Sustainable Water : Robeco célèbre le 20e anniversaire de sa stratégie

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs — célèbre ce mercredi 6 octobre le 20e anniversaire de la stratégie RobecoSAM Sustainable Water. Cette stratégie, qui a été lancée fin septembre 2001, est l'une des premières au monde pour une eau durable. Depuis sa création, c'est le même gérant de portefeuille, Dieter Küffer, qui assure sa gestion.

Risque de pénurie d'eau potable

Pour célébrer cette étape importante, Robeco publie une étude : Boiling Point: global growth, climate change and the increasing pressure for water resources (en français Point d'ébullition : croissance mondiale, réchauffement climatique et pression croissante sur les ressources en eau), une évaluation approfondie du marché de l'eau. Troisième du genre après les éditions 2010 et 2015, l'étude montre que le stress hydrique s'est aggravé au cours des 20 dernières années avec la croissance démographique, l'augmentation de la consommation d'eau, de la pollution et le réchauffement climatique.

Pour les décennies à venir, le tableau est sombre. Plus de la moitié de la population mondiale pourrait connaître une pénurie d'eau au moins un mois par an d'ici 2050. Les sécheresses et les inondations ont augmenté respectivement de 50 % et 35 % au cours de la dernière décennie et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement. La dégradation de l'eau résultant, entre autres facteurs, d'une mauvaise gestion des eaux usées — 80 % de toutes les eaux usées municipales dans le monde sont rejetées sans être traitées — aggrave la pénurie d'eau et menace la biodiversité. 

Opportunités d'investissement

Si les défis sont considérables, les opportunités d'investissement dans les entreprises de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'eau pour générer des rendements financiers et un impact positif le sont tout autant. Les entreprises qui reconnaissent ce besoin et fournissent des solutions durables adaptées aux divers segments du marché mondial de l'eau seront positionnées de manière idéale pour profiter de la vague croissante d'intérêt et d'investissement.

L'étude de Robeco sur l'eau révèle les domaines dans lesquels des investissements à grande échelle sont nécessaires — marchés émergents et marchés développés — afin d'améliorer l'utilisation efficace de l'eau, d'accroître l'approvisionnement en eau, de garantir la qualité de l'eau et d'atténuer la pénurie dans l'agriculture, l'énergie et l'industrie, ainsi que dans les municipalités urbaines et les communautés rurales. Les arguments en faveur des investissements liés à l'eau n'ont jamais été aussi forts.

RobecoSAM Sustainable Water

Depuis 2001, la stratégie RobecoSAM Sustainable Water se concentre sur les entreprises qui cherchent des solutions pour relever les défis de la demande croissante en eau. La stratégie investit mondialement dans des entreprises qui fournissent des technologies, produits et services liés à la chaîne de valeur de l'eau — comme la distribution, la gestion, l'utilisation efficace, le traitement et l'analyse de l'eau, et les systèmes d'irrigation.

Les investisseurs étant de plus en plus intéressés par des placements bénéfiques au monde qui les entoure et relatifs à des défis essentiels comme les déficits en eau, grâce à son solide track-record et à son équipe d'investissement expérimentée, la stratégie RobecoSAM Sustainable Water reste la stratégie de choix en matière d'eau durable et a dépassé pour la première fois les 3 Mds€ d'actifs sous gestion en août 2021.

Un défi toujours d'actualité

« Le monde et l'univers d'investissement dans l'ensemble de la chaîne de valeur de l'eau étaient différents il y a 20 ans, lorsque j'ai commencé à gérer la stratégie. Les décideurs politiques et les entreprises innovantes nous ont rejoints depuis lors dans notre aspiration à préserver l'eau propre sur notre planète. Je suis fier que les équipes impliquées dans la stratégie, composées d'analystes actions, d'experts de l'investissement durable et de spécialistes de l'Actionnariat actif, aient permis à nos clients d'atteindre leurs objectifs financiers et de durabilité. Mais les défis de l'approvisionnement en eau propre sont toujours d'actualité », analyse Dieter Küffer. 

« Notre offre de thématiques durables est compétitive pour de nombreuses raisons — c'est certainement vrai pour la stratégie RobecoSAM Sustainable Water. En 2001, lorsque nous avons lancé l'un des tout premiers fonds sur l'eau au niveau mondial, nous étions en avance sur notre temps. Beaucoup d'autres ont suivi, mais nos résultats, notre expertise et notre compréhension de la question restent inégalés, comme le montre la troisième édition de notre étude sur l'eau, dans laquelle nous soulignons le rôle important que les investisseurs peuvent jouer », déclare Mark van der Kroft, CIO Actions fondamentales et quantitatives chez Robeco.

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ISR : alerte sur les coûts cachés du plastique

François Lett
Ecofi
D'ici 2040, la pollution plastique dans les océans devrait tripler. Le plastique devrait représenter à cette date jusqu'à 20 % de l'ensemble du budget carbone mondial. Comment traiter ce problème pour enrayer la crise climatique ?
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Protection des océans : DWS lance le fonds actions Concept ESG Blue Economy

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS Group (DWS) — gérants d’actif mondial — annonce ce mardi 8 juin le lancement de « DWS Concept ESG Blue Economy », un fonds actions mondiales positionné sur la protection des océans. DWS ainsi élargit sa gamme de produits thématiques ESG. L'objectif du fonds, géré par Paul Buchwitz, est de soutenir « l'économie bleue » et d'avoir un impact positif sur les actions durables des entreprises. L'accent est mis sur les actions d'entreprises liées aux écosystèmes côtiers et marins.

Le choix de l'économie bleue

Le potentiel est gigantesque. « L'économie bleue devrait croître deux fois plus vite que l'économie établie d'ici 2030 », déclare Paul Buchwitz à l’occasion de la Journée des océans du 8 juin 2021. Le World Wide Fund for Nature (WWF) estime la valeur mondiale des actifs liés aux océans à environ 24 000 milliards de dollars. Et le « produit océanique brut » annuel des océans — 2 500 milliards de dollars — place l'économie bleue au huitième rang des économies les plus importantes au monde.

En raison de l'importance considérable des océans — non seulement en tant que ressource économique, mais aussi pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité —, l'Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP FI), en collaboration avec le WWF, a défini des critères pour cinq secteurs liés aux océans, que le DWS Concept ESG Blue Economy a intégrés dans le processus d'investissement.

Santé de l'écosystème marin

Le fonds se concentre, par exemple, sur les entreprises qui contribuent à freiner l'acidification des océans, à réduire la pollution marine et celles qui s'occupent de l'utilisation durable des ressources marines, des écosystèmes ainsi que de la pêche durable. Il s'agit notamment d'entreprises qui contribuent à la santé des océans et se concentrent sur la consommation durable, la réduction des émissions de carbone et la prévention de la pollution de l'eau. L'accent est mis sur les secteurs dépendant des océans : navigation et ports, énergie et ressources, tourisme côtier et aquaculture.

« Nous investissons dans des entreprises qui proposent des solutions susceptibles d'aider l'économie bleue à devenir plus durable. Toutefois, l'accent est également mis sur les entreprises qui utilisent l'océan comme une ressource et qui ont déjà commencé à transformer leurs modèles d'entreprise ou à démontrer leur volonté d'agir de manière plus durable à l'avenirEn outre, nous entamons un dialogue intensif avec certaines entreprises qui ont un impact négatif évident sur l'océan et qui ne se sont pas encore engagées sur la bonne voie », explique Paul Buchwitz.

Coopération avec le WWF

DWS s'appuie sur un partenariat avec le WWF, la plus grande organisation de protection de la nature indépendante au monde. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration pour fixer des objectifs de durabilité concrets et mesurables pour les entreprises et pour les documenter, les examiner et les évaluer régulièrement », déclare Paul Buchwitz. Avec ce partenariat, DWS élargit son engagement en faveur de la protection du milieu marin. Depuis 2019, DWS soutient notamment l'organisation Healthy Seas, qui débarrasse les océans du monde des filets fantômes.

« En réorientant les flux de capitaux vers des modèles économiques durables, l'industrie financière dispose d'un formidable levier qui peut être utilisé pour protéger la planète. En appliquant les critères de conservation marine aux entreprises, nous pouvons travailler avec DWS pour favoriser la transition des industries liées à la mer. Le fait que DWS, en tant qu'investisseur, puisse utiliser ses droits de vote ou attirer l'attention sur l'urgence de la transition des modèles commerciaux non durables dans les discussions avec les décideurs est particulièrement pertinent », ajoute Parisa Shahyari, économiste au WWF.

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Océans : SILEX accompagne Milleis Banque dans une solution d’investissement innovante et responsable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Milleis Banque — banque privée indépendante française — a lancé le 5 mai dernier la commercialisation d’un nouveau titre de créance complexe (EMTN) : « Milleis Odyssey juin 2021 ».

Cette solution d’investissement pensée pour les clients-investisseurs de la Banque Privée Milleis, permettra un don en faveur de l’association Plastic Odyssey Community, qui lutte pour la réduction de la pollution plastique des océans.

La performance de ce titre de créance complexe dépendra de l’évolution d’un indice développé par la société d’investissement SILEX, dont le but est de limiter l’impact des placements financiers sur l’océan. Cet indice a par exemple une intensité carbone quatre fois plus faible que l’indice action de référence de la zone euro. 

« A travers ce don, nous allons, à notre mesure, contribuer aux missions de dépollution plastique des océans. Nous sommes fiers de cet engagement de Milleis Banque avec Plastic Odyssey Community », déclare Patrick Thiberge, Directeur Produits et Solutions de Milleis Banque.

« SILEX est une société d’investissement avec des convictions. L’une d’entre elles nous a amenés à développer un indice innovant permettant de réduire l’empreinte de ses investissements sur l’océan tout en bénéficiant d’une performance attractive. Nous sommes ravis de travailler avec un acteur comme Milleis Banque sur ce sujet qui nous tient à cœur », ajoute Patrick Paillol, CEO SILEX France.

 « Nous sommes très heureux de l’arrivée de nouveaux partenaires dans notre projet. Face à l’urgence de la situation, nous avons besoin de davantage d’acteurs engagés pour continuer de mobiliser l’opinion publique sur la pollution plastique des océans et déployer les solutions qui s’imposent », conclut Simon Bernard, Président de Plastic Odyssey Community.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Climat et biodiversité : Amiral Gestion soutient le projet Polar Pod porté par Jean-Louis Etienne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amiral Gestion — société de gestion indépendante détenue par ses salariés, créée en 2003 — annonce ce jeudi 29 avril son engagement auprès du médecin et explorateur français Jean-Louis Etienne, en rejoignant le comité de soutien du programme scientifique Polar Pod.

Projet Polar Pod, appréhender l’océan Austral

Lancé en mars 2021, le projet scientifique de l’explorateur Jean-Louis Etienne débutera dès 2023. Cette exploration au cœur des cinquantièmes hurlants — latitudes situées entre les cinquantièmes et soixantièmes parallèles dans la zone de l'océan Austral, proche de l'Antarctique — va permettre de collecter de précieuses données scientifiques, et de mesurer la performance du principal puits de carbone océanique de la planète.

Le Polar Pod, ce vaisseau écologique « zéro émission » — spécialement conçu pour évoluer dans des conditions de navigation extrêmes — se laissera porter par le courant circumpolaire antarctique de l’océan Austral. Au départ de Port Elisabeth en Afrique du Sud, le navire et ses 8 membres d’équipage évolueront dans ces eaux pendant trois ans.

https://vimeo.com/63742002

Ce projet de recherche est coordonné par le CNRS en partenariat avec le CNES et l’Ifremer. Il bénéficie de l’engagement de chercheurs de 43 institutions et universités de 12 pays. Les données et observations seront accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique internationale. Ce sera une contribution française au programme de la décennie des océans de l’UNESCO.

Amiral Gestion s’engage pour les 5 prochaines années

L’engagement d’Amiral Gestion en faveur de l’Investissement Responsable a été initié dès 2012. Il repose notamment sur le sens que les équipes donnent à leur action, dans un contexte de transformation majeure des économies en lien notamment avec les impacts du réchauffement climatique.

« Le soutien apporté par Amiral Gestion au projet Polar Pod s'inscrit dans notre démarche de responsabilité sociétale en tant qu'entreprise et dans notre engagement en faveur du climat que nous soutenons en tant qu’investisseur dans le cadre de notre engagement actionnarial », déclare Véronique Le Heup, Co-Directrice de l’Investissement Responsable et de la RSE d'Amiral Gestion.

Amiral Gestion s'intéresse particulièrement à la problématique du réchauffement climatique, du fait de l'importance de son impact sur l'économie, sur notre écosystème et sur la société au sens large. « Face à la nécessité de mieux comprendre les phénomènes climatiques et d'en affiner les mesures d'impact, l'ambition scientifique du projet Polar Pod nous semble fondamentale pour servir l'intérêt collectif », indique le gérant.

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Développement durable : les risques liés à l’eau, d’après une étude DWS

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS — Deutsche Asset & Wealth Management — publie ce lundi 30 novembre une étude sur les risques liés à l’eau (en anglais). L'enquête a été menée par Francesco Curto, Responsable mondial de la recherche, Michael Lewis, Responsable de la recherche thématique ESG, et Murray Birt, Stratégiste senior ESG chez DWS. L'entreprise fait partie d'un groupe de travail, organisé par le Forum économique mondial (WEF), sur les « transformational investments ».

Cette initiative vise à mettre en place de nouvelles approches pour convertir les risques systémiques mondiaux en un rendement durable, l'eau étant considérée par le WEF comme l'un des six risques systémiques. Les dépenses annuelles nécessaires jusqu'en 2030 pour atteindre les objectifs durables liés à l'eau sont estimées à 670 milliards de dollars US. K'eau est le risque pour lequel les progrès ont été les plus faibles.

Traiter les risques liés à l'eau

Les risques auxquels l'humanité est confrontée sont potentiellement catastrophiques puisqu'aujourd'hui, 785 millions de personnes ne disposent pas d'une source d'eau potable de base et deux milliards de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires élémentaires. Le manque d'assainissement et d'hygiène a entraîné près de 1,6 million de décès en 2017, soit plus que les décès dus aux suicides, aux homicides, aux conflits armés et au terrorisme réunis.

Un tiers des décès dus aux maladies diarrhéiques touchent des enfants de moins de cinq ans. En outre, si l'environnement naturel continue à se dégrader et si des pressions non durables sont exercées sur les ressources mondiales en eau, on estime que d'ici 2050, 52 % de la population mondiale, 45 % du PIB mondial et 40 % de la production céréalière mondiale seront menacés.

L'incapacité à traiter correctement les risques liés à l'eau est probablement due à des facteurs tels que le caractère fragmenté de la régulation de l'eau, les caractéristiques des investissements dans l'eau et la conviction erronée que l'eau est abondante et bon marché.

Qu'est-ce qu'un « transformational investment » ?

En outre, la croissance démographique, le changement climatique et l'incapacité à réparer les dommages causés par les actions passées sont susceptibles d'aggraver encore une situation déjà mauvaise. DWS considère qu'un « transformational investment » doit commencer par un « cadre transformationnel » qui :

  • garantit que le citoyen lambda, le consommateur final, l'investisseur particulier et les investisseurs institutionnels sont conscients des risques liés à la durabilité et à l'eau ;
  • réévalue les rôles des différentes fonctions le long de la « chaîne logistique » en ramenant le concept de séparation des pouvoirs d'Aristote et de Montesquieu. Les gouvernements devraient légiférer : en utilisant la Charte européenne de l'eau pour orienter les politiques. Les commissaires aux comptes devraient mesurer, parce que les gérants ont besoin de principes comptables ESG mondialement acceptés (GAAP) complets avec un audit des pays, des entreprises et des investisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux complets ; les investisseurs doivent investir : mettre en œuvre un cadre d'investissement pour toutes les catégories d'actifs en établissant une distinction claire entre « ne rien faire », intégration des facteurs ESG (extérieur-intérieur) et investissement d'impact/de transformation (intérieur-intérieur).
  • les produits d'investissement qui traitent réellement des risques liés à l'eau et/ou à d'autres facteurs ESG devraient être assortis de frais moins élevés que les produits d'investissement non ESG ou non transformationnels. Les gouvernements devraient appliquer une « redevance de durabilité » aux produits d'investissement qui ne relèvent pas du défi de la durabilité. Les frais les plus élevés devraient être appliqués aux produits d'investissement qui ne font rien, les frais intermédiaires aux produits d'investissement qui intègrent les facteurs ESG et les frais de durabilité gouvernementaux plus faibles ou nuls pour les investissements

Mieux anticiper les risques

L'absence de cadre transformationnel exposera probablement l'eau et éventuellement d'autres facteurs ESG aux risques que les investisseurs tentent simplement d'éviter, même s'ils deviennent le prochain grand défi pour l'humanité d'ici la fin de cette décennie.

DWS invite donc les sociétés de gestion d'actifs à envisager le risque lié à l'eau d'une manière différente, moins cloisonnée et plus holistique, à anticiper les dynamiques et la législation futures et à adopter une charte de l'eau en vue de piloter leurs propres opérations ainsi que leurs activités d'investissement, et éventuellement en collaboration avec d'autres sociétés de gestion d'actifs, demander aux sociétés de faire de même.

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Océans : Credit Suisse lève 212 millions USD pour son premier fonds à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

En partenariat avec Rockefeller Asset Management (RAM), Credit Suisse — prestataire de services financiers — annonce ce mercredi 30 septembre le lancement d'un premier fonds de placement à impact. Objectif, améliorer la santé des océans, en ligne avec le quatorzième objectif de développement durable de l’ONU « Vie aquatique ». Le fonds a levé 212 millions USD.

Credit Suisse s'engage dans le domaine des placements durables et à impact depuis plus de 18 ans. La récente création de «Sustainability, Research & Investment Solutions» (SRI), une fonction intégrée à son Directoire, place la durabilité au cœur de ses opérations et de sa stratégie.

Le Credit Suisse Rockefeller Ocean Engagement Fund s’inscrit dans le prolongement d’autres importants produits de durabilité lancés ces dernières années, notamment le Responsible Consumer Fund, et des Supertrends, des thèmes de placement à long terme comme : « Valeurs des Millennials »  et « Changement climatique – Vers une économie sans émissions de carbone ».

L'importance des océans

Les océans sont un facteur essentiel — mais souvent sous-estimé — d’une planète en bonne santé. Outre le fait qu’ils assurent les moyens de subsistance de milliards de personnes et qu’ils sont une source de beautés naturelles, ils constituent un atout considérable pour l’atténuation du changement climatique, car ils absorbent 93 % de la chaleur ambiante et 25% des émissions mondiales de CO2.

Toutefois, des activités telles que la production d’énergie, la déforestation, le transport maritime et l’élevage intensif de bétail représentent désormais une grave menace pour la santé des océans. La moitié de la Grande Barrière de corail est morte depuis 2016. Pourtant, les récifs coralliens ont une valeur de 36 milliards de dollars pour l’économie mondiale (source : étude Crédit Suisse « Engaging for a blue economy » en anglais).

« Les océans font partie des domaines les moins financés parmi les objectifs de développement durable de l’ONU alors que plus d’un tiers des investisseurs institutionnels ont exprimé leur intérêt pour des placements dans l’économie bleue. Nous sommes heureux de montrer la voie qui permet d’aider les investisseurs à avoir un impact », déclare Marisa Drew, Chief Sustainability Officer et responsable mondiale Sustainability Strategy Advisory and Finance (SSAF) au Credit Suisse.

Gestion du portefeuille

Credit Suisse et Rockefeller Asset Management (RAM), la division de la gestion des investissements de Rockfeller Capital Management, avec le concours de « The Ocean Foundation », une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection des milieux marins dans le monde entier, s’efforceront de conseiller et de guider conjointement les entreprises du portefeuille pour les prévenir de leurs pratiques nuisibles pour les océans en dialoguant avec leurs équipes de direction.

Le Credit Suisse Rockefeller Ocean Engagement Fund offre aux investisseurs d’amener les entreprises du portefeuille à améliorer leurs pratiques néfastes pour les milieux marins. Le fonds reste disponible pour l'investissement sur une base quotidienne après la souscription. Il doit dégager des rendements financiers supérieurs, tout en aidant les entreprises à opérer leur transition, afin d’éviter la pollution par le plastique, de freiner l’élévation du niveau de la mer, de réduire l’acidification des océans et de soutenir les pratiques de pêche durables.

Les décisions de placement du fonds seront guidées par la conviction selon laquelle le secteur fait une distinction croissante entre les meilleures entreprises de leur catégorie et celles qui améliorent le plus leur empreinte ESG globale. Dans ce cadre, cette amélioration concerne la santé des océans. Or, les entreprises qui poursuivent cet objectif sont souvent les plus sous-valorisées. Elles offrent aux investisseurs le plus grand potentiel de génération d’alpha. L’identification de telles sociétés et l’exploitation de l’engagement des actionnaires contribuent à accélérer le changement.

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Océans : Lombard Odier s’associe à Plastic Bank pour réduire la pollution plastique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe Lombard Odier — gestionnaire de fortune et d'actifs mondial — annonce ce jeudi 30 juillet le lancement d'un partenariat avec Plastic Bank. Objectif, éviter la pollution plastique dans les océans — l'un des plus grands fléaux pour nos océans — tout en créant de la valeur à long terme pour les communautés locales se chargeant de la collecte.

Ce projet est le deuxième du genre chez Lombard Odier ; il fait suite à l'aide apportée l'an dernier à ReforestAction, qui avait permis de planter 20 000 arbres en Tanzanie et au Pérou. « En soutenant la collecte de déchets plastiques au sein des communautés défavorisées, [Lombard Odier] ouvrent de nouvelles voies à l'impact environnemental et social dans le secteur bancaire mondial », réagit David Katz, fondateur et CEO de Plastic Bank.

Agir en amont contre la pollution

Chaque année, 8 millions de tonnes d'emballage plastique finissent dans les mer. Ces déchets s'ajoutent aux 150 millions de tonnes qui polluent déjà l'environnement marin. Plastic Bank cherche à résoudre ce problème en collectant les déchets plastiques avant qu'ils ne pénètrent dans l'océan afin de les recycler. En échange, les collecteurs locaux obtiennent accès à des biens et produits de première nécessité.

Dans son premier projet avec Plastic Bank, Lombard Odier financera la collecte de plus de 795 tonnes de plastique qui allaient souiller les eaux en Haïti (l'équivalent de 39 millions de bouteilles en plastique). Cette action aura un impact significatif sur la vie de plus de 6 000 collecteurs locaux et de leurs familles. Il s'agit de la première étape d'un vaste programme pour créer un impact positif en Haïti, mais aussi en Egypte.

Favoriser l'économie circulaire

« Nous sommes fiers de nous associer avec Plastic Bank, un pionnier dans la soutenabilité et un acteur clé de l'économie circulaire, et contribuer à la réduction de la pollution plastique des océans tout en améliorant la vie des ramasseurs locaux et de leurs familles », déclare Stéphane Monier, CIO de la Banque Lombard Odier. Plastic Bank opère actuellement en Haïti, au Brésil, en Indonésie, aux Philippines et en Egypte.

Les collecteurs de Plastic Bank reçoivent une prime pour le plastique qu'ils amassent, afin couvrir les besoins de première nécessité de leur famille : produits alimentaires, combustible de cuisson, frais de scolarité et assurance maladie. La plateforme blockchain propriétaire à Plastic Bank garantit l'ensemble de la transaction et offre une visualisation des données en temps réel, gage de transparence, traçabilité et évolutivité rapide.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Erosion du littoral : prévenir les risques

François Lett
Ecofi
Le réchauffement climatique favorise l'érosion côtière. Comment anticiper les conséquences économiques de la submersion maritime ? Quels sont les investissements nécessaires pour réduire la vulnérabilité du bâti et financer la relocalisation ? L'éclairage de François Lett, Directeur du développement éthique et solidaire chez Ecofi Investissement.
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Coronavirus : entraînera-t-il le retour du plastique jetable ?

Holly Turner et Louise Wihlborn
Schroders
La lutte contre la pollution due au plastique a rapidement pris de l’ampleur ces dernières années. Avec la pandémie de coronavirus, les entreprises devront renouveler leurs engagements. Comment identifier les gagnants et les perdants de la guerre contre le plastique ? L'analyse de Holly Turner et Louise Wihlborn, Analystes investissement durable chez Schroders.
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