Droits des femmes : Nordea AM fête les 3 ans de son fonds Nordea 1 – Global Gender Diversity Fund

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

Nordea Asset Management (NAM) — filiale du Groupe Nordea, qui gère 411 milliards d’euros d’actifs — célèbre ce mardi 8 mars les 3 ans de son fonds « Nordea 1 – Global Gender Diversity Fund », un produit thématique de développement durable. Ce fonds actions mondiales investit dans des entreprises fortement axées sur l’égalité des genres. Le fonds est classé Article 9 SFDR et répond aux nouvelles exigences de durabilité MiFID. Il est géré par deux femmes gestionnaires de portefeuille, Julie Bech et Audhild Asheim Aabø.

ODD numéro 5 des Nations Unies

L’égalité des genres est lié à au développement durable, propulsé sur le devant de la scène par l'engagement des Nations Unies en faveur d'un monde plus pacifique et plus prospère — comme en témoigne le cinquième Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies : « atteindre l’égalité des genres et autonomiser toutes les femmes et toutes les filles ».

Avec son thème central aligné sur cet objectif, le fonds investit dans des entreprises où la représentation des hommes et des femmes est plus équilibrée. Ces entreprises intègrent également d’autres critères ESG. Elles excluent par exemple les sociétés impliquées dans la violation des lois et des normes internationales sur la protection de l’environnement, les droits de l’homme et les conditions de travail.

Représentation équitable des genres

« Nous privilégions les entreprises qui incluent une représentation équitable des genres au sein de la haute direction, de la direction et du conseil d'administration. Nous pensons que la diversité des genres est un moteur de la rentabilité d’une entreprise, et que les entreprises qui la promeuvent devraient donc être récompensées. Cette diversité constitue un enjeu social mais est également corrélée aux bons résultats des entreprises », déclare Julie Bech, cogestionnaire de portefeuille du Nordea 1 – Global Gender Diversity Fund.

L'effet sur la rentabilité de la diversité des genre est bien documenté. L'étude mondiale de McKinsey & Company (réalisée en 2020 auprès de plus de 1 000 entreprises dans 15 pays) a révélé que les entreprises du quartile supérieur en termes d'égalité des genres étaient plus susceptibles de surpasser en rentabilité le benchmark — de 25 % pour les équipes de direction différentes plus égalitaires et de 28 % pour les conseils d'administration plus égalitaires.

À l'autre extrémité du spectre, les entreprises du quartile inférieur étaient 27 % moins susceptibles de connaître une rentabilité supérieure à la moyenne de l'industrie. Les chercheurs ont mesuré la rentabilité en utilisant les marges moyennes d'EBIT. Toute décision d'investissement dans les compartiments doit être prise sur la base du prospectus en vigueur et du Document d'Information Clé pour l'Investisseur (DICI).

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Océans : Amundi et Accor s’allient à la Fondation de la Mer

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi (spécialiste de l’investissement responsable) et Accor (spécialiste mondial de l’hôtellerie) annoncent ce jeudi 10 février leur engagement renforcé en faveur de la protection des océans avec l’adoption du Ocean Framework, élaboré par Fondation de la Mer dans le but d’aider les entreprises et les investisseurs à mesurer l’impact de leurs activités sur la vie marine. Accor est la première entreprise à adopter ce référentiel, défini avec l’aide d’Amundi, dans le cadre d’une stratégie et d’un reporting dédiés sur les océans.

En cohérence avec leurs engagements environnementaux, Amundi et Accor ont entamé une étroite coopération avec la Fondation de la Mer, qui a mis au point un cadre d’analyse pour aider les entreprises à mesurer et à corriger leurs impacts sur les fonds marins en ligne avec l’Objectif de Développement Durable numéro 14 des Nations Unies (vie aquatique). Cet objectif vise à la préservation des mers et des océans et à une utilisation responsable des ressources marines.

Objectifs de ce partenariat

L’un des premiers contributeurs à l’élaboration du Ocean Framework, et en lien avec l’engagement du groupe Crédit Agricole en faveur de la sauvegarde des océans et de la biodiversité, Amundi s’est appuyé sur cet outil pour engager un premier cercle d’entreprises dès l’an dernier, dont Accor, dans quatre domaines essentiels (pêche et aquaculture, énergie hôtellerie, fret maritime/croisières). L’objectif était de les inciter à :

  • évaluer l’impact de leurs activités sur les océans en utilisant la grille d’analyse du Ocean Framework ;
  • documenter les impacts spécifiques sur les océans sur la base d’indicateurs du Ocean Framework ;
  • développer des stratégies dédiées aux océans et des politiques incluant la préservation des océans dans les stratégies de biodiversité.

A l’avenir, Amundi vise à doubler le nombre d’entreprises qu’il engage sur le thème des océans, afin de les encourager à réduire leurs impacts négatifs à l’aide d’indicateurs de performance spécifiques. Amundi a aussi pour objectif d’allouer plus de capital à la protection des océans.

Label « Ocean approved »

Accor a annoncé l’adoption d’une stratégie et d’une politique de reporting dédiées aux océans sur la base du Ocean Framework, sous le label international « Ocean approved ». Le Groupe a éliminé six espèces de poisson en danger ou menacées localement de ses menus et s’assure que les produits de pêche utilisés aussi bien sauvage que d’élevage proviennent de pêcheries durables, partout où cela est possible.

Accor s’est aussi fixé des objectifs ambitieux en matière de développement durable, visant à la préservation de la biodiversité au sens large. Il s’est engagé à supprimer le plastique à usage unique de l’expérience client dans ses hôtels d’ici à la fin 2022, afin de réduire son empreinte carbone et dans l’espoir de ne plus contribuer aux 14 millions de tonnes de plastique qui sont déversées chaque année dans les océans.

Stratégie de biodiversité

« En tant qu’acteur global de l’hospitalité nous devons placer les océans au cœur de notre stratégie de biodiversité, en mettant en place des actions concrètes en vue de leur protection. Pour ce faire, nous avons besoin non seulement d’une stratégie claire mais aussi d’un système de reporting solide. Travailler main dans la main avec nos investisseurs et partenaires tout au long de notre chaîne de valeur nous aide à concevoir des stratégies efficaces en faveur des océans et de la biodiversité », déclare Brune Poirson, Directrice du Développement Durable chez Accor.

« Le Ocean Framework est un outil essentiel dans l’engagement d’Amundi en faveur de la préservation du capital naturel, car il fournit des indicateurs concrets sur la base desquels Amundi peut engager un dialogue plus fructueux avec les entreprises sur les océans. Nous sommes fermement déterminés à soutenir les entreprises dans leurs contributions positives à l’environnement. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec Accor, entreprise pionnière dans l’adoption de ce cadre, afin de nous assurer que les océans ne sont pas oubliés dans nos engagements environnementaux », commente Jean-Jacques Barbéris, Directeur de la Clientèle Institutionnelle et Corporate, ESG chez Amundi.

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Candriam lance le fonds Candriam Sustainable Bond Impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — gestionnaire multi-actifs mondial spécialisé dans l’investissement socialement responsable — annonce ce mercredi 19 janvier le lancement du fonds Candriam Sustainable Bond Impact, un compartiment de la SICAV luxembourgeoise Candriam Sustainable, qui compte environ 18 Mds€ d'actifs sous gestion. Le fonds cherche à combiner performance financière et impact positif pour la société et l’environnement en utilisant  l’ensemble des ODD des Nations unies comme cadre pour investir dans des émissions obligataires visant à soutenir la transition vers une économie à faibles émissions carbone ou à réduire les disparités sociales.

Objectifs extra-financiers

Le fonds, géré activement en référence à l’indice Iboxx Euro Aggregate (Total Return), utilise un filtrage interne exclusif. Celui-ci évalue de manière approfondie la qualité ESG de l'émetteur et la façon dont les produits des émissions financent des projets sous-jacents conformes aux ODD des Nations unies. Le financement viable de la dette doit être lié à la crédibilité des émetteurs sur les engagements ESG ainsi qu'à son profil de solvabilité.

La valeur de l'investissement peut diminuer en raison notamment de l'exposition du compartiment aux risques liés aux instruments financiers dérivés, aux marchés émergents, à la liquidité et à la concentration, à la perte en capital, au risque actions, au risque en matière de durabilité et aux risques ESG. Les objectifs extra-financiers se fondent sur la réalisation d'hypothèses émises par Candriam. La mise en œuvre des modèles de notation ESG de Candriam nécessite l'accès à diverses données quantitatives et qualitatives, en fonction du secteur et des activités exactes d'une société donnée.

Analyse des indicateurs ESG

Dans le cadre de l'approche de conviction et d'investissement responsable de Candriam, le fonds s’appuiera sur les analyses fondamentales et ESG de l’équipe de gestion, composée de trois experts de l’investissement obligataire — Philippe Dehoux, Head of Global Bonds, Céline Deroux, Senior Fixed Income Strategist et Nicolas Forest, Global Head of Fixed Income —, et de deux experts ESG senior, Vincent Compiègne, Deputy Head of ESG Investments et Lucia Meloni, Lead ESG Governance Analyst. L’équipe s'appuiera sur les analystes de Candriam spécialisés dans les obligations souveraines, les obligations à haut rendement et l’investment grade.

« Notre approche comporte deux facteurs de différenciation importants : notre analyse approfondie, au-delà des Green Bond Principles (GBP), et la solidité et l'étendue de notre processus de filtrage propriétaire. C’est un outil essentiel pour évaluer les complexités liées à la compréhension de la qualité ESG de l'émetteur et à l'évaluation des indicateurs clés de performance des obligations durables (SLB) », explique Vincent Compiègne, Deputy Head of ESG Investments chez Candriam.

Marché des obligations durables

Le fonds vise à inclure un ratio minimum de 75 % d'obligations durables et à contribuer positivement aux ODD des Nations unies. Il est classé comme produit financier ayant un objectif d’investissement durable selon l'article 9 SFDR. Par ailleurs, 10 % des commissions de gestion nettes seront reversées à des organisations spécifiques soutenant des projets environnementaux ou sociaux. Le fonds est enregistré en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en France, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse.

« Le marché des obligations durables se développe rapidement à mesure qu’il se diversifie. En ciblant directement les ODD des Nations unies avec cette nouvelle stratégie, nous sommes en mesure d’adresser l'ensemble des questions sociétales et de fournir des capitaux pour des initiatives spécifiques qui contribueront de manière significative et positive au développement durable mondial », déclare Nicolas Forest, Global Head of Fixed Income Management chez Candriam.

Transition vers l'économie bas-carbone

 « Il est plus important que jamais que nous collaborions pour favoriser une transition vers un monde plus durable et plus équitable. Avec le lancement de ce nouveau compartiment, nous sommes en mesure de veiller à ce que tous les projets ciblés aient un impact positif et significatif sur la société et l'environnement », explique Lucia Meloni, Lead ESG Governance Analysis chez Candriam.

« Le compartiment Sustainable Bond Impact offre aux investisseurs la possibilité d'investir avec un double impact pour faciliter des projets spécifiques visant à soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et réduire la disparité sociale », indique Philippe Dehoux, Head of Global Bonds chez Candriam. « Grâce à l'analyse fondamentale et ESG de l'équipe, nous pouvons offrir à nos clients une solution d'investissement qui aura un impact positif intentionnel pour transformer la société », ajoute Céline Deroux, Co-Manager chez Candriam.

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Nutrition : Credit Suisse lance un fonds en partenariat avec J.P. Morgan AM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Credit Suisse — prestataire international de services financiers — annonce ce jeudi 17 novembre le lancement du « Credit Suisse J.P. Morgan Sustainable Nutrition Fund » en partenariat avec J.P. Morgan Asset Management. Ce fonds investit dans des entreprises qui s'intéressent aux liens entre la nutrition, la santé, la biodiversité et le climat. Lancé avec des actifs sous gestion de plus de 250 M$, le fonds se concentrera sur les entreprises qui rendent les systèmes alimentaires moins intensifs en carbone.

Objectifs du fonds de nutrition

Le fonds de nutrition vise les objectifs de développement durable 2 (Faim zéro) et 13 (Lutte contre le changements climatiques) des Nations Unies. Il repose sur un portefeuille d'actions mondiales OPCVM à forte conviction composé de 40 à 60 titres et mis à la disposition des investisseurs sur une base quotidienne, sans investissement minimum.

Le fonds aborde le thème de la nutrition en se focalisant sur les innovateurs de petite et moyenne capitalisation tout au long de la chaîne de valeur — de la culture à la consommation des aliments, et à leur transformation. L'agriculture verticale, les protéines végétales et les tests alimentaires sont quelques-unes des nombreuses activités dans lesquelles le fonds investira à travers trois sous-thèmes : l'agriculture durable, les processus alimentaires efficaces ainsi que les régimes alimentaires sains et durables.

Chaîne de valeur alimentaire

« Credit Suisse et J.P. Morgan Asset Management s'engagent à obtenir des résultats tant financiers qu'axés sur des objectifs, tout en créant une valeur de portefeuille durable. C'est ce qui rend ce fonds si intéressant, car il combine efficacement la nécessité de relever les défis climatiques liés à l'industrie de la nutrition et la recherche de retours sur investissement attractifs », déclare Lydie Hudson, CEO de Sustainability Research and Investment Products, au Credit Suisse.

« Alors que nous nous dirigeons vers une économie mondiale plus durable, la nutrition durable doit être au cœur de cette transition. Cette nouvelle stratégie vise à apporter une contribution positive à un avenir plus sain, car elle investit dans des entreprises qui cherchent à remédier aux inefficacités actuelles de la chaîne de valeur alimentaire en rendant les systèmes alimentaires moins intensifs en carbone et, en fin de compte, en permettant des régimes alimentaires plus sains », réagit Jennifer Wu, Global Head of Sustainable Investing à J.P. Morgan Asset Management.

Durabilité de l'investissement

« Nous sommes ravis de nous associer à Credit Suisse. Les deux entreprises réunissent leurs meilleures connaissances et compétences en matière de durabilité et d'investissement pour cette stratégie de placement unique qui sera exclusivement disponible pour les clients de Credit Suisse », déclare Claude Kurzo, CEO Switzerland J.P. Morgan Asset Management.

En début d’année, le Credit Suisse et J.P. Morgan Asset Management ont convenu de s'associer dans le domaine de la nutrition durable. Ce partenariat réunit deux institutions financières qui engagent des recherches et des ressources pour s'attaquer à l'un des plus grands problèmes sanitaires et environnementaux du monde.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Lynceus Partners lance l’indice Solactive ISS Eurozone Objectifs de Développement Durable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lynceus Partners — entreprise indépendante, spécialiste des investissements alternatifs — lance ce mardi 9 novembre l'indice Solactive ISS Eurozone Objectifs de Développement Durable (ODD). Objectif, répondre à la demande croissante des investisseurs et des conseillers en  gestion de patrimoine (CGP), pour des produits responsables et durables.

Lynceus Partners a co-construit cet indice avec Solactive. Les 17 ODD ont été définis par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ils sont un appel universel à l’action pour éliminer la pauvreté, protéger la planète et améliorer le quotidien de toutes les personnes, partout dans le monde. 

30 entreprises de la zone euro

Cet indice est composé des 30 entreprises de la zone euro qui ont l’impact positif global le plus important sur les objectifs de développement durable. En outre, les entreprises qui le composent doivent opérer conformément aux normes de marché en matière de conduite responsable des affaires. Ces normes sont basées sur des standards établis tels que le Pacte Mondial des Nations Unies de 2000 (Global Compact).

Par ailleurs, l’indice exclut les entreprises impliquées dans la production ou le commerce d’armes controversées. Cet indice équipondéré, réinvestit tous les dividendes bruts versés par les entreprises qui le composent et prélève un dividende fixe et constant de 5 % par an. Ce montant forfaitaire sert à éliminer les incertitudes liées au montant du dividende futur ainsi qu’à améliorer le pricing des solutions d’investissement. 

Impact positif des entreprises

« Nous souhaitions proposer à nos clients une solution d'investissement conciliant impact et performance. Nous avons élaboré avec Solactive une série de critères qui nous permettent de nous concentrer sur la mesurabilité de la contribution positive des entreprises de l'indice selon les 17 ODD de l'ONU », déclare Patrick Chotard, Fondateur et Président de Lynceus Partners.

« L'indice est composé des trente entreprises européennes les mieux notées selon ces  critères définis en collaboration avec Solactive. Les investisseurs pourront donc combiner de façon concrète performance financière et impact social », conclut-il au sujet de ce lancement.

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Marchés financiers : l’OAT 10 ans revient en territoire négatif

Karamo Kaba
Malgré le discours rassurant des banques centrales, l'inflation continue de perturber les marchés. Quelles perspectives pour les investisseurs dans les mois à venir ? L'éclairage de Karamo Kaba, Directeur de recherche économique chez Ecofi.
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RGreen Invest devient une entreprise à mission

La Rédaction
Le Courrier Financier

RGreen Invest — société de gestion française indépendante du groupe RGreen, créée en 2010 par Nicolas Rochon — a annoncé le 6 mai dernier avoir changé ses statuts pour devenir entreprise à mission. Elle concrétise ainsi par voie juridique l'impulsion engagée lors de sa création, bien avant la loi PACTE : accélérer la transition énergétique par le financement d'infrastructures en fonds propres et quasi-fonds propres.

Objectif, élargir son champ d'action en faveur de l'adaptation au changement climatique. Cette démarche s'illustre par sa « raison d'être » inscrite dans ses statuts : « lutter contre le changement climatique en accélérant la transition énergétique et l'adaptation de la société par le financement d'infrastructures à impact positif et durable pour l'environnement, les populations locales et les territoires ».

Statut d'entreprise à mission

« Le statut d'entreprise à mission est important à deux titres : d'une part, il constitue, comme le label Greenfin dont disposent nos principaux fonds d'investissement, un gage de confiance pour les investisseurs qui voient se multiplier les fonds présentés comme verts », commente Nicolas Rochon.

« D'autre part, il a vocation à ouvrir la voie et engager les porteurs de projets que nous finançons et suivons au quotidien dans une démarche d'amélioration continue vis-à-vis des questions environnementales comme sociales et économiques », ajoute-il. RGreen Invest compte plus de 20 collaborateurs, pour un portefeuille d'actifs sous gestion de plus d'1 Md€.

Atteindre les ODD de l'ONU

Avec cette mission, RGreen Invest s'engage à financer des infrastructures sur la base de critères qui permettent de concourir à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) fixés par l'Organisation des Nations Unis pour 2030 :

1.       Permettre le développement à grande échelle d'alternatives performantes et bas carbone aux solutions carbonées aujourd'hui largement utilisées (ODD 13 - Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions)

2.       Investir dans des infrastructures durables créatrices de valeur et d'emplois à l'échelle locale, en particulier dans les régions en développement (ODD 9 - Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l'innovation)

3.       Soutenir des technologies adaptées aux problématiques et enjeux énergétiques spécifiques des territoires et des populations où elles sont implantées (ODD 7 - Garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable)

4.       Contribuer au déploiement d'infrastructures à impact environnemental réduit
(ODD 12 - Établir des modes de consommation et de production durables)

5.       Accompagner les exploitants agricoles dans la mise en œuvre de modes de production durables (ODD2 - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable)

Quelle politique ESG ?

Dans une logique d'amélioration et d'implémentation des meilleures pratiques, RGreen Invest a prévu, dès 2021, de renforcer et de développer ses moyens humains, sa politique, ses procédures et ses outils de suivi en matière d'ESG. Au-delà d'une politique ESG plus engageante encore que les années précédentes, RGreen Invest prend le pas sur la nouvelle réglementation européenne avant même son entrée en vigueur complète.

Tous les fonds gérés par la société de gestion sont d'ores et déjà conformes à l'article 9 du Règlement Européen SFDR. RGreen Invest- prévoit également le déploiement d'une analyse de ses portefeuilles en ligne avec la Taxonomie Européenne, avec un haut degré de conformité attendu pour chacun des fonds gérés.

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Finance durable : Aberdeen Standard Investments lance un fonds actions émergentes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Aberdeen Standard Investments (ASI) — gérant d'actifs mondial  — annonce ce lundi 10 mai le lancement du fonds « Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable Development Equity ». Ce fonds s'appuie sur la plateforme de recherche et les ressources ESG d'ASI, afin d'offrir un rendement pérenne et un impact sociétal positif. Le fonds investira dans les économies des marchés émergents, avec un fort potentiel de croissance.

Investir en actions émergentes

L'équipe dédiée aux marchés émergents mondiaux sélectionnera des entreprises — basées ou opérant sur les marchés émergents — fortement alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU. Le fonds de conviction sera géré activement, et de manière très concentrée, avec un portefeuille de 30 à 60 actions. Objectif, s’assurer que les investissements ciblent les secteurs où les besoins sont les plus importants. 

« Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable Development Equity » est le deuxième fonds de la gamme actions de développement durable d'ASI, après le lancement du fonds « Aberdeen Standard SICAV I - Asian Sustainable Development ». Ces deux fonds ont reçu le label de durabilité belge Febelfin « Towards Sustainability ». 

« Nous disposons d'une forte présence sur les marchés émergents,  qui permet de déceler des opportunités d'investissement à forte valeur ajoutée et alignées sur les ODD. En  investissant dans ces entreprises, le fonds cherche à offrir à la fois un rendement attractif et un impact sociétal  positif », précise William Scholes, Investment Director chez ASI.

S'aligner sur les ODD de l'ONU

Les 17 ODD sont conçus pour relever les principaux et grand défis à long terme, tels que le changement climatique,  les inégalités sociales croissantes et la production et la consommation non durables. ASI est convaincu que le  soutien aux ODD crée des opportunités tangibles pour les entreprises, en contribuant positivement à la société et  à l'environnement, tout en améliorant simultanément leurs bilans financiers.

L'identification précoce de ces opportunités permet au fonds de bénéficier de leur potentiel de surperformance sur le long terme. Grâce à un dialogue actif, l'équipe d'investissement s'efforcera d'induire des changements positifs dans le comportement des entreprises, d’accroître l'alignement sur les ODD et d'encourager une plus grande transparence des entreprises —s’agissant de leur engagement à l'égard de ces objectifs. 

« Les ODD des Nations unies fournissent un excellent cadre pour  garantir que les efforts sont dirigés vers les domaines où les besoins sont les plus importants. Bien que des progrès aient été réalisés en vue d'atteindre ces objectifs d'ici à 2030, les habitants de nombreux pays émergents ne  bénéficient toujours pas de la croissance et du progrès et sont de plus en plus vulnérables aux risques économiques, sociaux et environnementaux », conclut Fiona Manning, Investment Director chez ASI.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Investissement responsable : Aviva Investors publie son rapport 2020

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

Aviva Investors — branche de gestion d’actifs d’Aviva — publie ce jeudi 8 mars son rapport annuel sur l’investissement responsable (en anglais). Ce document fait état d’une augmentation sensible de son activité de vote et d’engagement en 2020. Il met en lumière la façon dont Aviva Investors a accordé son approche d'investissement responsable avec les priorités des clients et de la société au sens large.

« L’Histoire retiendra peut-être l'année 2020 comme une année décisive pour les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. La pandémie a constitué un test ESG grandeur nature pour l’économie mondiale et a montré que les défis actuels ne se cantonneront pas aux frontières nationales. Les investisseurs ont un rôle essentiel à jouer dans l’évolution des grands enjeux de société, du changement climatique à la diversité, en passant par la dégradation de l'environnement et les droits de l'Homme », déclare Mark Versey, Directeur général d’Aviva Investors.

Actionnaires et gouvernance

D'après ce document, Aviva Investors a voté sur plus de 72 025 résolutions lors de 6 457 assemblées générales d’actionnaires à l’échelle mondiale en 2020, soit une progression de 16 % du nombre de résolutions et de 20 % du nombre d’assemblées par rapport à 2019. Aviva Investors a voté en faveur de 98 % des propositions d'actionnaires les plus ambitieuses dans les domaines climatique et social suivies par ShareAction.

Ce sont les questions de rémunération qui ont suscité le plus grand nombre de votes d’opposition de la part d’Aviva Investors, qui a voté contre 43 % des 7 680 résolutions liées à cette thématique. Les autres sujets qui ont entraîné des votes négatifs concernaient l’élection des administrateurs (32 %), les mesures anti-Offre Publique d’Achat (31 %) et les commissaires aux comptes (22 %). 

Développement durable

Aviva Investors a été classé au second rang par ShareAction pour sa politique sur les enjeux environnementaux et a obtenu la note A+ dans le cadre du dispositif de notation des Nations unies en matière d’investissement responsable.

Grâce à ses initiatives bilatérales et collaboratives, l’exercice de ses droits de vote, le dépôt de résolutions d'actionnaires et un dialogue continu avec les autorités de réglementation, Aviva Investors a pu mener à bien 90 initiatives d’engagement. Parmi celles-ci figurent un appel aux plateformes de réseaux sociaux pour qu’elles renforcent leurs contrôles à l’égard des contenus répréhensibles ou encore la demande au gouvernement brésilien de rendre des comptes sur ses pratiques de déforestation en Amazonie.

Initiatives par classe d’actifs

Avec ses équipes ESG, actions et crédit, Aviva Investors a atteint ses objectifs d’engagement auprès de plus de 1 500 entreprises et a participé au dialogue avec 1 900 autres sociétés au travers d'initiatives collaboratives et des communications écrites. Dans le domaine des actifs réels, Aviva Investors progresse sur ses engagements qui visent à octroyer des prêts d’un milliard de livres sterling en lien avec la transition climatique d’ici 2025 — dont 189 millions de livres sterling de prêts durables proposés en 2020.

Depuis 2015, la société a également investi 5 milliards de livres sterling dans l’énergie solaire et éolienne et dans des centres de valorisation des déchets. En 2020, Aviva Investors a investi 172 millions de livres sterling dans le logement social, afin de faciliter l'accès à des logements abordables aux communautés locales dans tout le Royaume-Uni. Pour accompagner ses initiatives d’actionnariat actif, Aviva Investors a renforcé ses capacités de recherche internes ESG. Elle a notamment créé son propre outil de notation ESG et publié plus de 500 notes de recherche ces thématiques.

Les initiatives d’Aviva Investors pour réformer le marché s’inscrivent dans la lignée de sa politique d’intégration et d’engagement actionnarial. La société collabore avec les législateurs pour réformer les marchés et faire face à leurs éventuels dysfonctionnements, aux risques systémiques ou à leur instabilité. Les efforts se portent actuellement sur quatre pistes de réforme — notamment le changement climatique, la biodiversité, la résistance aux antimicrobiens et la diversité.

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Le fonds OYSTER Sustainable Europe obtient la plus haute classification SFDR

La Rédaction
Le Courrier Financier

iM Global Partner — réseau mondial dédié à la gestion d'actifs — annonce ce mardi 23 mars que son fonds Oyster Sustainable Europe est désormais « article 9 » — soit la meilleure classification possible en vertu du nouveau règlement européen Sustainable Finance Disclosure (SFDR).

Le règlement européen SFDR — en vigueur depuis le 10 mars — a été créé pour renforcer la transparence des gestionnaires d'actifs sur la manière dont ils intègrent les risques et les opportunités liés à la durabilité dans leurs décisions et recommandations d'investissement. Les fonds « article 9 » répondent aux normes durables les plus élevées définies par le règlement.

Gestion avec Zadig AM

Le fonds Oyster Sustainable Europe est géré par Zadig Asset Management (Zadig AM), membre signataire depuis 2015 des Principes pour l'Investissement Responsable (PRI) lancés par les Nations Unies. En novembre 2020, le fonds a obtenu le label ISR français. Zadig AM estime que l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) permettent de créer de la valeur et de réduire les risques à long terme, tout en favorisant un changement positif.

La société utilise une approche propriétaire pour comprendre en détail chaque entreprise et ses produits ou services afin de mesurer sa contribution aux objectifs de développement durable (ODD). Le portefeuille vise la « durabilité à un prix raisonnable » et s’appuie sur des données concrètes ainsi que l’engagement pour éviter le risque de « greenwashing ».

En ne se contentant pas d’une approche « best in class », Zadig AM recherche des entreprises durables qui se négocient à un prix sous-évalué en raison d'incertitudes temporaires ou des sociétés dont le modèle est en transition et qui ont été délaissées par les investisseurs, mais qui peuvent devenir plus durables avec le temps.

Développement durable

« Après avoir obtenu le Label ISR en novembre 2020, la classification article 9 de la stratégie OYSTER Sustainable Europe au titre de SFDR confirme notre engagement en faveur d'un cadre d'investissement responsable clair et transparent », déclare Pierre Philippon, directeur de Zadig AM.

« Nous utilisons l’expérience d’investissement de Zadig — qui a plus de 15 années de recul — pour nous assurer que l'accent mis sur la durabilité ne s'accompagne pas d'un risque excessif pour nos clients, y compris ceux liés à la durabilité. Cette approche nous a permis de surperformer le marché en 2020 malgré les fortes fluctuations observées entre le premier et le second semestre », ajoute-il.

« Avec sa philosophie de la durabilité à un prix raisonnable, le fonds Oyster Sustainable Europe investit dans des entreprises qui contribuent aux objectifs de développement durable de l'ONU, de manière équilibrée entre les thèmes cycliques, défensifs et de croissance. Le fonds est donc principalement conçu pour à la fois générer une surperformance financière et fournir une exposition extra-financière positive », précise Philippe Uzan, CIO Asset Management d'iM Global Partner.

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