Muzinich & Co. adopte une approche bas carbone pour son fonds Global High Yield

La Rédaction
Le Courrier Financier

Muzinich & Co. (Muzinich) — société d'investissement privée, à vocation institutionnelle, spécialisée dans le crédit aux entreprises publiques et privées — annonce ce lundi 28 février la transition du fonds Muzinich Global High Yield vers un portefeuille bas carbone. Le fonds a changé de nom et devient « Muzinich Global High Yield Low Carbon Credit Fund ». Il est désormais classé article 9 en vertu du règlement sur les informations financières durables (SFDR). Le fonds est enregistré pour la vente sur les principaux marchés européens, au Royaume-Uni, et à Singapour.

L'objectif du fonds est de viser une efficacité carbone élevée par rapport à l'univers mondial du high yield. À plus long terme, Muzinich vise à aligner progressivement la trajectoire climatique du portefeuille sur l'objectif Net Zero d'ici 2050 ou avant, conformément à l'objectif de l'Accord de Paris. Outre l'objectif climatique cœur du fonds, celui-ci applique un ensemble d'exclusions fondées sur des critères socialement responsables et de bonne conduite des entreprises, ainsi que des normes strictes de gestion des risques ESG.

Marché du crédit high yield

« Le fonds combine l'expérience considérable de Muzinich dans la gestion de portefeuilles de crédit High Yield avec la volonté de développer des stratégies qui répondent aux objectifs climatiques des investisseurs. Le changement climatique étant au premier plan, nous nous attachons à faire évoluer notre gamme de produits pour l'adapter à l’évolution des besoins de nos clients », commente Brian Nold, gestionnaire de portefeuille chez Muzinich.

« Ce fonds offre une approche bas carbone du high yield mondial tout en visant la génération de revenus et l'appréciation du capital à long terme avec une volatilité limitée », ajoute-il. Notez qu'il s'agit de capital à risque : La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent baisser comme augmenter et ne sont pas garantis. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer l'intégralité du montant investi.

Réduire l'empreinte carbone

« Chez Muzinich, nous avons l'habitude d'intégrer des exclusions socialement responsables dans les portefeuilles dédiés des clients. Nous nous concentrons de plus en plus sur l'urgence climatique et considérons qu'il est du devoir des gestionnaires d'investissement de trouver des moyens de soutenir une réduction des émissions mondiales de carbone conformément à l'Accord de Paris », déclare Archie Beeching, directeur de l'investissement responsable.

« L'année dernière, notre gamme de fonds UCITS a connu une réaction très positive de la part de nos clients en termes de flux, en partie grâce à des engagements accrus en matière d'objectifs et de rapports de durabilité. Nous pensons qu'il s'agit d'un grand pas en avant et que cela nous aidera à consolider notre engagement à réduire l'empreinte carbone de notre gamme de fonds de façon plus large au fil du temps. Cela est conforme à l'engagement récent de la société envers l'initiative "Net Zero Asset Managers" (NZAMI). Il s’agit d’une étape importante que nous sommes impatients de déployer à travers notre offre d'investissement », ajoute-il.

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Développement durable : abrdn lance un fonds obligataire corporate axé sur les émergents

La Rédaction
Le Courrier Financier

abrdn — société d'investissement, ex Aberdeen Standard Investments — annonce ce mardi 22 février le lancement du fonds « Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable  Development Corporate Bond Fund ». Objectif, s’attaquer aux problèmes environnementaux et sociaux, tout en visant un rendement pérenne aux investisseurs. Dans le même temps, le fonds « Aberdeen Standard  SICAV I - Emerging Markets Sustainable Development Equity Fund » fête sa première année d’existence. 

Un nouveau fonds Article 9 SFDR

Le nouveau fonds relève de l’article 9 du règlement SFDR (exigences de transparence en matière de finance  durable) de l’Union européenne (UE). Il est l’un des premiers sur le segment de la dette émergente à afficher un objectif  d’investissement durable, en allouant des capitaux à des entreprises qui contribuent positivement aux 17 objectifs  de développement durable (ODD) des Nations unies.

Ce fonds a pour vocation de générer des rendements, tout en  donnant du sens à l’investissement, c’est-à-dire en investissant dans des obligations corporate qui apportent des  solutions à certains des plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, notamment le changement  climatique, les inégalités sociales croissantes et la production et la consommation non durables. 

S'aligner sur les ODD de l'ONU

Les marchés émergents ont actuellement besoin de plus de 2 500 milliards de dollars par an d’investissements  supplémentaires pour atteindre les ODD d’ici 2030. Les besoins sont particulièrement critiques en matière  d’intégration financière, de sécurité alimentaire, d’accès aux soins, d’infrastructures et d’adaptation au changement  climatique, y compris les énergies renouvelables, les villes faiblement émettrices en CO2 et la gestion durable des  forêts.  

Le fonds, qui est géré par Samuel Bevan, Siddharth Dahiya et Kevin Craig de l’équipe spécialisée en dette  émergente d’abrdn, fait partie d’une gamme déjà établie de solutions dédiées au développement durable. Grâce à  son engagement actif, l’équipe cherche à susciter un changement positif de la part des entreprises émettrices et à  accroître l’alignement sur les ODD.

Pour cela, l’équipe s’appuie sur le cadre d’investissement établi par abrdn en  matière d’ODD, lancé en 2017 et qui repose sur huit piliers et est déjà utilisé par les fonds de la même famille :  Aberdeen Standard SICAV I - Asian Sustainable Development Equity Fund et Aberdeen Standard SICAV I Emerging Markets Sustainable Development Equity Fund. Ce dernier fête ce mois-ci sa première année  d’existence.

Les défis du développement durable

« Il existe de nombreux défis mondiaux qui peuvent être relevés en allouant des capitaux au développement durable. Nos recherches approfondies et notre engagement proactif nous permettent d’identifier et d’investir dans  des entreprises qui offrent des solutions durables et qui soient positivement et concrètement alignées sur les Objectifs de développement durable des Nations Unies », déclare Samuel Bevan, Investment Director chez abrdn.

« Ce nouveau fonds est un portefeuille diversifié d’émetteurs de haute  qualité issus des marchés émergents qui peuvent offrir, à la fois, un rendement pérenne et un impact sociétal positif. Il permet ainsi aux investisseurs traditionnels la possibilité d’aligner leurs investissements sur leurs valeurs morales et éthiques, tout en répondant aux besoins de développement, plus durable, de notre monde », ajoute-il.

« Les investisseurs sont de plus en plus conscients des défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui et de la manière dont leurs actifs peuvent être investi afin d’avoir un véritable impact. Cette nouvelle  stratégie est l’une des premières sur le marché de la dette émergente à afficher un objectif d’investissement durable, complétant ainsi la gamme existante de fonds d’abrdn relevant de l’Article 9 du règlement SFDR », explique Siddharth Dahiya, Head of Emerging Market Corporate Debt chez abrdn.

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Ophélie Mortier & Matthew Welch – DPAM : « Le marché français des obligations vertes est particulièrement dynamique »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Quelles perspectives de croissance pour les obligations vertes ? Y a-t-il des points de vigilance à examiner avant d'investir ? Ophélie Mortier, stratégiste investissement responsable, et Matthew Welch, spécialiste investissement responsable chez DPAM, répondent en exclusivité au Courrier Financier.
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Neuberger Berman lance la stratégie Neuberger Berman Sustainable Asia High Yield Fund

La Rédaction
Le Courrier Financier

Neuberger Berman — société de gestion indépendante détenue par ses salariés — annonce ce lundi 14 février élargir son offre de dette émergente avec le lancement du fonds UCITS « Neuberger Berman Sustainable Asia High Yield Fund », domicilié à Dublin (Irlande). Ayant pour benchmark l'indice JPMorgan JESG JACI High Yield, cette stratégie investira dans des opportunités de crédit High Yield en Asie, axées sur la qualité et de solides profils de durabilité.

Faibles émissions de carbone

Le « Neuberger Berman Sustainable Asia High Yield Fund » sera géré par Nish Popat, gérant basé à Londres (Royaume-Uni), ainsi que par les gérants Sean Jutahkiti et Prashant Singh, tous deux basés à Singapour. Ils supervisent également le fonds « Asian Debt - Hard Currency de Neuberger Berman ». Les gérants seront soutenus par l'équipe dette émergente expérimentée de Neuberger Berman basée sur plusieurs sites : elle comprend 15 professionnels de l'investissement sur le terrain à la fois à Singapour et à Shanghai.

Pour alimenter le portefeuille Sustainable Asia High Yield, les gérants analysent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout en cherchant à identifier les entreprises qui tirent parti des dernières technologies afin de fournir des solutions pour un avenir à faible émission de carbone — y compris les spécialistes nationaux en matière d'énergie renouvelable. Dans l'ensemble, le portefeuille vise une intensité carbone inférieure de 30 % à celle de l'univers High Yield asiatique.

Dette émergente et durabilité

L'équipe s'engage auprès des entreprises émettrices afin de les encourager dans l'amélioration de leurs profils ESG, tandis que l'engagement au niveau de la dette souveraine est fondé sur les Objectifs de développement durable (ODD) et sur les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme de l'ONU. Les entreprises émettrices qui se situent dans le décile inférieur du classement ESG de Neuberger Berman sont exclues des investissements, ainsi que les émetteurs souverains présentant des profils ESG trop faibles.

« L'Asie constitue une partie importante et résiliente de l'économie mondiale et représente désormais l'un des plus grands marchés obligataires du monde. Pourtant, l'investissement durable s'arrête trop souvent à la frontière du monde émergent », commente Nish Popat.

« Les investisseurs en dette émergente ont un rôle important à jouer dans la promotion de la durabilité, car les pays émergents abritent environ 80 % de la population mondiale, contribuent à près de 60 % de son PIB et génèrent deux tiers de ses émissions de carbone. Ignorer la durabilité sur la dette émergente n'est tout simplement plus tenable. L'Asie abrite de nombreux leaders nationaux dans le domaine des énergies renouvelables, qui occuperont une place centrale dans notre fonds », ajoute-il.

Investissements ciblés en Asie

« Afin de réduire de manière significative les émissions de carbone au niveau mondial, des investissements ciblés en Asie seront nécessaires pour garantir des progrès substantiels. Cela nécessite une approche plus active, engagée et tournée vers l'avenir pour parvenir à un véritable investissement durable, tout en répondant aux besoins de la région », précise Jose Cosio, Responsable Banques Privées et Intermédiaires (hors États-Unis) chez Neuberger Berman.

« En nous appuyant sur le succès du Neuberger Berman Asia Debt - Hard Currency Fund, ainsi que sur notre historique établi en matière d'investissement dans les obligations asiatiques, nous sommes bien positionnés pour offrir à nos clients une exposition à des titres High Yield durables provenant de cette région du monde en pleine croissance », ajoute-il.

Les investissements dans ce fonds sont soumis à des risques, notamment le risque de change, le risque lié aux marchés émergents, le risque de crédit, le risque de taux d'intérêt, le risque lié aux produits dérivés, le risque de concentration, le risque durable, le risque de liquidité, le risque de marché, le risque opérationnel et le risque de contrepartie. Il ne peut y avoir aucune assurance ou garantie que les objectifs du fonds seront atteints ou que les investisseurs recevront un quelconque rendement sur leurs investissements dans le fonds.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Obligations ESG : vers un essor sans précédent d’ici 2025

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face aux enjeux climatiques, les émissions d’obligations ESG devraient exploser dans les décennies à venir. Quels sont les enjeux de ce marché ? Quels risques les investisseurs doivent-ils anticiper ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Jupiter lance le fonds Global Ecology Bond, géré par l’expert du secteur Rhys Petheram

La Rédaction
Le Courrier Financier

Jupiter Asset Management (Jupiter AM) — gestionnaire de fonds actifs — annonce ce jeudi 3 février le lancement du fonds « Jupiter Global Ecology Bond » (SICAV), qui s'appuie sur la longue expérience de la société en matière d'investissement environnemental. Il s'agit d'un portefeuille d'obligations d'entreprises internationales émises par des sociétés qui s'efforcent de contribuer à la réalisation d'objectifs environnementaux et durables. Le fonds sera conforme à l'article 9 du Règlement « Sustainable Finance Disclosure Regulation » de l’Union Européenne.

Obligations labellisées et non-labellisées

Géré par Rhys Petheram, responsable des solutions environnementales chez Jupiter, le fonds offrira des opportunités d'investissement solides et à long terme dans des entreprises dont les activités économiques principales contribuent à relever les défis mondiaux en matière de développement durable, avec un accent particulier sur la réduction du changement climatique et la restauration du capital naturel et de la biodiversité.

Le fonds investira dans des obligations labellisées et non labellisées — y compris des obligations durables (green bondssustainability bonds, social bondssustainability -linked/sustainability awareness) — et des obligations conventionnelles, évaluées selon des critères de durabilité stricts et un processus de contrôle rigoureux. Dans des conditions de marché normales, le fonds devrait comprendre entre 60 et 90 titres et, bien qu'il ait la possibilité d'investir dans toutes les catégories de crédit, sa notation moyenne globale devrait être « investment grade ».

Pour rappel, les obligations sont très sensibles aux variations des taux d'intérêt. Elles peuvent être déclassées et les émetteurs peuvent ne pas payer les intérêts ou ne pas rembourser le capital investi. Ces événements peuvent avoir un impact négatif sur la performance. Le fonds dépend d'informations et de données ESG provenant de tiers qui peuvent être incomplètes, inexactes ou incohérentes.

2021, année record pour la finance verte

Rhys Petheram est spécialisé dans les investissements obligataires environnementaux. Fort de plus de 20 ans d'expérience dans les portefeuilles obligataires et multi-actifs, le gérant de fonds a joué un rôle clé dans le développement du marché des obligations vertes, en s'engageant auprès des organismes du secteur et des émetteurs dans la recherche d'un marché plus ambitieux et plus efficace. Rhys Petheram a apporté une contribution essentielle au nouveau certificat de CFA Society UK sur le climat et l'investissement, en tant que membre de l'équipe chargée du chapitre sur les instruments d'investissement cotés.

Aux côtés du gérant de fonds d'actions Jon Wallace, Rhys Petheram a géré le segment des obligations d'entreprises du fonds diversifié « Jupiter Global Ecology Diversified Fund » depuis sa création en 2016. Dans la gestion du fonds « Jupiter Global Ecology Bond », Rhys Petheram sera soutenu par son équipe d'experts spécialisés dans les investissements environnementaux thématiques, aux côtés de l'équipe « Fixed Income de Jupiter », composée de 26 personnes.

« 2021 a été une année record pour la finance verte, avec des émissions d'obligations durables labellisées dépassant pour la première fois 1 000 milliards de dollars. L'ampleur des changements nécessaires pour enrayer le réchauffement climatique crée de nombreuses opportunités pour soutenir les entreprises qui fournissent des produits et des services essentiels à la réalisation des objectifs de développement durable, et l'univers croissant des solutions environnementales donne désormais le ton en matière de politique et de réglementation », commente Rhys Petheram, responsable des solutions environnementales.

Développer de nouvelles opportunités

« Dans un contexte de collaboration mondiale croissante, nous pensons que ces solutions se répandront largement dans des secteurs de l'économie mondiale encore inexplorés, créant une opportunité d'investissement sur plusieurs décennies, que nous pensons être en mesure d'identifier et de saisir grâce à ce nouveau fonds », déclare Rhys Petheram.

« Jupiter a été l'une des premières sociétés à lancer un fonds environnemental il y a près de 35 ans, et la première à lancer un fonds thématique multi-actifs vert en 2016. Lorsque les premières obligations vertes d'entreprise ont été émises en 2012, Rhys était l'un des premiers investisseurs présents, et dans les années qui ont suivi, il a contribué à façonner l'univers des obligations vertes tel que nous le connaissons aujourd'hui », ajoute Warren Tonkinson, responsable mondial adjoint de la distribution.

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SFDR : Jupiter lance une version du fonds Dynamic Bond conforme à l’article 8

La Rédaction
Le Courrier Financier

Jupiter Asset Management (Jupiter) — gestionnaire de fonds actifs — annonce ce lundi 31 janvier le lancement du fonds « Jupiter Dynamic Bond ESG » (SICAV), une version sur mesure de son fonds phare « Jupiter Dynamic Bond » (SICAV), axée sur le développement durable. Le nouveau fonds promouvra activement les caractéristiques environnementales et sociales (E et S). Il sera classé article 8 du Règlement SFDR de l’Union européenne (UE).

Comme « Jupiter Dynamic Bond » (9,96 Mds€), « Jupiter Dynamic Bond ESG » sera dirigé par l‘équipe de gestion spécialisée en obligataire : Ariel Bezalel, responsable de la stratégie Fixed Income, et Harry Richards, gérant de fonds Fixed Income chez Jupiter. Le fonds « Jupiter Dynamic Bond ESG » privilégiera la transition vers une économie à faible émission de carbone. Il s'adresse aux investisseurs en quête d'un produit obligataire international conforme à l'article 8.

Intégration de critères ESG stricts

L'allocation d'actifs, ainsi que les principales caractéristiques de risque, devraient rester cohérentes entre les deux fonds. « Jupiter Dynamic Bond ESG » utilisera des critères ESG stricts, y compris certaines exclusions sectorielles et souveraines, une science des données et un travail d'engagement soutenu, ainsi qu'une recherche qualitative approfondie, pour déterminer l'éligibilité des titres au portefeuille.

Les exigences de mesure associées aux fonds conformes à l'article 8 conduiront à des objectifs de durabilité à long terme pour les entreprises et les gouvernements investis, au regard desquels les progrès seront suivis, contrôlés et partagés. De son côté, le fonds « Jupiter Dynamic Bond» reste classé dans la catégorie Article 6 du SFDR pour le moment, et continuera à offrir son approche rigoureuse de l'ESG dans les approches bottom-up et top-down.

Demande croissante des investisseurs

« Nos clients doivent bénéficier d’investissements qui auront un impact positif avec leur argent, sur le plan environnemental, social et financier. Cela s’applique non seulement pour les fonds de notre gamme Sustainability, mais aussi pour l'ensemble de notre gamme de fonds », déclare Warren Tonkinson, Responsable mondial adjoint de la distribution.

« Le règlement SFDR, ainsi qu’une prise de conscience croissante par les investisseurs de l'urgence de relever les défis environnementaux qui affectent notre monde, ont fortement accéléré la demande d'investissements qui contribuent à cet impact positif. Nous sommes donc ravis d'offrir ce fonds supplémentaire aux clients qui souhaitent accéder à notre stratégie efficace et bien établie avec des objectifs ESG spécifiques en tête », ajoute-il.

Vers la neutralité carbone nette

En tant que société de gestion active à forte conviction, les considérations ESG font depuis longtemps partie intégrante du processus d'investissement de Jupiter. À l'instar de tous les portefeuilles d'investissement de la société, « Jupiter Dynamic Bond ESG » s'alignera sur l'engagement officiel de Jupiter à atteindre une neutralité carbone nette, tant dans ses propres activités que dans les fonds qu'elle gère pour le compte de ses clients, au plus tard en 2050.

« Notre longue expérience des marchés du crédit au sein de l'équipe Fixed Income de Jupiter nous a appris à quel point une faible gouvernance ainsi que des risques environnementaux et sociaux peuvent faire dérailler des stratégies de crédit apparemment solides ou en pleine expansion. Notre capacité à gérer le risque de chute repose sur une prise en compte rigoureuse des risques ESG potentiels, en complément de l'analyse financière traditionnelle, et nous sommes heureux de formaliser et de promouvoir ce processus au sein du nouveau fonds », commente Ariel Bezalel, Responsable de la stratégie Fixed Income.

Nomination d'Anna Karim

Dans le cadre du lancement de « Jupiter Dynamic Bond ESG », Jupiter annonce la nomination d'Anna Karim au poste de Directrice ESG, Fixed Income. Anna Karim a rejoint Jupiter en octobre après avoir travaillé chez Federated Hermes, où elle s'est concentrée sur l'innovation produit et la croissance des actifs sous gestion pour les fonds ESG de la société. Avant d'occuper ce poste, elle a exercé pendant 20 ans dans le secteur de la banque d'investissement, dans des sociétés telles que Bank of America Merrill Lynch et Citi Group.

Dans son nouveau rôle, Anna Karim travaillera sur la large gamme de fonds obligataires de Jupiter, avec un intérêt particulier pour Dynamic Bond ESG, en cherchant à promouvoir de solides pratiques de gestion sur l'ensemble de la gamme.

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Label ISR : Ostrum AM le reçoit pour deux de ses fonds obligataires

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ostrum Asset Management (Ostrum AM) — filiale de Natixis Investment Managers (Natixis IM) — annonce ce mardi 14 décembre avoir obtenu le Label ISR français pour deux de ses fonds obligataires, qui représentaient plus d'1 Md€ d’encours à fin octobre 2021.

Politique de labellisation ISR

Le fonds « Ostrum SRI Obli 3-5 ans » est un des premiers fonds investis en obligations souveraines et quasi-souveraines à être labellisé en France. En obtenant également le Label ISR, le fonds « Ostrum SRI Euro Agreggate » devient l’un des rares fonds aggregate labellisé, et le plus important en termes d’encours avec 870,7 M€ sous gestion à fin octobre 2021.

Les deux fonds sont soumis au nouveau référentiel du Label, qui vient améliorer les exigences de transparence vis-à-vis des investisseurs d'une part, et celles portant sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Démarche globale responsable

Gérant d’actifs engagé, ces nouvelles labellisations s’inscrivent dans la démarche globale d’investisseur responsable de Ostrum AM. Celle-ci se traduit concrètement par l’intégration de la matérialité des facteurs ESG dans 100 % de ses analyses fondamentales et par ses politiques sectorielles et d’exclusions, notamment sur le tabac et le charbon, ainsi que par une consolidation de sa politique d’engagement.

Ostrum AM gère près d’une trentaine de fonds ouverts et dédiés labellisés pour un total de plus de 54 Mds€ d'encours sous gestion. 92 % des encours en fonds ouverts labellisables ont désormais obtenu le Label ISR. La société de gestion a pour objectif d'obtenir le Label ISR pour 100 % de ses encours en fonds ouverts labellisables d’ici fin 2022.

Politique ESG institutionnelle

En complément de sa politique de labellisation ISR, Ostrum AM accompagne ses clients dans leur réflexion, afin de construire avec eux une politique ESG. Elle doit concilier responsabilité fiduciaire, vis-à-vis de leurs propres clients, et leur responsabilité d’investisseur. Ostrum AM propose la labellisation des mandats de gestion et fonds dédiés, à la demande de ses clients.

« Avec ces deux nouveaux Labels ISR, nous affirmons encore notre engagement pour une gestion plus responsable et notre capacité à accompagner nos clients dans leur stratégie ESG à 360 degrés : de la définition de leur politique ESG à l’application de la réglementation en passant par la labellisation, à leur demande, de leurs fonds dédiés ou mandats », déclare Alexandre Caminade, Directeur gestions taux globaux agreggate et total return Ostrum AM.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Relance verte : l’IFC et Amundi lancent une stratégie obligataire de 2 milliards de dollars

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et Amundi — premier gestionnaire d'actifs européen — annonce ce mercredi 3 novembre le lancement d'une stratégie obligataire durable sur les marchés émergents, à hauteur de 2 Mds$ d’investissements privés. Objectif, relever le double défi de la lutte contre les inégalités et le changement climatique ; et soutenir la lutte contre le Covid-19 en favorisant une reprise verte, résiliente et inclusive.

Une stratégie à horizon 10 ans

Dévoilée en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP 26 à Glasgow en Écosse, la stratégie « Build Back Better Emerging Markets Sustainable Transaction Bond » (BEST) de ce nouveau fonds sera gérée par Amundi. Ce fonds permettra d’orienter les capitaux des investisseurs institutionnels vers des émissions obligataires durables émanant d’entreprises et institutions financières dans les pays en développement. Objectif, orienter le financement vers des domaines prioritaires, tels que le climat et l’égalité femmes-hommes.

La stratégie BEST aura une durée de vie prévisionnelle de 10 ans. Elle contribuera aux engagements pris par IFC dans le cadre du Plan d'actions sur le changement climatique du Groupe de la Banque mondiale. Elle fait suite à deux fonds d'obligations climat sponsorisés par IFC : le fonds « Amundi Planet Emerging Green One » axé sur les obligations vertes émises par des institutions du secteur financier et le fonds « HSBC Real Economy Green Investment Opportunities » (REGIO), axé sur les obligations vertes émises par des sociétés non financières. Elle compte parmi les engagements sociétaux du Groupe Crédit Agricole.

Obligations durables émergentes

« La pandémie de Covid-19 et le changement climatique représentent des menaces interdépendantes pour les pays en voie de développement. Des mesures urgentes sont nécessaires pour éviter que des millions de personnes supplémentaires ne tombent dans la pauvreté, protéger les emplois et assurer un avenir plus écologiqueLes initiatives innovantes sur les marchés de capitaux peuvent jouer un rôle essentiel , en stimulant l'investissement privé, en suscitant un nouvel intérêt pour les actifs durables et en soutenant la reprise économique », déclare Makhtar Diop, Directeur général d’IFC.

La Covid-19 a représenté un coût élevé pour les marchés émergents et les économies en développement en augmentant la pauvreté, en ralentissant la croissance économique et en limitant la capacité des gouvernements à apporter un soutien budgétaire. La croissance des émissions d'obligations durables par le secteur privé — conjuguée à l'augmentation des investissements en obligations vertes — peut contribuer à combler les écarts de financement sur les marchés émergents. L'initiative fournira un nouveau modèle pour les autres gestionnaires d'actifs et les investisseurs institutionnels désireux de reproduire et amplifier son impact.

Partenariat entre IFC et Amundi

« Nous sommes fiers de poursuivre le développement de notre partenariat avec IFC, suite au lancement réussi d'Amundi Planet Emerging Green One en 2018. Cette nouvelle initiative contribuera à développer le marché des fonds obligataires durables sur les marchés émergents. Elle démontre également le rôle de premier plan d'Amundi dans la finance responsable et constitue un bel exemple des avantages des partenariats public-privé pour les investisseurs et l'ensemble de l’économie », déclare Valérie Baudson, Directrice Générale d'Amundi. 

Les investissements de BEST seront conformes aux normes mondiales régissant les obligations durables. Un mécanisme d'examen permettra de s'assurer que ces investissements soient bien alignés avec les objectifs de la stratégie. Afin d'étendre sa portée aux pays à faibles revenus, le guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement (IDA PSW) envisage la fourniture d'une garantie de crédit partielle, par le biais de sa facilité de financement mixte. La stratégie BEST sera accompagnée d'un mécanisme d'assistance technique qui vise à accroître la qualité et la quantité des émissions obligataires durables sur les marchés émergents.

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Dette émergente : l’enjeu de la durabilité sur les marchés

Sean Jutahkiti et Kaan Nazli
Neuberger Berman
Ignorer la durabilité de la dette émergente n'est, faute d'un meilleur terme, plus soutenable. Que retenir du sujet à la veille de la COP26 qui s'ouvre à Glasgow en Ecosse le 31 octobre prochain ? Les explications Sean Jutahkiti, Head of Asian Credit Research & Kaan Nazli, Senior Economist for Emerging Markets Debt chez Neuberger Berman
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