblable font miroiter des taux de rendement irréalistes (« 5 % à 15 % par mois », « jusqu’à 400 % par an ») grâce à un « robot de trading automatique » qui nécessite la souscription d’une licence, mensuelle ou annuelle, pouvant atteindre plusieurs centaines ou milliers d’euros. Les épargnants intéressés sont invités à ouvrir un compte auprès d’un broker désigné comme partenaire exclusif, nullement autorisé à proposer ce type de services à un public français, les dépôts et retraits s’effectuant uniquement en crypto-actifs.

Plutôt que de retirer leurs gains potentiels trop tôt, sous peine de frais, les épargnants sont encouragés à générer des revenus d’affiliation, en recrutant de nouveaux abonnés, sous la forme de bonus ou commissions de différents niveaux, avec un mode de fonctionnement similaire aux structures de marketing multi-niveaux (MLM), dont l’AMF avait dénoncé les pratiques agressives dans la vente de packs de formation au trading en juin 2020. Les mots clés utilisés, tels que « liberté financière » ou « revenus passifs », sont d’ailleurs les mêmes.

Règles de vigilance à observer

L’AMF rappelle que seules les sociétés agréées comme prestataires de services d’investissement en Europe sont autorisées à proposer des services de courtage tels que le trading, automatisé ou non, sur le Forex. L’AMF a engagé plusieurs actions de manière à faire cesser les agissements de ces sociétés non autorisées. D’une manière plus générale, l’AMF rappelle au public les règles de vigilance avant tout investissement :

  • méfiez-vous des promesses irréalistes de sites de trading garantissant des gains rapides ;
  • évitez le Forex, le marché des devises non régulé, où les risques de perte en capital supérieure à la somme investie sont élevés ;
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Cybersécurité : l’ACPR publie ses recommandations à l’égard des assureurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) réalise depuis 2015 des enquêtes par questionnaire dans lesquelles les organismes d’assurance autoévaluent la gestion de leurs systèmes d’information (SI) et de leur cybersécurité. Ce jeudi 23 février, l'ACPR publie les résultats de l’enquête menée en 2022, à laquelle 239 organismes ont répondu.

Ce document témoigne d’une prise de conscience des enjeux liés à la cybersécurité. Néanmoins, des progrès doivent encore être accomplis afin d’accroître leur résilience face au risque cyber et anticiper certains travaux dans la perspective de l’entrée en application en janvier 2025 du règlement DORA.

Trois recommandations

Les carences que révèle cette auto-évaluation sont observées lors des contrôles sur place réalisés par l’Autorité. Notamment, les organismes doivent poursuivre leurs efforts afin de : 

  • systématiser l’analyse des risques et des enjeux de sécurité des SI liés à l’utilisation de solutions externes et plus particulièrement des services en nuage (cloud) dont le niveau réel de sécurisation n’est pas mesuré et le dispositif de réversibilité n’est pas toujours prévu. Le pilotage de la sous-traitance doit également être renforcé ;
  • soumettre régulièrement le plan de continuité d’activité à des tests éprouvant sa robustesse et de réaliser des exercices de simulation de gestion de crise cyber ; 
  • adapter le système de contrôle interne afin que les trois lignes de défense prennent le risque cyber pleinement en charge. À cet égard, la fonction de sécurité de l’information doit jouir de l’indépendance suffisante vis-à-vis des fonctions opérationnelles en matière de technologies de l’information et de la communication et doit disposer des informations ad hoc pour mesurer, surveiller et piloter le risque cyber et rendre compte de l’état de la sécurité de l’information de l’entreprise aux instances dirigeantes. 
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L’ACPR appelle à la vigilance des intermédiaires pour renouveler leur immatriculation à l’ORIAS

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation (ACPR) appelle ce jeudi 15 février l’ensemble des professionnels à déposer dorénavant sans délai leur dossier d’adhésion à une association pour pouvoir renouveler leur inscription à l’ORIAS pour l’exercice 2023.

Nouvelles conditions d'immatriculation

Depuis janvier 2023, en application de la loi n° 2021-402 du 8 avril 2021 relative à la réforme du courtage, les courtiers en assurance, les courtiers en opérations de banque et services de paiement et leurs mandataires respectifs, doivent pour procéder au renouvellement de leur immatriculation à l’ORIAS, adhérer à l’une des associations de leur choix parmi celles agréées par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Sans un justificatif d’adhésion à une association professionnelle, les demandes d’immatriculation ou de renouvellement d’immatriculation en tant que courtier ou mandataire de courtiers ne seront pas acceptées par l’ORIAS et les intermédiaires n’auront plus le droit d’exercer. Toute demande préalable d’adhésion auprès d’une association professionnelle nécessite la transmission d’un dossier complet permettant de justifier que les conditions d’accès à l’activité de l’intermédiaire concerné sont bien remplies.

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Holdings financières : l’ACPR précise ses attentes pour leur autorisation et leur suivi prudentiel

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce jeudi 12 janvier la position 2022-P-02 . Cette dernière clarifie les différentes obligations applicables aux compagnies holdings financières, aux compagnies financières holdings mixtes, aux entreprises mères de société de financement et aux compagnies holding d’investissement.

Ce qu'il faut retenir

Cette position de l'ACPR précise notamment les obligations d’approbation ou d’exemption d’approbation le cas échéant, ainsi que les obligations prudentielles applicables à ces dernières en fonction de leur place dans la chaîne de détention actionnariale.

La position indique qu’une fois approuvées, ces holdings financières sont soumises au respect des exigences prudentielles prévues par le Code monétaire et financier ainsi qu’à l’évaluation par l’ACPR des conditions d’honorabilité et de compétence de ses dirigeants et des membres de l’organe de supervision dans sa fonction de surveillance. Elles seront également assujetties aux frais de contrôle et listées sur Regafi.fr. 

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Sanctions de l’AMF : H2O Asset Management se débat dans la tempête

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 3 janvier, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a prononcé une sanction financière record à l'encontre d'H2O AM et de ses ex-dirigeants. La société de gestion va déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Retour sur l'affaire avec Le Courrier Financier.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Epargne financière : les Français plutôt frileux pour investir en actions

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce lundi 19 décembre, l'Autorité des marchés financiers (AMF) publie l'édition 2022 de son Baromètre de l'épargne et de l'investissement. Qui sont les Français qui investissent en actions ? Sous quelles conditions se tournent-ils vers ce type de placement ? Plus de détails avec Le Courrier Financier.
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ACPR : l’Autorité nomme sa nouvelle secrétaire générale

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) annonce ce mardi 20 décembre la nomination de sa nouvelle secrétaire générale. Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, président de l'ACPR, Bruno Le Maire — ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique — confie cette fonction à Nathalie Aufauvre.

Nathalie Aufauvre succédera à partir du lundi 9 janvier 2023 à Dominique Laboureix, nommé président du Conseil de résolution unique à Bruxelles.

Focus sur le parcours de Nathalie Aufauvre

Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et titulaire d’une maîtrise en sciences économiques, Nathalie Aufauvre rejoint la Banque de France en 1984. Après plusieurs postes de management au sein des directions en charge des marchés et de la politique monétaire, elle est nommée en 2002 directrice adjointe des Opérations de marché à la direction générale des Opérations puis, en 2006, directrice financière et du contrôle de gestion. En 2012, elle est nommée secrétaire générale de la Banque de France.

En octobre 2017, Nathalie Aufauvre est nommée directrice générale de la Stabilité Financière et des Opérations à la Banque de France. Elle exerce, à ce titre, de nombreuses responsabilités au niveau international, notamment : membre du Comité du FSB chargée de l’évaluation des vulnérabilités (SCAV), membre du Comité sur le système financier global (CGFS) et du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (BCBS) de la BRI. Membre du Comité de direction du NGFS depuis son lancement en janvier 2018, Nathalie Aufauvre est également présidente du Centre sur le Changement climatique de la Banque de France depuis avril 2021.

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